Schokland
Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Patrimoine mondial
Schokland (prononcé en néerlandais Modèle:MSAPI) est une ancienne île du golfe du Zuiderzee, située dans la province néerlandaise du Flevoland.
L'ancienne île de Schokland a été un territoire continental occupé avant Modèle:Lnobr L'endroit illustre la vie entre eau et terre menée par les habitants de la région pendant des millénaires. Les terres ont été grignotées par la mer au fil des siècles, et le territoire est devenu une presqu’île puis une île de plus en plus fréquemment inondée. Des terps, sortes d'élévations artificielles, ont été construits et urbanisés au Moyen Âge pour permettre aux habitants de continuer à vivre, à l'abri de la mer. Des digues et des tranchées ont été réalisées pour tenter de maîtriser la montée des eaux. En 1859, l'île, devenue trop dangereuse en raison des nombreuses inondations, est évacuée. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le golfe du Zuiderzee est asséché, et Schokland est enclavée dans l'espace continental, perdant son statut d'île.
La richesse de son histoire liée à la mer, la présence de nombreux sites archéologiques et la volonté de préserver un site naturel exceptionnel ont permis à Schokland de bénéficier d'une inscription, en 1995, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, devenant le premier site néerlandais ainsi distingué. En 2015, l'ancienne île dispose de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre inscrits au titre de monuments nationaux.
Géographie
Situation et localités limitrophes
La forme oblongue de l'ancienne île apparaît sur la carte. La localité actuelle est entourée de terres.
Schokland, située dans la partie sud de la commune de Noordoostpolder, est entourée par trois localités : Nagele, à l'ouest, Ens, à l'est et Emmeloord au nord. Le territoire de Schokland est délimité au sud par le Ketelmeer, un lac de bordure situé entre Noordoostpolder et le polder du Flevoland de l'Est. Schokland est traversée, en son centre, par la Modèle:Nobr, route qui se déploie localement sur un axe est/ouest<ref name="open-street-map-Schokland-géoloc">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,Modèle:Sfn,<ref name="Inleiding-carte">Modèle:Chapitre.</ref>.
Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, alors qu'elle était encore une île, Schokland s'établissait à environ Modèle:Unité du littoral néerlandais, entre l'embouchure de l'IJssel et l'ancienne île d'UrkModèle:Sfn,Modèle:Sfn. Ce n'est qu'à partir de 1942, avec l'assèchement du Zuiderzee, que Schokland devient une partie intégrante de la zone continentale néerlandaise<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>.
Géologie et relief
Le socle géologique du site néerlandais, à l'instar de l'ensemble du Noordoostpolder (Modèle:Citation), est constitué de dépôts glaciaires (principalement de l'argile à blocaux<ref name="Geologie-Ondergrond-Schok"/>) formés au Quaternaire Modèle:Incise et établis dans la continuité de ceux de la province de la Drenthe<ref name="géologie-Schokland-Noordoostpolder-105-106-Guilcher">Modèle:Article.</ref>. Cette base géologique comporte une strate datée du Pléistocène inférieur présente à Modèle:Unité de profondeur et un étage formé à l'Holocène caractérisé par de l'argile marine et de la tourbe<ref name="géologie-Schokland-Noordoostpolder-105-106-Guilcher"/>. Les dépôts du Quaternaire, marqués par une subsidence ayant été mise en évidence par la différence des cotes entre l'étage de l'Éémien Modèle:Incise et celui du NeedienModèle:Note, sont recouverts par une couche composée de sédiments de différents types : fluvial, glaciaire, morainiques, et argileux<ref name="géologie-Schokland-Noordoostpolder-105-106-Guilcher"/> apparus au cours du Weichsélien il y a 70 000 à Modèle:Unité<ref name="Leersum-étude-Shokland89-Géologie"/>,Modèle:Note. Des gisements de tourbes, formés vers [[LXXXe siècle av. J.-C.|8000 Modèle:Av JC]], viennent compléter la composition de cette strate géologique. Plusieurs couches sédimentaires, d'origines lacustre, lagunaire et maritime et issues de l'assèchement du lac Flevo, s'y juxtaposent. Les roches affleurantes sont essentiellement formées de sable à faible granularité, de limons et de tourbes<ref name="polder-nord-est-1942-hydrolo-géolo-Pinchemel"/>.
Le sous-sol de Schokland repose en partie sur une couche stratigraphique composée de sable associé à du silex, vestige d'ancien barrage<ref name="géologie-Schokland-Anscher-33">Modèle:Chapitre.</ref>.
Le territoire de Schokland, d'une superficie de Modèle:Unité, affecte la forme d'une bande oblongue orientée sur un axe nord-sud<ref name="open-street-map-Schokland-géoloc"/>,<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>. Il se développe sur une longueur de Modèle:Unité pour une largeur variant entre un minimum de Modèle:Unité et un maximum de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Article.</ref>. Une excroissance de terres, établie au nord-ouest, vient compléter le tracé de son aire géographique<ref name="open-street-map-Schokland-géoloc"/>,<ref name="Landshap-apacten-H.J.J.C.M.-van-Blerck">Modèle:Chapitre.</ref>. Le site, au relief relativement plan, est, pour totalité, situé au-dessous du niveau de la mer. Ainsi, son altitude s'échelonne entre un minimum de Modèle:Unité et un maximum de Modèle:Unité, niveau observé dans sa partie centrale<ref name="géologie-Schokland-Anscher-33"/>.
Évolution de la superficie de Schokland
Selon l'archéologue néerlandais Gerrit van der Heide, qui a étudié la composition du sous-sol et d'anciens documents cartographiques, le territoire de Schokland aurait diminué d'environ 96 % sur une période comprise entre 800 et 1850<ref name="évolution-superficie-population-Schokland-archives"/>,<ref name="Van-der-Heide"/>.
L'île est, durant cette période, continuellement soumise à l'érosion et aux transgressions marines, ce qui a des effets sur l'évolution de sa superficie, comme le montrent les données du tableau suivant<ref name="évolution-superficie-population-Schokland-archives"/>,<ref name="Van-der-Heide">Modèle:Lien web.</ref> :
Année d'estimation | Superficie totale en hectares | Superficie de la partie nord du territoire | Superficie de la partie sud du territoire |
---|---|---|---|
800 | 3 564 | 1 621 | 1 943 |
1200 | 2 618 | 1 389 | 1 229 |
1400 | 1 915 | 1 065 | 850 |
1600 | 952 | 606 | 346 |
1789 | 308 | 176 | 132 |
1850 | 143 | 44 | 100 |
En 1940, avant sa poldérisation, le territoire de Schokland s'étend sur une surface de Modèle:Unité composés de Modèle:Unité de prairies, Modèle:Unité de roselières et Modèle:Unité de zones marécageusesModèle:Sfn.
