Aiton
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Aiton est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire
Géographie
Situation
Aiton est située au carrefour des vallées de la Maurienne et de la Combe de Savoie. Le confluent de l'Arc et de l'Isère se situe juste en aval d'Aiton, au Pont Royal.
Climat
Urbanisme
Typologie
Aiton est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (43,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), terres arables (27,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (3,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Aiton est un toponyme dérivant du prénom germanique Etho ou Eto voire peut être Othon ou Otto, selon le chanoine Adolphe Gros<ref name="Gros 22">Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>,<ref name="Aiton">Modèle:Lien web.</ref>.
On trouve les mentions et évolutions suivantes : In Etone en 739 selon le cartulaire de Grenoble, Ecclesia de Ethone vers 1019 dans le cartulaire de Maurienne qui est désigné en Silvio decanus Ehtonii au siècle suivant, puis dérivations en Hetone en 1184, Etone en 1242, Apud Aythonem en 1220, Eythone en 1269, Aython en 1696<ref name="Gros 22"/>,<ref name="Aiton"/>. La plupart des mentions au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle indique les formes Eto ou Etho, puis tard apparaîtront les formes Ayton ou Aiton.
Les historiens locaux considèrent qu'il s'agit peut-être du nom d'un propriétaire d'une ancienne maison-forte ou d'un ancien château, sur lequel sera édifié le futur prieuré de Saint-Laurent (v. 1060)<ref name="Maurienne">Modèle:Ouvrage.</ref>. On considère parfois que la mention de Saint Laurent du Château (Saint-Laurent de Castello) est l'équivalence de Saint-Laurent d'Aiton dont une mention est faite dans une charte de 1139<ref name="Maurienne"/>, toutefois ce rapprochement est critiqué dans un article des Mémoires de l'Académie de Savoie en 1931.
Le nom des lieux-dits ou hameaux de la commune d'Aiton s’expliquent souvent par la végétation ou le paysage comme Chavanne (cabane, chaumière) ; Charmette (plateau couvert de prairies ou de pâturages) ; Mollaret (hauteur). Ces noms ont été répertoriés dans le cadastre de 1730<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Éton, selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
- Le fort d'Aiton
Modèle:Article détaillé Le terrain militaire du fort d'Aiton, construit de 1875 à 1880, mesure un hectare 89 ares 38 centiares (Modèle:Unité). Quelques parcelles ont été acquises à l'amiable par l'État à plusieurs particuliers ; les autres l'ont été par voie d'expropriation.
L'église est située près du château de Beauregard, à Aiton le haut. Elle a été construite en 1700, elle reçoit les trois autels provenant de l’ancienne église : le maitre-autel créé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, refait et consacrée en 1898 puis l’autel du Rosaire et enfin l’autel Saint Sébastien. Cette église conserve les ossements d’un célèbre prieur d’Aiton, le cardinal Jean de Ségovie.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébutdepuis 1860 Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
L’installation en 1992 du centre pénitentiaire explique l’accroissement important de la population entre les recensements de 1990 et 1999 et depuis cette date, les détenus étant domiciliés légalement sur la commune siège de leur prison.
Activités
Modèle:Section à sourcer Sous la municipalité de monsieur Louis Velletaz (maire de 1949 à 1965). La première salle de réunion a été installée à Chambéry, qui servait d’école primaire en attente de locaux. Celle-ci fut démontée et remonté à Aiton par des bénévoles qui appartenaient à la société de boules ou de la chasse. La salle servait aussi pour les fêtes, les bals, les concours de belote, les séances récréatives, les banquets…
Deux courts de tennis sont construits pour les jeunes et adultes pour l’organisation des sports collectives. Le terrain de football qui a été aménagé par les militaires du fort d’Aiton est utilisé depuis 1988 pour l’équipe de rugby.
Pour les animaux, la plaine est un garde-manger l’hiver avec le maïs et parfois les pommes de terre.
La chasse est une activité très importante sur la commune et débute en septembre. La passion des chasseurs reste la chasse aux sangliers.
La pêche est aussi très pratiquée l’été à Aiton. Les pécheurs peuvent exercer leur passion dans l’Isère, l’Arc et la Bialle. Dans celles-ci, des canaux d’assainissement creusés par nos ancêtres sont bien entretenus pour offrir aux truites un moyen de prospérer. C’est sur une étendue de Modèle:Unité de cours d’eau que les pécheurs peuvent satisfaire leur passion en toute sérénité<ref name="Maurienne_2004">Savoie Maurienne, Guide-Galimard, AE delsa, 2004, 154p. Les encyclopédies du Voyage, Modèle:ISBN.</ref>.
Économie
Aiton accueille une gare de ferroutage, qui est le point de départ de l'autoroute ferroviaire alpine vers Orbassano (banlieue de Turin).
Aiton accueille aussi le centre pénitentiaire d'Aiton, établissement à « gestion déléguée », ouvert le Modèle:Date-. Il comprend un quartier « maison d'arrêt » et un quartier « centre de détention ». N'y sont détenus que des hommes majeurs. Un centre pénitentiaire est un établissement qui comprend au moins deux quartiers à régimes de détention différents (maison d’arrêt, centre de détention et/ou maison centrale)<ref>Source : ministère de la Justice.</ref>.
Tourisme
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de Modèle:Nobr répartis dans Modèle:NobrModèle:Note, dont Modèle:Nobr<ref name="SMB 2014"/>.
L'agriculture
La commune d’Aiton a toujours eu une vocation agricole, sa culture principale était la vigne. Ses vins sont renommés mais la surface des vignes a diminué après la crise du phylloxera. Les châtaignes et les noix étaient récoltées et vendues aux foires d’Aiguebelle et d’Albertville.
Actuellement l’agriculture n’est plus qu’une survivance, il reste trois agriculteurs à temps plein, les autres travaillent à l’usine de la Pouille. Maintenant la principale récolte est le maïs, d’autres céréales sont cultivées à un degré moindre et une seule ferme continue à tirer son principal revenu des vaches laitières. L’élevage du mouton a été repris par une personne<ref name="Maurienne_2004"/>. En 2009, l'agriculture a une part de 18,7 % sur la commune, ce qui reste une forte importance de terre agricole<ref>hiffre INSEE – http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=COM-73007</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le prieuré de Saint-Augustin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, supprimé en 1458, à l'emplacement duquel fut construit le palais des évêques de Maurienne, lui-même détruit à la Révolution et remplacé par le fort d'Aiton bâti entre 1875 et 1880.
- La maison forte de Beauregard<ref>ibid., Modèle:P..</ref> ; elle fut la possession de la famille de La Chambre.
Personnalités liées à la commune
- François-Hyacinthe Valpergue de Masin, évêque de Saint-Jean-de-Maurienne (1686-1736/41) fait construire un château en 1694.
- Juan de Segovia (1393-1458), cardinal et théologien espagnol, prieur, mort à Aiton.
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ref-HCS-MA
- André Ruff, Gérard Simonnet et Michel Tachon, Les Bagnes de l’armée française (Fort Aiton, c.i.l.a., etc.), Paris, François Maspero, Modèle:Date-, 68 Modèle:P.
Filmographie
Fort Aiton, 1972
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes
Références
Modèle:Palette Communauté de communes Porte de Maurienne Modèle:Portail