Crion

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Crion est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Modèle:... Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes. Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Crion est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), forêts (40,3 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Formes anciennes du toponyme :

Crion en 1249 ; la ville de Crion en 1499<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ; Cryon en 1550<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> ; Créon en lorrain-roman<ref>Modèle:Lien web</ref> (patois).

Histoire

Le journal de la société d'archéologie lorraine de 1863 fait état d'un lieu proche du village, en direction de Raville, contenant de nombreux débris d'os humains, de vases, de fragments de verre, de fibules en bronze et de morceaux de fer oxydés. Les pièces de monnaies trouvées sur place laissent penser que le site était occupé pendant la période gallo-romaine<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1588, Barbe Marchal veuve de Jean Jacquemin est brûlée pour sorcellerie<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Justices, seigneuries, dîmes et privilèges

En 1249, le duc Mathieu donne à la maison du temple de Saint-Georges de Lunéville la dîme de Crion ainsi que celles d'autres communautés voisines. Il les avait acheté à Renaut, seigneur de Romont<ref name=":1" />.

En 1251, c'est Verion de Neuviller qui donne à la même maison ce qu'il possède sur les dîmes des mêmes communautés et le trait sur leurs églises<ref name=":1" />.

Au mois de janvier 1503, Antoine de Chastel seigneur de Ruz reconnaît, entre autres possessions et privilèges, que 7 hommes de Crion lui doivent la taille deux fois l'an<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le 17 août 1588 Catherine d'Haraucourt vend au nom de Théodore de Saulx seigneur d'Arc-sur-Thil les droits et actions ès terres et seigneuries à Crion, au profit d'Antoine de Lorraine comte de Vaudémont<ref name=":2" />.

En 1562, Rose du Hautoy veuve de Jean Guillaume de Saintignon donne son dénombrement pour la seigneurie de Crion<ref name=":1" />.

Le 5 septembre 1614, les habitants de Crion donnent leurs reversales au duc de Lorraine<ref name=":1" />.

Le 29 septembre 1614, Nicolas Pierron mayeur de Sionviller et sa femme Jeanne vendent au duc de Lorraine le pressoir de Crion et la place de la grange où il est construit<ref name=":1" />.

Il existe les actes de foi et hommage de portion de la seigneurie de Crion appartenant à Joseph Duhalt datés de 1708<ref name=":2" />.

En 1712, les haute, moyenne et basse justice de la seigneurie de Crion appartiennent au comte D'Arnolet et aux minimes de Nancy<ref name=":1" />.

Le 22 mars 1715 Charles Henri comte de Ficquelmont fait ses foi et hommage pour la seigneurie de Crion<ref name=":2" />.

En 1771 Hubert-Dieudonné de Ravinel, baron du Saint empire est seigneur de Crion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Jusqu'à la Révolution française, Crion fut un fief qui relevait de la châtellenie d'Einville<ref name=":0" />. Sous l'ancien régime, la forêt de Crion dépendait de deux seigneuries distinctes : Crion-les-bourguignons et Crion-les-lorrains<ref name=":0" />. Selon les archives du domaine d'Einville, le duc de Lorraine était seul haut justicier de Crion. Le prévôt d'Einville avait le pouvoir de créer un maire à Crion et de cette mairie, le prévôt recevait les profits de son office de prévôt. Les grosses rentes de Crion se partageaient par moitié entre le duc de Lorraine et les seigneurs De La Roche. Le maire de Crion devait 20 sols pour une « droiture » appelée port d'office<ref name=":1" />.

Guerre de Trente Ans

Le village subit un énorme préjudice pendant la Guerre de Trente Ans. En 1637, on ne compte plus que dix conduits (foyers) pauvres sur les quarante recensés avant la guerre. Cette année, aucune vendange n'est faite car les habitants survivants sont réfugiés dans les bois. le greffe de Bonviller et de Crion fut confié à Jean Camesat mais il ne put en faire fonction à cause des troubles de la guerre.

En 1642, il n'y a plus de laboureur et il ne reste que deux paysans pauvres.

En 1643, il n'y a que quatre paysans manouvriers.

En 1644, il est constaté que les greffes de Bonviller et de Crion n'ont plus de fonction depuis 1634. Cette année 1644, il n'y a plus ni maire, ni habitant, ni bétail.

En 1647, il n'y a qu'un ménage.

De 1654 à 1658, le village est désert.

En 1660, il n'y a qu'un ménage et demi<ref name=":1" />.

Ancien Régime

En 1712, la communauté est composée de 19 habitants et 3 veuves<ref name=":1" />.

L'église Saint-Jean-Baptiste de Crion a été reconstruite en 1760<ref name=":1" />.

Période Moderne

Le 6 mars 1826, la construction du presbytère est mise en adjudication<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 31 juillet de la même année; ce sont des travaux à l'église et au cimetière qui sont mis en adjudication<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1872, Henri Lepage publie un supplément au « Tableau d'honneur de la Meurthe » qui donne la liste complémentaire des personnalités émérites de la Guerre de 1870. Un habitant de Crion, Monsieur Charles-François Thinselin y est mentionné<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le bureau de bienfaisance a été créé en 1912. Sa dotation financière avait pour origine la saisie des biens de l'église locale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cela sous-entend que la commune ne s'était pas conformée aux lois de séparation de l'église et de l'État qui prévoyaient la création d'une association cultuelle pour gérer les biens de l'église. Le bureau de bienfaisance fut supprimé par un décret daté du 14 novembre 1933<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le musée lorrain possède une statue en pierre de Saint Urbain trouvée dans la tour du clocher de Crion<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Première Guerre Mondiale

Pendant l'occupation de Lunéville par les troupes allemandes, un acte de barbarie eut lieu à Crion le 26 août 1914. Les allemands avaient arrêté le maire et le curé de Deuville au motif que ce dernier, l'abbé Joseph Thiriet, «avait fait des signes ». Il n'était rien reproché au maire, Jules Bajolet. Arrivé dans le village de Crion, ils furent fusillés sans aucune forme de procès, dans la plus grande indifférence des officiers supérieurs allemands présents<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La coopérative de reconstruction des communes de Bonviller, Sionviller et Crion a été dissoute le 8 septembre 1932<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le dernier président était monsieur Eugène Houillon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Politique et administration

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Population et société

Démographie

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Modèle:Population de France/section

Économie

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

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Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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