Jarrie

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Jarrie est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Paroisse de l'ancienne province royale du Dauphiné durant l'Ancien régime, la commune devenue iséroise lors de la création des départements, abrite le siège de la communauté de communes du Sud Grenoblois entre 2003 et 2013, puis rejoint la communauté de Grenoble-Alpes Métropole en 2014. Les habitants de Jarrie sont dénommés les Jarrois<ref>Site habitants.fr, page sur la commune de Jarrie.</ref>.

Géographie

Description et situation

La commune de Jarrie est située entre Vizille et Grenoble et est limitrophe de Champ-sur-Drac. La commune se divise en trois parties : Haute-Jarrie, Basse-Jarrie et les Chaberts. Chaque partie a son école et son église paroissiale. La mairie et le musée de la chimie se trouvent à Basse-Jarrie.

Géologie

Fichier:Haute Jarrie abc2.jpg
Plateau de Haute-Jarrie, depuis le chemin du Châtelard, Herbeys.

La plus grande partie du territoire de Jarrie est située sur le plateau de Champagnier qui est un ensemble de couches caillouteuses anciennes que l'érosion tant fluviatile que glaciaire a isolé et conservé à une altitude moyenne d'environ 400 mètres, soit 200 mètres au-dessus de celle de l'agglomération grenobloise, situé plus au nord.

Ce plateau est limité au nord et à l'est par des reliefs calcaires qui ont donnée naissance à une côte isolée du côté de la commune de Champagnier. Ce secteur reste un témoin du remplissage lacustre de la cuvette grenobloise tel qu'il était à 40 000 ans avant notre époque et de quelques témoins morainiques de la dernière poussée glaciaire qui l'a envahi entre -35 000 et -30 000 ans<ref>Site geol-alp.com, page du Modèle:Pr J-B Debelmas "Structure et histoire géologiques du plateau de Champagnier".</ref>.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Modèle:Article connexe Situé dans la partie méridionale du bassin grenoblois entre la vallée du Drac et un modeste plateau, le climat de la commune est un mélange de climat océanique et continental, avec une très légère influence méditerranéenne (pluie d'été plus faibles qu'en hiver). Le bassin présente un bon ensoleillement avec des précipitations abondantes.

L'amplitude thermique annuelle est une des plus élevées de France. Les montagnes environnantes particularisent beaucoup le climat avec un effet "cuvette" entrainant des chaleurs torrides l'été et un froid assez important l'hiver, ainsi que d'autres phénomènes liés aux vents, tels que l'effet de foehn.

Hydrographie

Le territoire communal est longé par le torrent alpin de la Romanche, un affluent du Drac qu'elle rejoint à la pointe occidentale de cette commune au niveau des territoires de Champ-sur-Drac, Champagnier et Varces-Allières-et-Risset, formant à cet endroit précis, un quadripoint, selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national<ref>Site géoportail, page des cartes IGN</ref>..

Voies de communication et transports

Fichier:Romanche champ sur Drac 04.JPG
Pont de la déviation de la RD1085d depuis le pont sur la Romanche à Champ sur Drac (au fond, le territoire de Basse-Jarrie et le site d'Arkema).

Voies routières

La route nationale 85 (RN85) et sa déviation (RD1085d) qui contourne le secteur de Basse-Jarrie est une des principales voies routières traversant Jarrie. Celle-ci permet de relier Grenoble par la Pont-de-Claix, à Cannes en passant par Vizille, Sisteron, Gap et Digne et accessoirement desservir les grandes stations de ski de l'Isère par la RD1091 (ancienne RN91).

La route Napoléon (RD5 entre Grenoble et Eybens) ne traverse pas directement Jarrie mais passe non loin des limites territoriales de la commune en traversant le territoire de la commune voisine, Brié-et-Angonnes<ref>Site ville-jarrie.fr, page "Carte d’identité de la commune".</ref>.

Voies ferrées et transports publics

Jarrie est desservie par la gare de Jarrie-Vizille sur la ligne SNCF Grenoble-Veynes-Gap-Briançon. L'usine d'Arkema possède également un embranchement particulier.