Après la poldérisation de l'île de Schokland, en 1942, son territoire se développe sur une superficie de Modèle:Unité<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>.
Toponymie
Le nom Schokland, composé de deux termes néerlandais, schok (« choc » ou « secousse » en français) et land (« terre » ou « contrée »), signifie Modèle:Citation. Le nom du site peut également référer au Modèle:CitationModèle:Sfn, habitants de l'île dont la langue est le schokkers.
Au cours du Moyen Âge central, en 1134, la localité est mentionnée sous le terme d'Emelwerd<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île">Modèle:Lien web.</ref>. Cette mention, dans une charte ecclésiastique, renvoie probablement au terp d'Emmeloord (situé dans la partie nord de Schokland). Cet établissement est également connu, vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le toponyme Emelwerth, puis au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1425, sous le nom d'Armeloe ou Emeloerde<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île"/>,<ref name="toponyme-Schokland-Ens-Emmerloord">Modèle:Article.</ref> et enfin mentionné sur une carte datée de 1648 sous le terme d'Emmelwaarde<ref name="Emmelwaarde-27">Modèle:Ouvrage.</ref>. De même, le site d'Ens, établi au sud de Schokland, est mentionné sous le terme d'Enedseae, en 793. Puis, dans un registre daté de 1150, la paroisse d'Ens est indiquée sous le vocable Endesle, mot qui pourrait être corrélé à une église construite à cette époque, et dont les vestiges ont été mis en évidence, lors d'investigations préventives, au niveau de l'extrémité sud-ouest de Schokland. Ultérieurement, le toponyme d'Ens évolue successivement sous la forme d'Enesce (en 1302), Enesc, Enze, et Ense<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île"/>.
Sur une carte de 1623, Schokland est mentionné sous les termes de Schockers Aeylandt<ref name="historie-polder-Noordost-Schokland"/>. Sur un autre document cartographique, daté de 1632, Schokland apparaît sous le nom de Modèle:Citation. L'île est désignée, d'une façon définitive, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous le nom de Schokland<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île"/>.
Histoire
Préhistoire et protohistoire
Pendant le Paléolithique supérieur (avant [[Ce siècle av. J.-C.|10000 Modèle:Av JC]]) et le Mésolithique (entre 10 000 et 5 000 Modèle:Av JC), le site de Schokland est un site continental. Une présence humaine est attestée, bien que faiblement documentéeModèle:Sfn. Seuls quelques gisements d'outillage, issus de petites structures domestiques édifiées par des chasseurs, attestent de l'occupation du site durant cette période<ref name="artefacts-paléolithique-430">Modèle:Article.</ref>, Modèle:Note.
Le site devient habité de manière permanente vers Modèle:Unité Modèle:Av JC<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland" />. Cette phase d'occupation permanente prend place au cours du Néolithique. Ainsi, des vestiges, attribués aux environs de 4 400 Modèle:Av JC, viennent témoigner d'une présence humaine sur le territoire de Schokland. Ces éléments archéologiques ont été mis en évidence dans l'ouest du site<ref name="artefacts-paléolithique-430"/>. En outre, des céramiques à décors poinçonnés, appartenant à la culture de Swifterbant, ont été exhumées sur le siteModèle:Note. Cette culture subnéolithique, datée entre 5000 et [[XXXIVe siècle av. J.-C.|3400 Modèle:Av JC]], est caractéristique des chasseurs-cueilleurs établis au sein de la région de Nooderpolder, dont fait partie le village de Swifterbant, dans l'ancienne île polderisée d'Urk<ref name="swifterbant-culture-céramique-150-165">Modèle:Chapitre.</ref>. Néanmoins, la découverte d'autres types de poteries indique l'existence d'une seconde phase technologique durant la période Néolithique : les analyses des microfossiles à caractère siliceux contenus dans leur pâte ont permis d'établir l'existence de deux modes de cuisson<ref name="2nde-culture-archéo-néolithique">Modèle:Chapitre.</ref>. À cet effet, les fouilles entreprises dans les couches sédimentaires du site P14 ont permis de délivrer Modèle:Nombre, retrouvées sous forme fragmentéeModèle:Note, appartenant à la culture des vases à entonnoir (4 200 à Modèle:Nombre Modèle:Av JC)Modèle:Note,<ref name="T_Anschler-Culture-Vases-Entonnoir">Modèle:Chapitre.</ref>.
L'occupation du site durant le Chalcolithique (période de transition entre le Néolithique et l'âge du bronze) est également documentée avec la présence de céramiques cordées et de poteries campaniformes exhumées au sein de la parcelle P14<ref name="T_Anschler-SummaryEnkelKultur">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="T_Anschler-Klokebekkerdraadwerk">Modèle:Chapitre.</ref>,Modèle:Note.
Le site de Schokland montre une continuité d'utilisation au cours de l'âge du bronzeModèle:Sfn. Durant cette période, allant de Modèle:Unité Modèle:Av JC jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les traces d'habitation sont également présentes<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>,Modèle:Note. Les investigations menées sur le site P14, mettent en évidence que les lieux sont toujours occupés au cours du premier âge du fer. Le site P14 a délivré des gisements de céramiques et des dépôts de pièces métalliques, telles que des armes et de la vaissellerie confectionnées en bronze et parmi lesquelles ont été identifiés des produits d'importation Modèle:Incise attribués à l'âge du fer. Par ailleurs, des sépultures datées de cette même période protohistorique ont été également mises au jour sur les lieux<ref name="Schokland-P14-fouilles-archéo-Luc W.S.W.-Amkreutz">Modèle:Chapitre.</ref>.
Antiquité
Sous le Haut-Empire romain, vers l'an [[100|100 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}]], le site fait partie intégrante de la zone continentale, mais sous la forme d'une presqu'île. Des sondages, entrepris dans les parties est et sud-est du site, montrent que les terres environnantes avaient été fortement gagnées par les eaux. En effet, des couches sédimentaires constituées de tourbes associées à des exosquelettes de mollusques, le tout attribué à la période romaine, ont été mis en évidence dans le sous-sol<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île"/>.
