Plestin-les-Grèves
Modèle:Infobox Commune de France
Plestin-les-Grèves {{#ifeq:1|0|[plɛstɛ̃ le gʁɛv]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune bretonne, située en bordure de la Manche, dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Elle porte le nom d'un saint gallois, Gestin (Plou-Iestin).
Ses habitants sont les Plestinais et les Plestinaises.
Géographie
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Situation
Plestin-les-Grèves est située à l'extrême nord-ouest des Côtes-d'Armor, à la frontière du Finistère, en bordure de Manche, et plus précisément de la baie de Lannion, à Modèle:Unité au sud-ouest de Lannion, à Modèle:Unité au nord-est de Morlaix et à Modèle:Unité au nord-ouest de Saint-Brieuc.
Les communes limitrophes sont Locquirec, Guimaëc, Plouégat-Guérand, Tréduder, Trémel, Plufur. <mapframe zoom=12 latitude=48.65415 longitude=-3.63067 height=300 width=300 align=left text="Localisation de la commune de Plestin-les-Grèves."> {
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Le bourg de Plestin n'est pas en situation littorale (c'est d'ailleurs une caractéristique commune à de nombreuses paroisses anciennes de la région comme Guimaëc, Plougasnou, Ploumilliau, Ploulec'h, etc., probablement par crainte des pirates saxons les plous se sont établis à une certaine distance de la côte<ref>René Largillière, "Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR</ref>) mais situé sur un plateau, à plus d'un kilomètre de la mer.
Le littoral plestinais, situé au sud de la baie de Lannion, se compose d'une côte à falaises échancrée de criques (Pointe de Plestin) et de la partie-ouest de la Grève de Saint-Michel (dite Lieue de Grève). Le Grand-Rocher d'Ar-Maout y culmine à Modèle:Unité, ce site abritant une réserve de chauves-souris. À l'ouest, l'estuaire du Douron sert de limite communale et départementale, séparant Plestin-les-Grèves de Locquirec et les Côtes-d'Armor du Finistère.
C'est dans la décennie 1870 que la construction d'un pont sur le Douron à Toul-an-Héry fut demandée<ref name="bpt6k55620363">"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55620363/f179.image.r=Locquirec.langFR</ref>, mais ce pont n'était pas encore construit en 1902 puisque cette année-là le Conseil général des Côtes-du-Nord demande encore à celui du Finistère de participer à l'entretien du bac de Toul-an-Héry reliant les communes de Plestin et Locquirec<ref name="bpt6k5685963t">"Rapports et délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor", août 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685963t/f227.image.r=Locquirec.langFR</ref>. Ce n'est qu'en 1936 que le pont fut construit<ref name="bpt6k56884045">Rapports et délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor", 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56884045/f257.image.r=Locquirec.langFR</ref>.
De nombreux oiseaux marins vivent dans l'arrière-pays tels que les tadornes de belon, casarcas, aigrettes garzettes, hérons cendrés, martins pêcheurs et d'autres espèces limicoles. Les orchidées sauvages y sont présentes, en particulier l'Ophrys abeille et l'Anacamptis pyramidalis.
La commune possède une campagne assez étendue et vallonnée, qui culmine à Modèle:Unité d'altitude à l'est de Toul ar Roc'h, mais échancré par des vallées comme celle du Douron à l'ouest, et de son affluent le Dour Meur qui coule en totalité dans le finage communal ; le bourg est vers Modèle:Unité d'altitude et est très étiré en longueur le long de la RD 786, ancienne RN 786. Son habitat rural est dispersé en de nombreux hameaux, certains littoraux comme Saint-Efflamm et Toul-an-Héry, mais la plupart intérieurs comme Saint-Sébastien, Lissilouarn, Keramézou, Lanscolva, Sainte-Anne, Tossennou, etc., même ceux étant proches de la côte en étant séparé par des falaises comme Kercoz, Kerdéhoret, Trévroz, Kervigné, etc<ref>Analyse de l'état initial de l'environnement de Plestin les Grèves</ref>.
