Roland de La Poype

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Roland Paulze d'Ivoy de La Poype, né le Modèle:Date de naissance aux Pradeaux et mort le Modèle:Date de décès à Saint-Tropez, est un pilote de chasse français, héros de la Seconde Guerre mondiale.

Il est également un homme politique, un industriel pionnier de la plasturgie et le fondateur du Marineland d'Antibes en 1970.

Biographie

Roland de La Poype naît le Modèle:Date- au Château de la Grange Fort aux Pradeaux, fils de Xavier Paulze d'Ivoy de La Poype<ref>Modèle:Harvsp</ref>, né en 1887, ingénieur agronome, colonel de réserve, tué sur le front en Modèle:Date<ref name="ordredelaliberation">Modèle:Lien web.</ref>, et de Victoire de Saint-Genys (1890-1942) et petit-fils de Roger Paulze d'Ivoy de La Poype, commissaire de la marine.

Son patronyme est couramment prononcé "poipe" [p] [w] [a] [p]<ref>Prononciation du patronyme selon les descendants.</ref>.

Sa famille a relevé le patronyme de La Poype par décret de 1864.

Pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale

Âgé de 19 ans, Roland de La Poype s'engage en Modèle:Date comme élève-pilote pour décrocher son brevet en Modèle:Date<ref name="ordredelaliberation"/>, peu avant la ruée allemande de la campagne de France. Il réussit avec ses camarades de l'École principale d'aviation d'Étampes à rejoindre Saint-Jean-de-Luz au pays basque et s'embarque pour l'Angleterre<ref name="ordredelaliberation"/>.

Fichier:Supermarine Spitfire Mk XVI.jpg
Supermarine Spitfire britannique de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale.
Fichier:Le Neu Neu.jpg
Le Neu Neu (Normandie-Niemen) en 1942. Roland de La Poype est le deuxième en partant de la droite.
Fichier:Yak 3 Le Bourget 01.JPG
Yakovlev Yak-3 du groupe de chasse Normandie-Niemen au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Après un passage en Afrique-Équatoriale française entre Modèle:Date et Modèle:Date avec les Forces aériennes françaises libres (FAFL), il intègre, en Angleterre, le 602 (City of Glasgow) Squadron de Supermarine Spitfire de la Royal Air Force avec le grade de sergent. Preuve de ses qualités, le chef du squadron britannique, l'as irlandais aux Modèle:Unité Paddy Finucane, le choisit comme équipier<ref name="ordredelaliberation"/>. Il obtient sa première victoire le Modèle:Date- contre un Messerschmitt Bf 109<ref name="ordredelaliberation"/>.

Apprenant la formation d'un groupe de volontaires français pour le front soviétique, le jeune pilote s'inscrit au groupe de chasse « Normandie »<ref name="ordredelaliberation"/> et fait partie du premier contingent de pilotes qui débarquent à Ivanovo en Russie le Modèle:Date. Il obtient sa première victoire homologuée en Russie, sa deuxième de la guerre, le Modèle:Date sur un Stuka. Son palmarès compte Modèle:Unité confirmées, obtenues pour beaucoup en tandem avec son camarade du groupe Normandie-Niémen, Marcel Albert.

Début 1945, avec le grade de capitaine, il commande la Modèle:1re du groupe de chasse<ref name="ordredelaliberation"/>. Présent en Union soviétique jusqu'au Modèle:Date, « le marquis », ou « Pohype » comme le surnommaient ses camarades, devient attaché de l'air en Belgique, puis en Yougoslavie avant de quitter l'armée en 1947, à seulement Modèle:Nobr, auréolé des titres de héros de l'Union soviétique et de compagnon de la Libération.

Totalisant Modèle:Nb heures de vol, il est autorisé par Staline à ramener son Yak sur le territoire français. Affecté au Modèle:2e Bureau de l'Etat-major de l'Armée de l'Air en Modèle:Date-, Roland de la Poype quitte l'armée en 1947. Le commandant de réserve Roland de la Poype, redevenu civil exerce après la guerre, plusieurs fonctions.

Il est nommé membre du Conseil de l'Ordre de la Libération en Modèle:Date-. Le président Nicolas Sarkozy lui remet la Grand croix de la légion d'honneur lors d'une cérémonie au palais de l'Elysée à Paris le Modèle:Date-.