Les lieux restent habités. Les fouilles du site archéologique P14, ont mis en évidence des tombes datées de l'époque antique<ref name="Schokland-P14-fouilles-archéo-Luc W.S.W.-Amkreutz" />. Ces sépultures ont livré des mobiliers composés de quelques poteries et artefacts métalliques à usage domestique<ref name="Schokland-P14-fouilles-archéo-Luc W.S.W.-Amkreutz" />.
Moyen Âge
Malgré la montée du niveau de l'Almere, Schokland reste habité au Moyen Âge. Vers [[800|800 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}]], le territoire de Schokland est relié à celui d'Urk<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île"/>. L'occupation de Schokland, au cours du haut Moyen Âge, est attestée par l'existence d'un terp : des aménagements sont construits pour que la presqu'île continue à être maintenue au-dessus du niveau de la merModèle:Sfn. À partir du début du Moyen Âge central, vers l'an mil, le site se révèle un lieu habité de manière permanente et significative<ref name="Histo-médiévale-1000-1450-itinéraire-9eS-Braams">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Alors que les terres habitables sont de plus en plus recouvertes par les eaux, les habitants s'installent sur quatre terps : les sites inventoriés P14, J125, E170 et De Zuidert. Ces terps s'urbanisent<ref name="chronologie-événement-personnages">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Les moyens de protection contre l'érosion et la montée des eaux de la mer se perfectionnent vers l'an 1000. Des fermiers s'installent et commencent à regagner les terres en installant digues et barrages, mais la mer continue à gagner du terrain dans la baie du Zuiderzee<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>,Modèle:Note.
À partir de 1200, la zone se déployant entre les territoires de Schokland et d'UrkModèle:Note est immergée sous les eaux du Zuiderzee. Les plus anciennes digues aménagées sur le pourtour de Schokland sont attribuables aux environs de 1250<ref name="Biggelaar"/>. Des tessons de poteries, retrouvés parmi les vestiges de ces ouvrages d'art, ont permis de dater leur période de construction<ref name="toponymie-Schokland-Emmeloord-Ens-Registres-géomorphologie-île"/>. À cette époque, Schokland reste l'une des quelques zones habitées d'un territoire correspondant à l'actuelle région du Flevoland<ref name="Biggelaar">Modèle:Article.</ref>. En 1238, puis en 1375, les terres de Schokland sont soumises à des inondations. Dès le début du {{#switch: jusque vers la fin du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: jusque vers la fin du |-| – | jusque vers la fin du }}Modèle:S mini- siècle
}}, Emmeloord (la partie nord de Schokland), relève des seigneurs de Kuinre, lesquels exercent alors leur autorité sur une bonne partie de l'arrière-pays du Flevoland et d'autres régions<ref name="Kuinre-van-Popta">Modèle:Chapitre.</ref>. Durant cette période, Emmeloord, ainsi que l'île d'Urk, servent alors de bases portuaires pour ces notables afin de faciliter la circulation de leurs navires de commerce<ref name="base-portuaire-seigneurs-Kuinre">Modèle:Lien web.</ref>.
Vers l'an 1400, la majeure partie des terps se trouvant dans la partie orientale de Schokland ayant été précédemment construits sont désertés et de nouveaux terps sont alors édifiés à Oud Emmeloord, Middelbuurt et Zuidert<ref name="Doc-ICOMOS-Unesco-évaluation-sept-1995"/>.
Alors qu'elle était auparavant une presqu'île, Schokland devient, au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après 1450, une île à part entière, probablement en raison d'une inondation survenue le Modèle:Date-<ref name="inondation-1446-île-1450-crue-1375-20">Modèle:Article.</ref>,<ref name="chronologie-digues-inondations-Schokjland">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/> ayant fortement érodé son territoire.
Époque moderne
Le Modèle:Date-, l'île de Schokland subit une inondation provoquée par une tempête dans le golfe du Zuiderzee<ref name="inondations-Zuiderzee-1400-1824-archives">Modèle:Lien web.</ref>. Selon les registres et documents officiels de cette époque, cette catastrophe naturelle est comparable pour son importance et ses effets à l'Inondation de la Sainte-Élisabeth en 1421 sur les côtes de Hollande et de Zélande. Des éléments archéologiques, tels que des épaves de navires, mais également des vestiges de digues situées sur les zones continentales Modèle:Incise, mis en évidence dans les années 1980 et fin des années 2000, viennent corroborer la forte incidence de cette inondation sur les territoires établis au sein du golfe<ref name="inondations-Zuiderzee-1400-1824-archives"/>,<ref name="Biggelaar"/>.
Le Modèle:Date-, Schokland fait à nouveau l'objet d'une importante inondation<ref name="inondations-Zuiderzee-1400-1824-archives"/>. En 1617, la localité est touchée par une importante épidémie de peste<ref name="épidémie-peste-1617">Modèle:Lien web.</ref> qui provoque la mort de près de la moitié des habitants de l'île<ref name="évolution-superficie-population-Schokland-archives"/>.
En 1660, les villages de pêcheurs Emmerloord et Urk sont achetés par Amsterdam et passent sous son autoritéModèle:Note. L'île devient alors un relais pour le trafic maritime de la ville hollandaiseModèle:Sfn. À cette époque, selon un registre amsterdamois établi en 1661, le territoire de Schokland est divisé en deux parties, Ens et Emmerloord. L'ensemble de l'île est alors entouré par une digue<ref name="commerce-autorité-Amsterdam-1660">Modèle:Lien web.</ref>. En outre, les quatre terps de l'île Modèle:Incise sont alors surélevés et leurs surfaces augmentées au moyen d'argile, de fumier, de roseaux et d'algues, tandis que les autres parties de son territoire se présentent sous la forme de pâturages humides<ref name="Doc-ICOMOS-Unesco-évaluation-sept-1995">Modèle:Lien web.</ref>. L'île est divisée également sur le plan religieux. Le nord de l'île, appartenant à Amsterdam, est catholique, tandis que le sud de l'île, qui a appartient à une autre commune, est protestant. Chaque communauté a son église<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>.
Dès 1710, en raison des voies maritimes de la Hollande et de la Frise qui convergent vers l'île, le phare de Zuidpunt devient un point de repère « indispensable », et ces anciennes provinces pourvoient financièrement Schokland<ref name="Doc-ICOMOS-Unesco-évaluation-sept-1995"/>.
Époque contemporaine
Nouvelle digue et modifications administratives
Les précédentes protections contre la montée des eaux ayant toutes cédé, une digue, constituée de pierres, commence à être édifiée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1804, sur tout le pourtour de l'île. Néanmoins, en raison de la faiblesse du sous-sol sur lequel il repose, cet ouvrage d'art se révèle insuffisant pour protéger Schokland et ses habitants : les différentes parties de la digue, soumises aux aléas maritimes et météorologiques, sont régulièrement détruites<ref name="Doc-ICOMOS-Unesco-évaluation-sept-1995"/>.
Le Royaume de Hollande ayant été formé en 1806 par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] à la suite de l'établissement de la République batave, Schokland passe sous l'administration de son premier bourgmestre, Lucas Seidel, le Modèle:Date-<ref name="premier-bourgmestre">Modèle:Lien web.</ref>. La même année, le Modèle:Date- par décret daté du 28 août, le nouveau code civil néerlandais Modèle:Incise obligent les habitants de l'île, les Schokkers, à adopter un patronyme permanent<ref name="naamhe-Schokland-aout-1811-code-napoléon">Modèle:Lien web.</ref>. Un registre, datant de cette époque, répertorie Modèle:Nombre de famille ayant fait l'objet de ce décret<ref name="toponynaamhe-Schokland">Modèle:Lien web.</ref>.
Évacuation de l'île
Schokland subit les importantes inondations causées par la mer du Nord en février 1825, durant lesquelles, ses habitants se réfugient sur les trois parties les plus élevées de l'île, Emmeloord, Middelbuurt et De Zuidert. Cette catastrophe naturelle, a pour origine une onde de tempête venant de la mer du Nord, et provoque, sur le site de Schokland, qui est alors une île, une montée des eaux dont le niveau atteint Modèle:Unité par rapport au référentiel NAP<ref name="inondation-Mer-Nord-1825">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette inondation de 1825, qui atteint également l'Allemagne et le Danemark, affecte particulièrement, aux Pays-Bas, les zones côtières des provinces entourant la Zuiderzee Modèle:Incise, mais également une partie du littoral du Groningue<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 1837, le projet de construction d'un nouveau port est initié. Malgré une réclamation déposée par les pêcheurs et les habitants d'Ens, les autorités locales optent pour le site d'Emmeloord, remplaçant ainsi une première infrastructure portuaire, plus primitive et de plus petite taille, aménagée quelques siècles plus tôt sur le même site (celui d'Emmeloourd)Modèle:Note. Le nouveau port est inauguré en 1839. Cette nouvelle infrastructure permet d'accueillir environ Modèle:Nombre à quai<ref name="Port-Emmeloord">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
En 1858, les autorités néerlandaises décident de l'évacuation humaine de l'île, en raison des risques d'inondation et des attaques incessantes de la mer qui provoquent une diminution progressive de la superficie de Schokland. La loi gouvernementale d'évacuation est votée le Modèle:Date- et signée par Modèle:Souverain2, le Modèle:Date- de la même année<ref name="plaquette-commémorative-évacuation-1859">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note,Modèle:Note. Le décret d'évacuation est publié le Modèle:Date- par le bourgmestre de Schokland, Guerrit Jan GuillotModèle:Note. L'évacuation de la population est réalisée après l'arrêté royal daté du Modèle:Date- et cosigné par Guillaume III, les membres du Conseil d'État et le commissaire du Roi<ref name="arrêté-loi-4juill-1859-évacuation">Modèle:Lien web.</ref>. Environ Modèle:Nombre de l'île, dénommés les Modèle:Citation étrangère, sont alors acheminés vers les zones continentales<ref name="Schok-history">Modèle:Lien web.</ref>. Hormis les quelques employés municipaux de Schokland restés sur place (tels que le gardien de phare)<ref name="habitants-schokkers-1859">Modèle:Lien web.</ref>, les habitants de l'île, les Schokkers, ont dès lors été relogés dans des maisons implantées dans villes et villages de l'Overijssel, notamment à Kampen et Vollenhove, mais également dans la localité de Volendam (province de Hollande-Septentrionale) et dans l'ancienne île d'Urk<ref name="winkler">Modèle:Chapitre.</ref>,<ref name="Bruno-Kappe-schokkers-1859">Modèle:Article.</ref>,<ref name="habitants-relogements-alentour1">Modèle:Article.</ref>,<ref name="courant">Modèle:Article.</ref>.
L'après évacuation et poldérisation de l'île
Modèle:Article connexe Après l'évacuation, il ne subsiste sur l'île que quelques bâtiments, comme l'église de Middelbuurt, le phare de Zuiderpunt ou encore des petits groupes de maisons situées à Emmeloord et Ens<ref name="Après-1859">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Doc-ICOMOS-Unesco-évaluation-sept-1995"/>,Modèle:Note. Toutefois, un ancien marchand et capitaine de navire, Willem Jan Schuttevaer, plaide pour la sauvegarde de l'île. Il parvient notamment à empêcher le démantèlement du port de Schokland. Durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le port, situé à Emmeloord, est toujours utilisé. Vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans les années 1880, le port fait régulièrement l'objet d'opérations de dragage et son activité cesse au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Port-Emmeloord"/>,<ref name="Après-1859"/>,Modèle:Note. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les seules personnes résidant à Schokland sont le capitaine de port, le gardien de phare et leurs familles. Ils vivent dans l'église paroissiale de Middelbuurt (l'église Enserkerk) et la Lichtwatcher<ref name="habitants-schokkers-début-XXesiècle-phare-enserkerk">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note.
Après avoir été étudié dès 1894, le plan de travaux destinés à l'assèchement du Zuiderzee est adopté par le gouvernement des Pays-Bas le Modèle:Date-<ref name="travaux-poldérisation-digue-Zuiderzee-1918-Demangeon"/>.
La poldérisation du Zuiderzee se fait en deux étapes : d'une part, par la construction d'une vaste digue fermant l'étendue d'eau Modèle:Incise, et d'autre part par l'assèchement de quatre zones, les îles de Schokland et d'Urk faisant partie de l'un de ces territoires maritimes (le Modèle:Citation)<ref name="travaux-poldérisation-digue-Zuiderzee-1918-Demangeon">Modèle:Article.</ref>.