La grève de Saint-Michel ou « Lieue de Grève »
Soumise à d'importants prélèvements de sable, notamment pour des besoins agricoles, depuis des siècles, et poursuivis pendant longtemps en dépit des arrêtés d'interdiction pris dès la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le trait de côte de la « Lieue de Grève » a considérablement reculé. De nos jours, les dépôts abondants d'algues vertes provoquent des odeurs nauséabondes (marées vertes) en raison de leur décomposition et leur ramassage entraîne de gros frais<ref>[1].</ref>.
- La grève de Saint-Michel ou Modèle:Citation
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La grève de Saint-Michel
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ou « Lieue de Grève ».
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Lieue de Grève : à l'arrière-plan, les falaises de Trédrez-Locquémeau.
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Lieue de Grève : à droite Saint-Michel-en-Grève.
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Lieue de Grève : à gauche, Beg Douar ; à droite, les falaises de Trédrez-Locquémeau.
Corniche de Plestin
Entre l'estuaire du Douron, qui sépare Plestin-les-Grèves de Locquirec, et la « Lieue de Grève », la Corniche de Plestin, connue sous l'appellation touristique de Corniche de l'Armorique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, alternent falaises et criques : ces paysages peuvent être découverts en empruntant le GR 34 ou encore en suivant le sentier de randonnée « Circuit des chapelles »<ref>[2].</ref>.
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La pointe de Beg Douar.
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La pointe de Plestin.
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Les falaises entre Toull Kurun et Porz Mellec.
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La plage de Porz Mellec.
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Le sentier littoral près de Toull ar Vag.
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La grève des Curés ( à l'arrière-plan Locquirec).
Port de plaisance de Beg-Douar
Plestin-les-Grèves possède un petit port de plaisance (un port d'échouage) à Beg Douar qui peut recevoir 130 bateaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Port de plaisance de Beg Douar.
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La jetée du port de plaisance.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanmeur », sur la commune de Lanmeur, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, dans le département du Finistère, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Plestin-les-Grèves est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Plestin-les-Grèves, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,6 %), terres arables (34,2 %), forêts (14,6 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (3,5 %), zones humides côtières (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plegestin en 1086 et en 1163, Plestin en 1292 et en 1330, Ploegestin en 1481<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.
Plistin en breton moderne <ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le nom « Plestin » proviendrait de la contraction de « Ple Gestin » (la « paroisse de Gestin » en breton) ; selon l'hagiographie bretonne, saint Gestin était un homme pieux qui aurait vécu dans la région au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y aurait construit un oratoire, occupé ensuite également par saint Efflam en compagnie duquel il aurait un moment vécu<ref name=infobretagne/>.
Histoire
Préhistoire
Un important dépôt (450 spécimens) de haches à douille armoricaines a été découvert en 1976 près du Rest-Menou<ref>Modèle:Article.</ref>.
Antiquité
Des débris de vases en terre, de poteries, de tuiles, des vestiges de peintures remontant à l'époque gallo-romaine furent trouvés en 1877 par un agriculteur dans un champ contigu aux dunes adossées à la falaise qui forme l'entrée du port de Toul-an-Héry<ref>Journal des débats politiques et littéraires n° du 28 juin 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k460124r/f3.zoom.r=Locquirec.langFR</ref>.
Les thermes gallo-romains du Hogolo
Les thermes romains du Hogolo sont situés en bord de mer. Ils furent initialement découverts en 1892 par un cultivateur. Il fallut attendre 1938 pour que le colonel Pérès, conseiller municipal, entreprennent de véritables fouilles, qui se sont poursuivies jusqu'à révéler en 1981 un ensemble thermal d'époque romaine, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après J.-C., puis remaniés et agrandis par la suite. Le site est ouvert à la visite depuis 1992.
Le bâtiment se compose :
- de deux vestiaires
- d'un bain froid
- d'un bain tiède
- de deux bains chauds
- deux salles chaudes
- d'une remise
- d'une chaufferie dans la remise
- d'une chaufferie externe
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Vue d'ensemble des thermes gallo-romain du Hogolo.
