Jouy-aux-Arches
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Jouy-aux-Arches est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine. Ses habitants sont appelés les Gaudassiens, suivant l'ancienne forme gallo-romaine du toponyme Modèle:Langue. La commune est aussi appelée Gaudach en allemand en raison de ses deux annexions à l'Allemagne (1871-1918) et (1940-1944).
Géographie
Localisation
Accès
Communes limitrophes
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le canal de Jouy, le ruisseau de Vricholle et le ruisseau la Mance<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
La Moselle, d’une longueur totale de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La Moselle canalisée, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle et de la Moselle canalisée, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.
Urbanisme
Typologie
Jouy-aux-Arches est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (29,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (18,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,3 %), prairies (10,5 %), zones urbanisées (8,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Gaudiacum (745) ; Gaudiacum (770) ; Gaugiacum (795) ; Gaugegium (933) ; Gaudiacum super Mosellam (1096) ; Joey (1242) ; Joy (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Joiey (1404) ; Joi (1437) ; Joyeyum (1544) ; Goy (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; Jouy aux Arches (1793) ; Gaudach (1915–1918 et 1940–1944).
Le nom du village appartient effectivement à la série des très nombreux Modèle:Page h' du centre et du nord de la France. Il remonte à Gaudiacum, archétype toponymique gallo-roman basé sur le nom de personne de type chrétien Gaudius « le bienheureux » (cf. latin gaudium, gaudia > joie).
On peut ajouter à cette liste les formes dialectales : normanno-picard Modèle:Page h', centre-est Jouey, forme de l'ouest Modèle:Page h', formes du sud Gaugeac, Modèle:Page h', etc.
Histoire
Les premières fouilles archéologiques à Jouy-aux-Arches ont permis de découvrir que ce versant de la Moselle était habité dès la Préhistoire par les Médiomatriques, un peuple gaulois non-sédentaire. Jouy-aux-Arches était déjà convoitée par les Romains en raison de sa situation géographique. L'axe Lyon-Metz-Trèves (Lugdunum-Divodurum-Augusta Treverorum) fut un axe très fréquenté pour les liaisons marchandes de la Gaule inférieure au reste de l'Empire romain. Importante cité gallo-romaine (construction d'un aqueduc). Mentionnée dans une charte de 745 sous le nom de « Gaudiacum ». Dépendit du comté de Bar, puis fut annexée au pays messin. On y trouve les familles messines : Baudoche, Raigecourt, Gournay, Heu. Point d'appui des Français contre Metz 1444. Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Jouy-aux-Arches, rebaptisée « Gaudach », est annexée à l'Empire allemand de 1871 à 1918.
« Le duc de Suffolk, premier amant de Marie d'Angleterre femme de Louis XII et la plus belle personne de son temps, avait suivi cette princesse en France, où après la mort du roi, il l'avait épousée secrètement. Retiré à Metz, en attendant que son mariage fût reconnu par Henry VIII, il y menait une vie aussi dissipée que galante. Il avait séduit la femme d'un orfèvre en Fournirue (rue de Metz), pour laquelle il avait acheté une maison de plaisance à Jouy. Le mari informé de cette intrigue, s'en plaignit à la justice ; la femme s'enfuit de sa maison et se réfugia dans la rue de la Haute-Pierre, chez le duc qui refusa de la rendre. Il s'ensuivit une rixe où le duc pensa tuer l'orfèvre d'un coup de dague. Le peuple s'ameuta ; le duc fut obligé de se retirer à Toul ; l'orfèvre ne voulut plus rester dans une ville où il avait reçu tant d'affronts ; la femme fut enfermée à la conciergerie, mais elle trouva moyen de s'évader et d'aller rejoindre son amant, déguisée en vendangeuse. Les nommés Maugenot, tailleur à Metz, Jean Xaillet, tailleur à Jouy, qui avaient favorisé leurs amours, furent bannis à perpétuité, par une sentence du mois d'Modèle:Date-. »<ref>Histoire de la ville et du pays de Gorze, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, par J.-B. NIMSGERN (1853). (Modèle:P.)</ref>
Seconde Guerre mondiale
Jouy-aux-Arches est de nouveau annexée de 1940 à 1944 au Troisième Reich allemand. Lors de cette seconde annexion, le Modèle:Date-, la commune est rebaptisée "Gaudach", et intègre l'arrondissement de Metz-Campagne. Lors de l’offensive des troupes alliées, au cours de la bataille de Metz en 1944, Jouy-aux-Arches fut le théâtre de dramatiques combats. Les 6 et Modèle:Date-, la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:| }} }} division blindée et la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:| }} }} division d’infanterie de la IIIe armée américaine attaquent en force au sud de Metz, dans le secteur allant de Ancy-sur-Moselle à Arnaville sous le feu des forts Driant sur la rive ouest, Sommy et Saint-Blaise sur la rive est de la Moselle. Les lignes allemandes sont enfoncées dans le secteur de Mars-la-Tour jusqu’à Gravelotte et dans celui de Chambley jusqu’à la Moselle, de Dornot à Pagny-sur-Moselle. Des soldats de la Modèle:5e d’infanterie de la IIIe armée américaine traversent la Moselle, brisant ainsi la résistance allemande dans le secteur