François Marius Granet

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François Marius Granet, par François Truphème (1877) Musée Granet, Aix

François Marius Granet, né le Modèle:Date de naissance à Aix-en-Provence où il est mort le Modèle:Date de décès, est un peintre et dessinateur néoclassique français.

Conservateur au musée du Louvre et au château de Versailles, il est officier de la Légion d'honneur et chevalier de l'Ordre de Saint-Michel. Il était par ailleurs membre de l'Académie des beaux-arts.

Biographie

Enfance et formation (1775-1802)

Fils d’un maître maçon de condition modeste<ref name="seranon138">J. de Séranon, « M. Granet, peintre », in Revue de Marseille et de Provence, Modèle:8e, Marseille, 1862, Modèle:P..</ref>, François Marius Granet apprend le dessin en recopiant les gravures de la collection de son père. Il suit des cours de dessin à l’Académie d’Aix-en-Provence dans l'atelier du peintre aixois Jean-Antoine Constantin qui en est le directeur entre 1786 et 1790. Il y fait la connaissance de Louis Nicolas Philippe Auguste de Forbin, avec qui il se lie d'une amitié profonde<ref name="seranon142">J. de Séranon, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> qui, selon le docteur Silbert, membre de la commission du musée et de l'école de dessin d'Aix, Modèle:Citation. En 1790, un an après la Révolution, l'école de dessin est contrainte de fermer ses portes. Granet se trouve désœuvré et décide de suivre la Société populaire d'Aix qui se lève pour combattre devant Toulon<ref name="seranon142"/>.

Fichier:Flotte Anglo-Espagnole au siège de Toulon 1793.jpg
Anonyme, Le siège de Toulon, auquel Granet assiste en 1793.

Le commandant de la troupe dans laquelle se trouve le jeune homme tient en haute estime les talents de Granet et le recommande au général Dutheil qui le présente à Napoléon, alors jeune officier<ref>P. Silbert, Notice historique sur la vie et l'œuvre de Granet, Modèle:Opcit, cité in J. de Séranon, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. À l'issue du siège de Toulon, la ville est prise et Granet retourne à Aix où il trouve sa famille dans la misère. Il reprend donc la direction de Toulon pour y vendre des tableaux de navires<ref name="seranon142"/>.

En 1796, Granet s’installe à Paris où, sur la recommandation d'Auguste de Forbin<ref name="larouse">«  François Marius Granet », larousse.fr.</ref>, il devient l’élève de Jacques-Louis David et gagne sa vie en faisant des peintures murales. Vivant en compagnie des peintres Anne-Louis Girodet et Dominique Ingres dans le couvent désaffecté des Capucins, il réalise du cloître des modèles qui resteront sa spécialité<ref name="larouse" />. Cette attirance pour les cloîtres lui vaut le surnom de « moine ». Granet n'hésite en effet pas à se présenter comme un peintre chrétien, même si l'historiographie moderne d'entre les deux guerres, qui en fait un peintre franciscain, exagère sans doute quelque peu la réalité des choses<ref>André Vauchez (dir.), Mouvements franciscains et société française: {{#switch: e

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}}, CNRS, Paris, 1984, Modèle:P..</ref>.

Séjour à Rome (1802-1824)

En 1802, il se rend à Rome où il dessine les monuments anciens et peint des scènes de la vie des artistes<ref>Il sera très lié notamment avec Boguet.</ref>. Il se fait connaître aussi pour ses intérieurs d’églises et de couvents, dans un style hollandais très sombre, à l’opposé de sa formation néoclassique<ref>Il réalisera notamment pendant cette période Intérieur de l'église souterraine de San Martino in Monte à Rome (1802, musée de Montpellier), Vue intérieure du Colisée à Rome (1806, Paris, musée du Louvre), Chœur de l'église des Capucins à Rome (1815, New York, Metropolitan Museum).</ref>. Il reçoit une médaille d'or au Salon de 1808<ref name="gabet">Dictionnaire des artistes de l'école française, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Charles Gabet, 1831.</ref>. En 1809, il pose pour son ami Dominique Ingres sur le toit de son studio à la villa Médicis. Plusieurs de ses tableaux ont été reproduits en lithographie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="gabet" />.

Entre Versailles et Paris (1824-1847)

Après son retour en France en 1824, il devient conservateur au musée du Louvre sur le poste de Charles Paul Landon à la mort de celui-ci en 1826, grâce à l'intervention de son ami Auguste de Forbin, directeur des musées royaux. Il effectue un dernier séjour à Rome en 1829-1830.

Il rentre définitivement d'Italie en 1830 et retrouve sa bastide de Malvalat au lieu dit Les Granettes, ancienne route de Berre, à Aix en Provence<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. En Juillet il encourage le peintre de paysages Paul Huet et lui conseille de descendre dans le midi. Ce qu'il fait son carnet d'aquarelles sous le bras<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

[[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], roi des Français et l'un de ses collectionneurs, fait alors appel à lui pour un poste de conservateur au château de Versailles en 1833, dans la perspective de créer un musée d'histoire à la gloire de la France, musée qui sera inauguré en juin 1837 (galerie des Batailles). Partageant sa vie essentiellement entre Paris et Versailles, Granet s'attelle à cette tâche, et dirige la mise en œuvre des collections, restaurations, l'agencement des salles. Il reçoit, également, plusieurs commandes destinées aux salles des Croisades. Il cessera cette activité lors de la Révolution de 1848.

Durant cette période, Granet peint d'exceptionnelles aquarelles en marge de sa peinture officielle. Ayant rencontré Nena di Pietro, dès 1802 semble-t-il, à Rome, il n'épouse l'amour de sa vie qu'en 1843 lorsqu'elle devient veuve. Après la mort de Nena, survenue en janvier 1847, il effectue un séjour au château d'Audour, près de Mâcon, chez la fille de son ami Auguste de Forbin, disparu en 1841. C'est là qu'il rédige ses mémoires.

Les dernières années (1848-1849) et postérité

Il se retire aux Granettes, à Aix, avant la Révolution de 1848. À sa mort en 1849, le contenu de son atelier, ses dessins ainsi que ses collections d’art hollandais et italien du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sont légués à la ville d’Aix et constituent un fonds essentiel du musée d'Aix qui existait depuis 1825. Ce musée sera renommé en son honneur musée Granet en 1949, à l'occasion du centenaire de sa mort.

François Marius Granet est nommé chevalier de l'ordre de Saint-Michel et chevalier de la Légion d'honneur<ref name="gabet" />.

Œuvres dans les collections publiques

Dates non documentées


Dessins et aquarelles
Œuvres attribuées à Granet
En France
Fichier:François Marius Granet - L'Arc de Volta Toretta 2.jpg
L'Arc de Volta Toretta près de Tivoli, Aix-en-Provence, musée Granet.
  • Aix-en-Provence, musée Granet :
    • Vue de l'église inférieure Saint-François à Assise ;
    • Vue d'une galerie orientale du couvent Saint-François à Assise ;
    • Chrétiens recueillant le corps d'un martyr ;
    • Voûte souterraine à Rome ;
    • Mendiants dans une grotte ;
    • L'Arc de Volta Toretta près de Tivoli ;
    • Vue de l'église Sainte-Françoise-Romaine et de la basilique de Constance ;
    • Les Thermes de Dioclétien ;
    • Vieillard méditant sur une tête de mort ;
    • Un Quart d'heure avant l'office ;
    • Capucins rédigeant un écrit ;
    • La Mort de Poussin ;
    • Le Sommeil ;
    • Nostradamus donnant des consultations ;
    • Intérieur d'une salle d'asile ;
    • Une messe sous la Terreur (1847)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
  • Dijon, musée Magnin :
    • Léontine peignant dans l'atelier de Granet
Fichier:Granet-Cloître des chartreux-MAHP Grasse.jpg
Vue d'un cloître des chartreux avec campanile, Grasse, musée d'art et d'histoire de Provence.
Fichier:François Marius Granet - Veillée funèbre.jpg
Veillée funèbre (1838), musée d'art de Toulon.
En Italie
  • Florence, Villa Demidoff : Mort de Poussin, 1834.
  • Rome, Museo Francescano dei fratti minore Cappuccini - Istituto Storico dei Fratti Cappuccini: Coro dei cappuccini in via Veneto in Roma" - Choeur (de l'église) des capucins via Veneto à Rome.

Un autoportrait du peintre est adjugé Modèle:Euro à Rouen le 22 avril 2018<ref>Modèle:Article</ref>.


Expositions

Modèle:...

Notes et références

Base Joconde du ministère de la Culture

Modèle:Références

Autres références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Denis Coutagne, François-Marius Granet (1775-1849), éd. Somogy, 2008 Modèle:ISBN.
  • Alain Jacobs, François-Marius Granet et le peintre belge François-Joseph Navez : correspondance de 1822 à 1849 conservée à la Bibliothèque royale Albert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} à Bruxelles, Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, année 1996, Paris, 1997, Modèle:P..
  • Granet et son entourage, Correspondance publiée par Isabelle Néto, Archives de l'art français t. XXXI, Société de l'histoire de l'art français, Librairie des arts et métiers - Editions Jacques Laget, 1995 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage
  • Modèle:Chapitre
  • J. de Séranon, « M. Granet, peintre », in Revue de Marseille et de Provence, Modèle:8e, Marseille, 1862, Modèle:P..
  • Charles Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles, t.XIII, Biographie de François Marius Granet, Librairie Jules Renouard et Modèle:Cie
  • Bruno Racine, Adieu à l'Italie, éd. Gallimard, 2012 Modèle:ISBN

Articles connexes

Liens externes

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