Dombasle-sur-Meurthe

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Dombasle-sur-Meurthe est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ville-centre de l'unité urbaine qui porte son nom, elle appartient à l'aire urbaine de Nancy.

Ses habitants sont les Dombaslois.

Géographie

Localisation

Dombasle se situe au confluent de la Meurthe et du Sânon, à Modèle:Nombre au sud-est de Nancy et Modèle:Nombre au nord-ouest de Lunéville. La ville est également traversée par le canal de la Marne au Rhin.

Communes limitrophes

Le territoire de la commune est limitrophe de 6 communes. Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Le territoire de la commune est traversé par deux rivières. La Meurthe s'écoule au sud du territoire avec un débit suffisant pour avoir permis le flottage des bois depuis les Vosges. Elle reçoit les eaux des ruisseaux des Xartes et du Bohard. Le Sânon rejoint la Meurthe en rive droite à l'ouest de la commune après un parcours de Modèle:Unité.

Le canal de la Marne au Rhin reliant Vitry-le-François à Strasbourg est construit en parallèle du Sânon en venant de Sommerviller vers Varangéville.

Particularisme

La gare SNCF de Rosières-aux-Salines est située sur le territoire de Dombasle-sur-Meurthe.

Urbanisme

Typologie

Dombasle-sur-Meurthe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Dombasle-sur-Meurthe, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (26,4 %), terres arables (26,3 %), forêts (15,4 %), prairies (13,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), cultures permanentes (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Il est généralement admis que la commune tire son nom d'un hommage à saint Basle. L'hypothèse selon laquelle le nom latin Domus Pusilla signifiant «petite maison» ferait remonter l'origine du site à l'époque gallo-romaine n'est plus prise au sérieux. À ce sujet, il n'a jamais été démontré qu'il y ait eu une agrégation suffisante d'habitations pour constituer un village avant la colonisation franque<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on rencontre les graphies latines suivantes : Domno-Busilla en 752 ; Domnus-Basolus en 1122 et 1147 ; Dunbasla ; Domnus-Bazolus en 1467 et Domnus-Basollus en 1506. Les appellations françaises du Moyen Âge sont variées : Donbaile en 1271, Donbaille en 1394 ; Dombaille en 1416 ; Dombaisle en 1429 ; Dompbaille en 1469 ; Dompballe en 1505 et Dompbasle en 1546<ref name=":0" />.

Le toponyme se prononce Dombôle ou Dombaîle en lorrain-roman<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. La langue régionale a laissé à la ville les noms suivants :

Histoire

Sous l'ancien régime, le fief de Dombasle relevait du bailliage et de la châtellenie de Nancy. La communauté était divisée en deux bans, donc deux seigneuries distinctes : le ban de Lamont (l'Amont) ou ban des seigneurs contenant le château de la Motte (actuelle rue de La Motte) et le ban de Laval (l'Aval) ou ban de La Vaux ou encore ban Saint-Gergonne. Les habitants de ce dernier étaient appelés les Gergonnets.

Selon les preuves de l'histoire de Lorraine de Dom Calmet, en 752 le roi Pépin donne à l'abbaye de Gorze ce qui lui appartient dans la ville de Dombasle<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>.

Dans une charte de Riquin évêque de Toul en 1122, on voit que l'abbaye de Saint-Mansuy de Toul possède divers biens et revenus à Dombasle. On y lit également que l'église dédiée à Saint Don fut consacrée par l'évêque Pibon<ref name=":2" />.

En avril 1389, Thierry de Dompaire abbé de Chaumouzey vend tout ce qui appartient à son abbaye sur les bans de Drouville, Bauzemont et Dombasle<ref name=":2" />.

En 1450 l'abbaye Saint-Mansuy de Toul cède le prieuré et le patronage de la cure de Dombasle au chapitre d'Haussonville. En 1467, le même chapitre abandonne ses biens sis à Dombasle ainsi qu'une portion de la dîme au chapitre Saint-Georges de Nancy<ref name=":2" />.

Dans un acte de vente du 18 avril 1499, on apprend que le seigneur de Dombasle est François de Savigny<ref name=":2" />.

En 1506 le pape Jules II unit à perpétuité la cure de Dombasle et les fruits et revenus qui en dépendent à la mense capitulaire de Saint-Georges de Nancy<ref name=":2" />.

Le 3 mai 1546 Vary de Lucy seigneur de Dombasle, prieur commendataire de Flavigny, fonde deux bourses au collège Lamarche de Paris pour une durée de huit années devant profiter à deux enfants pauvres présentés par le curé de Dombasle. L'année suivante, le même seigneur fait une nouvelle fondation pour aider au mariage de cinq filles pauvres de Dombasle<ref name=":2" />.

Dans un acte de vente du 4 décembre 1592, on lit que Jean de Haraucourt est seigneur de Dombasle<ref name=":2" />.

Le 9 novembre 1613, le duc Henri cède à Charles de Haraucourt tous droits que ladite altesse possède dans sa seigneurie de Dompbasle (Dombasle) appelée ban de Lavaux. À la lecture de cet acte, on apprend que le seigneur possède le droit de haute justice et des revenus conjoints, le droit de créer les maires et les officiers. Il « possède » également les hommes et les femmes dudit ban<ref name=":2" />. Le duc garde cependant le droit de passage sur le pont de Dombasle qui est géré par le haut conduit de Drouville<ref name=":2" /> (voir aussi le paragraphe haut conduit ci-dessous)

Dans un procès-verbal de Plaid-annal d'Anthelupt, on lit que les habitants d'Anthelupt, Bonviller, Einville, Crion et Dombasle sont tenus de se trouver au parc d'Einville lorsqu'on y fait la chasse<ref name=":2" />.

En 1587 et 1613, Balial Bazole et Jeannotte femme de Gabriel Vaultrin, touts deux habitants de Dombasle, sont brûlés pour sorcellerie<ref name=":2" />.

Le 14 mai 1625 Gabriel d'Ardre veuve de Charles de Haraucourt donne les reversales de la seigneurie de Dombasle<ref name=":2" />.

Le 25 février 1665, Henriette de Haraucourt, veuve de Charles de Bassompierre fait ses reprises du duc de Lorraine pour les terres et seigneuries de Dombasle et de Bioncourt<ref name=":2" />.

Dès 1704, un syndic et un conseil de ville de six membres sont élus chaque année pour défendre et gérer les intérêts de la communauté. Les assemblées générales des habitants sont appelées les Plaids-annaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1712, la communauté de Dombasle compte environ Modèle:Unité. Il y a toujours deux maires, deux échevins et deux gouverneurs mais le tout semble appartenir à un seul seigneur, la maréchale de Bassompierre<ref name=":2" />.

Dans l'acte de prise de possession de la seigneurie de Champenoux en date du 14 septembre 1772, on lit que Jean-Dominique Robert, comte du Houx de Dombasle, est seigneur de Dombasle<ref name=":2" />.

Fichier:Guide pittoresque 061 Dombasle-sur-Meurthe cropped.jpg
Gravure du château de Dombasle en 1838.

Les vestiges du château de Dombasle, édifié sur une motte féodale, ont été démolis par la commune en 1963<ref>Le château, sur le site Dombasle historique.</ref>.

Après la fondation de l'usine Solvay en 1873, Dombasle devint le principal centre de production de carbonate de sodium au monde, profitant du canal de la Marne au Rhin pour l'acheminement par péniches des matières premières (houille et sel) et de la production. Le sel venait essentiellement de la saline de Varangéville et le charbon des Houillères de Lorraine. Le calcaire, provenant des carrières alentour était initialement acheminé par bateaux, puis à partir de 1927 par un système de transport par câble aérien, le transporteur aérien Maxéville-Dombasle, surnommé TP Max, utilisé jusqu'en 1984 puis abandonné et démonté<ref>Transports d'autrefois pour la chimie du sel, consulté le 9 août 2013</ref>. Un exemplaire de wagonnet entre deux pylônes est exposé sur la commune de Varangéville au lieu-dit le Blanc. François, historien varangévillois, dit que ça fait belle lurette qu'il n'y a plus de vestiges de wagonnet au lieu-dit le Blanc.