Pour Schokland, le projet d'assèchement est mis en œuvre à partir de 1940Modèle:Note, et, à partir de 1942, l'ancienne île devient entièrement enclavée dans les terres continentales<ref name="polder-nord-est-1942-hydrolo-géolo-Pinchemel">Modèle:Article.</ref>. L'assèchement du polder devient officiel en date du Modèle:Date- de cette même année<ref name="historie-polder-Noordost-Schokland">Modèle:Chapitre.</ref>. Jusqu'en 1945, le polder qui entoure Schokland Modèle:Incise, fait l'objet de plantations d'herbacées halophiles et de roseaux, permettant ainsi d'achever l'assèchement des terres<ref name="poldérisation-1940-1945-Noordospolder">Modèle:Article.</ref>,<ref name="rietland">Modèle:Lien web.</ref>.
Un plan, ayant pour objectif d'aménager les espaces naturels de Schokland et de restaurer ses sites Modèle:Incise, est initié en Modèle:Date-. Ce programme est suivi d'un second plan établi le Modèle:Date-. L'aménagement est mis en œuvre dans les années 1950 et 1960<ref name="Landshap-apacten-H.J.J.C.M.-van-Blerck"/>.
Dans les années 1980, bien qu'il soit inutilisable, le port d'Emmeloord est reconstruit et restauré dans son état de 1839<ref name="Port-Emmeloord"/>.
Classement au patrimoine mondial de l'UNESCO
En 1995, en raison de la richesse de son histoire et dans un souci de préserver son site naturel, Schokland et ses alentours bénéficient d'une inscription au titre de patrimoine mondial<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland">Modèle:Lien web.</ref>.
Dans les années 1990 et 2000, plusieurs campagnes de fouilles sont entreprises sur la localitéModèle:Sfn. Ainsi, un total de Modèle:Nombre sont mis en évidence, identifiés puis prospectés sur Schokland et son environnement immédiat<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>. Sur l'ensemble de ces gisements, 5 ont fait l'objet d'un classement au titre de sites archéologiques nationaux.
En 2002, un périmètre dit Modèle:Citation, recouvrant une superficie de Modèle:UnitéModèle:Note, est aménagé sur le côté est de Schokland, afin de résorber de possibles affaissements de terrain et de prévenir d'éventuels risques d'inondations des sites prospectés<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>,<ref name="carte-Unesco-Schokland-doc">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note. Les deux années suivantes, entre Modèle:Date- et Modèle:Date-, cette zone tampon, qui comprend les sites P14 et De Zuidert, fait l'objet d'un programme d'études et de sondages archéologiques. Dans le cadre de ce programme, les recherches se sont également portées sur les sites E170 et J125Modèle:Note respectivement localisés au nord-ouest et au sud-ouest de Schokland<ref name="archéologie-rapport-fouilles-préventives-zone-hydro-2003-2004">Modèle:Article.</ref>.
Au Modèle:Date-, Schokland est intégrée à la commune de Noordoostpolder et bénéficie du statut de localité villageoise<ref name="statut-village-2008-Noordoospolder">Modèle:Lien web.</ref>. La même année, une conférence internationale (Modèle:Citation) se tient dans la localité néerlandaise<ref name="Conférence-Schokland-fonds-Hoenbeck-208">Modèle:Chapitre.</ref>. Cette conférence, provoquée par le gouvernement néerlandais, et qui rassemble de nombreux responsables politiques, a pour objectif de lever des fonds financiers pour les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)<ref name="Conférence-OMD-Schokland-Walter-Council">Modèle:Chapitre.</ref>.
En Modèle:Date-, la commune de Noordoostpolder met en place un plan de mise en valeur de Schokland. Ce plan porte sur les domaines archéologique, culturel, environnemental et historique de l'ancienne île et de ses environs<ref name="Noordoospolder-PLan-2009">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Économie
Agriculture
À Schokland, l'activité économique se développe vers l'an mil. À cette époque, jusqu'aux environs de 1450, l'économie de Schokland est tournée vers l'agriculture, avec notamment des exploitations de graminées. Cette activité est alors complétée par l'extraction de la tourbe. En raison de sols à caractère sablonneux, argileux et tourbeux, les habitants cultivent essentiellement de l'orge, du seigle et de l'avoine<ref name="Histo-médiévale-1000-1450-itinéraire-9eS-Braams"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dès 1450, la population de l'île favorise l'élevage et la production laitière, au détriment des cultures céréalières devenues moins rentables et dont les surfaces labourables ont été fortement amoindries<ref name="activités-économiques-moulin-Molenbuurt-revenus-église">Modèle:Lien web.</ref>. Toutefois, un moulin à vent, essentiellement destiné à moudre les grains de céréales et mentionné sur un registre en 1555Modèle:Note, est encore en activité à Schokland au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, malgré une présence significative du secteur de la pêche, l'élevage reste encore un domaine économique privilégié à Schokland. Cependant, durant la première moitié de ce siècle, entre 1824 et 1849, le cheptel de moutons, passant de 40 à Modèle:Nombre, s'accroit très nettement au détriment de celui des bovins, ce dernier passant de 51 à Modèle:Nobr<ref name="Leersum-étude-Shokland89-Histo-Géo">Modèle:Chapitre.</ref>.
Batellerie et pêche
La batellerie de Schokland a connu un développement dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les pêcheurs de l'île utilisaient des schokkers (terme issu du toponyme Schokland)<ref name="ethymo-schokkers">Modèle:Ouvrage.</ref> des navires à fond plat munis d'un unique mât et possédant un gouvernail d'étambot relativement massif ne leur permettant pas d'effectuer des manœuvres supérieures à Modèle:Nobr. Ces voiliers de petite taille, parcouraient notamment les eaux régionales (celles du Zuiderzee), leur présence étant également attestée en mer du Nord et ce jusqu'aux îles de Frise orientale<ref name="navire-schokkers-175-Smylie">Modèle:Chapitre.</ref>. Il en existait quatre variantes, selon leur capacité de tonnage : les plus petits, mesurant dans les Modèle:Nobr à Modèle:Unité de long pour Modèle:Unité de large ; les Modèle:Citation, de Modèle:Unité de long ; les Modèle:Citation, d'une longueur comprise entre Modèle:Unité ; et un quatrième type dont la longueur n'excédait pas Modèle:Unité. À Schokland, un chantier naval, de modeste taille, construisait ces types d'embarcations<ref name="pêche-armateur-voiliers-schokkers">Modèle:Lien web.</ref>. En 1840, la flotte de Schokland se composait de Modèle:Nombre pour un total de Modèle:Nobr (dont 130 d'Emmerloord). Postérieurement, la flotte de Schokland diminue de manière significative, puisqu'en 1853 elle n'était constituée que de Modèle:Nombre<ref name="Schokker-vissersschuit-archives">Modèle:Lien web.</ref>.
