Rodemack

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 13 octobre 2023 à 13:47 par >CodexBot (bot 🌐 Amélioration de références : URL ⇒ 🥝Wikiwix)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Rodemack (en allemand Rodemachern) est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région Grand Est. Le village adhère à l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Fichier:Rodemack2011-2.jpg
Rodemack adhère à l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Blason: Fascé d'or et d'azur de six pièces

Géographie

La commune est composée de Rodemack, Esing, Faulbach et Semming.

Accès

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Boler, le ruisseau de Faulbach et le ruisseau de Weihergraben<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.

Le Boler, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Zoufftgen et se jette dans la Moselle à Gavisse, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Rodemack.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Boler, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".</ref>.

Urbanisme

Typologie

Rodemack est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,5 %), terres arables (34,9 %), forêts (8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), zones urbanisées (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom du village apparaît sous les formes : Rodennacere en 893, Rotenback ou Rotenbach en 905, Rodemachkeren en 914, Rodemachkern en 915, Rodemack et Rubrae maceriae<ref group="Note">Latinisation signifiant « ruine/muraille rouge ».</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rodemacre en 1236, Rodermaken en 1239, Rodenmacheren en 1243, Rothemar en 1340, Rodemake au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Rodemachn en 1426, Rodemag en 1460, Rodemachen en 1461, Rodemachern en 1487, Rodemacher et Rodenmacker en 1492, Rodemacher et Rodemacre en 1544, Rodemar en 1553, Rodemacheren en 1572, Rodemark en 1667, Rodenmacq et Rodemacker en 1696, Rodmacker en 1702, Rodemack en 1793<ref name="Bouteiller-dic"/>,<ref name="Cassini"/>.

En allemand : Rodenmachern<ref name="Bouteiller-dic">Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.</ref> et Rodemachern<ref>Correspondance noms de villes Français-Allemand</ref>. En francique lorrain : Roudemaacher<ref>Modèle:Article.</ref> et Ruedemaacher.

Il pourrait s'agir de déboisement (Rodung en allemand): les préfixes de type "rod", entre autres, indiquent souvent un "Rodungsname", c'est-à-dire un nom allemand d'une localité qui a pratiqué le déboisement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Mais le suffixe -macher, qu'on trouve ailleurs dans la grande région (Grevenmacher, Kleinmacher, Koenigsmacher...), renvoie clairement à des vestiges anciens, en principe gallo-romains (cf. "maceries", qui a donné en zone romanophone des toponymes comme Maizières, Mageret, Majerou, Mazerolles...).

Sobriquet

Surnom sur les habitants : Die Maurenströtzerter (Fu’ertenstretzer) = les ch*eurs de remparts<ref>Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°4 (Novembre-Décembre 2011)</ref>.

Histoire

Modèle:Référence nécessaire C’est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que Louis le Pieux fit don de la localité à l’abbaye de Fulda en Allemagne. Son éloignement important décida l’abbé Huoki à la céder à l’abbé Reginas d’Echternach au Luxembourg en échange d’autres terres. Sous la direction de ces moines, les prairies furent arrosées, les terres cultivées et les populations de serfs laboureurs purent prospérer heureuses et tranquilles à l’ombre du clocher de la première église de Rodemack.

Rodemack est alors longtemps administré par un voué. En 932, un avoué de Rodemack, Dipoldus, prend part comme juge au premier tournoi de Magdebourg. C’est à cette époque que le feudataire d’Esing, trouvant la position de son domaine peu convenable au niveau stratégique choisi l’emplacement d’un ancien castellum romain sur le rocher pour y fonder un manoir féodal protégé par l’escarpement naturel du rocher. On ignore le nom de ce premier fondateur et on ne sait rien de la gestation de la seigneurie pendant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ce n’est qu’en 1019 que la première mention d’un seigneur de Rodemack est faite : le Modèle:Date-, le sire Fréderich de Rodemacher prend, avec son voisin, Jean de Soleuvre, une grande part au tournoi qui eut lieu à Trèves devant l’empereur Conrad. Modèle:Référence nécessaire Son domaine ne devait pas être bien grand à l’époque car la puissance de l’abbaye d’Echternach est alors à son apogée. Les seigneurs de Rodemack à l’origine, devaient sans doute se contenter de peu puisque le fondateur du premier château céda son fief d’Esing à Gérard d'Alsace. Ce fief revint en 1067 à l’abbaye d’Echternach dont les biens encerclent littéralement le château des sires de Rodemack. C'est en 1190 qu'Arnoux {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} usurpa les biens des abbés d’Echternach et fit construire un premier château féodal à l’emplacement de la forteresse actuelle. Ce seigneur reconnut comme suzerain, le comte de Luxembourg.

