Réméréville

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Modèle:Infobox Commune de France

Réméréville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Rémérévillois(es).

Géographie

Réméréville est située aux carrefour des voies de circulations qui relient Nancy, Château-Salins et Lunéville.

Le territoire de la commune est limitrophe de 8 communes. Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Le territoire de Réméréville s'inscrit dans trois bassins-versants :

- le bassin-versant de la seille qui déborde sur l'extrémité nord-est du ban (« Au haut de Noirchamp »),

- le bassins-versant de l'Amezule, affluent de la Meurthe à Lay-Saint-Christophe. Sur Réméréville, ce sont au nord-ouest le bois Bornoie et une partie de la forêt domaniale de Saint-Paul qui sont situés sur ce bassin-versant,

- le bassin-versant de la Roanne, affluent de la Meurthe entre Varangéville et Saint-Nicolas-de-Port qui englobe l'essentiel du territoire de Réméréville.

La Roanne, qui prend sa source en bordure est du ban de Drouville, traverse la commune de Courbesseaux avant de passer sur la limite sud-ouest de Réméréville.

La commune est traversée par un ruisseau à sec l'été mais au débit important l'hiver. Sur le premier cadastre, il était nommé « la Pissotte ». Sur la carte IGN, il est nommé « ruisseau de la forêt » en amont du village et « ruisseau de l'Embanie » en aval. Il reçoit le « ruisseau de Pétinpré » à la sortie Sud-Ouest du village et, un peu avant de se jeter dans la Roanne, il reçoit le « ruisseau des prés bises » qui a lui-même collecté le ruisseau « le Rupt du bois ».

Urbanisme

Typologie

Réméréville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,6 %), terres arables (35,7 %), prairies (24,3 %), zones urbanisées (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est mentionné sous les noms de : Ermerago Villa en 775, Ramei villa en 922, Ramereville en 1135, Ramereivilla en 1152, Ramereville en 1322, Remerevilla en 1402<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En lorrain roman, on prononçait Rem'rainville<ref name=":1" />.

Histoire

La première trace écrite de la commune remonte à 775<ref name=":0" />.

Réméréville a été, pour l'essentiel de la période antérieure à 1551, une possession de la principauté épiscopale de Metz, tout en dépendant du diocèse de Toul sur le plan religieux. Réméréville devint française par L'annexion des trois évêchés, Metz, Toul et Verdun, en 1552.

En 1286, Bouchard d'Avesnes, évêque de Metz, engage le comté de Castres auprès de Ferry III, duc de Lorraine. Ce dernier refusant de restituer les biens, une guerre s'engage entre les deux États. En 1289, il est convenu entre eux que « les forteresses de Réméréville, Courbesseaux, Sornéville Etc resteront communes »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1290, le duc restitue à l'évêque : Condé (Custines), Deneuvre, Baccarat, Rambervillers, Réméréville et Buissoncourt<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. <mapframe width="250" height="275" zoom="11" longitude="6.365" latitude="48.7" text="La «mairie» de Réméréville au XVIe siècle" >

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</mapframe> Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Réméréville devient le chef-lieu d'une mairie comprenant Réméréville, Buissoncourt, Velaine-sous-amance et Erbéviller-sur-Amezule<ref name=":0" />. Henri Lepage indique aussi les dépendances de Cercueil (Cerville) et le fief de Beaufort (Gellenoncourt) mais on sait par ailleurs que ces deux dernières revinrent rapidement au duché de Lorraine (voir la page de Buissoncourt sur Wikipedia à ce sujet). Courbesseaux a également dépendu de cette mairie avec cependant un statut particulier. Ce village avait son propre «sergent de ville», interdisant ainsi au «mayeur» de Réméréville d'intervenir à Courbesseaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1305, Thiébaut II duc de Lorraine est battu par deux fois à Réméréville et à Pulligny par Henri III de Vaudémont<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 1593, Charles de Lorraine évêque de Metz, reprend la moitié de la mairie de Réméréville lors de la cession de Marsal au duc de Lorraine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il a existé une tuilerie sur le territoire communal, au bord de la route menant à Erbéviller. Dans les comptes de la communauté d'Haraucourt pour l'année 1783, on trouve un devis pour travaux à faire sur la maison d'école. Il spécifie que les tuiles seront de la thuillerie de Rémereville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

