Fécocourt

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 29 août 2023 à 15:41 par >Doique (→‎Héraldique, logotype et devise : Compléments et mise en forme)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Fécocourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 799 hectares comprend en 2011, plus de 53 % de terres arables et de prairies, près de 37 % de forêt, 10 % de surfaces agricoles diverses<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Fecocourt.png
Fig. 1 - Fécocourt (ban communal).

Le ban communal est arrosé par les cours d'eau suivants : le Brenon (1,915 km) le Ruisseau du Moulin (0,037 km) , le Ruisseau de l'Etang de Vandeleville (0,003 km) et le Ruisseau du Conrottes (3,236 km)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le territoire présente une particularité géologique déjà mise en avant en 1936 :  «Dans toute la région de Grimonviller-Fécocourt-Vandéléville-Battigny, le Toarcien affleure à flanc de coteau, s'avance par endroits en larges éperons et forme même des buttes isolées dans la plaine. Le sous-sol immédiat des communes de Grimonviller et de Fécocourt est constitué par du schiste, visible dans tous les chemins creux et sur les bords du ruisseau le Brénon. »<ref>Modèle:Lien web.</ref>

La même situation a entrainé la naissance d'une industrie d'exploitation de l'huile de schiste en Haute-Saône : l'Exploitation de schiste de Creveney.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Fécocourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,3 %), forêts (37 %), terres arables (10,7 %), zones agricoles hétérogènes (10 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la Meurthe sont : Ecclésia Faucaudi curtis en 1044 - Focoucort en 1272 - Foucocourt en 1295 - Ficocourt en 1373 – Ficoncourt et Fouconcourt en 1408 - Fecoucourt en 1699 - Fecolcourt en 1782<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le nom est formé d'un suffixe latin COHORTIS transformé en bas latin CURTIS, utilisé par les francs romanisés en CORT puis COURT qui a remplacé les EY, AY tombés en désuétude à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Utilisé avec un nom de personne d'origine germanique (franc) quelquefois latinisé propriétaire ou attributaire d'une ferme, d'un petit domaine, d'un enclos avec le système germanique caractérisé par l'antéposition du nom (Faucus ou Féco). Ce suffixe courant permet de situer la création du village entre le VIe et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (époque carolingienne)<ref>Toponymie générale de la France: Tome 2 - Ernest Nègre</ref>.

Histoire

Le répertoire archéologique de Meurthe (Beaupré) recense quelques découvertes non attribuées à une période ou une culture attestant d’une occupation ancienne du territoire communal :

« Au lieu-dit Argenterie entre les bois de la Couge (Conge) et ceux des Trois-Fontaines vase de cuivre contenant des monnaies (époque incertaine). Dans le même canton, vestiges d'une voie romaine en pierres debout, allant de Vaudémont à Vicherey, appelée Chemin des Romains. A la Grande maison, débris gallo-romains (Olry. ) Sur la Côte, en 1820, en Trimolot en 1850, trouvailles de monnaies antiques d'époques incertaines. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Ces éléments militent en faveur de l’existence d’un site d’habitat sur le plateau au nord-ouest du village.

L'histoire du village est méconnue jusqu’au Moyen Âge pour lequel les historiens nous apprennent que les habitants de ce lieu, (ainsi que ceux de Dommarie et Chaouilley) , :

« étaient sujets du roi de corps et de cris (le roi y pratiquait la chasse à courre, à cor et à cris ?) ; leur taille annuelle était de 55 fr. 10 gros 7 deniers. Ils étaient tenus, en temps de guerre, de faire le guet en personne au château de Vaudémont, et, en temps de paix, ils devaient 10 fr. au roi en échange de ce service. »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>

C'était, dans l'origine, dit H. Lepage, un franc-alleu, dont il est parlé dans l'acte confirmatif de la fondation du prieuré de Deuilly, par Brunon, évêque de Toul (1045), futur Pape, et dans la fondation du monastère de Saint-Léon de cette ville (1091) :

« Ce village avait, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des seigneurs particuliers qui portaient son nom ; on en voit figurer un dans un titre de 1295. En 1597, Henri de Fauconcourt déclare tenir en fief et hommage de Ferry de Lorraine, comte de Vaudémont, ce qu'il a à Fauconcourt depuis 1292 »<ref name=":0" />

En 1707, Benoit Picart indique dans son ouvrage que le seigneur du lieu est Cardon de Vidampierre cousin de Louis Charles d'Ourches, (1662-1728), fils de Jacques d'Ourches et de Claude Louise de la Vallée<ref name=":1">Pouillié ecclésiastique et civil du diocèse de Toul. Imprimé par ordre de Monseigneur Tome premier, / A Toul : Chez Loüis & Etienne Rolin , 1711 - P 356</ref>, originaires de Vandeléville et Neuville-sur-Ornain.

Anecdote

«Dans les villages de Grimonviller, de Fécocourt, de Vandéleville. etc., pas une femme, depuis la jeune fille jusqu'à la grand' mère, n'eût, jadis, manqué à un usage aujourd'hui disparu avec les lugubres appareils qui l'avaient déterminé. Dès qu'il arrivait à l'une ou à l'autre de passer, — ce qu'elles redoutaient fort, — devant les bois de justice, potences plantées par les seigneurs à un angle de leur territoire, vite elles se signaient en prononçant cette exclamation répulsive : « Dieu me préserve de tes pieds et de tes mains ! » En ces mots, jetés avec un effroi sincère, elles faisaient allusion et s'adressaient mentalement au bourreau, qui s'aide des pieds et des mains pour lancer le patient dans l'éternité. »

F. FERTIAULT<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Fécocourt possédait un moulin mu par le Brénon, assez considérable, et d’après les historiens (Grosse, Lepage) l’activité rurale et viticole était assez florissante au XIXe siècle :

« Surf, territ 395 à 407 hect., dont 187 à 215 en bois, 82 en terres labour., 18 à 52 en prés et 18 en vignes dont les produits sont peu recherchés. L'hectare semé en blé, orge et seigle, peut rapporter 12 hectol., en avoine 27 hectol. 50 litres ; planté en vignes 66 hectol. Chevaux, vaches, brebis et porcs »<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Fécocourt était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de bovins  (auparavant production de bovins et de lait) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 627 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 570 à 786 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 8 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>. (10 exploitations/13 unités de travail en 1988).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Fécocourt, Église Saint-Remy.jpg
L'église Saint-Remy.

Personnalités liées à la commune

  • Famille noble de Fécocourt ou Feconcourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Familles nobles D'Ourches et de Vidampierre<ref name=":1" />.
  • Bernard Perrin, écrivain régionaliste. Il a publié de nombreux ouvrages Histoire méconnue de nos villages et de ma vallée, (imprimerie Christmann) dans les années 80 et 90, jusqu'à sa disparition à Fécocourt. Il fut lauréat du prix Louis Marin en 1994, décerné par l'académie Stanislas.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail