Fraimbois

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Modèle:Infobox Commune de France

Fraimbois est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Fraimbois se situe à Modèle:Unité au Sud-Est de Lunéville et à Modèle:Unité de Nancy. La commune est desservie par deux routes départementales. La RD 148 qui relie Gerbéviller au sud-ouest et la RN 59 au nord-est ; la RD 98 qui relie Hériménil au nord. La commune voisine de Moyen est accessible par la route communale numéro 2.

Urbanisme

Typologie

Fraimbois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,4 %), terres arables (36,6 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), prairies (4,6 %), zones urbanisées (2,2 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Évolution du toponyme : Frembois en 1186, Frembosc en 1188, Frainboix en 1427<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -bosc, ancienne forme de bois, dont le premier élément Frem- représente un nom de personne germanique, Albert Dauzat considère que cet anthroponyme est composé de la racine Fram-<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>. cf. Frambold, framée, etc.

Pour Jean Spaite<ref name=":3" />, Fraimbois signifie « le bois de Framinus », nom d'un personnage mérovingien<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>, suivant en cela l'hypothèse d'Ernest Nègre qui cite ce nom germanique sous la forme Framnus<ref name="Nègre">Modèle:Ouvrage (lire en ligne) [1]</ref>.

Histoire

Moyen Âge

Le premier écrit conservé parlant de Fraimbois date de 1186. Il s'agit d'une charte de Pierre de Brixey, évêque de Toul<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>. Deux ans plus tard en 1188, Theodericus de Frambosc (Théodore de Fraimbois) est mentionné dans une autre charte de l'évêque de Toul<ref name=":1" />. Isabelle de Bar engage ce qu'elle possède à Vaimbois et à Fraimbois<ref name=":1" /> en 1389.

Ancien régime

Les habitants de Vaimbois et de Fraimbois font un accord à propos de la vaine pâture au bois de la Haye le Modèle:Date-<ref name=":1" />.

Les carmes déchaussés de Gerbéviller se font céder la chapelle Saint-Maurice et l'ermitage y attenant, sis sur le territoire de Fraimbois, en date du Modèle:Date-<ref name=":1" />.

Lors de la guerre de Trente Ans, en 1637, le village est presque totalement détruit par les Suédois. Une maison subsista. Elle était datée de 1587<ref name=":0" />.

En 1650, on construit la première église dans Fraimbois avec les matériaux de la chapelle Saint-Maurice<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, les religieux de Beaupré abandonnent l'ermitage Saint-Maurice aux ermites de l'ordre de Saint-Antoine<ref name=":1" />.

En 1710, Fraimbois se reconstruit lentement après les malheurs de la guerre de Trente Ans. Cette année là, le village compte seulement 71 habitants.

L'état du temporel des paroisses dit que Fraimbois fait partie du marquisat de Gerbéviller dont les officiers jugent les actions civiles et criminelles de première instance. Les appels sont traités par le bailliage de Nancy<ref name=":1" />.

En 1719, l'église est rebâtie en l'élargissant de dix pieds et en l'allongeant de douze. Le chœur est entièrement refait<ref name=":2" />.

En 1751, Fraimbois quitte le bailliage de Nancy pour venir dans celui de Lunéville<ref name=":0" />. Le recensement de 1768 indique 120 feux (foyers) pour Fraimbois<ref name=":1" />.

Révolution française

Le Modèle:Date-, l'abbé Joseph Pierson né le 9 février 1730 à Zincourt, "résigne sa cure" de Fraimbois et va se retirer à Châtel-sur-Moselle. Il en est expulsé en juillet 1792 comme "prêtre insermenté"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En prairial 1794, une délégation d'habitants va « hardiment » réclamer du sel à l'usine de Dieuze<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Période moderne

En 1845, Fraimbois compte quinze hectares de vignes.

En 1872, Victor Blaise, habitant de Fraimbois ayant été blessé pendant la guerre de 1870 à Crésençay, est mentionné au tableau d'honneur des habitants de la Meurthe. Frédéric-Anatole Brégeot, caporal ; Aug. Demange ; Jos.-Aug. Vannat ; Auguste Demange, Caporal blessé et Chaton, autres habitants ayant combattu sont portés au tableau supplémentaire.

En 1884, les cloches de l'église sont refondues<ref name=":2" />.

Fichier:Carte du voyage du Sirius 12-13 juin 1894.png
Carte traçant le parcours du ballon Sirius de la Villette à Fraimbois les 12-13 juin 1894.

Émoi à Fraimbois en 1894 : le 15 juin, le ballon, Sirius, gonflé au gaz et parti de l'usine de La Villette atterrit dans des conditions difficiles sur le territoire de la commune. Son équipage de trois personnes, parmi lesquels l'aéronaute Georges Besançon et son élève Maurice Farman, transis de froid ne furent pas blessés<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Le New-York Herald lui consacra un entrefilet<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1919, les noms de plusieurs officiers allemands figurent sur la liste des personnes désignées pour être livrées par l'Allemagne pour avoir commis des atrocités sur des personnes civiles lors des crimes de Vennezey, Remenoville, Seranville, Giriviller, Crévic et Fraimbois<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le témoignage du curé de Fraimbois de l'époque est accablant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le 23 juin 1929, Fraimbois inaugure en grande pompe son tout nouveau réseau électrique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La plus vieille maison de Fraimbois encore debout en 2019 se trouve au 3, rue du Haut-Meix. Selon une monographie de 1888, cette maison avait une pierre sculptée à la date de 1587. On dit par ailleurs qu'il ne resta qu'une maison après la guerre de Trente Ans. Il s'agirait donc de celle-ci<ref name=":2" />.

Vaimbois

Au Moyen Âge, Il y avait un petit village nommé Vaimbois qui n'existe plus aujourd'hui. il fut détruit sous peine d'une trop forte épidémie de peste noire et de choléra. Les pierres de ce village auraient été utilisées pour reconstruire le village de Fraimbois.

Vaimbois n'était pas un village au sens où on l'entend aujourd'hui. Il s'agissait d'un écart figurant sur le même territoire que Fraimbois. Il n'y avait qu'une église pour les deux. On disait alors qu'ils formaient une même communauté<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il existait la même configuration tout près de là, à Remenoville avec son écart de Moranviller détruit et abandonné à la même période. Curiosité statistique, Vaimbois et Moranviller comptait chacun quarante feux (foyers) à la veille de leur disparition.

Ancienne église et ermitage

il existait entre Fraimbois et Gerbéviller, une église qui servait de paroisse aux habitants de Fraimbois et à ceux de Vaimbois. Elle était sous l'invocation de saint Maurice. Un cimetière lui était accolé. Après que les services religieux eurent été transférés à Fraimbois, une chapelle fut érigée à cet endroit, toujours dédiée à saint Maurice. Cette chapelle et l'ermitage attenant dépendaient de la cure de Fraimbois. C'est le curé de Fraimbois qui nommait les ermites<ref name=":1" />. L'édifice changea de statut en 1631. Il existe un acte de 1699 faisant référence à cet édifice qui a donc survécu à la guerre de Trente Ans<ref name=":1" /> mais qui a disparu ensuite.

Fichier:Ruedulapintricolore2.jpg

Folklore

Les contes de Fraimbois : Ce village lorrain typique est célèbre pour les contes populaires qui ont pour cadre cette localité. Cela ne constitue pas une exception, au contraire. Un certain nombre de villages lorrains étaient la cible privilégiée de sobriquets et de quolibets émanant de leurs voisins. Jean Vartier les a surnommé « les villages du rire ». On trouve dans cette liste lorraine : Ville-En-Vermois, Laxou (avant qu'il ne devienne une ville), Crepey, Puxieux, Puzieux (Vosges), Puzieux (Moselle)<ref name=":4" />.

Le plus souvent, les habitants de ces communautés étaient surnommés "les fous" ou "les innocents". Ceux de Fraimbois eurent le privilège d'hériter des deux surnoms. Ville-en-Vermois est l'exception puisque ses habitants étaient surnommés « les fraimbois » ! Les habitants de Fraimbois étaient également surnommés "les foutues bêtes", ce qui a le même sens que les deux autres sobriquets.

On prêtait aux habitants de ces localités toutes sortes d'actions burlesques et de raisonnements absurdes<ref name=":4">Modèle:Ouvrage.</ref>. A ce titre, Fraimbois a connu son heure de gloire grâce à un instituteur ayant exercé au village, Athanase Grandjacquot qui a publié « les contes de Fraimbois ». On suppose que Fernand Rousselot, homme de lettres et auteur d'ouvrages en patois, a participé à cette réalisation puisque à cette époque, les deux hommes se retrouvaient très souvent dans un café de Lunéville, mais rien ne le prouve. Les deux compères ont, pour l'essentiel, adapté à Fraimbois des « fiauves » (mot lorrain qui signifie fable) qui circulaient depuis longtemps dans toute la Lorraine, et sans doute au-delà. Ces contes ont ensuite été imprimés sur des cartes postales qui ont connu un vif succès. C'est ainsi que Fraimbois est devenu célèbre à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le village n'est cependant pas rancunier et a un sens certain de l'humour puisqu'une rue porte le nom de l'auteur, Athanase Grandjacquot ; une autre rue porte le joli nom de : « rue du Lapin-Tricolore », une troisième est nommée « rue Le Bon-Temps » et la salle polyvalente a été baptisée « La Guérite ». Ces trois derniers sont des titres de contes de Fraimbois.

Au-delà de l'aspect folklorique, ces contes constituent un intéressant matériau pour l'étude du lorrain roman de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le nombre d'écrits en patois de Lunéville étant assez limité, les contes de Fraimbois sont très appréciés par ceux qui s'intéressent à la langue régionale oubliée. Jean Lahner a publié en 1982 une étude sur les formes et les sens donnés au mot « Monsieur » dans ces contes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Fraimbois Eglise.jpg
Église et monument aux morts.
  • Église Saint-Maurice {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIXe{{#if:s| s }} }} classique deux tableaux, sculpture de la dormition de la Vierge {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:s| s }} }} ; tombe d'Athanase Grandjacquot, auteur des célèbres contes de Fraimbois.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours, rue Grandjacquot.

Personnalités liées à la commune

  • Athanase Grandjacquot, auteur des Contes de Fraimbois et ancien instituteur de la commune. La rue principale porte son nom.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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