En 1849, on signale 58 cas de « choléra asiatique » dont 19 mortels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le territoire communal est remembré une première fois en 1883. Les géomètres sont Gorce et Maillot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:Date-, alors que la France n'a pas encore officiellement déclaré la guerre, un accrochage a lieu a Réméréville. Des dragons français mettent en fuite un peloton de uhlans. Deux Allemands sont tués<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le village est détruit et brûlé par les Allemands en 1914 puis reconstruit après la guerre.

La ville de Poitiers est marraine de guerre (1914-1918) de la commune.

Politique et administration

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Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

  • L'ancienne école communale se situe à côté de la mairie restaurée. Une nouvelle école a été construite au sud du village.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge : nef et tour Modèle:S mini- (restaurées après 1918), chevet gothique du Modèle:S mini-. L'édifice a été partiellement reconstruit après la Première Guerre mondiale. À l'intérieur se trouvent deux statues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'une en pierre, représentant la vierge et l'autre en bois doré, représentant une Vierge à l'enfant.
  • Monument aux morts.
  • Château du Modèle:S mini- : tourelle et escalier à vis. Ce château est attesté en 1581, lorsque Didier d'Ourches, seigneur de Cercueil, reçoit des lettres d'immunité pour cette maison. Ce château est un ensemble formé de deux bâtiments principaux, l'un du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (ou début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et l'autre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Château du Modèle:S mini-, dit " Maison de la cour ", est situé dans le village au sud-ouest de l'église. Un important colombier se dresse dans le jardin clos.
  • Vainmoulin : au sud du territoire, un moulin à eau est représenté sur la carte de Cassini ainsi que sur l'ancienne carte d’état-major, en aval du ruisseau de l'Embannie. Il ne subsiste en 2019 que quelques traces à peine visibles. Dans le recueil des lettres patentes des ducs de Lorraine, on y lit que : le Modèle:Date-, le duc Charles III de Lorraine permit au sieur de Gellenoncourt de bâtir un moulin à eau sur ses terres au finage de Réméréville, sur le ruisseau par où s'écoule l'eau de la fontaine dudit lieu. Dans les archives de la chambre des comptes de Lorraine, années 1595-1596, figure la mention de bois délivré à monsieur de Gellenoncourt pour réparer son moulin de Réméréville<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Dans le contrat de transformation de la chapelle de Gellenoncourt en église paroissiale en 1601, il est écrit : le seigneur dudit lieu ajoute une donation de bled de dix réseaux à lever sur son moulin de Vainmoulin assis au ban de Réméréville.
  • Petit patrimoine : une croix de chemin ; un lavoir et une fontaine jadis utilisés.

Personnalités liées à la commune

Étienne Nicolas Méhul, compositeur de musique né à Givet en 1763 et mort en 1817. Une partie de ses ancêtres sont originaires de Réméréville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Charles Berlet né en 1878 et décédé en 1941. Avocat, ancien maire de Réméréville, surtout connu pour son livre : Un village lorrain pendant les mois d'août et Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Sobriquets

Les habitants de Réméréville avaient deux blasons populaires. Le premier était « les braves gens » mais on ne sait pas comment l'interpréter. Faut-il croire que les habitants bénéficiaient d'une réelle considération, ce qui est très rare puisque les blasons populaires sont moqueurs le plus souvent. Ou doit-on comprendre qu'il y a un sous-entendu : les pauvres d'esprit ?

Le second sobriquet se décline dans le dialecte lorrain : « les vahhes rochats d'Remrainville » qui se traduit par « les verts habits de Réméréville». Le rochat était l'habit du dimanche à la campagne jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La légende prétend qu'un tailleur d'habits local avait eu l'occasion d'acheter à bas prix un lot de tissu vert. Il aurait alors fabriqué un grand nombre d'habits dans cette matière<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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