Saulxures-lès-Vannes

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Saulxures-lès-Vannes est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1 831 hectares comprend en 2011, plus de  55 % de forêts et végétation arbustive, près de 23 % de prairies, 19 % de surfaces agricoles diverses et 3 % de zones urbanisées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Outre le ruisseau de l'Aroffe (3,439 km) qui fait frontière avec la commune voisine au nord, le territoire communal est arrosé de nombreux cours d'eau<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Dénomination Longueur
Ruisseau de l'Etang de Allamps 0,01 km
Fosse de la Craniere 0,469 km
Fosse de la Terre Poirot 1,51 km
Ruisseau de Courcelles 0,709 km
Ruisseau de la Viole 0,575 km
Ruisseau de l'Etang Thiebeutin 3,518 km
Ruisseau des Haouis 0,998 km
Ruisseau des Naux 0,015 km
Ruisseau des Noirots 2,746 km
Ruisseau des Terres 0,006 km
Fichier:Saulxures.png
Fig 1 - Saulxures-lès-Vannes (ban communal)

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Urbanisme

Typologie

Saulxures-lès-Vannes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), prairies (22,9 %), terres arables (17,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,3 %), zones urbanisées (2,7 %), cultures permanentes (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Salsuria (870), Sauxures (abbaye de Mureau), Saulxures (1700), Saulxures-les-Vannes (ou aux-Bois, ou lès-Barisey en 1707) sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe<ref>Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862</ref>.

Vanne est un toponyme désignant un « retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons »<ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1109 - Modèle:ISBN.</ref>.

Lepage<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref> et B. Picart<ref name=":0" /> citent tous deux les microtoponymes :

  • Le pouillé de 1768 mentionne la chapelle Saint-Claude-et-Saint-Nicolas, fondée le Modèle:Date-, par Guillaume Guérin, clerc et maître de la commanderie de Gerbonvaux.
  • Com(m)et (ou Comê / Comey).
  • Mérigny.

Le passé avec l'hôpital de Gerbonvaux se lit dans le toponyme actuel de "Corvée de gerbonvaux" (Fig. 1 - ban communal).

Histoire

Beaupré cite Dominique E. Olry dans son répertoire archéologique au sujet de cette commune :

«.D'après OIry, fragments de tuiles romaines en divers endroits. En 1848, squelettes avec débris d'armes, ensevelis sous énormes pierres.»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Il signale également, sur le territoire de la commune voisine un site de type éperon-barré pouvant correspondre à un oppidum pré-celtique (lieu-dit côte Chapion)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

indiquant ainsi la découverte d’artefacts pouvant témoigner d'un habitat avant et pendant l'occupation romaine et ultérieurement après la chute de l'Empire.

On note l'apparition du village dans les diplômes de Frothaire en 836(lepage) , Charles le Chauve en 870 et de Conrad le Salique en 1033

B. Picart, dans son ouvrage de 1711<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, indique que les commanderies et hôpitaux de Gerbonval bénéficiaient de revenus de la terre de Saulxures. Il nomme aussi les seigneurs également rentiers :

«....les Sieurs Abbé de Lory , de Brovilliers , de Lignéville de Vannes , Baillivy de Marigny .... »

Plus récemment, H. Lepage<ref name=":2" /> et E. Grosse<ref name=":1">E. Grosse, Dictionnaire statistique du département de la Meurthe, Lunéville, Creusat, 1836, Modèle:P..</ref>, s'accordent à citer deux fiefs (ou censes) sur le ban : Mérigny et Comey, le premier appelé aussi Château de Marigny , appartenait , vers la fin du XVIIIeme , à M. Baillivy de Mérigny, le second une simple ferme.Une archive du Recueil de documents sur l'histoire de Lorraine<ref>Modèle:Lien web.</ref> rapporte que la propriétaire du château  était Dame Marguerite Pasguey, veuve du seigneur de Bignepont, qui dût se défendre dans un procès intenté par l'hôpital de Gerbonval car elle fut considérée comme une usurpatrice de leur bien selon leur propos :

