Manoncourt-en-Woëvre

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Modèle:Infobox Commune de France

Manoncourt-en-Woëvre est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Fig1 - Manoncourt (Ban communal).png
Fig. 1 - Manoncourt (ban communal).

La commune est située à 13 km de Toul, 24 km de Pont-à-Mousson et à 30 km de Nancy. Elle appartient géographiquement à la plaine de la Woëvre.

D’après les données Corine land Cover , le ban communal de 1056 hectares comprend en 2011, plus de 75% de terres arables et de prairies, 20% de forêt et seulement près de 3% de zones urbanisées<ref name=":1" />.

Le territoire est arrosé par 6 cours d'eau : Le Terrouin (1,609 km), le Ruisseau de la Ferme ain Charles (3,003 km), le Ruisseau de la Grande Tourniere (1,839 km), le Ruisseau de l’Étang de Bailly (3,938 km), le Ruisseau de l’Étang de Villanaux (0,606 km) et le Ruisseau de Mandrelle<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Les voies de communication sont : la RD 10 qui traverse le village pour rejoindre deux axes importants : la RD 907 (Beaumont – Marbache) et la RD 904 (Toul – Verdun). La RD 10a relie le village à la route nationale 611 (Toul – Dieulouard). (Fig. 1 ban communal).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Manoncourt-en-Woëvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,2 %), terres arables (31,8 %), forêts (20,7 %), zones urbanisées (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Manonis curtis (836) ; Manmonis curtis (870) ; Mammonis curtis (884) ; Mannonis cortis Sancti-Apri villa ; Manoncuria-en-Voivre (1359) ; Manoncuria (1402) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le toponyme apparaît donc sous la forme Manonis curt(e) en 836 : il est formé de l'anthroponyme germanique Manno (homme) et du substantif curtis, centre d’exploitation rurale : ce type de toponyme est caractéristique du haut Moyen Âge et dénote un terroir confié par le roi à un grand en vue d’une opération de défrichement. La localisation dans la « Voivre » apparaît en 1359<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Un ancien moulin est signalé dans les archives historiques<ref name="Grosse">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Histoire

Les chroniques historiques font état d'indices de la présence humaine aux âges du paléolithique inférieur et de l'antiquité, Jules Beaupré indique en effet :

«Près de la ferme de Sébastopol, sur l'emplacement d'un bois défriché, pointes de lances<ref>Musée lorrain</ref> et de flèches en silex taillé<ref>Collection Husson</ref>. Sur la Côte en Haye<ref>Fig1 - Ban communal à l'Est du territoire.</ref>, vestiges d'habitations avec tuiles plates.»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

H. Lepage indique pour le Moyen Âge que le village dont l'évêque Frotaire parle dans une charte de l'an 836 (D. C. H.) était déjà en possession de deux chapelles en 1045<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref> et que :

«Le quartier du village avoisinant l'église s'appelle la Cour-des-Seigneurs ; il renferme l'ancienne maison seigneuriale, construction des siècles derniers, qui appartenait à l'abbaye de Saint-Epvre. C'est en ce lieu que saint Gérard fut cerné par un seigneur puissant de l'évêché de Toul, du nom d'Oldéric , celui-ci mit le feu il la maison où s'était réfugié l'évêque pour l'obliger à en sortir, et l'incendie gagna aussi l'église (B. P. H., p. 522). Boyet, ferme, cense très-ancienne, seigneurie avec grange et moulin, dès l'an 1272, appartenant à l'ordre de Malte.»<ref name=":0" />

Il y avait à Manoncourt, non loin de l'église une résidence où vivaient quelques moines qui dépendaient de l'abbaye de Saint-Evre. La ferme de Boyer était également propriété des moines<ref name=":0" />.

Il existe à Manoncourt trois étangs qui selon la légende auraient été creusés par les moines de Manoncourt pour disposer de poissons durant la période de carême, (étang de Bailly, le Grand Étang et le Petit Étang<ref>Fig 1 - ban communal</ref>).

Au 18e siècle, la culture du chanvre connaît son plein essor et chaque maison possède son réservoir pour rouir.

Au 19e siècle, il existait bon nombre d'artisans à Manoncourt. Beaucoup de jeunes de Manoncourt sont allés travailler aux chemins de fer pour la construction de la ligne du Toul- Thiaucourt.

Pendant la guerre de 1914-18 la gare de Manoncourt était la dernière avant le front et servait de poste de ravitaillement des troupes, mais également de lieu de repos pour les soldats qui revenaient du front (il y avait une infirmerie, un cimetière et une blanchisserie)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

E. Grosse indique dans son ouvrage, vers 1836 :

« Territ. : 746 hect., dont 450 en terres labour., 204 en forêts, 72 en prés et 8 en vignes, de qualité médiocre. »<ref name="Grosse"/>

ce qui indiquerait que la vigne était peu cultivée.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Manoncourt-en-Woëvre était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 497 hectares (surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1150 à 482 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 7 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Église Saint-Martin.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Gallois Lucien. La Woëvre et la Haye<ref>Modèle:Article.</ref>. In: Annales de Géographie, t. 13, n° 69, 1904. pp. 207–222.
  • Claude Gérard, La maison rurale en Woëvre, EDITIONS CREER, 1990<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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