La commune est desservie par le réseau des transports de l'agglomération grenobloise (TAG) par les lignes 66 (en direction d'Échirolles) et 71 (en lien avec la gare de Jarrie-Vizille). Des lignes scolaires (sacado) complètent la desserte de la commune vers son collège (Le Clos Jouvin) et vers le lycée des Portes de l'Oisans à Vizille.

Urbanisme

Typologie

Jarrie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,3 %), prairies (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), zones urbanisées (13 %), terres arables (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels et technologiques

Risques sismiques

Modèle:Article connexe L'ensemble du territoire de Jarrie est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble du territoire de l'agglomération grenobloise<ref>Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité</ref>.

Terminologie des zones sismiques<ref name="Légifrance_2010">Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance</ref>
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 4 Sismicité moyenne accélération = 1,6 m/s2

Risques technologiques

La commune héberge sur son territoire des usines chimiques dont deux entreprises classées dans la catégorie « SEVESO seuil haut » (L’usine Arkema et l'’usine Areva-Cezus —voir section Économie). Le PPRT de la plate-forme chimique de Jarrie a été révisé en mai 2015. Selon le site de la mairie, le risque principal pour les populations riveraines concerne essentiellement l’intoxication<ref>Site ville-jarrie.fr, Document d’information communale sur les risques majeurs.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme Jarria au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, DENLF, 1979.</ref>.

Jarrie (de garrica, chêne) est un mot d'origine préceltique passé en langue gauloise, et son emploi a persisté à l'époque gallo-romaine et même à des époques postérieures<ref name="revuehistoire">Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise, Académie de Versailles, des Yvelines et de l'Ile-de-France, L. Bernard (Versailles), H. Champion (Paris), 1899-1976.</ref>, comme en témoignent les formes avec l'article défini du type la Jarrie, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

On ne peut donc pas rattacher à une occupation prélatine les lieux portant ce nom<ref name="revuehistoire" />, ni d'ailleurs, antérieure au Moyen Âge dans le cas précis de Jarrie. Modèle:Colonnes

Histoire

Modèle:Article connexe

Antiquité

Fichier:Haute-Jarrie 24 voie romaine.JPG
Panneau de localisation de la voie romaine à Haute-Jarrie.

Jarrie se trouve sur la route commerciale alpine depuis l'antiquité, route qui deviendra ensuite une voie romaine<ref name=bocquetvoie>Aimé Bocquet, Le passé de l'Oisans et la voie Grenoble -le Col du Lautaret, accès le 4 mai 2016.</ref>.

Les plus anciennes traces d'occupation du village actuel remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle. Par rapport à la présence gauloise, un Peron d'Avalon se trouve sur la carte de Cassini, et Abalo indique la pomme en langue gauloise<ref name=bocquetvoie/>.

Les archéologues ont établi que la voie romaine passait par Haute-Jarrie et les Chaberts au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère, grâce à l'expertise et à l'authentification de pièces et de tuiles par le Musée dauphinois<ref name="histjar">Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note,Modèle:Note.

Moyen Âge

Fichier:Châteauneuf de Haute-Jarrie 1.JPG
Vue générale du Châteauneuf.

Au cours de la période féodale, les traces de vie humaine témoignent d’une sédentarisation des populations qui investissent le plateau de Haute Jarrie et le hameau des Chaberts. La communauté villageoise se constitue alors au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle autour de deux pôles centraux : l’église Saint-Étienne récemment édifiée, au cours de la période de christianisation du territoire français tout entier, et le Seigneur local, qui serait à l’origine de l’édification d’un bâtiment défensif, notamment une motte castrale au Rampeau, déjà évoqué dans des textes antérieurs au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="histjar"/>Modèle:Note.

Au cours de la première moitié du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:|  }} }} millénaire, les villes dauphinoises, telles que Grenoble, Gap ou La Mure se développent rapidement, grâce à l’essor du commerce inter-cité, qui dynamise l’ensemble du territoire français. Jarrie devient ainsi un lieu de passage privilégié pour ces flux commerciaux. Le village connaît alors un renouvellement de sa population, et par conséquent, un essor démographique important. D'un petit regroupement de fermes qu’il était jusque présent, il devient un véritable conglomérat de maisons de commerçants et de paysans.