Administration, population et société
Bourgmestres successifs
Le tableau ci-dessous présente les bourgmestres qui se sont succédé à la tête du conseil municipal de Schokland :
Début mandat | Fin mandat | Nom du bourgmestre | Parti | Qualité |
---|---|---|---|---|
Modèle:Date- | 1827 | Lucas Siedel<ref name="premier-bourgmestre-Siedel">Modèle:Lien web</ref> | ||
Modèle:Date- | 1831 | Hendrik August Willem Streithorst<ref name="burgemeesters-Streithorst-Gillot">Modèle:Lien web</ref> | ||
Modèle:Date- | 1859 | Gerrit Jan Gillot<ref name="burgemeesters-Streithorst-Gillot"/> |
Démographie
Le tableau suivant montre l'évolution de la population de Schokland entre 1400 et 1850.
Année | Nombre d'habitants | Nombre de foyers |
---|---|---|
1400 | 349 | 70 |
1425 | 379 | 76 |
1476 | 447 | 49 |
1617 (avant l'épidémie de peste) | 715 | 143 |
1617 (après l'épidémie de peste) | 371 | 74 |
1631 | 388 | 78 |
1663 | 432 | 86 |
1789 | 630 | 126 |
1795 | 643 | 129 |
1816 | 654 | 131 |
1839 | 695 | 139 |
1850 | 633 | 127 |
En 2017, selon les données du Bureau central de la statistique, la population du village de Schokland s'élève à Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dialecte et gentilé
Les habitants de Schokland parlaient le schokkers, un dialecte utilisé jusque dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="témoignage-schokkers-archives">Modèle:Lien web.</ref>. Cette langue locale, issue du bas saxon, présente de nombreuses bases linguistiques néerlandaises, comparables à l'Modèle:Lien<ref name="dialecte-Schokkers-Winkler-J">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le nom désignant les habitants de l'île était Schokkers, Schoklanders ou Schoklandsch<ref name="gentilé-Weiland">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Gentilé-Schokkers">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn.
- Les habitants de Schokland
-
Une Schokkerine. Gravure de J. Plugger (1795-1875).
-
Femme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (lithographie de 1850-1855).
-
Homme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (lithographie de 1860-1870).
-
Femme au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (lithographie de 1890-1895).
-
Couple de Schokkers au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Sculpture en bronze représentant un couple de Schokkers, à Kampen.
Religion
La documentation littéraire, concernant la situation religieuse de Schokland, indique une coexistence des communautés catholiques et protestantes sur l'île, après la Réforme. Le quartier d'Emmeloord (partie septentrionale de l'île), est resté catholique, tandis que le quartier d'Ens est devenu protestant. Les visites régulières de l'évêque catholique Petrus Codde, à partir de 1697, permettent aux habitants catholiques de conserver leurs pratiques religieuses et Modèle:Nombre sont confirmées. Durant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la bonne coexistence des deux communautés religieuses est attestée par de nombreux mariages mixtes<ref name="religie-van-Schokland">Modèle:Lien web.</ref>.
Culture et patrimoine
Monuments nationaux
L'église Enserkerk (également dénommée Modèle:Lang), située au sein du terp de Middelbuurt, sur la localité disparue d'Ens, dans la partie méridionale de Schokland, est un édifice bâti en 1834 sur les ruines de l'ancienne église de style néo-gothique appelée Ensenerkerk en grande partie détruite lors de l'inondation de 1825<ref name="Histo-FlevolandEnsekerk">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Sfn. Au cours de la période qui a suivi l'évacuation de 1859, la Waterkerk a été utilisée comme hangar mais également comme logement pour les travailleurs saisonniers. Cette église, de style néo-classique et dont l'architecture présente une relative sobriété, est constituée de briques et possède une toiture faite en ardoise et dont la pente est significativement accusée. Son mur sud a été restauré après l'inondation de 1916. La chaire, les bancs et les chaises sont issues de l'église construite en 1717. L'horloge, conçue en 1710 à Amsterdam, a été installée sur le clocher de l'église dans les années 1860. L'enceinte de l'église dispose d'une alcôve faite de grès et dans laquelle est nichée une réplique d'une sculpture romane ouvragée en bronze. Par ailleurs, un presbytère, à plan carré, est contigu à l'édifice. Le monument, qui abrite actuellement le musée de Schokland, a fait l'objet d'une inscription au titre de monument national le Modèle:Date<ref name="Enskerk-monument-nat-1965">Modèle:Lien web.</ref>.
La maison du gardien du phare, le Lichtwachter, localisé sur l'ancienne commune disparue d'Emmerloord dans la partie nord de Schokland, a été construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1901, afin de loger les gardiens de l'ancien phare détruit lors d'une inondation. Le phare de Schokland a notamment permis d'indiquer les terres aux navires et embarcations lors d'une importante montée des eaux Modèle:Incise survenue le Modèle:Date-. Cet édifice destiné à la signalisation maritime lorsque Schokland se présentait encore comme une île, a cessé de fonctionner en 1980. Ultérieurement, le Lichtwatcher a servi d'habitat domestique et de lieu de stockage et d'accueil de visiteurs du site de Schokland. Puis, en 1996, la maison du gardien de phare a été aménagée en salle de réunion. Le Lichtwachter et le Misthoorn, le bâtiment qui abrite la corne de brume, construit en 1922, ont bénéficié d'une inscription au titre de monument national néerlandais le Modèle:Date<ref name="Lichtwatcher-monument-nat-2002">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Misthoornhuisje-monument-nat-2002">Modèle:Lien web.</ref>.
Le hangar à bateau (Modèle:Lang), est un bâtiment en bois construit vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce hangar, actuellement conservé au sein du musée en plein air de Schokland, a fait l'objet d'une inscription au titre de monument national en date du Modèle:Date<ref name="IJsloperschuur-monument-nat-2002">Modèle:Lien web.</ref>.
- Monuments inscrits de Schokland
-
Vue d'ensemble de l'église Enserkerk.