« Auparavant, de soixante et tant d'années, il n'y avait pas de château à Mérigny, il a pris envie à quelqu'un de se faire bâtir une maison de campagne à l'écart du village, qui est appelé château de Mérigny. Ce bastiment qui est dans le finage de Saulxures, dont on laboure les mêmes terres, comme on faisait précédemment, ne peut ester du droit des demandeurs de choisir le mieux valant. Quiconque habite dans cette maison, est bourgeois de Saulxures, non seigneur haut justicier ».

- Il parait évident que le versement de la dîme à une personne autre que l'Hôpital de Gerbonval , alors que ce droit leur avait été donné depuis 1323, comme l'écrit B Picart, motivait cette action.

Dans la monographie des instituteurs de 1888, le site de Comey (parfois Comé) est évoqué comme une ancienne forteresse entourée de fossés mais détruite il y aurait très longtemps, peut-être à la suite des nombreux passages de troupes et d'envahisseurs. Cependant, ce lieu-dit « Comet » aurait été reconstruit en 1593. Près de là sur la hauteur, il existait un lieu de justice.

Un ancien village aurait également existé près de Saulxures-les-Vannes : « Taperey » (toponyme actuel Tapré). Situé en direction de Mont-l'Etroit, on pouvait y retrouver en 1888, des murs de fondations, des pierres noircies par le feu.

Saulxures fut témoin et victime de la guerre de Trente Ans ce qui amena à un total de seulement 107 habitants en 1710 au moment de la parution du Pouillé ecclésiastique du père Benoit, mais près de 900 en 1836 lors du dénombrement figurant dans l'ouvrage de l'abbé Grosse<ref name=":1" />.

L'activité s'en ressenti puisque les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date- de chaque année, se déroulèrent les foires de Saulxures-lès-Vannes, à partir de 1835 et durant une cinquantaine d'années.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

H. Lepage est prolixe dans sa notice sur ce bourg d'une grande activité vers 1850 :

«Surf. territ. : 661 hect. en terres lab., 125 en prés, 51 en vignes, 896 en bois, 52 en chènevières, vergers, jardins, etc. L'hectare semé en blé peut rapporter 10 hectol., en avoine 15; planté en vignes 60. On n'y sème presque point d'orge ni de seigle. Chevaux, bêtes à cornes, mais principalement des truies qui sont d'un rapport considérable. Commerce de planches et bois, fer, fonte, etc. ; fabrique de machines à battre les céréales, de fromages façon de Brie ; entrepôt de plâtre et de tuiles..»<ref name=":2">Modèle:Ouvrage.</ref>

retraçant ainsi une activité non seulement agricole et viticole mais aussi artisanale, voire industrielle.

Benoit Picart, dans son ouvrage de 1711<ref name=":0" />, mentionne deux moulins (De la Haye et de l'Escouteux) dont le revenu allait aux seigneurs du village, E Grosse<ref name=":1" /> y ajoute que la fabrication des horloges de bois n'y existe plus en 1836.

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Saulxures-lès-Vannes était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de bovins (auparavant production de bovins et de lait ) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 1133 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en légère hausse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1405 à 1148 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 13 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>, (19 exploitations/32 unités de travail en 1988).

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Ferry II de Ludres achète, en Modèle:Date-, à Henri, sire de Bourmélont, la forteresse et la seigneurie ainsi que les dépendances.
  • François-Xavier de Baillivy de Mérigny, lieutenant au régiment Royal-Lorrraine cavalerie en 1777, seigneur de Saulxures<ref name=":3" />.

Héraldique

Modèle:Blason commune

  • origine du blason
auteur : François Meyer
Armoiries adoptées par la commune en Modèle:Date-

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Article connexe

Lien externe

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

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Références

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Modèle:Portail