Colombey-les-Belles

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 14 septembre 2023 à 15:37 par >Doique (→‎Personnalités liées à la commune : personnalité née dans la commune)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Colombey-les-Belles est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Colombey.png
Fig 1 - Colombey - ban communal.

D'après les données Corine Land Cover, le territoire communal de 1761 hectares comprenait en 2011, près de 44 % de terres arables, 52 % de forêts et 3,8 % de zones bâties<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le ban communal n'est arrosé par aucun cours d'eau recensé par le Sandre mais plusieurs résurgences, appelées « deuilles », et autres phénomènes karstiques sont observables sur le territoire de la commune. Ces phénomènes sont, plus globalement, dispersés sur une ligne allant de Pierre-la-Treiche, au nord, à Removille, au sud, le long d'une série de failles et d'accidents tectoniques locaux<ref>Kientz, A. (2011) - « Les deuilles en pays de Colombey », Spéléo L no 20 Modèle:ISSN, LISPEL, Tomblaine, Modèle:P..</ref>.

Comme d'autres communes dans la région touloise, Colombey a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux puits) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Une tuilerie a fonctionné sur ce territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Communes limitrophes Modèle:Carte interactive Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Colombey-les-Belles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), terres arables (26,2 %), prairies (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones urbanisées (4,7 %), cultures permanentes (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe sont les suivantes :

  • Capella in Columbario, 836 (H. L. I, c. 301).
  • Ecclesia in Columbario, 870 (H. T. p. 1).
  • Actum Columbariæ, 884 (H. L. I, c. 320).
  • Columbare, 1111 (H. L. I, c. 529).
  • Colanbey, 1305 (Tr. des ch. l. Gondreville, n° 34).
  • Collombier, 1527 (dom. de Gondreville).
  • Colombiers, 1528 (Tr. des ch. reg. B. 18, f° 164).
  • Collumbier, 1546 (dom. de Pulligny).
  • Colombey-aux-Belles-Femmes, 1779 (Descr. de la Lorr.)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le pouillé ecclésiastique de B Picart utilise la forme latinisée Columbarium.

Le territoire communal porte également plusieurs micro-toponymes significatifs de l'histoire (Voie des sauniers, le Bel Allain, les Essarts) en référence à l'activité humaine . (transports du sel sur l'ancienne voie romaine, site établissement agricole gallo-romain dévasté lors de la chute de l'Empire romain, défrichage des bois - essarter -) Fig 1

Histoire

Préhistoire et antiquité

Il existe dans la commune de nombreux vestiges de substructions gallo-romaines<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> comme l'indique Beaupré dans son répertoire archéologique :

«Restes de villas romaines, au Coin Jeanmaire, à la Sarrazinière, au Charmois, au Trou de l'Ecoufol(t), à l'Hamonvelle, au Haut de Charmette et Sous le taillis. En 1840, aux Raies-montants, substructions, parmi lesquelles on recueillit des fers de lances, des sabres et des monnaies romaines.»

Moyen Âge et Renaissance

H Lepage dresse une synthèse rapide de l'histoire communale dans son dictionnaire topographique de la Meurthe, il y précise notamment<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>:

«Le bourg de Colombey est très-ancien : il en est parlé dans une charte de Charles-le-Chauve en faveur de l'abbaye de St.-Epvre, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans une lettre de saint Gauzelin (941), qui donne l'église de Colombey à cette même abbaye.»

En 1305, la seigneurie de Colombey fut acquise par un nommé Albert ou Aubers de Toullon qui acheta à Jean de Blainville tout ce qu'il y avait à Allain et Colombey.

Aubers de Toullon était chargé de protéger et de défendre les droits des communautés religieuses des villes et des habitants. En contrepartie, il avait droit à des redevances en nature et en argent<ref>Modèle:Article.</ref>.

Plus tard en 1306, l'empereur Henri IV donne une partie des revenus communaux à l'abbaye de Senones, puis en 1596, Jacques de Tavagny, abbé de Saint-Èvre de Toul, obtient du duc de Lorraine l'autorisation d'établir une foire 3 fois par an (moyennant le tiers des taxes sur les échanges commerciaux de cette foire)<ref name=":0" />

Cette activité économique sera confirmée par un arrêt du conseil du roi Stanislas en 1755<ref name=":0" />.

En 1306, il y eut à Colombey une assemblée composée des plus grands seigneurs de la province (avec le duc de Lorraine Thiébaud et l’évêque de Toul entre autres), assemblée dans laquelle il fut réglé que «les fils et filles d’un fils aîné d’un duc de Lorraine, décédé, avant son père, hériteraient du duché de Lorraine, à l’exclusion des frères du duc régnant et des autres héritiers, quels qu’ils fussent»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1626, la peste sévit sur Colombey, et le village n'échappe pas aux misères de la guerre de Trente Ans. Les habitants abandonnent leur village à cause également des violences de la guerre.

Époque moderne

Sur l'aérodrome, préparation avant un vol d'un SPAD S.XIII, le 26 juillet 1918.
Sur l'aérodrome, préparation avant un vol d'un SPAD S.XIII, le Modèle:Date.

Les troupes prussiennes et russes furent de passage à Colombey en 1814, environ 10 000 soldats ayant logé dans le village entraînèrent de lourdes charges pour les habitants.

Colombey-les-Belles connut l'arrivée et l'occupation des Prussiens durant la guerre franco-allemande de 1870.

De 1917 à 1919 est créé temporairement l’Modèle:Lien, pour les besoins opérationnels de l'aviation du corps expéditionnaire américain. Y est établi le First Air Depot. C'est la plus grande structure américaine de l’Air Service dans la zone de combat du front occidental, et sans doute une des plus importantes stratégiquement, équipant et soutenant chaque unité combattante. Après le démantèlement des installations en 1919, les terrains sont rendus à l'agriculture.

Modèle:Refnec

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste du candidat Benjamin Voinot est élue au premier tour avec 81,34 % des voix, contre 18,65 % des voix pour la liste du candidat Jean-Claude Ollichon.

La participation à cette même élection était de 54,42 %.

L'abstention était de 45,58 %.

Démographie

Modèle:Population de France/section


Économie

E. Grosse indique dans son ouvrage, vers 1836 :

« Surface territ. 1659 hect.-, dont 717 en forêts, 65o en terres labour.,42 en prés et 21 en vignes.. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

le village avait donc une tradition agricole et viticole.

Une activité industrielle s'est tenue sur le ban de la commune entre 1919 et 1925 quand un natif de la commune d'Allamps, Robert Serf a créé une entreprise de construction d'automobiles auparavant située au numéro 19 de la place de la mairie avant son déménagement à Vandœuvre-lès-Nancy en 1925 : la société Serf et Didier.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Colombey-les-Belles était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 391 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en légère baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 313 à 491 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 (7 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 5 unité(s) de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>. (10 auparavant)

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices civils

Édifice religieux

  • Église Saint-Maurice, reconstruite en 1770.
Fichier:Eglise de Colombey-les-Belles.JPG


Personnalités liées à la commune

  • Claude Nicolas Bastien , ordonné prêtre en 1751, a obtenu le grade de « Docteur en Théologie » puis le 7 avril 1789, député du clergé aux États Généraux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Émile Laurent (1819-1897), historien né Colombey-les-Belles, bibliothécaire, romancier et essayiste.
  • Jean Marchal (1905-1995), économiste né à Colombey-les-Belles, membre de l'Académie des sciences morales et politiques.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette

Modèle:Portail