Yves Roucaute

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Yves Roucaute est un philosophe, universitaire et écrivain français, né le 19 février 1953<ref>Notice sur BnF.fr</ref> à Paris.

Auteur de nombreux ouvrages, il est agrégé de philosophie, docteur d’État en science politique, docteur en philosophie. Il est professeur des universités à la faculté de droit de l’université Paris-Nanterre.

Il nie l'origine anthropique du réchauffement climatique, en opposition au consensus scientifique.

Biographie

Yves Roucaute est le fils du résistant et militant communiste Marcel Roucaute<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Carrière universitaire

Il fait ses études à la Sorbonne. Il est agrégé de philosophie (1981) et de sciences politiques (1987), docteur d’État en science politique (1985)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il commence sa carrière universitaire comme enseignant à l'Université de Vincennes (Paris 8) et assistant à la faculté de droit de l'université d’Amiens, en droit constitutionnel.

Il est ensuite professeur à la faculté de droit de l’université de Poitiers, puis à l’université de Paris-X Nanterre jusqu'à l'été 2020, où il dirige le master de management du risque.

Activités politiques

Selon Libération, Yves Roucaute est membre des Jeunesses communistes<ref name="Arrighi1997">Modèle:Lien web</ref> puis dirigeant de l'UNEF, dont il a été vice-président, de l'Union des étudiants communistes, qu'il dirige à la Sorbonne, de la tendance « italienne » (Fondateur et Président de l'Institut Gramsci)Modèle:Refnec.

Il explique sa rupture avec la gauche française par une vision compassionnelle, chrétienne et libérale, dans son ouvrage Le néoconservatisme est un humanisme (PUF. 2005), rupture que Rue89 décrit comme une évolution vers « un néoconservatisme à l’américaine »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est appelé comme conseiller technique ou conseiller spécial dans les cabinets d'Alain Madelin, ministre de l'Industrie, des PTT et du Tourisme en 1986–1988 dans le gouvernement Chirac II ; de Alain Carignon, alors ministre de la Communication<ref name="Arrighi1997" />, puis de Jacques Toubon, ministre de la Culture et de la Francophonie en 1993–1994 dans le gouvernement Balladur ; d'Alain Madelin, ministre de l’Économie et des Finances en 1995 dans le gouvernement Juppé I ; de François Loos, ministre délégué à l'Enseignement supérieur et à la Recherche en 2002 dans le gouvernement Raffarin I, de Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'immigration dans le gouvernement FillonModèle:Refnec. Il fait partie du groupe des intellectuels qui ont soutenu Nicolas SarkozyModèle:Refnec.

Yves Roucaute confirme au journal Le Monde être l'auteur du discours de Claude Guéant tenu devant l'Union nationale inter-universitaire (UNI) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. Claude Guéant avait affirmé que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 2022, il publie L'Obscurantisme vert - La véritable histoire de la condition humaine, livre dans lequel il affirme que les activités humaines ne sont pas responsables du réchauffement climatique<ref>« Non, les réchauffements ne sont pas dus aux gaz à effet de serre, eux-mêmes dus d'abord au Modèle:CO2, lui même dû aux humains. Et hors glaciations, depuis 460 millions d'années, son taux a été sensiblement plus élevé qu'aujourdhui. Et même durant certaines glaciations, ce qui est cocasse et rend les écologistes moins loquaces ». [L'obscurantisme vert]</ref>, position réfutée par la communauté scientifique, notamment dans le sixième rapport du GIEC<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Publications

Philosophie

Science politique

Ouvrages collectifs

  • « La Menace archaïque dans les républiques contre le devoir de mémoire et de silence », dans La Mémoire entre silence et oubli, Presses universitaires de Laval, Laval, 2006
  • Articles dans l'Encyclopédie universelle philosophique, Paris, PUF, vol. 2 et vol.3, 1992 : « Nicos Poulantzas », « Georges Sorel »
  • Dans le Dictionnaire des œuvres politiques, Paris, PUF, 1986 « Montaigne »
  • Dans le Dictionnaire des Philosophes, Paris, PUF, 1984 : « Poulantzas », « Gramsci », « Trotsky », « Proudhon », « Destutt de Tracy », « Saint-Just », « Zwingli », « Jansenius », « Marc Aurèle », « Molina ». Articles de moindre importance : « Criton », « Les cyniques », « Diogène le cynique », « Antisthène », « Eudème », « Eudore », « Hermias », « Hermippos », « Hermodore de S. », « Hermodore de E », « Hermotime », « Musonius Rufus », « Varron »
  • « Rawls en France », dans L’Évolution de la philosophie du droit en Allemagne et en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale, Paris, PUF, 1991
  • « Jean-Louis Seconds, théoricien de la Terreur », dans Les Déclarations de l’An I, Paris, PUF, 1995
  • « L’Abject », dans La Xénophobie est-elle une norme psychique, Nice, Université de Nice, 1994.
  • « L’Individualisme électronique à l’heure du numérique et du virtuel », in Médias-pouvoirs, n°45, 1997, p.40-51.

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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