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Fenêtre du bain froid.
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Dallage ornemental du bain froid.
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Hypocauste : système de chauffage par le sol.
Le sanctuaire gallo-romain de Kozh Iliz
Le sanctuaire était utilisé entre le Modèle:S mini- et le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle après J.C.. Il se compose d'une aire sacrée rectangulaire entourée de murs à l'intérieur de laquelle est implanté le temple dont l'emprise au sol est de forme carrée.
Époque moderne
Les guerres de Religion
« Le troisième et septième jours de Modèle:Date- fut brûlée et ravagée la paroisse de Plestin par ceux du parti du roi. Et au réciproque le 21 du même mois de Modèle:Date- fut pareillement brûlée et ravagée la paroisse de Plouaret, Ploubezre et la ville de Lannion par ceux qui tenaient le parti du duc de Mercœur » a écrit le curé de Lanvellec<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
La révolte des Bonnets rouges
Plestin est citée pour sa participation à la Révolte des Bonnets rouges survenue en 1675 en Bretagne. L'un de ses habitants fut "excepté" de l'amnistie royale de 1676<ref>Modèle:Note autre projet.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plestin de fournir 60 hommes et de payer 393 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.
Révolution française
En Modèle:Date-, Augustin Marie Le Clech, né en 1738 à Plestin-les-Grèves et y étant prêtre réfractaire (dénoncé par le curé Rouat, lequel « fut très complaisant pour les révolutionnaires, prêta tous les serments qu'on lui demanda, livra l'argenterie, les vases sacrés et les ornements de son église, encouragea ses paroissiens à la spoliation dont il donnait l'exemple, se porta témoin contre son vicaire, l'abbé Clec'h, au Tribunal révolutionnaire, dit de salut public, à Brest, qui condamna à la peine capitale ce saint prêtre pour refus de prêter serment à la Constitution civile du clergé » est-il écrit dans le cahier de la paroisse de Plestin<ref>Modèle:Lien web.</ref>) fut arrêté à Morlaix et guillotiné Place du Château à Brest le 13 messidor an II (Modèle:Date), en même temps qu'Anne Leprince, veuve Le Blanc, âgée de 80 ans, et sa fille Anastasie, 36 ans (toutes deux originaires d'Acadie, mais domiciliées à Morlaix), qui l'avaient caché<ref>Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité", Skol Vreizh n°65, 2013</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La découverte des reliques de saint Efflam
Le Modèle:Date- sont découvertes dans l'église Saint-Efflam les supposées reliques de saint Efflam.
L'abbé Tresvaux raconte les avoir trouvées sous une pierre plate située à trois pieds de profondeur, le tombeau étant ouvert en présence de nombreuses personnes dont plusieurs ecclésiastiques dont F. Nayrod, alors curé de Plestin, et personnalités civiles comme François Moriou, alors maire de Plestin, et d'autres. Le procès-verbal de la découverte énumère les débris d'ossements trouvés : « Une clavicule droite, plusieurs vertèbres tant cervicales que dorsales, un os du métatarse, deux du métacarpe, une phalange de la main, plusieurs fragments de côte, une portion du calcaneum, une portion de l'os occipital, un fragment de tête de tibia (...) ». Ces ossements furent reconnus pour être les reliques de saint Efflam<ref>Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches", Modèle:5e édition revue et corrigée par Guy Autret, et complétée par plusieurs autres auteurs, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f627.image.r=Locquirec.langFR</ref>.
La « Lieue de grève », un endroit longtemps mal famé
Selon Pitre-Chevalier « quand les paysans des Côtes-du-Nord traversent la lieu de grève de Saint-Michel, tant qu'ils aperçoivent le calvaire de granit qui s'y élève, ils disent : « La croix nous voit », et ils ne craignent pas que la marée les engloutisse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Édouard Corbière décrit en ces termes la "Lieue de grève" en 1843 : Modèle:Citation bloc Alexandre de Lavergne (1808-1879) a aussi décrit les voleurs de grand chemin qui sévissaient près du Grand Rocher dans son roman La Circassienne<ref>Alexandre de Lavergne, La Circassienne, paru en feuilleton dans le journal La Presse en 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4304485/f1.image.r=Locquirec.langFR</ref>.
La croix de Mi-lieue qui avertissait les voyageurs traversant la grève de son danger à marée montante, a disparu à la suite du débarquement des troupes alliées en août 1944, une nouvelle croix étant édifiée à son emplacement en 1993 par le Centre Culturel.
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La plage de Saint-Efflam (photo prise du Grand Rocher, avant 1918).
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La « Lieue de grève » vue des environs de la chapelle Saint-Efflam.
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Le « Grand Rocher », qui domine la « Lieue de grève ».
Le « Grand Rocher », haut de Modèle:Unité, qui domine la « Lieue de grève », est un ancien oppidum, occupé maintes fois au fil des époques successives.
De nombreuses légendes en parlent, la plus connue étant celle de saint Efflam. Un cimetière gaulois y est découvert au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais détruit de 1839 à 1851. Ce cimetière aurait pu recouvrir un poste gallo-romain.
C'est un site naturel classé depuis 1936 et site départemental depuis 1982, abritant plus de 300 espèces végétales qui témoignent d'un passé agricole (talus empierrés) et de production forestière (boisement de pins : épicéa de Sitka, pin de Monterey, pin sylvestre). Des plantes calcicoles (Marjolaine, Sauge des prés, Troène, Orchidée pyramidale, Iris fétide, Ancolie, Ail des ours) témoignent de l'apport de sable riche en débris coquilliers calcaires exploité par les agriculteurs jusqu'en 1996 comme amendement calcaire.
Une grotte et un réseau de galeries, creusé par l’organisation Todt durant la Seconde Guerre mondiale, sont un lieu de refuge pour de nombreuses espèces de chauves-souris. On y trouve notamment le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe et le Murin à moustaches). Ce lieu a vu sa population de chauves-souris augmenter au fil des années : passant de 60 individus dans les années 90, à plus de 300 en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Marjolaine.
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Sauge des prés.
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Troène.
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Orchidée pyramidale.
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Iris fétide.
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Ancolie.
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Ail des ours.
La traversée de l'estuaire du Douron
C'est dans la décennie 1870 que la construction d'un pont sur le Douron à Toul-an-Héry fut demandée<ref name="bpt6k55620363" />, mais ce pont n'était pas encore construit en 1902 puisque cette année-là le Conseil général des Côtes-du-Nord demande encore à celui du Finistère de participer à l'entretien du bac de Toul-an-Héry reliant les communes de Plestin et Locquirec<ref name="bpt6k5685963t" />, assuré alors par le sieur Rolland, de Locquirec<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor", avril 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688329n/f110.image.r=Locquirec.langFR</ref>. Une légende raconte que si le batelier était absent, il suffisait de s'asseoir sur une pierre et d'invoquer saint Vouga, on était alors transporté instantanément sur l'autre rive<ref>France, Kerduel ou Les missionnaires du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au pays de Lannion, "Mémoires de la Société archéologique et historique des Côtes-du-Nord", 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2078664/f194.image.r=Locquirec.langFR</ref>. Franchir l'estuaire du Douron en bateau n'était pas sans risques : ainsi le Modèle:Date, un instituteur de Locquirec, Hervé Prigent, se noya en face de Toul-an-Héry alors qu'avec sa femme, il cherchait à rejoindre Plestin, un coup de vent ayant fait chavirer son embarcation<ref>Journal La Lanterne n° 3074 du 20 septembre 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504896h/f4.image.r=Locquirec.langFR</ref>. Le passage à gué du Douron était la seule solution à marée basse lorsque le bac ne pouvait naviguer, mais ce n'était pas sans risques : ainsi le Modèle:Date un homme se noya, emporté par le flot, alors qu'il tentait de passer à gué<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 28 décembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658045w/f6.image.r=Locquirec.langFR</ref>. Ce n'est qu'en 1936 que le pont fut construit<ref name="bpt6k56884045" />.
