Loup rouge
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Le Loup rouge ou Loup roux (Modèle:Lang) est un Canidé en danger critique d'extinction. Il doit son nom à la couleur de son pelage et vit en Amérique du Nord. Il subsiste des doutes sur ses origines et le Loup rouge est tantôt considéré comme une espèce à part entière, tantôt comme une sous-espèce (Modèle:Lang) du Loup gris, parfois seulement comme un hybride (Modèle:Lang × Modèle:Lang) entre le Loup gris et le Coyote.
Taxonomie
La taxonomie du Loup rouge est controversée. Modèle:Langue traite Modèle:Langue comme synonyme de Modèle:Langue, tout en soulignant que le groupe Modèle:Langue, avec ses trois sous-espèces, pourrait être considérée Modèle:Langue<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.
Avant l'arrivée des Européens en Amérique du Nord, les Cherokees considéraient le Loup rouge comme distinct, l'appelant Modèle:Langue (Modèle:Langue)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
William Bartram fut le premier naturaliste à mentionner le Loup rouge, dans son ouvrage intitulé Modèle:Langue. Il y relate une rencontre avec des loups en Floride, qu'il décrit comme Modèle:Citation<ref>Modèle:Chapitre</ref>. C'est toutefois Audubon et Bachman qui en ont fait la première description officielle<ref> Modèle:Ouvrage</ref>. Ils le nomment alors Modèle:Langue var. Modèle:Langue, le Loup rouge du Texas (Modèle:Langue).
Au début des années 1970, à la suite d'analyses morphométriques, des biologistes ont conclu que Modèle:Langue constituait bel et bien une espèce<ref name="paradiso1968">Modèle:Article</ref>,<ref name="Atkins1971">Modèle:Article</ref>,<ref name="paradiso1972">Modèle:Article</ref>. La découverte d'un allèle unique au Loup rouge en 1980 a été le premier argument moléculaire pour considérer C. rufus comme espèce<ref name="Ferrell1980">Modèle:Article</ref>.
D'autres auteurs, longtemps minoritaires, considèrent le Loup rouge comme étant un hybride entre le Loup gris (Modèle:Lang) et le coyote (Modèle:Lang) à la suite de plusieurs études génétiques controversées menées depuis 1992<ref>Reich, D. E., R. K. Wayne, and D. B. Goldstein. 1999. Genetic evidence for a recent origin by hybridization of red wolves. Molecular Ecology 8:139-144.</ref>,<ref>Dowling, T. E., et al. 1992. Response to Wayne, Nowak, and Phillips and Henry: use of molecular characters in conservation biology. Conservation Biology 6:600-603.</ref>, son nom scientifique serait alors Modèle:Lang x Modèle:Lang<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il n'est donc dans ce cas plus rattaché à aucune espèce particulière.
D'autres auteurs considèrent qu'il s'agit d'une sous-espèce, Modèle:Langue, du Loup gris<ref>Loup roux sur Terra Nova</ref>.
Sous-espèces
Traditionnellement, trois sous-espèces de Loup rouge sont reconnues, dont deux sont éteintes. Il s'agit de:
- Modèle:Lang, éteinte depuis 1930 ;
- Modèle:Lang, déclarée éteinte vers 1970 ;
- Modèle:Lang, seule sous-espèce survivante, disparue à l'état sauvage en 1980 puis réintroduite en 1987.Modèle:Refsou
Morphologie
Le Loup rouge est plus grand que le Coyote, mais plus petit que le Loup gris, quoique des spécimens soient plus grands que certains petits loups gris. En moyenne, l'adulte mesure 106 cm de long et pèse 23 kg<ref name="H&C2014">Modèle:Article</ref>. Son pelage est généralement plus roux que le Coyote et le Loup gris, mais ce critère peut être confondant<ref name="paradiso1972"/>. De plus, comme chez le Loup gris, les individus mélaniques ne sont pas rares. Toujours par rapport au Loup gris et au Coyote, ses oreilles sont proportionnellement plus grandes et son crâne est plus étroit, avec un museau long et mince.
Habitat et répartition
On considère que l'aire de répartition originelle des loups rouges inclut l'est de l'Amérique du Nord, où l’on peut en trouver en Pennsylvanie à l'est, à la Floride au sud et au Texas à l'ouest.
Populations et conservation
L'Modèle:Bioref classe l'espèce en catégorie CR (en danger critique) dans la liste rouge des espèces menacées depuis 2020.
Au siècle dernier, les persécutions, la destruction de l'habitat et l'hybridation avec les coyotes ont conduit le Loup rouge au bord de l'extinction. Un programme d'élevage en captivité a entrepris la réintroduction de cette espèce dans la nature canadienne<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Wolf sur le site Hinterland Who's Who par Environment Canada & Canadian Wildlife Federation. Consulté le 7 nov. 2013. </ref>. Au début des années 2010, la population totale était estimée à un peu plus d'une centaine d'individus<ref>Wildlife Management Institue. 2014. A Comprehensive Review and Evaluation of the Red Wolf (Canis rufus) Recovery Program. 171 p.</ref>.
Il en existait trois populations distinctes dont deux sont disparues, la dernière est très menacée<ref>Modèle:UICN</ref> et le classement en tant qu’hybride menacerait sa réintroduction ou l'existence même des populations survivantes.
En 2022, une portée de six louveteaux est née dans le refuge faunique national d'Alligator River alors que l'espèce était considérée comme pratiquement éteinte en 2021<ref>https://www.futura-sciences.com/planete/breves/loup-portee-loups-rouges-premiere-fois-4-ans-6298/</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Références taxonomique
- En 2010, comme sous-espèce
- Modèle:MSW
- Modèle:CatalogueofLife sous-espèce
- Modèle:CITES species+
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Canis lupus rufus Audubon & Bachman, 1851{{#ifeq:|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- En 2010, comme espèce
- Modèle:CatalogueofLife espèce
- Modèle:TPDB
- Modèle:Fr+en Référence ITIS : Modèle:Trim Canis rufus Audubon & Bachman, 1851{{#ifeq:nv|nv| Non valide}}Modèle:Consulté le
- Modèle:ADW
- Modèle:NCBI
- Modèle:UICN
- Modèle:ARKive GES
Liens externes
- Loup roux sur Terra Nova
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J.R. Adams et al. Locating hybrid individuals in the red wolf (Canis rufus) experimental population area using a spatially targeted sampling strategy and faecal DNA genotyping, Dans Molecular Ecology, volume 16 n° 9, pages 1823 à 1834, accepté en 2006. lire le résumé en ligne
