Villers-en-Haye
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Villers-en-Haye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Géographie
Le village, proche de la forêt de Haye, est situé à Modèle:Unité de Nancy , Modèle:Unité de Toul et Modèle:Unité de Domèvre-en-Haye.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 737 hectares comportait en 2011, 56 % de zones agricoles, 34 % de forêts et 10 % de prairies. Le territoire communal est arrosé par le ruisseau d'Esche sur un peu plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Communes limitrophes
Cartographie
Urbanisme
Typologie
Villers-en-Haye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), forêts (33,9 %), prairies (9,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Villaris, 965 - Villare, 1137 - Vileirs, 1305 - Villarium, 1402 - Viller, 1420 - Villers-en-heix, 1441 - Villey-en-heix, 1498 - Villers-en-hey, 1551 - Viller-en-hey, 1702 ; sont les différentes graphies recensées par le Dictionnaire topographique de la Meurthe<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Jusqu'en 1420 environ, Il s'agit d'une toponymie germanique comme celle de Villers-la-Montagne ou de Bergweiler (près de Trêves), par exemple. (Germanité à mettre en relation avec un diplôme de l'empereur germanique Otton, voir ci-dessous en section histoire) ; en effet, Villers-en-Haye se trouvait alors du côté germanique de la frontière linguistique mosellanne.
Forêt de Haye
Modèle:Page h' est une forme ancienne du mot haie. Le germanique haga et ses dérivés - haye, haie - désignent à l'origine, non pas une « clôture végétale », qui est le sens actuel du terme en français, mais une forêt qui entoure un territoire et le protège contre l'ennemi puis, à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle carolingien, une forêt servant de réserve de chasse, entourée d'une clôture, avant de ne plus désigner que la clôture elle-même. L'emploi de haye dans les lieux-dits les plus anciens indique donc la présence d'une forêt<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Écarts et lieux-dits
H. Lepage mentionne un écart dont la trace est difficile à trouver dans les archives et les cartes<ref group="Note">Le lieu-dit Val des Ropes est inconnu au fichier FANTOIR pour cette commune : http://cadastre.openstreetmap.fr/fantoir/liste_brute_fantoir.html#insee=54573</ref> :
« Il existait aussi, autrefois, dans le bois de Villers-en-Haye, une habitation assez considérable, dont il ne reste, depuis longtemps , que des décombres. Le canton où elle était située a conservé le nom de Vaux-des-Rapes, Raptes ou Ropes. C'était, dit-on , dans l'origine, un hôpital qui devint ensuite un ermitage et fut détruit. »<ref name=":0" />
Comme dans la plupart des départements français, les toponymes en rapport avec d’anciens lieux d’exécution et d’exposition (« Justice(s) », « Fourche(s) », « Pilori(s) »…) sont nombreux, la commune en partage un avec Rogéville.
Histoire
Antiquité et préhistoire
H. Lepage indique , dans sa notice sur ce bourg<ref name=":0" /> qu'il aurait existé deux installations romaines, près du lieu-dit Formont, mais que toute trace en avait disparu lors de sa rédaction. Cette hypothèse n'est pas incohérente si l'on ajoute les découvertes de monnaies romaines faites sur le territoire des communes voisines de Saizerais et Rozières-en-Haye, ainsi que sur le territoire même de Villers d'après le répertoire archéologique du comte Beaupré :
« Au Fortmont, à 1200 mètres à l'Ouest du village, substructions avec tuiles plates, meules, etc. En 1882, on trouva deux sépultures formées de pierres plates et recouvertes de dalles, elles contenaient des ossements qui furent laissés en place. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>
L'occupation serait même plus ancienne puisque ces mêmes sources citent la découverte près du lavoir communal, de pointes de flèches en silex.
Les archéologues ont analysé le site du For(t)mont comme un oppidum de type éperon-barré ayant pu connaitre une réoccupation romaine puis médiévale, mais sans certitude, ils signalent la présence de débris d'époque romaine dans le Bois-le-Bailly<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Moyen-âge
L'analyse des archives historiques fait remonter la fondation du village, d'après Lepage, avant l'an 965, suivant un diplôme de l'empereur Othon, plus tard, écrit-il, les habitants furent sous la protection du chatelain de Mousson (1342) et du comte de bar (1361)<ref name=":0" /> Mais il est probable que les seigneurs locaux se sont plusieurs fois institués protecteurs, comme les comtes de Pierrefort dont le château était tout proche<ref name=":3" />.
Époque contemporaine
Modèle:Section vide ou incomplète
Politique et administration
Maires de la commune
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Par arrêté préfectoral de la préfecture de la région Grand-Est en date du 9 décembre 2022, la commune de Villers-en-Haye a intégré l'arrondissement de Nancy au 1er janvier 2023<ref>Arrêté préfectoral n° 2022/810 du 9 décembre 2022 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Meurthe-et-Moselle, p. 178.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle :
« Surf. territ. : 728 hect., 528 en terres lab., 21 en prés , 10 en vignes , 427 en bois. »<ref name=":3">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>
Les cartes et sources historiques mentionnent plusieurs moulins, mais curieusement le Moulin de Villers est sur la commune de Griscourt, celui de Villersvaux sur la commune de Gézoncourt ou Rogéville (?), seul la mention Ancien moulin de Villers en Haye est visible sur les cartes modernes. (voir l'article Hydraulique de la rivière Esche).
Une canalisation souterraine de transport de gaz naturel, exploitée par GRTgaz, est présente sur le territoire de la commune.
Secteur primaire ou agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Villers-en-Haye était majoritairement orientée <ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la production de céréales et d'oléagineux (auparavant polyculture et poly- élevage) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note" >Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 1100 hectares (supérieur à la surface cultivable communale) en hausse depuis l'an 2000 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 610 à 350 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 6 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 8 unités de travail<ref group="Note" >Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Mansuy datant du Modèle:S mini-.
- Château Modèle:S mini-, remanié Modèle:S mini-.
- Anciens moulins.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Bourcier de Villers, seigneurs de Villers-en-Haye<ref name=":3" />,<ref>Modèle:OuvrageModèle:Citation bloc.</ref>
- Guillaume le jeune, conseiller au parlement de Nancy, seigneur en partie à Villers-en-Haye et Roqueville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Bibliographie
- G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.