Dans le même temps, l’Église assoira encore davantage son aura sur la communauté, influencée par l’ordre des Templiers, récemment établi à proximité, qui entreprend d’exploiter les atouts géographique du village. Les terres encore inoccupées seront alors défrichées et réservées à l’agriculture. L'étang de Haute-Jarrie sera utilisé pour l’irrigation des champs et l’approvisionnement des foyers. Par ailleurs, ils établiront également une commanderie chargée de régulier les flux commerciaux et de personnes sur les routes du village, et construiront un édifice imposant sur le plateau de Haute-Jarrie, que l’on appellera ensuite « Châteauneuf ».

Époque Moderne

Fichier:Chateau bon repos.JPG
Le château de Bon Repos.

Au cours des Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village n’est pas épargné par les fléaux qui déciment le pays tout entier. La peste noire et la guerre de Cent Ans laisseront en effet, une empreinte indélébile dans les esprits des membres de cette petite communauté villageoise. Néanmoins, le milieu du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:|  }} }} millénaire sera tout de même celui de l’édification des bâtiments les plus emblématiques de Jarrie : le château de Bon Repos<ref>Modèle:Lien web.</ref>, construit dans un style médiéval, et qui aujourd’hui encore, donne un caractère un peu moyenâgeux à cette partie du village. De nos jours, le château est animé chaque année par plusieurs compagnies de théâtre, ainsi que des groupes de musique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce fut à cette époque que la maison Jouvin vit le jour dans la plaine de Basse-Jarrie ; autrefois dénommée « tour d’Avalon », ce bâtiment accueille actuellement depuis de nombreuses années la Mairie du village, dans le parc du même nom : le « Clos Jouvin ».

Fichier:Defaitte des Suisses en Dauphiné.jpg
Gravure ancienne de la bataille de Jarrie.

Malgré la modestie de sa taille, la commune de Jarrie fut particulièrement impliquée dans les guerres de religion qui ensanglantèrent la France au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le Dauphiné fut en effet, une région particulièrement touchée par les affrontements entre catholiques et protestants. À cette époque, François de Bonne de Lesdiguières était le chef de file des Huguenots (nom donné aux protestants), qui cherchaient à négocier la fin des conflits avec les représentants locaux, et notamment Louis Armuet, le propriétaire du château de Bon Repos. Cependant, alors que leurs discussions permirent la rédaction d’un traité de paix, Henri III, qui eut vent des revendications huguenotes, refusa catégoriquement les conditions imposées par les protestants, et fit échouer les « accords de Jarrie ». L’année 1587 fut alors le théâtre d’affrontements violents entre catholiques et protestants, au cours desquels, ces derniers seront lourdement décimés. La bataille de Jarrie du Modèle:Date- comptera 1500 morts, presque tous Suisses<ref>La Bataille de Jarrie, le 19 août 1587 sur www.sudgrenoblois-tourisme.com (accès le 24 avril 2016).</ref>. En représaillesModèle:Refnec, Lesdiguières traversera la commune et pilla la commanderie d’Échirolles dans sa marche sur Grenoble en 1590. Il faudra alors attendre l’Edit de Nantes, promulgué par Henri IV en 1598, pour rétablir la paix au village et dans tout le Dauphiné.

La commune connue également une réorganisation de son découpage paroissial. En effet, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jarrie fut administrée par trois paroisses différentes : celle de Saint-Étienne, celle de Notre-Dame de Jarrie et celle de Saint-Jacques d’Échirolles. Par la suite, lors de la venue au pouvoir de Louis XIV, la commune se verra assez curieusement retirer l’administration de la communauté d’Isabeau Marnais sur ordre du Sieur Champigny, intendant du Dauphiné.

Époque contemporaine

Révolution française

En vue de la préparation des États généraux de mai 1789, une assemblée préalable se réunit le Modèle:Date à Vizille, une petite commune située à une demi-douzaine de kilomètres de Jarrie. Lors de cette assemblée, ce fut Charles Renauldon, propriétaire du château de Saint-Jacques à Échirolles et futur maire de Grenoble, qui défendit les doléances des Jarrois. Malgré l’implication du village dans la vie politique du pays, la Grande Peur et les troubles de l’été 1789 ne trouvèrent pas vraiment d’écho à Jarrie. Les châteaux et domaines seigneuriaux du village n’eurent pas à subir la colère des révolutionnaires et ne connurent aucune forme de pillage.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Jarrie, avenue de la gare en 1920, p 110 de L'Isère les 533 communes - Rdit V Pign .jpg
L'avenue de la gare en 1920.

Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle fut, quant à lui, une période beaucoup plus dynamique pour la commune. Sa population augmenta grâce à l’arrivée de nouveaux paysans et de riches bourgeois grenoblois, attirés par cadre de vie qu’offre le village, à la fois calme et rural, tout en étant proche de la ville. De plus, l’artisanat industriel se développe assez rapidement : la création de la gare communale en 1878 et d’une ligne de chemin de fer, reliant Grenoble à Veynes, attire les meuniers, les plâtriers et les scieurs de la région. C'est ainsi que l'on vit progressivement apparaître de plus en plus d'ateliers de toutes sortes dans le village.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Modèle:Refnec

Les mutations du village depuis 1945

De nos jours, la commune de Jarrie est bien sûr toujours existante, mais elle a bien changé depuis 1945. Sa population d’à peine Modèle:Nombre a augmenté pour en atteindre presque Modèle:Nombre, elle est devenue une des plus dynamiques de l’agglomération sud-grenobloise.

Fichier:Pont-de-Claix depuis Comboire.jpg
Basse-Jarrie depuis les rochers de Comboire.

En quarante ans, outre le rachat du château de Bon Repos aux descendants de la famille Jouvin par la Mairie de Jarrie, de nombreux services publics et associations culturelles ont été créés par les différents maires successifs.

De plus, la mairie s'installe dans la Maison Jouvin, où l'on constitue un Musée de la chimie, toujours en place actuellement. La halte-garderie est municipalisée, l’étang de Haute-Jarrie classé "Réserve naturelle", et de nombreux hameaux comme les Terrasses, les Simianes, les Auriards, les Plâtrières et les Envers, sont construits afin d'accueillir les nouveaux habitants du village, arrivés au cours des "Trente Glorieuses".

Par ailleurs, dans les années 1960, l'usine de chlore est rachetée par le groupe AREVA et devient un site de fabrication de zirconium, qui exporte aujourd'hui dans le monde entier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ainsi, en quelques décennies, la petite commune paysanne et ouvrière s’est fortement développée et peu à peu gentrifiée, comportant aujourd’hui toutes les structures d’une ville de taille moyenne.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En Modèle:Date-, la tour hertzienne de Jarrie (lieu-dit du Plassoney), d'une hauteur de Modèle:Unité<ref>Site mobile-users.net, page "Antenne Orange à Jarrie".</ref> et surplombant l'agglomération grenobloise a été prise pour cible lors de la vague d'incendies criminels à Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Fichier:Clos Jouvin 56.jpg
La mairie de Jarrie.

Administration municipale

En 2021, le conseil municipal de Jarrie compte vingt-sept membres dont douze hommes et quinze femmes, lequel comprend un maire, sept adjoints au maire, un conseiller municipal délégué et dix-huit conseillers municipaux. Parmi ces conseillers, deux sont inscrits dans l'opposition<ref>Site ville-jarrie.fr, page sur le conseil municipal.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Jarrie est jumelée avec une autre commune d'un pays de l'union européenne :

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune, qui est rattachée à l'académie de Grenoble, compte plusieurs écoles publiques, rassemblées dans deux groupes scolaires<ref>Site ville-jarrie.fr page "Scolaire".</ref>.

Équipement culturel et sportif

Médias

Historiquement, le quotidien à grand tirage régional Le Dauphiné libéré consacre de façon régulière dans son édition de Grenoble et du sud-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la commune, de l'agglomération, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La commune publie et distribue, chaque trimestre, un journal d'information municipale à destination des résidents de la commune, dénommé Jarrie mag<ref>Site ville-jarrie.fr, page sur Jarrie mag.</ref>.

Cultes

Les deux églises de Jarrie (Basse-Jarrie et Haute-Jarrie) sont desservies par la paroisse Saint-Jean-de-la-Croix, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne<ref>Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse paroisse Saint-Jean-de-la-Croix.</ref>.

Économie

Secteur industriel

Fichier:Basse Jarrie abc5.jpg
Usines de Basse-Jarrie.
Créée en 1916, une entreprise spécialisée dans la production de chlore et de chlorure de chaux pour répondre aux besoins de la Défense Nationale est construite dans la vallée (secteur de Basse-Jarrie). Après avoir connue de nombreuses transformation (Le site de Jarrie s'est spécialisé dans la fabrication d'intermédiaires chimiques utilisés dans l'industrie papetière ou la détergence), l'usine appartient au groupe chimique français Arkema et présente, en 2021, un effectif de Modèle:Unité. Située en amont de la confluence entre le Drac et la Romanche, à proximité du quartier de Basse-Jarrie, le long de route qui relie Grenoble à Vizille, l'usine s'inscrit dans le cadre du Plan de prévention des risques technologiques (PPRT)<ref>Site arkema.com, page "L'unité de production Arkema de Jarrie".</ref>.
Situé en aval du site d'Arkema, face à la confluence du Drac et de la Romanche, l'usine Framatome produit de l’éponge de zirconium au terme d’opérations chimiques et de métallurgie extractive et compte, selon le site officiel de l'entreprise deux grands unités opérationnelles, l'unité « chimie » qui transforme la matière première, la zircone, en tétrachlorure de zirconium et l'unité « métal » qui transforme le tétrachlorure de zirconium en éponge de zirconium<ref>Site framatome.com, page sur l'usine de Jarrie.</ref>.

Secteur agricole

Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France<ref>Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).</ref>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Jarrie au 2 589e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2012, la part des ménages fiscaux imposés était de 81,3 %<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Emploi

Le taux de chômage, en 2013, pour la commune s'élève à 8,8 %<ref name=":0" />, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (10,4 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}}<ref name="Tasset324331"/>, ancienne tour d'Avalon, demeure dans un parc paysager occupé par la mairie, bâtiment autrefois propriété de la famille de gantiers Jouvin. Le parc du Clos Jouvin a été créé vers 1880 par l'architecte paysagiste Gabriel Luizet, réalisateur de plusieurs parcs reconnus monuments historiques<ref>Base Mérimée. Patrimoine architectural > Auteur(s) : Luizet Gabriel.</ref>.

Patrimoine culturel

Le musée de la chimie, attenant à l'hôtel de ville et la bibliothèque municipale Yvette Virot, se trouve au Clos Jouvin. Le musée de la chimie, situé non loin d'un des principaux pôle industriels de chimie français, propose des ateliers scientifiques à destination du jeune public.

Patrimoine naturel

Gérée depuis le Modèle:Date- par Grenoble Alpes Métropole, la réserve naturelle régionale de l'Étang de Haute-Jarrie, d'une superficie de onze hectares héberge un étang, un site de roselières, des prairies humides et des boisements

Personnalités de la commune

  • Patrick Rolland : ancien joueur de hockey sur glace à Grenoble et de l'équipe de France. Aujourd'hui, il est entraîneur adjoint de l'équipe junior de France et entraîneur adjoint des Brûleurs de loups de Grenoble. L'été, il a son école de hockey.
  • Yvette Virot (née Goddard) : ancien maire de la commune et fondatrice du musée de la Chimie à Jarrie. Une salle lui est consacrée et la bibliothèque municipale porte son nom.
  • Christian Boujet, joueur de rugby au FC Grenoble et international de Rugby à XV (3 sélections avec le XV de France en 1968), né à Jarrie en 1942.
  • François Gachet, champion du monde de VTT de descente en 1994.
  • Pierre Ostian (1944-2015), journaliste et documentariste professionnel de télévision et créateur magazine Montagne.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Légende plume

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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