Le port de Toul-an-Héry
En 1883, le petit port de Toul-an-Héry fait l'objet de travaux d'aménagement, en particulier de prolongement de sa jetée, réalisée en granite de l'Île-Grande, de préférence à la pierre de Locquirec, pour en accroître la solidité<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général des Côtes-d'Armor", 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57277603/f199.image.r=Locquirec.langFR</ref>.
Le Modèle:Date, le dundee Jeanne, dont l'armateur était Mahé, de Plestin, qui venait juste de quitter le port de Toul-an-Héry avec un chargement d'avoine, fut drossé à la côte sur des rochers de Locquirec et totalement démoli par les vagues ; l'équipage parvint à se sauver<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 février 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639873f/f2.image.r=Locquirec.langFR</ref>.
Les courses de chevaux de Saint-Efflam
Les courses de chevaux de Saint-Efflam furent organisées sur la Lieue de grève à partir de 1828, à l'initiative du marquis de Kergariou, éleveur qui vivait au château de Coatilliou en Ploubezre. Dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des trains spéciaux étaient affrétés depuis Morlaix et Lannion. Elles avaient lieu le week-end de la Pentecôte : sept courses étaient organisées sur deux jours, quatre de trot et trois de galop<ref>Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", Coop Breizh, 2017.</ref>.
En 1874, une pétition signée par des habitants de Trémel, Plestin et Plufur demande à l'Assemblée nationale de mette fin au régime provisoire des débuts de la Troisième République et de rétablir la monarchie légitime<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le monument aux morts porte les noms de 251 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- 201 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
- 48 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 2 sont morts durant la guerre d'Indochine.
Les voies ferrées
Une voie ferrée des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Morlaix à Plestin est inaugurée le Modèle:Date ; elle est prolongée par une voie ferrée du réseau des Chemins de fer des Côtes-du-Nord allant de Plestin à Lannion inaugurée le Modèle:Date- ; les deux lignes sont exploitées par la compagnie des Chemins de fer armoricains. Le service voyageurs est fermé en 1934 et la ligne est totalement fermée le Modèle:Date.
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Le bourg breton de Plestin (dessin de Théophile Alexandre Steinlen, 1902).
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L'ancienne voie ferrée allant vers Lannion : passerelle à Saint-Efflam.
Le tracé de cette ligne ferroviaire longeait la Lieue de Grève et empruntait les passerelles de Saint-Efflam, désormais utilisées par un sentier de randonnée. Son tracé fut à l'époque contesté, accusé de défigurer le paysage de la « Lieue de Grève » : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:Date-, les cadavres de deux marins « nègres » [c'est le vocabulaire utilisé à l'époque] sont trouvés à bord d'une baleinière portant le nom de Liverpool en baie de Locquirec. Ils furent inhumés au cimetière de Plestin-les-Grèves<ref>Journal Le Petit Parisien Modèle:N° du Modèle:1er mars 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5653616/f3.image.r=Locquirec.langFR</ref>.
L'Entre-deux-guerres
En Modèle:Date-, le débarquement d'armes de Plestin (des armes fournies par les Allemands à des séparatistes bretons et transportées à bord du thonier Gwalarn) a en fait eu lieu à Locquirec sur la plage des Sables Blancs, mais fut préparé par un groupe de jeunes militants nationalistes bretons regroupés sous couvert d'un camp de jeunesse organisé sur la « Lieue de Grève ». Modèle:Article détaillé
La Seconde Guerre mondiale
Trois aviateurs anglais, qui avaient dû atterrir en catastrophe (le réservoir de leur avion était percé) une nuit de Modèle:Date- sur la « Lieue de grève », furent cachés par Anne Leduc<ref>Anne Leduc, née le Modèle:Date à Saint-Efflam en Plestin-les-Grèves, arrêtée le Modèle:Date-, déportée dans les camps de concentration de Ravensbrück et Mauthausen, rapatriée en France le Modèle:Date-.</ref> qui habitait Saint-Efflam, et par Marie Anne d'Affray de La Monnaye<ref>Marie Anne d'Affray de La Monnaye, veuve de Saint-Laurent, née le Modèle:Date- à Versailles, arrêtée par les Allemands le Modèle:Date-, déportée au camp de concentration de Ravensbrück où elle meurt le Modèle:Date-.</ref>, puis en plusieurs autres lieux, avant d'être conduits à Nantes par Jean-Baptiste Legeay pour y rejoindre une filière d'évasion<ref>Roger Huguen, "Par les nuits les plus longues", Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, Modèle:3e édition, 1976</ref>.
Un maquis FTP, nommé War Zao ("Debout!"), s'est développé à Plestin-les-Grèves, plastiquant notamment deux cafés fréquentés par les troupes allemandes le Modèle:Date dans le bourg de Plestin-les-Grèves (en représailles, les Allemands bombardèrent l'église de Plestin-les-Grèves)<ref>"Été 1944, Résistances et Libération en Trégor", Skol Vreizh Modèle:N°.</ref>. Le monument aux morts de la résistance à Plestin-les-Grèves porte 35 noms<ref>Memorialgenweb.org - Plestin-les-Grèves : monument aux morts de la Résistance</ref>. Une plaque commémorative située sur le blockhaus du Grand-Rocher à Saint-Efflam porte les noms de 7 résistants natifs de l'Île-Grande victimes de l'explosion d'un obus dans le blockhaus du Grand Rocher le Modèle:Date<ref>https://www.ouest-france.fr/plestin-les-greves-une-plaque-commemorative-de-la-resistance-derobee-1931265</ref>.
Une expérimentation d'enseignement du breton dans une école privée est menée par Yann Kerlann à partir de Modèle:Date-, mais son existence sera éphémère : deux ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Son école était partiellement fréquentée par des enfants de collaborateurs et même de pro-nazis, et subventionnée par eux<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
Les troupes d'occupation commettent plusieurs exactions dans la ville. Le Modèle:Date, les Allemands tuent Isidore Tanguy, qui transportait, après l'heure du couvre-feu, les victimes d'un accident d'automobile. Dans la nuit qui suit, les Allemands font sauter à l'aide de mines une partie de l'église paroissiale, car ils suspectaient que des résistants s'y fussent réfugiés<ref>Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941 - août 1944)", Astoure éditions, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.
La libération intervient le Modèle:Date, un débarquement anglo-américain<ref>"Saint-Michel-en-Grève : l'autre débarquement" - En ligne.</ref> de péniches LST<ref>Igor Geiler, "Les navires de débarquement", voir http://stephane.delogu.pagesperso-orange.fr/boat.html</ref> est effectué sur la plage de Saint-Efflam et Saint-Michel-en-Grève pour ravitailler en carburant l'armée du général Patton qui progressait vers Brest et dont l'avant-garde risquait de se trouver à court d'essence (la « Lieue de grève » avait été déminée les jours précédents par un détachement américain). Ils sont accueillis par les habitants du village et les résistants de Plestin. Ces débarquements de carburant se poursuivront jusqu'au Modèle:Date<ref>Supplément Ouest-France "La Libération des Côtes-du-Nord", 1994 et http://almrd22.fr/Le-debarquement-de-Saint-Efflam-11</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lannion du département des Côtes-d'Armor.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Plestin-les-Grèves<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Plestin-les-Grèves. Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription des Côtes-du-Nord. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Plestin-les-Grèves est membre de la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Au second tout des élections municipales de 2014 dans les Côtes-d'Armor, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant André Lucas remporte la majorité des suffrages avec 863 voix (40,27 %, 19 conseillers municipaux dont deux communautaires élus), devançant respectivement les listes menées par<ref name="LM2020"/> : - Jean-François Lemaire (DVD, 777 voix, 36,25 %, 5 conseillers municipaux dont un communautaire élus) ; - Claude Bozec (DVG, 503 voix, 23,47 %, 3 conseillers municipaux élus). L'abstention s'est élevée à 25,35 %. Modèle:Article connexe
Au premier tour des élections municipales de 2020 dans les Côtes-d'Armor, la liste PS-PCF menée par le maire sortant Christian Jeffroy remporte la majorité aboslue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (72,99 %, 24 conseillers municipaux ont deux communautaires élus), devançant très largement la liste DVD menée par Isabelle Adam, qui a obtenu 404 voix (27,00 %, 3 conseillers municipaux élus). L'abstention s'est élevée à 45,52 %<ref name="LM2020">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe
Liste des maires
Plestin-les-Grèves est composé entre autres des quartiers de Saint-Roch, Saint-Jagut, Saint-Efflam, Saint-Sébastien, Saint-Haran, Toul an Héry et Porz Mellec. Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu
Jumelage
- Modèle:Jumelage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Complete France</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports
Le vieux port de Toul an Héry, sur l'estuaire du Douron, est devenu un port abri pour plaisanciers auquel s'ajoute le port de plaisance de Beg Douard sur la pointe de l'Armorique.
Les sports nautiques se pratiquent à Saint-Efflam. Il est possible de pratiquer char à voile, catamaran, planche à voile, dériveur et kayak de mer.
Lors des courses hippiques sur l'hippodrome marin, la plage de Saint-Efflam se métamorphose et environ 1 700 turfistes et vacanciers s'y retrouvent pour parier.
Manifestations culturelles et manifestations
De nombreux pardons et fêtes de quartiers, et la célèbre nuit de la saucisse.
Le festival de Courts-Métrages « Armoricourt ».
Le « Circuit des Chapelles » initié en 2009, par l'Office Culturel Municipal, allie chemins de randonnée familiale autour des chapelles (au nombre de sept) et accueille expositions et concerts l'été.
Culture locale et patrimoine
Langue bretonne
Le nom breton de la commune est Plistin.
L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte Ya d'ar brezhoneg le Modèle:Date.
À la rentrée 2017, 58 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 22,9 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
- L'église Saint-Efflam classée en 1908 au titre des monuments historiques. Elle a été construite aux {{#switch: XVI
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVI|-| – | XVI }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} ce qui est attesté par la date de 1576 sur le pignon du porche<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Voir aussi: Tombeau de saint Efflam.
- La chapelle Sainte-Barbe inscrite en 1934 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
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La chapelle Sainte-Barbe : vue d'ensemble.
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La chapelle Sainte-Barbe : vue d'ensemble.
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La chapelle Sainte-Barbe : vue d'ensemble.
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Le calvaire près de la chapelle Sainte-Barbe.
- La chapelle de Saint-Jacut, reconstruite en 1496 et consacrée en 1498 a été classée au titre des monuments historiques, sauf l'intérieur de la maison du chapelain qui est inscrite<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La chapelle Saint-Efflam date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été très remaniée depuis. Elle est classée monument historique depuis le Modèle:Date.
- La chapelle Saint-Sébastien date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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Plestin-les-Grèves : la chapelle Saint-Efflam.
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Plestin-les-Grèves : la chapelle Saint-Sébastien.
Patrimoine civil
- le « menhir dit du Pont Blanc », jeté en travers du ruisseau le Dourmeur, n'est pas un menhir mais une stèle gauloise<ref>
Modèle:Ouvrage.</ref> ,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- les thermes gallo-romains du Hogolo qui datent de l'Modèle:Nobr sont remarquablement conservés dans une dune littorale ;
- la fontaine Saint-Efflam, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, couverte par un dôme de pierre a été inscrite en 1926 au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>. De nombreuses traditions lui sont rattachées : les amoureux y jetaient une épingle qui attachant le fichu de leur bien-aimé ; si elle surnageait, l'amoureux était sûr de l'innocence de sa belle. La fontaine était aussi consultée par les maris jaloux ou encore par les victimes d'un vol : celles-ci devaient s'y rendre à jeun et jeter des croûtons dans la fontaine en donnant à chacun le nom d'une personne soupçonnée ; celui qui restait au fond désignait le coupable ; cette façon de procéder était encore attestée en 1832<ref>Yann Brékilien, La vie quotidienne des paysans bretons au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Librairie Hachette, 1966.</ref> ;
- le château du Coat-Caric inscrit à l' inventaire général du patrimoine culturel<ref name="M2203191">Modèle:Mérimée</ref> ;
- le château de Lancarré<ref name="M220396">Modèle:Mérimée</ref> ;
- le château de Lesmaës<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> et le manoir de Kerviziou<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>, tous deux datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le manoir de Leslach du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref> ont été inscrits en 1927 au titre des monuments historiques ;
- le manoir de Kerallic, avec son riche décor « noble » de la double porte à arcs en accolade flanquée d'une tour percée d'une meurtrière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ;
- le manoir de Leslac'h, Modèle:Inscrit MH ;
- le manoir de Lezormel ;
- la villa de Kergoz ou le Manoir à Saint-Efflam. C'est une construction du premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui a réemployée de multiples éléments d'un édifice religieux des environsModèle:Sfn ;
- les passerelles de Saint-Efflam sont situées sur un sentier de grande randonnée qui emprunte le tracé de l'ancienne voie ferrée du réseau des Chemins de fer départementaux des Côtes-du-Nord qui allait de Plestin à Lannion inaugurée le Modèle:Date- et qui prolongeait la voie ferrée des Chemins de fer départementaux du Finistère allant de Morlaix à Plestin.
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La fontaine Saint-Efflam : vue d'ensemble.
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Plestin-les-Grèves : le château de Lesmaës (manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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L'ancienne voie ferrée allant vers Lannion : passerelle à Saint-Efflam.
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Château de Leslac'h en 2012.
Costume
La coiffe du Trégor, portée traditionnellement par les femmes de Plestin.
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Coiffe du Trégor (utilisée à Plestin-les-Grèves).
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Coiffe du Trégor (utilisée à Plestin-les-Grèves).
Personnalités liées à la commune
- Saint Eflamm et sainte Modèle:Page h', saint Gestin.
- Jeanne Bohec, résistante, écrivain, enseignante et femme politique, née et décédée à Plestin.
- Marcel Hamon, résistant, ancien maire, conseiller général et député.
- Jean-Pierre Abraham, écrivain.
- Yves Tanguy, peintre surréaliste ayant résidé à Plestin dans son enfance.
- René Largillière, avocat et écrivain, auteur entre autres d'une thèse sur les saints bretons.
- Macario Vitalis, peintre philippin ayant vécu à Plestin.
- André L'Hénoret, prêtre ouvrier.
- Even Bégaignon, évêque de Tréguier de 1362 à 1371, né à Plestin.
- Simon Richard dit Simonet Richard, participant du Combat des Trente.
- Eugène Mando, homme politique décédé à Plestin en 1939.
- Yves Coativy, historien originaire de Plestin.
- Edmond Rebillé, médecin, historien et romancier, a passé sa retraite à Plestin.
- Alain le Diuzet, écrivain breton, fut professeur de mathématiques et sciences au collège de Plestin de 1924 à 1926<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Modèle:Lien, écrivain breton, prêtre né à Plestin le Modèle:Date-, décédé à Lannion le Modèle:Date-.
- Gilles Dupray, champion de France de lancer du marteau.
- Yves Person, historien spécialiste de l'Afrique, a séjourné à Plestin.
- Corinne Erhel, députée des Côtes-d'Armor de 2007 à 2017, repose au cimetière de Plestin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Yann Kerlann, militant breton, instituteur créateur en 1942 de Skol Blistin, école privée bretonnante à Plestin.
- Deux soldats originaires de Plestin, Francis Julou<ref>Memorialgenweb.org - Francis JULOU</ref> et Ricardo Nanni<ref>Memorialgenweb.org - Ricardo NANNI</ref>, sont morts pendant la guerre d'Indochine.
- Jeanne Rospars, avocate décédée à Plestin en 1977.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blasonnement