À partir de cette date, l’histoire du bourg change du tout au tout. Très vite les nouveaux seigneurs prennent une grande importance au niveau du comté du Luxembourg. Ils aiment guerroyer et augmentent ainsi rapidement leurs possessions. Leurs descendants successifs en firent de même, soit par alliance, soit par conquête, si bien qu’au fait de leur puissance, la seigneurie s’étend jusqu'aux frontières de Metz. Elle comprend en outre les villes de Richemont, Fontoy, Zoufftgen, Hayange, Uckange, Manom, Garche, Roeser, Hesperange, Chassepierre, Boulay, Montmédy, Ancerville, etc.

Mais une alliance avec le roi de France ainsi qu’une forte rançon qu’ils durent acquitter précipita leur déclin. En 1492, le dernier seigneur de Rodemack est déclaré félon. Tous ses biens sont confisqués pour être remis au margrave de Bade, [[Christophe Ier de Bade|Christophe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] par l'empereur Maximilien d'Autriche. Ce changement de seigneur amena pour Rodemack de nombreuses vicissitudes et le règne de Charles Quint allait bientôt débuter.

En 1542, une armée française commandée par Charles d’Orléans et Claude de Guise se rend maître de la forteresse. Mais le traité de Crépy en 1544 rend la cité à l’Espagne. En 1552 Rodemack tombe à nouveau pour quelques mois aux mains des Français.

En 1558, le duc de Guise s’empare pour la deuxième fois de la cité. Celle-ci est rendue au roi d’Espagne par le traité du Cateau Cambrésis en 1559. En 1639, en pleine guerre de Trente Ans, le duc de Guise reprend la cité mais doit l’abandonner peu après devant l’avance des Impériaux. Les troupes françaises la réoccupent en 1643.

Le traité des Pyrénées en 1659 la restitue à l’Espagne. Ceci est confirmé par la conférence de Metz en 1662. En 1668, c’est le maréchal de Créquy qui s’empare de la place pour la France malgré le traité d’Aix-la-Chapelle. Les Espagnols la récupèrent en 1673 pour en être à nouveau chassés en 1678.

À partir de ce moment la France reste de fait en possession de la forteresse. Il faudra attendre près d’un siècle pour que cette occupation soit reconnue lors du traité de Versailles du Modèle:Date-. Les margraves de Bade avaient eux depuis longtemps reconnu la souveraineté française en prêtant serment féodal au roi de France en 1685.

Les événements semblèrent ensuite devoir épargner la cité, en dehors d'un gigantesque incendie qui ravagea plus d’une centaine de maisons et granges ce qui explique que la plupart des demeures anciennes du village datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Mais la position géographique de Rodemack ne favorise pas la tranquillité et quand, en 1792, le bruit des armes se fait à nouveau entendre, le bourg est une nouvelle fois assiégé par des troupes ennemies en grand nombre, l’armée du duc de Brunswick envahissant la France pour renverser la toute jeune nation révolutionnaire. Les défenseurs de la forteresse ne doivent alors leur salut qu’à l’intervention des troupes du maréchal Luckner, qui permettent d’évacuer la forteresse. À noter que parmi les défenseurs se trouvaient deux hommes qui allaient devenir célèbres : le sous-lieutenant de Brune qui devint maréchal et le sergent Junot qui lui devint duc d'Abrantés.

La forteresse fit parler pour la dernière fois d’elle en 1815. Les armées prussiennes en firent le siège et durent se retirer après des pertes sévères. À l’époque celle-ci était sous le commandement du général Hugo, père de Victor Hugo.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Commerces et services

  • Brasserie Artisanale de Rodemack, fabrication de bières artisanales<ref>Site de la Brasserie Artisanale de Rodemack</ref>.
  • Garage Herfeld Philippe & fils, maintenance de véhicules auto et moto.
  • A deux pas du lavoir, épicerie, café, point relais<ref>[1]</ref>.
  • Atelier 8118, coiffure.
  • La grange à Georges, bar.
  • Salon de thé/petite restauration, terrasse d’été, ouvert toute l’année. Service continu de 10:30 à 20:30. Ouvert les jours fériés. Fermeture hebdomadaire: mardi et mercredi. Boissons et plats locaux. Consommation sur place et à emporter.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices religieux

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XII|-| – | XII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}} ; nef, chœur et sacristie reconstruits, portail occidental repercé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, clocher de style roman Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mobilier Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

  • Presbytère, construit en 1736, date portée sur la clef de la porte charretière.

Fête médiévale

Chaque été, l'association des "Amis des Vieilles Pierres pour la sauvegarde de Rodemack" organise la Fête médiévale. Le vieux bourg fortifié se métamorphose alors. À l’intérieur de la cité sont organisés des défilés de chevaliers, un marché médiéval. À l’intérieur du château, il y a des spectacles, la présentation de divers objets médiévaux. Le programme varie d’année en année. Cette fête est une reconstitution entière de Rodemack au Moyen Âge.

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Marie Pelt (1933-2015), botaniste-écologiste français, fondateur de l'Institut Européen d’Écologie (Metz).

Modèle:Citation bloc

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail