Gellenoncourt
Modèle:Infobox Commune de France
Gellenoncourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Le territoire est limitrophe de 5 autres communes. Sa superficie est de 361 hectares. Gellenoncourt est à 21 km du centre de Nancy, à 17 km de Lunéville et à 10 km de Champenoux, siège de la communauté de communes Seille et Grand Couronné. La commune a la charge de deux sections de routes communales distinctes avec la particularité qu'aucune ne rejoint la zone urbaine. Le village est desservi par la route départementale D 80A. Le territoire ne comprend pas de massif boisé et par conséquent, la commune n'a pas de ressource forestière.
Hydrographie
Le territoire de Gellenoncourt est séparé au nord-est de celui de Réméréville par une rivière, la Roanne. Il est également séparé, au sud-ouest, de celui de Haraucourt par le ruisseau des Goulottes. Un autre petit ruisseau, que les habitants appellent la Pissotte, prend sa source à l'extrémité sud-est, passe tout près du village au nord-est et va se jeter dans la Roanne à l'ouest, à proximité du pont sur la D80. Il ne quitte jamais le territoire communal et sa longueur est de 2,94 km. La totalité des eaux territoriales aboutissent à la Roanne, affluent de la Meurthe, elle-même affluent de la Moselle.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
-
Carte de la commune.
-
Entrée de Gellenoncourt.
Urbanisme
Typologie
Gellenoncourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (50,1 %), terres arables (49,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Évolution du toponyme : Le nom du village se serait formé à partir de Gelnonis-Curia<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Il est ensuite passé par les formes suivantes : Hadewidis de Geveroncort en 1178, Gillerancourt en 1284, Geleraucourt en 1333, Gelelancourt en 1319, Gelnancourt en 1502, Genellaincourt en 1562<ref>Modèle:Lien web.</ref>. A la fin du Moyen Âge, Gellenoncourt est parfois appelé Beaufort, du nom du seigneur détenant le fief<ref name=":0" />.
Histoire
Période pré-romaine
Selon plusieurs historiens locaux, il aurait existé une voie pré-romaine reliant Saint-Nicolas-de-Port à Marsal. Ce chemin passerait sous l'actuelle route communale en direction de Courbesseaux, parfois appelée chemin des Allemands.
Moyen Âge
1317 : Collin d'Aumécourt écuyer, déclare être homme de lige pour ce qu'il est possède à Athienville, Hoéville et Gellenoncourt<ref name=":1" />.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Réméréville est le chef-lieu d'une mairie comprenant aussi Buissoncourt, Cercueil (Cerville) et Beaufort. Beaufort est en réalité Gellenoncourt qui prend ici le nom du seigneur détenant le fief<ref name=":0" />.
1333 : Aymars, évêque de Metz engage en garantie d'un prêt, la moitié de plusieurs bans et mairies dont le ban de Geleraucourt (Gellenoncourt)<ref name=":0" />.
Ancien régime
1571, le Modèle:Date- : pour éviter les conflits de juridiction entre le duché de Lorraine et l'évêché de Metz, un traité décide que la Lorraine aura le ban de Réméréville comprenant Beaufort (Gellenoncourt), Cercueil (Cerville), Buissoncourt, Erbéviller et Réméréville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette décision ne fut que partielle dans les faits. Seuls Gellenoncourt et Cercueil (Cerville) restèrent attachés à la Lorraine. Les autres faisaient partie de l'évêché de Metz à la veille de la Révolution.
1582 : le duc de Lorraine est seul haut, moyen et bas justicier à Gellenoncourt, et lui appartenant tous commandements, création de maire et justice, confiscations, épaves, attrahières<ref>Modèle:Lien web.</ref>, hautes amendes, basses, moyennes et tous autres droits seigneuriaux de quelle condition qu'ils soient. Les prisons sont au château d'Einville puisque le village est de cette prévôté ainsi que la châtellenie et la recette<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.
1587, le Modèle:Date- : le duc Charles III de Lorraine cède à François de Beaufort De Pulligny la terre et seigneurie de Gellenoncourt<ref name=":1" />.
1588, le Modèle:Date- : François de Beaufort de Pulligny obtient des lettres qui lui permettent de prendre la qualité d'écuyer, de quitter le nom et les armes de Beaufort pour prendre ceux de Gellenoncourt dont il est le seigneur. La même année, il acquiert à Nancy, au 4 rue des Loups, un lot de terrain qui lui permettra de construire l'hôtel de Gellenoncourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>. François de Gellenoncourt est honoré du titre de chambellan par Charles III de Lorraine. Il s'installe au château de Gellenoncourt et y fait des réparations<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il profite de ses relations pour transformer la chapelle du village en église paroissiale.
1594 : prévôté et châtellenie d'Einville. Gellenoncourt est mentionné comme fief dans le dénombrement de cette année<ref name=":0" />.
1601, le Modèle:Date- ou le 14 août : des lettres de Charles, cardinal de Lorraine, autorisent l'érection en cure de l'église de Gellenoncourt, auparavant annexe de Drouville<ref name=":1" />. On lit dans le registre général d'un pouillé du diocèse de Toul : « Ecclesia separa ab ecclesia parochiali de Drouville et erecta in ecclesiam parochialem.... Institutio 14 augusti 1601 »<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La guerre de Trente Ans dépeupla le village, qui se releva vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
1663, le Modèle:Date- : le sieur Hennequin fait ses reprises pour la seigneurie de Gellenoncourt<ref name=":1" />.
À la fin du XVIIe siècle, Ferdinand de Hennequin, comte de Curel et de Fresnel, chevalier et baron du Saint-Empire, est seigneur de Gellenoncourt<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans la déclaration portant réglement pour les cinq hauts-conduits de Lorraine & Barrois d'août 1704, Gellenoncourt est mentionné comme membre de la prévôté d'Einville-au-Jard<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
1710 : prévôté et châtellenie d'Einville, bailliage de Nancy<ref name=":0" />.
1712 : la communauté n'est constituée que de l'admodiateur (orthographe de l'époque), de 4 laboureurs et d'un manouvrier<ref name=":1" />.
1751 : bailliage de Lunéville, généralité de Nancy, coutumes de Lorraine<ref name=":0" />.
1768 : il y a 25 feux (foyers) et 106 communiants<ref name=":1" />. Il faut probablement comprendre 106 personnes communiant à la messe dominicale ?
1771, le Modèle:Date- : Charles-François d'Hennequin, comte de Curel, gentilhomme de la chambre du feu roi de Pologne , déclare tenir du roi (de France) à titre patrimonial et sans part d'autrui, la terre et seigneurie de Gellenoncourt en haute, moyenne et basse justice ; consistant en château, grange, colombier, maisons, etc.<ref name=":1" />.
1772 : les habitants jouissent d'un droit de pâturage d'environ 20 à 25 jours (4 à 5 ha) entre Gellenoncourt et Haraucourt<ref name=":1" />.
1770-1791 : procès entre les communautés de Gellenoncourt et d'Haraucourt à propos des grands paquis<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
1779 : Gellenoncourt est curieusement mentionné dans le diocèse de Metz<ref name=":0" />.
Le 16 août 1787 parait une annonce à propos de la vente de la seigneurie de Gellenoncourt. Elle est alors composée des droits de haute, moyenne et basse justice ; des droits de collation de la cure ; des droits de chasse, bergerie, marcairerie, colombier, cens et rentes ; de 275 jours (~55 ha) de terre et de 40 fauchées de prés ; de portions de dîme à Courbesseaux et à Hoëville et d'un revenu annuel de 2400 livres<ref>Modèle:Lien web</ref>. La même terre est de nouveau en vente en janvier 1789<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Révolution française et Empire
1790 : Gellenoncourt fait partie du canton de Buissoncourt<ref name=":0" />.
Selon les statistiques du département de la Meurthe, Hyacinthe JACQUEMOT curé de Gellenoncourt prête serment à la constitution et lit le jour même en public la lettre de l'évêque constitutionnel 10 juillet 1791<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, Jacquemot contesta l'interprétation de son serment faite par la municipalité. Il rappela que sa déclaration contenait une restriction non rapportée dans le compte rendu officiel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Aux élections des cures vacantes des 24-Modèle:Date-, Jacquemot est remplacé mais on n'a aucune trace de son successeur. Il fait une rapide apparition à Gellenoncourt en 1797 mais n'y demeure pas. En 1802, il est nommé curé de Faulx<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Tout porte à croire qu'il est le dernier curé résidant de Gellenoncourt.
