Saint-Baussant
Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Baussant est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Village situé sur le Rupt-de-Mad , près de la route de Toul à Verdun, aux confins du département de la Meuse, à 10 km de Thiaucourt, 27 km de Toul, et à 44 km de Nancy.
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 907 hectares comportait en 2011, 36 % de zones agricoles, 40 % de forêts, 18 % de prairies et 7 % de zones industrielles.
Le territoire est arrosé par le ruisseau le Rupt de Mad sur 2,359 km<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Baussant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac de Madine, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,4 %), terres arables (34,8 %), prairies (15,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Ecclesia Sancti Balsami, 1106 - Saint-Bausoume, 1284 - Saint-Baulsomme, 1289 - Saint-Bausomme, 1290 - Saint-Balsoume, 1326 - Saint-Baulsame, 1377 - Saint-Baulsemme, 1387 - Saint- Baussomme, 1422 - Saint-Baulsonne, 1473 - Saint-Baussone, 1594 sont les différentes graphies rencontrées dans le Dictionnaire topographique de France<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Roche-sur-Mad<ref name=Cassini/>.
Histoire
L'abbé Grosse introduit l'article de son ouvrage dédié à cette commune par ces mots :
« On voit, sur le ban de ce village, un moulin a grains, un four à chaux et un ancien château qui a obtenu un certain renom dans l'histoire du pays... »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
De fait, les historiens s'accordent sur l'importance et l'ancienneté de cette collectivité et même apparemment avant, pendant et après l'occupation romaine :
Le répertoire archéologique du comte Beaupré, mentionne de nombreuses découvertes de ces époques (substructions, tuiles à rebords, monnaies romaines, statue en pierre) aux lieux-dits Défeuillé, Remaumeix, Grand-boucher, Sade et à la Haute-Borne (Fontenotte)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mais également, dans l'ouvrage de Lepage :
« …en exécutant des travaux devant l'église , on a mis à découvert plusieurs cercueils en pierre renfermant des ossements ; un habitant, en creusant sa cave, a trouvé également des tombes en pierre, contenant, outre des ossements, des vases en terre et des armes. Des ustensiles en fer et en cuivre et une pièce romaine ont été découverts dans les ruines de la chapelle Saint-Claude. On a également ramassé, sur d'autres points du village, des monnaies à l'effigie des empereurs Trajan et Hadrien, des meules à bras, etc. »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen Âge
Lepage indique dans son ouvrage :
« Ce village est ancien : dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle il existait des seigneurs de son nom ; l'un d'eux , (Wirinus de Belsam) figure comme témoin dans la donation du prieuré d'Insming à l'abbaye de Saint-Mihiel »
En 1289, Thibaut, comte de Bar, et Geoffroy, sire d'Apremont, affranchirent conjointement et mirent à la loi de Beaumont le village et les habitants (c'est-à-dire les libérèrent de leurs liens envers le seigneur du lieu et autorisèrent l'élection de magistrats, en échange de redevances)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Plus tard, le village est mentionné en plusieurs occasions<ref name=":0" /> ,
- En 1319 Gobert, sire d'Apremont, donne à l'église Saint-Nicolas de ce lieu, dont il était le fondateur, deux muids de froment et quatre d'avoine à prendre chaque année sur ces revenus de Saint-Baussant (Sainct-Balsum).
- Le Modèle:Date-, Jean d'Apremont, seigneur de Forbach, vend à Pierre de Bar, son cousin, pour mille petits florins de Florence d'or, ce qu'il avait à Seicheprey et Saint-Baussant
- Le Modèle:Date-, Amé de Sarrebruck, seigneur de Commercy, consent à ce que le duc de Bar puisse faire le rachat de ce qu'il a à Saint-Baussant, Lahéville, etc., à Jean d'Apremont, moyennant la somme de 500 francs d'or.
- Le Modèle:Date-, Esselin, écuyer, seigneur en partie de Saint-Baussant, fait ses foi et hommage au duc de Lorraine pour ce qu'il y possède audit lien : la tour, forte maison, bassecour, colombier, etc., puis en 1574, Claude de Saint-Baussant, écuyer, seigneur en partie dudit lieu, reconnaît tenir en fief, foi et hommage du duc de Lorraine les mêmes biens qu'il décrit avec force détails :
« ..la tour et forte maison de Sainct-Balsonne, environnée de quatre pans de muraille, en chacun coin d'icelle une petite tour ronde; la basse-cour où sont les étables et bouveries et les granges avec le colombier à neuf piliers au milieu une basse-cour.... Idem, le colombier près de la rivière, qui est tout de murailles de terre et de fossés à l'entour, au-dessous du grand chemin allant à Essey. »<ref name=":0" />
Le Modèle:Date-, François de Saint-Baussant, seigneur du lieu donne aux habitants des terres contre une poule par an livrée en sa demeure, enfin en 1664, Marie-Anne de Saint-Baussant, veuve de Gilles de Jandelincourt, dit qu'elle possède, outre différentes redevances seigneuriales en nature et en argent, les rentes de la chapelle Sainte-Catherine, érigée en l'église paroissiale d'Essey.
D'après la tradition, les Suédois brûlèrent le village de Saint-Baussant en 1633 ; trois ans après, le château fut démantelé et on abattit ses murailles et les quatre tours dont elles étaient flanquées. La chapelle castrale, sous l'invocation de sainte Catherine, fut également détruite, et il ne resta debout que le donjon qui subsista ,mais transformé en maison d'habitation ; Le colombier, entouré de fossés, qui était situé près de la rivière, n'existait plus au moment de la rédaction de la notice d'Henri Lepage.
- Village endommagé en 1914-1918.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et très modestement viticole, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :
«Surf. territ. : 891 hect.; 583 en terres labourées., 72 en prés, 1 en vignes, 494 en bois. Moulin à grains, four à. chaux .»
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.D'après le recensement agricole 2010 du ministère de l'Agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Saint-Baussant était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 535 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en légère diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 312 à 416 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 3 (9 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 6 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (13 auparavant).
Secteur secondaire et tertiaire Industrie, commerces et services
Le territoire communal accueille la Société française Donges-Metz ( SFDM). L’activité du site de la société est la réception, le stockage et la distribution de carburants.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Vestiges du donjon préservé lors de la destruction en 1636, du château fort antérieur au 15e. Un nouveau bâtiment fut construit en 1724 par Thiéry de Saint-Baussant, détruit vers 1825.
- Vestiges de tranchées 1914-1918.
- Église Saint-Baussant reconstruite après 1918.
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste THIERRY de SAINT-BAUSSANT, seigneur de Saint-Baussant 1672-1741, conseiller au parlement de Metz<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.