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Les ruines de l'ancien phare.
-
Photographie en couleurs d'une maison au milieu d'un espace de verdure et d'un phare en arrière-plan
Le Lichtwachter.
-
Réplique du phare.
-
Le Misthoorn.
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Le hangar à bateau.
Sites archéologiques nationaux
L'Ensenerkerk, établie sur le terp de Middelbuurt, est une église construite en bois et à fondation en pierre taillée<ref name="Histo-FlevolandEnsekerk"/>. Elle a été érigée au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et détruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en 1717<ref name="Enskerk2-monument-nat-1980"/>. Les premières fouilles préventives de ses vestiges ont été réalisés en 1940<ref name="fouilles-ensenerkerk-1940-Reijers">Modèle:Article.</ref>,<ref name="schok-endenerkerk-fouilles">Modèle:Lien web.</ref>. Ce monument de style roman, dont il ne demeure plus que des vestiges, a été inscrit au titre site archéologique national le Modèle:Date<ref name="Enskerk2-monument-nat-1980">Modèle:Lien web.</ref>.
Le ZuidpuntModèle:Note est un terp dont l'occupation a débuté au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour prendre fin au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce terp, où reposent les ruines de l'Ensenerkerk, a été mis au jour puis fouillé<ref name="Zuinderterp-site-archêo-nat-1980"/>. Le Zuidpunt a été inscrit au titre de site archéologique national en date du Modèle:Date<ref name="Zuinderterp-site-archêo-nat-1980">Modèle:Lien web.</ref>.
Le terp d'Emmeloord est un site ayant été utilisé entre le {{#switch: et le
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et le |-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle
}}. Ce terp a bénéficié d'une inscription au titre de site archéologique national le Modèle:Date-<ref name="terp-Emmerood-site-archêo-nat-1980">Modèle:Lien web.</ref>.
Les parcelles P13 et P14, toutes deux localisées à Ens, au lieu-dit de Het Zand<ref name="Het-Zand-P14-Swifterbant">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note, sont deux sites dont l'occupation a débuté au cours du Néolithique récent. Une continuité d'utilisation de ces deux sites est attestée pour les périodes de l'âge du bronze et de l'âge du fer. Ces deux terrains ont bénéficié d'une inscription au titre de site archéologique national en date du Modèle:Date<ref name="P136-P14-site-archêo-nat-1980">Modèle:Lien web.</ref>. Le site P14 est découvert et commence à être fouillé en 1957 sous la direction de l'archéologue G.D. van der Heide<ref name="Tot-Eiland-A-Koers">Modèle:Chapitre.</ref>. Les prospections archéologiques de la parcelle P14, dont la majeure partie ont été entreprises entre 1982 et 1990 par l'université d'Amsterdam<ref name="T_Anschler-Summary"/>, ont permis d'exhumer plusieurs sépultures dont la datation s'échelonne entre Modèle:Nobr. Hormis les restes osseux des défunts, les mobiliers funéraires contenus dans ces tombes se sont révélés quasiment absents<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les fouilles de ce site ont également permis de recueillir environ 32 500 tessons de céramiques. Les études effectuées sur ces fragments de poteries, via des datations au 14C et des analyses de leurs décors, montrent que l'ensemble des cultures néerlandaises de l'ouest et du nord allant du début du Néolithique jusqu'à l'âge du bronze moyen Modèle:Incise sont représentées sur le site P14<ref name="T_Anschler-Summary">Modèle:Chapitre.</ref>.
Le terp De Zuidert, est un établissement ayant connu une période d'occupation comprise entre le {{#switch: et le
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et le |-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle
}}. Ce terp a fait l'objet d'une inscription au titre de site archéologique national le Modèle:Date<ref name="site-archéo-ZUIDERT-inscrit-1980">Modèle:Lien web.</ref>.
Le terp de Middelbuurt a été utilisé entre le {{#switch: et le
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et le |-| – | et le }}Modèle:S mini- siècle
}}. Il a bénéficié d'une inscription au titre de site archéologique national en date du Modèle:Date<ref name="site-archéo-Middelbuurt-inscrit-1980">Modèle:Lien web.</ref>
- Sites archéologiques inscrits de Schokland
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L'Enserkerk (ici, à droite), au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Les vestiges de l'ancienne église romane.
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Vestiges et terp de Zuintpunt en vue panoramique.
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Le terp d'Emmeloord et les vestiges d'une ancienne structure.
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Le terp De Zuidert.
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Terp de Middelbuurt.
Musée de Schokland
Le Museum Schokland, localisé sur le site de Middelbuurt est un établissement muséographique consacré à l'archéologie, mais également à la géologie et à l'histoire<ref name="musée-Schokland-expo"/>. Cet établissement en plein air a été construit en 1947, puis restauré entre 1961 et 1967<ref name="Histoire-Museum-Schokland">Modèle:Lien web.</ref>. Il a fait l'objet d'un agrandissement en 1987 puis a été réaffecté au sein de maisons construites en bois<ref name="Histoire-Museum-Schokland"/>. Le musée abrite des collections archéologiques, dont des empreintes datées du Néolithique récent (vers Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Article.</ref>, des artefacts préhistoriques et protohistoriques remontant jusqu'à [[-4000|4000 Modèle:Av JC]] et mis au jour sur des sites locaux ou éloignés (tels que ceux de Steenwijk)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des pièces minéralogiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des pièces historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>, des fossiles<ref>Modèle:Lien web.</ref> et des restitutions d'anciens navires sous la forme de maquettes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="musée-Schokland-expo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="collectie-museum">Modèle:Lien web.</ref>. Des films, des galeries de photos, des reconstitutions de scènes historiques et des sculptures contemporaines sont également exposés<ref name="collectie-museum"/>.
- Musée de Schokland
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Maisons abritant les collections du musée.
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Ancien bâtiment.
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Bâtiment actuel.
-
Dalle funéraire de Guillaume de Valckeneare (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1594)<ref name="Valckeneare-23">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Valckeneare-22">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
-
Scène de reconstitution.
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Maquette de reconstitution.
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Chaire de l'église Ensekerk.
Patrimoine mondial
Schokland est le premier site néerlandais inscrit au titre de patrimoine de l'humanité par l'UNESCO, en 1995Modèle:Note. Depuis, neuf autres sites néerlandais ont été répertoriés (dont huit de type culturel et un de type naturel)<ref name="ensemble-site-Unesco-Pays-Bas">Modèle:Lien web.</ref>. Le site de Schokland est proposé le Modèle:Date-. À l'instar des autres biens de type culturel inscrits sur la liste du patrimoine mondial, le dossier de proposition de Schokland est soumis à une évaluation par le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS)<ref name="Doc-ICOMOS-Unesco-évaluation-sept-1995"/>,Modèle:Note. Le dossier d'inscription de Schokland est intitulé Modèle:Citation<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>. Dans ce document, l'UNESCO souligne que :
Le site regroupe l'ancienne île et ses environs immédiats. Par ailleurs, Schokland se manifeste comme étant le Modèle:Citation d'une société préhistorique. À ce titre, les plus anciens terps, vestiges et pièces archéologiques mis au jour, datent de plus de six millénaires<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>.
La gestion du site est assurée par la Modèle:Lang (Fondation du paysage Flevo), en association avec la commune de Noordoostpolder<ref name="weregoefoeld-Schok">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="archives-schokland-Flevolandschap">Modèle:Lien web.</ref>.
Certaines parcelles du territoire de Schokland sont cultivées. La mise en culture de Schokland procure des revenus, mais l'objectif essentiel est de maintenir le site en état, et de préserver ses spécificités naturelles et culturelles. Le plan de gestion du site a pour objectif d'établir et d'organiser les différents aspects de sa conservation et de son administration<ref name="site-patrimoine-Unesco-Schokland"/>.
En 2015, l'ancienne île a été visitée par Modèle:Nombre<ref name="tourisme-nombre-visteurs-Schokland-2015">Modèle:Chapitre.</ref>. Les visiteurs peuvent bénéficier de visites guidées des fouilles archéologiques et d'ateliers pour les enfants<ref name="Flevolandschap-gestion-site-Schokland">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="schiting-Flevoland-gestion">Modèle:Lien web.</ref>.
L'État a proposé le classement de Schokland au titre de Modèle:Citation, en application de la loi portant sur les monuments historiques adoptée le Modèle:Date-<ref name="Monumentenwet-Schok-loi1988">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Gebruiskers-Rijksmonument-Monumentenwet">Modèle:Article.</ref>, Modèle:Citation étrangère<ref name="loi-1988-vote-gvt-Schok">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="monumenten">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="wet-1988">Modèle:Article.</ref>. Ce classement a pris effet au Modèle:Date<ref name="Aire_Conservation_2014"/>,Modèle:Note.
- Aperçu du site classé patrimoine de l'UNESCO
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Panorama.
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Panorama.
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Alignement d'arbres têtards à Schokland (avril 2018).
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Vue panoramique.
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Noordpunt (Emmeloord).
Faune et flore
Faune
La faune de Schokland compte Modèle:Nombre d'espèces aviaires dont la Bergeronnette des ruisseaux (Modèle:Latin), la Bécasse des bois (Modèle:Latin), la Grive draine (Modèle:Latin), la Mésange noire (Modèle:Latin), la Buse variable (Modèle:Latin) et l'Autour des palombes (Modèle:Latin)Modèle:Sfn,Modèle:Sfn. Récemment, plusieurs spécimens de Marouette de Baillon (Modèle:Latin) ont été répertoriés<ref name="Marouette-Schok">Modèle:Article.</ref>.
L'ensemble faunique identifié sur le territoire Schokland comprend des espèces appartenant à la sous-famille des arvicolinés : la Souris grise ; le Mulot sylvestre (Modèle:Latin) ; le Rat brun (Modèle:Latin) ; le Campagnol roussâtre (Modèle:Latin) ou encore le Rat musqué (Modèle:Latin)Modèle:Sfn.
Des spécimens de Modèle:Latin (un genre d'amphibiens) et de Modèle:Latin (un genre d'urodèles) ont été également inventoriésModèle:Sfn.
- Faune de Schokland
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La Bécasse des bois.
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La Grive draine.
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La Mésange noire.
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La Buse variable.
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Le Rat brun.
Flore
Depuis sa poldérisation, plusieurs plantes herbacées ont été introduites sur le territoire de Schokland : la Lysimaque nummulaire (Modèle:Latin) ; la ficaire (Modèle:Latin) ; l'Ortie blanche (Modèle:Latin), espèce notamment présente au sein des prairies du site de Zuidpunt ; la Mauve à feuilles rondes (Modèle:Latin) ; la Scrofulaire noueuse (Modèle:Latin) ; et l'Orge des rats (Modèle:Latin). De nombreuses mousses et lichens ont également été inventoriés sur le territoire de l'ancienne îleModèle:Sfn,Modèle:Sfn.
Une forêt, la Modèle:Citation étrangère, recouvrant une superficie totale de Modèle:Unité Modèle:Incise a été plantée entre 1951 et 1954. Cet espace forestier comprend Modèle:Unité de zones humides ; Modèle:Unité de massif de chênes ; Modèle:Unité d'épicéas communs ; Modèle:Unité d'épinettes de Sitka et Modèle:Unité d'érablesModèle:Sfn. En 1983, la forêt de Schokland a été complétée par l'introduction de nouveaux chênesModèle:Sfn.
Plusieurs taxons de baies, de Rosacées, de Géraniacées (telles que le Géranium Herbe à Robert) et d'autres plantes herbacées (notamment la Véronique officinale) ont été répertoriés au sein de la forêtModèle:Sfn.
Le tapis végétal des zones poldérisées se compose essentiellement d'herbacées, telles que la Scutellaire à casque (Modèle:Latin) ou le silène enflé (Modèle:Latin)Modèle:Sfn.
- Flore de Schokland
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Vue panoramique de la forêt de Schokland.
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Fleur d'herbacée butinée par un Modèle:Latin, à Schokland.
-
Herbacées dans une prairie de Schokland.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Modèle:Chapitre. Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Modèle:Ouvrage. Modèle:Plume
- Modèle:Article. Modèle:Plume
- Modèle:Chapitre. Modèle:Plume
- Modèle:Chapitre. Modèle:Plume
Articles connexes
- Liste des musées des Pays-Bas
- Liste des localités des Pays-Bas par code postal
- Liste du patrimoine mondial aux Pays-Bas
- Liste du patrimoine mondial en Europe
- Localités détruites par les flots aux Pays-Bas
- Maîtrise des eaux aux Pays-Bas
- Office des eaux aux Pays-Bas
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Site officiel.
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