Peu de temps avant la mise en place du Concordat, le préfet de la Meurthe avait ordonné une réunion des conseils municipaux de Haraucourt et de Gellenoncourt pour étudier la fusion des deux paroisses. Le Conseil de Gellenoncourt disait que ce n'était pas possible, son église convenait très bien pour ses habitants alors que celle d'Haraucourt était trop petite pour accueillir les deux populations, les chemins entre Haraucourt et Gellenoncourt étaient souvent impraticables. En conséquence de ce refus, Gellenoncourt devient une annexe de Haraucourt en 1802. Le village compte 100 habitants à cette date<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Époque contemporaine
1822 : 95 habitants, 21 feux<ref name=":0" />.
1852, le Modèle:Date- : érection d'une chapelle<ref name=":1" />. Henri Lepage ne précise pas à quel endroit. Il s'agit probablement du décret n° 7086 du prince-président, contresigné par le ministre de l'éducation et des cultes. Ce décret érige l'église de Gellenoncourt en chapelle de secours<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1853 : la cure est redevenue annexe de Drouville<ref name=":1" />, probablement depuis 1802.
1838 : le duc et la duchesse d'Orléans versent 100 francs au profit de l'église de Gellenoncourt<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
1889, le 16 novembre : la société Marchéville-Daguin ayant son siège à Saint-Nicolas-de-Port dépose une demande d'extension de concession minière de sel gemme incluant le territoire de Gellenoncourt<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1891, l'annuaire français de l'épicerie recense 1 cabaret à Gellenoncourt<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1905, la maison forte de Gellenoncourt appartient à monsieur d'Arbois de Jubainville<ref>Modèle:Lien web</ref>.
1914 : la Grande guerre fit de nombreuses destructions dans la ville. Le site "mémoire des hommes" recense 133 fiches de soldats français tués sur le territoire communal en août et Modèle:Date-. Il y eut une victime civile lors des bombardements du village. Le nombre de soldats allemands tués sur la commune est important mais les archives ne sont pas disponibles.
1921, le 20 janvier a lieu l'adjudication des travaux de déblaiement des rues, pour évacuer les gravats résultant des bombardements du village. Le montant des travaux est estimé à 20 000 francs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
1960 : l'école communale ferme définitivement cette année là. Jean-Claude Michel est le dernier instituteur à Gellenoncourt.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Le village est essentiellement agricole. Il compte 2 exploitations en 2019. Le territoire fait l'objet d'une exploitation minière du sel gemme par sondages hydrauliques souterrains. Cette industrie provoque des désordres géologiques irréversibles. La compagnie des salins du midi et des salines de l'Est est l'unique concessionnaire de cette ressource. Cette activité ne génère aucun emploi dans la Commune et son produit fiscal, sous forme de péréquation de la redevance des mines, est insignifiant.
-
Machine agricole à Gellenoncourt.
-
Machine agricole à Gellenoncourt.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maison forte des {{#switch: e
| e | er | = {{#switch: e
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVII
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, gravement endommagée lors des combats d'Modèle:Date- : les deux tours carrées disparaissent à cette période.
- Saint-Claude : à l'extrémité Sud du territoire, à une centaine de mètres de l'actuelle route Haraucourt-Drouville et à l'extrémité du chemin rural de Crévic, on peut apercevoir à l'époque des labours, des restes de construction. La carte de Mercator nomme cet endroit Saint-Claude<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans l'accord de 1601 autorisant l'érection d'une paroisse à Gellenoncourt, il est mentionné un ermitage présentement ruiné<ref>Registre des contrats reçus et stipulés par le tabeillon Jean André pendant l'année 1601. Archives de Meurthe-et-Moselle, série N n° 1044</ref>. Il s'agit très probablement de Saint-Claude.
Édifice religieux
- Église de l'Assomption construite en 1772<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en grande partie détruite en Modèle:Date- et rebâtie après le premier conflit mondial ; tour romane remaniée, nef Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Pompe.
-
Église de l'Assomption.
-
Pompe.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Blason populaire
Les habitants avaient pour sobriquet «les gros sabots»<ref>Modèle:Lien web.</ref>.