Domèvre-en-Haye
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Domèvre-en-Haye Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Village à flanc de coteau, ancien village de vignerons<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.
D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 861 hectares comprend en 2011, plus de 48 % de terres arables et de prairies, 42 % de forêt et seulement moins d'1 % de zones urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le territoire est arrosé par le ruisseau de Naly-fontaine et comporte plusieurs sources, ce ruisseau n'est pas recensé par le SANDRE, mais le ruisseau de l'Esch(e)<ref>Modèle:Lien web.</ref> (parfois orth. Ache ou Esse) arrose la commune sur 820 mètres.
L'altitude moyenne est de 220 mètres environ.
Des éléments permettent de supposer que le village s'est formé à proximité d'un établissement gallo-romain le long d'une voie secondaire reliant la voie romaine Toul-Metz à la commune de Pannes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. (Fig. 1 - ban communal)
Comme d'autres communes dans la région touloise, Domèvre a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux ruisseaux) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Une tuilerie a fonctionné sur ce territoire<ref>Tuileries et tuiliers d'autrefois (partie 2) https://www.etudes-touloises.fr/archives/70/art3.pdf</ref> au sud-ouest du village (Section C parcelle 488).
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Domèvre-en-Haye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,4 %), terres arables (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,3 %), prairies (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Ecclesia Domni Apri ; Nicolaus de Domevria (1135) ; Rodulfus de Domeivre (1184) ; Dommeivre (1404) et Dompmeivre (1498), sont les graphies recensées par le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.
Le toponyme, apparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous la forme (ecclesia) Domni Apri, vient du latin médiéval Domnus Aper, où Domnus, littéralement seigneur, maître, désigne le saint. Cet hagiotoponyme, qui fait d'un saint le maître et le protecteur d'un lieu et de ses habitants, est fréquent au Haut Moyen Âge. Saint Èvre, septième évêque de Toul, était particulièrement vénéré dans ce diocèse (on y compte une cinquantaine d'églises qui lui sont dédiées)Modèle:Nom de lieux de M&M.
Aper signifie sanglier en latin.
Histoire
Préhistoire et antiquité
L’occupation du territoire communal doit être ancienne puisque les chroniques archéologiques signalent la découverte de sépultures de l'âge du Bronze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.Par ailleurs le Musée lorrain détient un vase romain découvert sur le ban communal<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.
Moyen Âge
La paroisse dépendait de deux seigneurs, E. Grosse cite le seigneur de Viange<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, mais de par son toponyme on comprend bien que le village fut étroitement lié à l'abbaye de Saint-Evre.
Dans une notice sur les seigneurs de Manonville H. LEFEVBRE indique<ref>Modèle:Lien web.</ref>
«Nous savons seulement qu'en 1395, intervint un accord en date du 19-e jour de juin, entre Marguerite de Haraucourt, veuve de Thirion, seigneur de Manonville, et les habitants de Domêvre, par lequel ces derniers furent déchargés de la main-morte et de diverses autres servitudes. Le titre de cet accord n'existe malheureusement plus et nous en ignorons les détails. Il a été produit par les habitants de Domêvre, lors de la vérification du dénombrement présenté par Henri de Beauvau, en 1613. C'était un acte sur parchemin passé devant l'official de Toul. Dans la déclaration de la communauté en 1700, il est dit que les habitants ont un droit d'usage sur un bois appelé les Bois-bas (Fig. 1) de 150 arpens, mesure de Bar, ...».
Il y signale également d'anciennes forges au lieu-dit "au Pied de la côte que recouvre la forêt de Gueumont ou de Grenet" (Fig. 1 "guémont") et que l'emplacement des bois de Gueumont dût être habité puisque vers 1867<ref name=":0" />, on y a découvert un vieux puits au fond duquel on a retrouvé, sous une épaisse couche de pierres, une statue équestre mutilée, et une autre très fruste représentant un personnage barbu accroupi et tenant en sa main un objet informe.
ll existait également, d'après cette notice, autrefois un moulin appelé le moulin de Grenet, entre les bans de Rogéville et de Domèvre et mû par un petit affluent de l'Esche. Ce moulin appartenait par moitié aux seigneurs de Manonville et à l'abbé de Saint-Léon de Toul.
Epoque moderne
La carte spéciale des régions dévastées. 52 SE, Commercy [Sud-Est] / [Service géographique de l'armée] 1920, indique le lieu-dit Bois de bas (fig. 1) comme "bois disparu, démoli ou coupé" , en vue de la détermination des indemnités de dommage de guerre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> .
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'abbé Grosse indique dans son dictionnaire statistique pour cette commune vers 1836 :
«Surf, territ. , 5o5 hect. , dont 25o en terres labour. , 90 en prés , 82 en bois et 81 en vignes dont les produits sont assez recherchés. Mesures de Pont-à-Mousson , mais la toise de Lorraine de 10 pieds y était en usage, ainsi que les suivantes : le jour de terres labourables valait 400 verges, ou 3a ares 70 centiares 5. Le jour de prés, vignes , chènevières, seulement 200 verges, ou 16 ares 35 cent. L'arpent de bois valait 230 verges, ou 20 ares 44 cent.»<ref name=":1" />
Indiquant les traditions agricoles et viticoles du village avant les épidémies qui ont détruit les vignes du Toulois.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Domèvre-en-Haye était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée<ref group="Note" >Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 149 hectares (surface cultivable communale) en hausse depuis l'an 2000 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 20 à 0 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 1 exploitation agricole ayant son siège dans la commune employant 1 unité de travail<ref group="Note" >Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifice religieux
- Église Saint-Léger : tour romane, nef Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cadran solaire double. La nouvelle église a été bénie le 29 septembre 1737, jour de la Saint-Michel.
Personnalités liées à la commune
- Les seigneurs de Manonville (voir la monographie d' H LEFEVBRE)
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.