Industriel en plasturgie

Visionnaire et inventeur, Roland de La Poype comprend que le plastique et les emballages jetables vont se développer. À la tête de la Société d'études et d'applications du plastique (revendue plus tard à DuPont), il monte sa première usineModèle:Où dès le mois de Modèle:Date- et se lance, en 1952, dans la fabrication d'un produit novateur : le berlingot DOP pour le groupe L'Oréal<ref name="lemonde">Modèle:Lien web.</ref>. Il développe une véritable industrie de l'emballage plastique, qui touche à tous les domaines, de l'agro-alimentaire au loisir. Il est également l'inventeur de la carrosserie de la Citroën Méhari<ref name="lemonde"/>.

Fondateur du Marineland d'Antibes

En 1970, passionné du monde marin, Roland de La Poype crée le Marineland d'Antibes sur la Côte d'Azur avec pour mission de faire connaître la vie du milieu difficilement accessible des grands animaux marins et de la mer à un large public<ref name="lemonde"/>. Il prend sa retraite en 1985 et reste propriétaire du Marineland jusqu'en 2006.

Il est également maire de Champigné (Maine-et-Loire) et est propriétaire d'un golf, qu'il a créé en 1989, près d'Angers.

Mort

Roland de La Poype meurt le Modèle:Date- à Saint-Tropez<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ses obsèques ont eu lieu le Modèle:Date- en la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris, en présence d'une délégation de l'armée de l'air et des Chœurs de l'Armée rouge<ref>Modèle:Lien web.</ref>, de ses anciens compagnons d'armes et de ses amis. Les honneurs militaires ont été rendus par un détachement de la base aérienne 123 d'Orléans et en présence d'une délégation du régiment de chasse 2/30 Normandie-Niemen<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La mémoire de ce compagnon de la Libération, ancien pilote des forces aériennes françaises libres (FAFL) a été saluée au cours d’une cérémonie religieuse suivie d’une cérémonie militaire, présidée par le colonel Fred Moore, chancelier de l’ordre de la libération. Le général Denis Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, était également présent pour rendre hommage à Roland de La Poype <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Décorations

Décorations françaises

Décorations étrangères

Modèle:Colonnes

Anecdotes

Au groupe de chasse Normandie-Niémen, le meilleur ami de Roland de La Poype était Marcel Albert, qui deviendra le deuxième grand as des Forces aériennes françaises libres. Tous deux feront partie du noyau des 14 premiers pilotes partis de Grande-Bretagne fin Modèle:Date- pour aller se battre en Union soviétique. Ils feront également partie des rares survivants de ce groupe, et commanderont chacun une escadrille lors du retour du groupe en France le Modèle:Date.

De caractère gouailleur, Marcel Albert avait donné un surnom à tous les pilotes du Normandie-Niémen. Mais Roland de La Poype bénéficiait d'un traitement spécial, recevant plusieurs surnoms : « le marquis », « le vicomte », « Pluto », « Pohype », « Polype » et, quand son camarade jouait de malchance, « la poisse » :

Modèle:Citation bloc

Roland de La Poype, également de tempérament blagueur, a même glissé un crocodile empaillé dans le lit de Marcel Albert alors qu'ils séjournaient à l'hôtel à Wadi Halfa au Soudan égyptien<ref>Roland de La Poype, 2011, page 107.</ref>.

Roland de La Poype rend hommage à son camarade Marcel Lefèvre, lors du baptême de la promotion d'officiers de réserve de l'Armée de l'air portant le nom de cet officier.

En 1980, l’État Major de l’Armée de l’Air informait le colonel de réserve Roland Paulze d'Ivoy De La Poype, président des « Anciens du Normandie-Niémen » ayant combattu sur le front de l’Est, qu’il avait retenu le nom de Marcel Lefèvre pour parrainer une promotion d’officiers de réserve issus du rang. Il prit aussitôt la décision lors de cette cérémonie placée sous la présidence des plus hautes autorités civiles et militaires, de faire l’éloge de son compagnon d’armes disparu tragiquement sur le sol soviétique le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, date de cette émouvante cérémonie, il rédigea dans le train qui l’amenait de Paris à l’École des officiers de réserve d’Evreux, le panégyrique dithyrambique qu’il allait lire à la mémoire de son compagnon. L’orateur captiva l’assistance, mettant en exergue le fait que le choix par l’Etat Major de l’Armée de l’air du nom de ce valeureux pilote - en rappelant qu’il fut le seul à recevoir à titre posthume la plus haute distinction de « Héros de l’Union Soviétique »- honorait l’ensemble de ses compagnons aviateurs qui combattirent sur le front de l’Est pendant la seconde guerre mondiale<ref>Modèle:Article</ref>.

Ouvrage

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

Modèle:Liens

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