de Dornot. Une fragile tête de pont est établie sur la rive Est de la Moselle. Comprenant que les défenses de Metz peuvent non seulement être contournées par le sud, mais aussi prises à revers par l’est, le Generalleutnant Krause, commandant la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Infanterie-Division]] demande l’appui des panzers de la [[17e Panzer grenadier division SS Götz von Berlichingen|Modèle:17e blindée]]. Le Modèle:37e SS Panzer-Grenadier-Regiment arrive en hâte de Boulay, entrant immédiatement dans le feu de l'action dans le secteur de Jouy-aux-Arches et Corny, face à la tête de pont américaine de Dornot. La contre-attaque est menée simultanément sur la rive Ouest, depuis Ars-sur-Moselle par le bataillon Berg, formé avec les élèves SS de l'école des transmissions de Metz et intégré à la [[462e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:462e Infanterie-Division]]. Les combats sont sans pitié et les troupes, tant américaines qu’allemandes, ne font pas de prisonniers. Le Modèle:Date-, l'Oberst Kurt von Einem<ref>'XIII. SS-Armeekorps, Chef des Generalstabes sur lexikon-der-wehrmacht.de</ref>, chef état-major du [[13e Corps d’armée allemand SS|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} SS Armee Korps]], reçoit l’ordre de tenir à tout prix les positions entre Thionville au nord, et Arry au sud de Metz. Dans le feu de l'action, la destruction de l'aqueduc romain est évoquée par le SS-Standartenführer Kemper, mais ne sera pas appliquée. Le Modèle:Date-, après trois jours de combats acharnés, et 945 tués, blessés ou disparus, les Américains sont finalement rejetés à Dornot sur la rive Ouest. La victoire, chèrement payée par les troupes allemandes, sera de courte durée. Alors que la tête de pont est évacuée, les Américains reprennent pied sur la rive Ouest de la Moselle, dans le secteur d’Arnaville<ref>René Caboz, La Bataille de Metz. 25 août - 15 septembre 1944, Sarreguemines, 1984 (Modèle:P. et suiv.)</ref>. La commune de Jouy-aux-Arches fut partiellement détruite au cours de ces combats.
Époque contemporaine
Jouy-aux-Arches marquée par la typologie urbaine du village-rue connaît un important développement, notamment de par l'implantation de la Zone Actisud, immense pôle commercial au sud de Metz.
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
- Ville fleurie : deux fleurs.
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Jouy-aux-Arches est traversée par un aqueduc gallo-romain construit à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il servait à alimenter en eau la ville de Metz. « Les bouillons de Gorze » est la source principale d'alimentation. Cette source est aménagée en bassin. Une conduite souterraine large d'environ Modèle:Unité et longue de Modèle:Unité, relie Gorze à une altitude de Modèle:Unité à Ars-sur-Moselle à une altitude de Modèle:Unité<ref name=MH1>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cette partie souterraine de l'ouvrage est visible sur la route départementale de Gorze à Novéant-sur-Moselle. L'aqueduc aérien long de Modèle:Unité enjambait la vallée et la Moselle. Au cours du temps, la rivière a emporté la majeure partie du pont-aqueduc. L'ouvrage qui surplombe la ville a été restauré. Les seize arches qui demeurent culminent à une hauteur de Modèle:Unité. Les piles mesurent Modèle:Unité à leur base. Cette portion aérienne se termine dans un bassin de Modèle:Unité de diamètre. À partir de Jouy-aux-Arches, les canalisations, à nouveau souterraines redescendaient vers Metz. Cet ouvrage a été classé monument historique dès les années 1840<ref name=MH0>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Appartenant à l'Etat, remis en dotation au Ministère de la Culture, le conservateur de ce monument est l'architecte des bâtiments de France. Depuis 2005, des travaux de restauration ont été réalisés avec les méthodes anciennes des Romains sur le versant Est de la Moselle (Jouy-aux-Arches).
- Village au dix châteauxModèle:Quand : Dugoua, Schleicher, Fousse, château des Juifs, Denis, Dessales, Rolin, couvent Saint-Joseph, villa Notre Dame, Antoin<ref>Abbé Keller.</ref>.
- Découverte d'objets en bronze.
- Maison forte Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : bâtiment rectangulaire en calcaire jaune, deux tours d'angle.
- Ferme de Luzéraille ; vieilles demeures.
Édifices religieux
- Église Saint-André Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : vitraux d'Arthur Schouler.
- Chapelle du couvent Notre-Dame.
- Chapelle Saint-Joseph Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
-
L'église Saint-André.
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Chapelle du couvent Notre-Dame.
-
Chapelle Saint-Joseph.
Personnalités liées à Jouy-aux-Arches
- Henri-Joseph Paixhans, un officier d'artillerie français, il y est décédé le Modèle:Date.
- Marie-Auguste Flameng, peintre, né à Jouy-aux-Arches le Modèle:Date- (fut élève de Dubufe, de Mazerolle, de Delauney, de Puvis de Chavanne ; débuta au salon de 1870 ; reçu une médaille d'argent à l'Exposition universelle de 1889)
- Jean-François Johann (né en 1950), animateur radio français, y a grandi.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Modèle:Autres projets Modèle:Liens
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes