Beyren-lès-Sierck
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Beyren-lès-Sierck est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Modèle:… Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La commune se compose de deux villages : Beyren et Gandren.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Beyren, le ruisseau l'Altbach et le ruisseau Deibicherbaach<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Beyren, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Zoufftgen et se jette dans Ruisseau de Boler à Gavisse, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
Le ruisseau l'Altbach, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mondorff et se jette dans la Moselle à Haute-Kontz, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Beyren et du ruisseau l'Altbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau l'Altbach était jugé mauvais (rouge)<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Urbanisme
Typologie
Beyren-lès-Sierck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,9 %), prairies (42,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Beyren : Burias (762), Brunnacha (1023), Beiren (1506), Beuren et Beurem (1600), Biren ou Beuren (1756), Beyren (1793), Beyeren ou Balleren (1825)<ref name="Bouteiller"/>, Beyren-lès-Sierck (1926)<ref name="Cassini"/>. Beiren en francique lorrain.
Du haut allemand bür, supposé venir de l’indo-européen bhû, « être » et « croître, bâtir ». Désignant à l’origine une habitation rurale.
- Gandren : a reçu le nom du ruisseau qui le traverse. Gandra (1230), Ganderen (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Gandern (1681), Gannerenne et Gamdrenne (1756)<ref name="Bouteiller"/>, Gaudrenne (1793), Gaudren (1801)<ref name="Cassini"/>. Ganer et Ganeren en francique lorrain.
Histoire
Beyren est un ancien village du duché de Luxembourg, il fut administré par la seigneurie de Rodemack. D'autre part, il a aussi dépendu en partie de la seigneurie foncière de Schengen et en partie de celle de Puttelange<ref name="Publications 18"/>.
Ancienne paroisse de l'archevêché de Trèves (doyenné de Remich)<ref name="Bouteiller">Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.</ref>.
N'ayant pas formé une dépendance de la prévôté de Thionville, dans laquelle il se trouvait enclavé, cet endroit a continué de ressortir du duché de Luxembourg après le traité des Pyrénées et ne passa à la France qu'en vertu du traité de limites de 1769<ref name="Publications 18">Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Volume 18, 1863.</ref>. Beyren fut ensuite incorporé en 1773 dans le bailliage de Thionville<ref name="Bouteiller"/>.
La commune a absorbé la localité de Gandren en 1812<ref name="Cassini"/>.
En 1817, ce village avait 259 habitants, 47 maisons, un moulin et un territoire productif de 363 hectares en terres et prés<ref>Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, 1817.</ref>.
Héraldique
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Barthélémy, construite en 1746, date portée sur la clef de l'arc triomphal ; sacristie construite en 1854 ; tour-clocher construite en 1900, autel à retable et statue de saint Barthélemy du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Église dite chapelle Saint-Médard à Gandren, tour clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Dépendance de l'abbaye Saint-Martin de Trèves depuis 1230 : clocher roman, clés décorées, portail ; cloche 1418, inscription gothique 1483, ensemble de statues. Nef et chœur, actuellement avant-chœur, reconstruit en 1482 (date portée sur le tympan de la porte entre avant-chœur et tour clocher). Les statues de saint Étienne, saint Martin et saint Benoît qui figuraient sur le portail de la façade occidentale ont disparu. Chœur allongé d'une travée en 1717 (date portée sur le chevet). Sacristie construite en 1854. Église restaurée en 1976. Sans doute jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église avait saint Étienne pour titulaire. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il s'agit d'une église dite chapelle Saint-Médard.
- Bildstock de type « mélangé »<ref group=Note>C'est-à-dire qu'il a été construit avec des parties de plusieurs bildstocks plus anciens.</ref> érigé en 1748 ; il inclut un médaillon avec l'inscription Modèle:Citation ; ce bildstock est dynamité par des soldats français en 1939, puis remis en état à Thionville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes