Jolivet (Meurthe-et-Moselle)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Jolivet est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Localisation
La commune de Jolivet est un village très proche de Lunéville situé à un kilomètre et demi. Elle est située à Modèle:Unité de Baccarat et à Modèle:Unité au sud-est de Nancy.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes : Modèle:Communes limitrophes
Hydrographie
La rivière la Vezouze qui forme la limite méridionale de Jolivet, le ruisseau de Morteau et celui des Abouts qui prennent naissance à Jolivet et se jettent dans la Vezouze sont les trois cours d'eau traversant le territoire de la commune de Jolivet.
Le sol proche de la Vezouze est plat, argilo-calcaire très compact et difficile à cultiver.
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Carte de la commune.
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Entrée de Jolivet.
Urbanisme
Typologie
Jolivet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lunéville, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), terres arables (18,5 %), zones urbanisées (7,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Anciens noms<ref>Dictionnaire géographique de la Meurthe, avec une carte du département - Henri Lepage</ref> : Wehiveler (1310), Houyviller (1493), Huiviller (1563), Huviller anciennement Vihuviller (1779), Jolivet (1793, nom révolutionnaire<ref name=Cassini/>), Huviller (1801).
Histoire
Le nom de « Jolivet » viendrait du nom donné par le roi-duc Stanislas Leszczyński (1677-1766) à cette petite colline, où il aimait chasser. Il disait « au mont joli, je vais », expression qui serait restée pour nommer ce lieu en remplacement de Huviller.
Il est fait mention de Jolivet sous le nom de Vihuviller, en 1315, dans un Mémoire de la seigneurie foncière d'Adoménil<ref>Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, Vol 2, p. 6, en ligne sur gallica.bnf.fr</ref>.
La cense de Champel, territoire de Jolivet, est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une ferme que les bulles des papes et des chartes des évêques donnent à l'abbaye de Beaupré. Elle a successivement les noms de Granja de Campes (1147), de Campeiis (1163) ou de Campellis (1164). Les religieux restent possesseurs de la majorité des terres de la ferme jusqu'à la révolution<ref>Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, Vol 2, p. 218, en ligne sur gallica.bnf.fr</ref>.
Par lettre du Modèle:Date, le duc René II mande la terre et seigneurie d'Huviller devant Lunéville engagée à Ferry de Chambley. Plusieurs autres titres en 1593, 1577 et 1584 mentionnent également le village dont la seigneurie appartient, en 1725, à M. le marquis de Lambertye qui possède aussi les droits sur les métairies et censes de Champé et Froide-Fontaine. Les habitants du village déclarent, en 1758, être une “communauté très pauvre” sans revenus communaux.
Avec Napoléon, Jolivet est érigée en succursale en 1802 avec Champel en annexe dès 1807<ref>Henri Lepage, Les communes de la Meurthe, Vol 2, p. 521-522, en ligne sur gallica.bnf.fr</ref>.
Une ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie métrique de Lunéville à Einville est ouverte en 1902 avec un arrêt à Jolivet-village. En 1910, l'embranchement à Jolivet avec le LBB favorise le transport de marchandises entre les Vosges et le canal de la Marne au Rhin. Le trafic de la ligne fonctionnera jusqu'en 1942<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Dès le Modèle:Date, Lunéville et ses environs subissent des combats violents et sont envahis jusqu'en septembre. Tous les villages de la ligne ainsi que Lunéville sont libérés peu de temps après mais le front se stabilise à proximité. Les bombardements causent de nombreux dégâts.
Le télégraphe optique de Chappe
En 1799, L'Autriche et la France décident de signer un traité de paix. C'est Lunéville qui est choisi comme lieu de négociations et de signature de ce qui passera à l'histoire sous le nom de Traité de Lunéville. Le premier consul et ses collaborateurs décident d'utiliser le télégraphe de Chappe pour communiquer avec les négociateurs français. À ce moment-là, il existe une ligne télégraphique Paris-Metz-Strasbourg. Il est décidé d'y adjoindre une ramification qui partira de Vic-Sur-Seille et aboutira au «donjon» du château de Lunéville. Cette option est relativement facile à mettre en œuvre puisqu'il suffit de construire deux stations intermédiaires. L'une à Vaudrecourt, point le plus élevé de la commune d'Arracourt. Le second emplacement se trouve au sommet du territoire de Jolivet, lieu-dit Le-Haut-de-la-Coye, au dessus de la ferme champêtre de Froide-Fontaine<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Cette ramification est construite dans l'urgence. Les tours qui supportent le télégraphe sont des constructions légères en bois. Dès la signature du traité, ce tronçon de ligne n'est plus exploité ni surveillé. Les pilleurs se chargent de « nettoyer » le terrain. Sans doute par vandalisme, la tour du Haut-de-la-Coye est incendiée le 20 octobre 1801. Il ne reste donc plus rien de cet éphémère moyen de communication<ref name=":0" />.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
- Jolivet a été récompensée par une fleur au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref>Source : Villes et Villages Fleuris</ref>
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Autrefois l'activité principale de Jolivet était l'agriculture. Il reste toujours des exploitations agricoles.
D'après la monographie communale de 1888, compte-tenu des deux grosses fermes, les prairies naturelles donnent du fourrage de qualité sur Modèle:Unité et les prairies artificielles donnent du trèfle, du sainfoin et de la luzerne. Un ancien moulin, construit en 1480, est destiné au grain, au chanvre, au tan, la scierie et l'huile.
En 2020, l'Insee compte pour Jolivet environ trente-cinq établissements essentiellement dans le commerce de gros et de détail, de construction, d'activités spécialisées, l'élevage et la production animale, l'activité immobilière et divers travaux et services<ref>Entreprises situées à Jolivet, en ligne sur entreprises.lefigaro.fr</ref>,<ref>Entreprises à Jolivet d'après le Kompass, en ligne sur kompass.com</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de l'Assomption du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remaniée aux {{#if: 18
| Modèle:Abréviation discrète | XVIII
}}e et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; chevet du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle daté 1464.
- Château reconstruit sur l'ancien d'Huviller en 1719 par le marquis de Lambertye, acquis et embelli en 1740 par Stanislas Leszczyński ; inoccupé depuis longtemps, il fut détruit totalement en 1808. La porte Stanislas en est un souvenir<ref>Jolivet Petit Village Lorrain.</ref>.
- Anciennes fermes de Champel<ref>Ferme de Champel, en ligne sur entreprises.lefigaro.fr</ref> et de Froide Fontaine<ref>Ferme de Froide Fontaine, en ligne sur entreprises.lefigaro.fr</ref> devenues GAEC.
- Monument aux morts tous conflits en ville.
- Une croix, monument aux morts 1914-1918, au cimetière.
- Au cimetière, la tombe d'un soldat mort pour la France, 1918.
- Croix de chemin (croix de Mission) de 1868.
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Tombe militaire 1918.
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Église de l'Assomption.
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La porte Stanislas.
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Croix de chemin 1868.
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Monument aux morts 1914-1918 au cimetière.