Dombasle dans le haut conduit de Drouville

À la fin du Moyen Âge, un «haut conduit» est un droit lorrain perçu sur les marchandises en transit, d'une division fiscale à une autre. Ces districts fiscaux s'appelaient également haut conduit.

En 1589, le district nommé «haut conduit de Drouville» s'étend de Serres à Varangéville. Son péage se situe à Drouville. L'article 53 du traité de Paris du 21 janvier 1718 qui concerne la liberté de commerce et de communication réciproques entre la Lorraine et la généralité de Metz y fait encore référence.

Selon les comptes du domaine d'Einville, le haut conduit de Drouville se poursuit vers Dombasle, Sommerviller, Crévic et Maixe. La même source indique que depuis Varangéville , il partait du pont de Lowane, tirant tout droit jusqu'au signe patibulaire d'Essey, (la potence de justice). Il intégrait également Agincourt, Moulins, la Grande Bouxières, Brin, Bioncourt et Manhoué<ref group=Note>Voir la page Drouville pour un complément d'information.</ref>.

Droits féodaux des seigneurs du lieu, hors de Dombasle

En 1580 est dressée la liste des droits féodaux de Lebeuville. Elle indique que ce village possède Modèle:Nombre et chaseauxModèle:Note, partageables par moitié entre le duc de Lorraine et le seigneur de Dombasle<ref name=":2" />.

Dans une déclaration fournie par les habitants de Crévic, on lit que chaque laboureur doit chaque année au seigneur de Dombasle quatre journées de charrue sur le ban de Dombasle. Dans une autre déclaration fournie par les habitants de Grandvezin, aujourd'hui commune de Crévic, on découvre que les laboureurs doivent au seigneur de Dombasle deux paires de réseaux, moitié blé, moitié avoine et également Modèle:Nombre de charrue plus un demi résal d'avoine et un demi resal du meilleur grain qu'ils récoltent<ref name=":2" />.

Dans une déclaration des habitants d'Hudiviller de 1738, on lit que chaque habitant, manœuvre ou laboureur doit un demi resal d'avoine à rendre au château de Dombasle. Chaque laboureur d'Hudiviller doit les corvées nécessaires pour la culture de deux jours de terres (environ Modèle:Unité) sur le ban de Dombasle. Les manœuvres d'Hudiviller doivent au seigneur de Dombasle six jours de corvées à bras ; les femmes veuves doivent trois jours de corvées<ref name=":2" />.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu

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Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Jumelage

Depuis le Modèle:1er octobre 1972, Dombasle-sur-Meurthe est jumelée avec la ville de Filderstadt dans le land de Bade-Wurtemberg, Allemagne, située au sud de Stuttgart<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Économie

Fichier:Production site for sodium carbonate near Dombasle-sur-Meurthe France (19630816513).jpg
Site de production de carbonate de calcium près de Dombasle.

L'usine Solvay va utiliser des combustibles solides de récupération (CSR) en remplacement du charbon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sport

La commune dispose d'un club de football : le Dombasle Football Club. Celui-ci est fondé en 1923 sous l'appellation Association sportive de Dombasle avant de changer pour Dombasle Sport après la Seconde Guerre mondiale. Il adopte son nom actuel en 1979<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices civils

  • Vestiges du château édifié sur une motte féodale, juché sur un tertre artificiel au lieu-dit la Mothe. Malheureusement, ce tertre et ses superstructures, deux tours fermées à la gorge défendant autrefois l'entrée, ont été détruits en 1956. En 1862, le donjon servait encore de cave et de resserre à un jardin cultivé dans l'enceinte des murailles.
  • Immenses fours à chaux.
  • Canal de la Marne au Rhin (branche Est) : port, écluse.

Édifices religieux

Patrimoine naturel

En 2007, la ville a obtenu deux fleurs au Modèle:48e Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Gentilé

Les habitants de Dombasle-sur-Meurthe sont appelés les Dombaslois<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Référence à confirmer.

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:...

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail