Rochonvillers

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Rochonvillers Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Le village est située près de la frontière franco-luxembourgeoise.

Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Lieux-dits

  • Dont le nom provient de l'eau :
    • Milfere : gué probablement près d'un moulin (Mühle)
    • Mees : déformation de l'allemand Moor (marais)
    • Solle : du moyen-haut-allemand Sul (lieu marécageux)
    • Lacheltier : de l'allemand Lache (lieu humide)
  • Dont le nom vient du relief :
    • Bikeltien : de l'allemand Buckel (petite hauteur)
    • Keltienne : de l'allemand Kehle (gorge)
  • Dont le nom vient de la flore :
    • Beuche : de l'allemand Busch (bois)
    • Buchelle : de l'allemand Buche (hêtraie)
    • Hesseltien : de l'allemand Hasel (noisetier)
  • Dont le nom a pour origine la culture :
    • Stoquetienne : de l'allemand Stock (souche d'arbre)
    • Aubenschette : de l'allemand Oben (en haut et de l'allemand Scheid (bois défriché).

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Rochonvillers.

Urbanisme

Typologie

Rochonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,4 %), forêts (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones urbanisées (4,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

  • D'un nom de personne Ruso ou Regezo(n) + villare<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Tome 2, Formations non-romanes</ref>.
  • Anciennes mentions<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>,<ref>Martina PITZ, Genuine Übersetzungspaare primärer Siedlungsnamen an der lothringischen Sprachgrenze, Onoma 36</ref>,<ref name="Cassini"/> : Ruessonvillers et Ruswillre (1334), Rutzwilre (1427), Routzwilre (1430), Ruetzwyler (1450), Rexonvillers (1605), Roussonviller (1681), Rochonviller (1756), Rochouvillers (1793), Rochonviller (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Ruxweiler (1871-1918).
  • Rotzweiler en allemand<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique">M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref>. Rucksler<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Henri Leyder"/> et Rucksweller<ref name="Henri Leyder">Zesummegestallt vum Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997, iwwerschaft 3/2011</ref> en luxembourgeois. Rechonvlé en lorrain roman<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>.

Histoire

  • Dépendait de l'ancien duché de Luxembourg. Rochonvillers a dépendu de la baronnie de Fontoy<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>. Était une annexe de la paroisse d'Ottange (diocèse de Trèves, doyenné de Luxembourg)<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/> et faisait partie de cette seigneurie lorsque celle-ci fut érigée en comté, en 1777<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>.
  • La commune de Rochonvillers est réunie à celle d'Ottange entre 1812 et 1833<ref name="Bouteiller - Dictionnaire topographique"/>,<ref name="Cassini"/>.

La Mine<ref>Eugène Gaspard et Alain Simmer, Le canton du fer, Thionville, 1978</ref>

La Mine de Rochonvillers exploitait deux concessions :

  • Rochonvillers (bien allemand mis sous séquestre après la guerre de 1914-1918, puis propriété de l'État, amodié en 1919 à la Société Minière de Rochonvillers).
  • Adélaïde, propriété de Cockerill.

C'est la Rheinischstahlwerk qui a commencé l'exploitation « Mine Pensbrünn » à flanc de coteau dans les concessions Pensbrünn (Pensbrunnen, concession obtenue le Modèle:Date- par Meurer à Cologne) et Œutrange (Oetringen, obtenue à la même date par Dillinger-Hüttenwerke). L'entrée de la mine, d'un gabarit fort respectable (Modèle:Unité de large et 2 mètres 80 de haut) est située sur le territoire de la commune d'Algrange. À l'époque le minerai était amené au jour à l'aide d'un câble sur une distance de plus de quatre kilomètres. Après épuisement de ces deux concessions, une galerie, traversant une couche stérile due à une faille frontale, permettra de poursuivre l'extraction dans la concession Rochonvillers qui s'étendait sous les communes de Rochonvillers, Escherange, la mine d'Angevillers effleurant le ban de Thionville.

C'est à Rochonvillers que le minerai était amené au jour et un téléphérique le transportait à Ottange, où, par wagons S.N.C.F., il était acheminé par voie privée à Rumelange (Luxembourg) puis vers la Société Métallurgique et Minière de Rodange-Athus (Belgique). À la fin des années 1970, l'effectif était de 166 personnes pour une production de 4 000 à 5 000 t/jour.

Les services administratifs, vestiaires, douches... se trouvaient également sur le territoire de la commune d'Algrange, dans un bâtiment construit en totalité en béton armé : piliers de soutien, ferme, toiture C'est l'œuvre d'Albert Caquot, ingénieur ardennais du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui s'intéressa à l'aérostation et à la résistance du béton armé. C'est lui qui en vulgarisa l'emploi dans les travaux publics et une de ses premières réalisations fut les bâtiments de la mine de Rochonvillers, véritable gageure pour l'époque.

Hélas, la catastrophe du Modèle:Date- à la Mine de Pensbrünn vint jeter une ombre au tableau. Provoquée par l'effondrement, au quartier 7, de 250 000 mètres cubes de minerai, elle causa la mort de vingt-cinq personnes. Tous les quartiers avaient ressenti la secousse comme un véritable tremblement de terre. La déflagration provoquée par cet éboulement avait projeté plusieurs mineurs à Modèle:Unité de leur poste de travail. L'équipe de secours, organisée aussitôt, aidée par les équipes des mines voisines : Röchling (Mine d'Angevillers) et Moltke (Mine de la Paix), réussit à sauver six mineurs et sortit deux blessés graves et six blessés légers ainsi que cinq corps. Le Modèle:Date-, un survivant Franz Riva, fut retrouvé sous un wagonnet qui s'était renversé sur lui, le sauvant d'une mort certaine. Le malheureux y était resté quatre jours avant l'arrivée de l'équipe de secours du porion Wagner. Le Modèle:Date- encore, un sauveteur sera tué par une "chandelle".

Après l'abandon des travaux par le service des mines, les responsables de Pensbrünn prendront à leur charge les frais de sauvetage et de déblaiement ; le Modèle:Date-, onze corps seront remontés au jour et deux autres le seront le 31.

Quelles furent les causes de cette catastrophe ? On accuse une exploitation excessive pendant la guerre, période durant laquelle on ne s'occupait que du rendement sans se soucier des règles de sécurité et ceci avec un personnel inexpérimenté.

À la fin des années 1970, la direction de la mine de Rochonvillers, consciente de l'approche de la fermeture (fin de concession) a entrepris des travaux préparatoires en vue d'exploiter la Mine Ottange II. Devant la situation critique de la Société Métallurgique et Minière de Rodange-Athus (usine mère), ces travaux furent arrêtés.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut

|- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Culture locale et patrimoine

Fichier:Eglise Rochonvillers.jpg
Église Saint-Luc.
Fichier:Abri X1.jpg
Façade de l'abri X 1.

Lieux et monuments

Édifice religieux

  • Église Saint-Luc 1957, par Martinez.
  • De même, à la sortie du village est présente une grotte honorant la Vierge Marie, entretenu et par les services communaux et par les croyants du village.
  • Le cimetière communal, à côté de la grotte

Ligne Maginot

La commune compte plusieurs fortifications françaises construites pendant l'entre-deux-guerres et faisant partie de la ligne Maginot, notamment :

  • l'ouvrage de Rochonvillers, l'un des plus gros ouvrage de la ligne, encore propriété de l'Armée ;
  • l'abri du Gros-Bois, également appelé abri X1, qui est en cours de restauration par l'association La Lorraine à travers les siècles.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blason commune

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail