Laurent Jalabert

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Fichier:Laurent Jalabert, consultant sportif..jpg
Laurent Jalabert, consultant sportif.

Laurent Jalabert, né le Modèle:Date à Mazamet (Tarn), est un coureur cycliste français, professionnel de 1989 à 2002.

Il est notamment numéro un mondial de sa discipline de 1995 à 1997 puis en 1999, et champion du monde du contre-la-montre en 1997. Il remporte 138 victoires dans sa carrière. Coureur très complet, il commence sa carrière comme sprinteur, puis remporte plusieurs classiques, dont Milan-San Remo en 1995 et le Tour de Lombardie en 1997, ainsi que des courses d'une semaine, comme Paris-Nice, trois fois, le Tour du Pays basque, le Tour de Catalogne et le Tour de Romandie. Sur le terrain des grands tours, il a remporté le Tour d'Espagne en 1995, le classement par points des trois grands tours et le classement de la montagne de deux d'entre eux. Il a terminé quatrième du Tour de France en 1995 et du Tour d'Italie en 1999, ce qui lui permet d'avoir réalisé au moins un top 5 sur chacun des grands tours.

Contrairement à de nombreux coureurs de sa génération, il n'a jamais admis s'être dopé malgré les preuves accumulées depuis la fin de sa carrière.

Après sa carrière de coureur, il devient commentateur sportif, sélectionneur de l'équipe de France sur route de 2009 à 2013, et se reconvertit dans le triathlon.

Son frère, Nicolas, fut aussi coureur cycliste professionnel.

Carrière sportive

Débuts : 1980-1989

Laurent Jalabert débute le cyclisme au sein de l'Union Vélocipédique Mazamétaine (UVM) en 1980. Il y est entraîné par Claude Puech, ancien coureur régional et entraîneur de l'UVM. Il y porte un maillot vert et blanc aux couleurs de l'entreprise locale la Maison Idéale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Laurent Jalabert - arrivée du Tour d'Alsace au Ballon d'Alsace.jpg
Laurent Jalabert à l'arrivée du Tour d'Alsace au Ballon d'Alsace en 2005.

Le sprinteur : 1989-1994

1989-1990

Vainqueur du championnat de France militaire en 1988, et après avoir séjourné en amateurs à l'US Montauban Cyclisme 82, Laurent Jalabert passe professionnel en 1989 dans l'équipe Toshiba. Il s'illustre tout d'abord par des performances au sprint. Dès sa première saison, à seulement 20 ans, il remporte ainsi le Tour d'Armorique et une étape du Tour du Limousin, et termine troisième du Trophée Luis Puig. L'année suivante, il remporte Paris-Bourges et une étape du Circuit cycliste de la Sarthe.

La même année, Jalabert réussit ses premières performances au niveau international. Il termine deuxième de la Classique de Saint-Sébastien derrière Miguel Indurain, troisième du Tour de la Communauté européenne, dont il remporte le classement par points, et sixième du championnat du monde sur route. Il participe également au Tour d'Espagne, où il ne remporte pas d'étape, mais termine deuxième du classement par points, prouvant sa grande régularité au sprint.

1991

En 1991, Jalabert ne remporte qu'une victoire, sur une étape des Quatre Jours de Dunkerque, qu'il termine deuxième, mais s'illustre sur de nombreuses courses de la Coupe du monde. Deuxième du Championnat de Zurich derrière Johan Museeuw, quatrième de la Classique de Saint-Sébastien, septième de l'Amstel Gold Race, huitième du Tour de Lombardie il prouve ses qualités sur des reliefs difficiles. Mais septième de Paris-Tours et neuvième du Tour des Flandres, il prouve qu'il est capable de s'illustrer aussi sur les parcours pavés ou réservés aux sprinteurs. Sa polyvalence et sa régularité lui valent la deuxième place au classement final de la Coupe du monde, dont il n'a remporté aucune épreuve, et la Modèle:16e au classement FICP.

La même année, il prend part pour la première fois au Tour de France. Toujours sans remporter une seule étape, il termine deuxième du classement par points, devancé seulement par Djamolidine Abdoujaparov. Lors de la neuvième étape arrivant à Rennes, il figure parmi le groupe d'échappés qui se disputera la victoire. Il est le meilleur sprinteur du groupe et bénéficie de la présence de son équipier Henri Abadie. Il ne parvient cependant pas à contrer efficacement l'attaque du Brésilien Mauro Ribeiro sous la flamme rouge. Au prix d'un long sprint, il échoue derrière la roue du Brésilien vainqueur et prend la deuxième place.

1992

Après son transfert chez ONCE, 1992 est enfin une année de victoires pour Jalabert. Il remporte une étape de la Bicyclette basque et trois étapes du Tour de Catalogne avant de prendre le départ du Tour de France, dont il gagne la Modèle:6e à Bruxelles et le maillot vert du classement par points devant Johan Museeuw. En août, il remporte encore trois étapes du Tour de Burgos.

Jalabert s'illustre aussi sur les courses d'un jour. Il termine huitième de Milan-San Remo, une des rares grandes classiques où il ne s'était pas encore illustré, puis, en fin de saison, deuxième de la Wincanton Classic derrière l'Italien Massimo Ghirotto, et surtout du Championnat du monde derrière le tenant du titre Gianni Bugno. Il termine l'année Modèle:5e de la Coupe du monde et Modèle:8e du classement FICP, mais sa victoire d'étape sur le Tour reste sa seule grande victoire.

1993

Fichier:Laurent JALABERT.jpg
Laurent Jalabert au Tour de France 1993.

Jalabert le sprinteur est au sommet de son art. Il cumule 18 victoires en 1993, dont 16 obtenues en Espagne. Il remporte notamment le Challenge de Majorque, le Trophée Luis Puig, le Tour de La Rioja, deux étapes de Paris-Nice et deux étapes du Tour de Catalogne. Il remporte également deux étapes du Tour d'Espagne pour sa deuxième participation. Sur les classiques, sa saison est moins brillante que les deux précédentes, marquée surtout par une quatrième place sur Milan-San Remo.

1994

En 1994, il remporte notamment une étape du Tour du Pays basque, qu'il termine septième, et une étape du Tour de Catalogne. Il remporte surtout 7 étapes sur le Tour d'Espagne, dont la Modèle:1re et la Modèle:20e et dernière. Il remporte le classement par points devant le vainqueur de la course, Tony Rominger, qui gagne 6 étapes. À eux deux, Jalabert et Rominger remportent 13 étapes sur les 21 que compte ce Tour d'Espagne. Trois mois plus tard, Jalabert chute gravement au cours de la première étape du Tour de France à Armentières. Il tombe après le Belge Wilfried Nelissen qui percute un policier qui s'est avancé sur la chaussée pour prendre une photo<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est grièvement blessé, reste plusieurs semaines hospitalisé, et ne reprend la compétition qu'en octobre, lors de la classique Paris-Tours dont il prend la huitième place<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le coureur complet : 1995-1999

1995 : premières classiques et victoire sur la Vuelta

L'année suivante marque un tournant dans la carrière de Laurent Jalabert. Sprinteur occasionnel désormais, il remporte cette année-là ses premières classiques, Milan-San Remo et la Flèche wallonne mais surprend aussi sur les courses par étapes, remportant notamment Paris-Nice et le Tour d'Espagne. Cette polyvalence fait de Laurent Jalabert le meilleur coureur cycliste au monde cette année-là.

Dès février, Jalabert termine deuxième du Tour de la Communauté valencienne, derrière son coéquipier Alex Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de Paris-Nice, il est dominé dans les sprints par Wilfried Nelissen, mais une échappée lui permet de remporter la Modèle:2e et de prendre la tête du classement général. Son équipe, menée par Alex Zülle, contrôle la suite de la course. Jalabert termine deuxième de la Modèle:7e, puis prend à nouveau la deuxième place du contre-la-montre final derrière Vladislav Bobrik. Il remporte la course avec 1 min 40 s d'avance sur Bobrik. Il s'agit de la première victoire de Jalabert sur une grande course par étapes. Au cours de la course, il commente ce nouveau statut de leader pour les courses par étapes : Modèle:Citation

Fichier:Maurizio FONDRIEST.jpg
Maurizio Fondriest est battu par Jalabert à Milan San Remo et à la Flèche wallonne en 1995.

Le Modèle:Date-, Jalabert remporte sa première grande classique, Milan-San Remo, devant Maurizio Fondriest<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une semaine plus tard, il participe au Critérium international dans sa région natale : il remporte la première étape au sprint, puis la seconde au sommet du Pic de Nore face à Bobrik. Il termine enfin troisième du contre-la-montre final, et remporte la course avec 32 secondes d'avance sur Bobrik. Cette victoire fait de Jalabert le premier coureur à remporter trois grandes courses de début de saison consécutivement<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En avril, Jalabert est absent des classiques flandriennes, au cours desquelles Johan Museeuw lui reprend la première place de la Coupe du monde. Pendant ce temps, il court en Espagne et se classe deuxième du Tour du Pays basque derrière Zülle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article</ref> et remporte le jour de Paris-Roubaix le Grand Prix d'Amorebieta<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Article</ref>. Trois jours plus tard, Il gagne la Flèche wallonne : à trente kilomètres de l'arrivée, il s'échappe avec Evgueni Berzin et Maurizio Fondriest. Il distance Berzin dans l'ascension du mur de Huy et devance Fondriest au sprint, comme à San Remo, un mois plus tôt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte ainsi sa deuxième grande course d'un jour. Cette victoire fait de Jalabert le favori de Liège-Bastogne-Liège, quatre jours plus tard. Après une attaque infructueuse dans la côte de Stockeu à Modèle:Unité de l'arrivée, il termine à la quatrième place<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il ne participe pas à l'Amstel Gold Race<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jalabert retrouve le terrain des courses par étapes au mois de mai. Après avoir terminé sixième du Grand Prix du Midi libre, remporté par Miguel Indurain<ref>Modèle:Lien web</ref>, il termine sa préparation pour le Tour de France au Tour de Catalogne. Il prend la troisième place du prologue, remporte la première étape et s'empare de la tête du classement général, qu'il ne quitte plus jusqu'à l'arrivée, remportant également la dernière étape. Il gagne ce Tour de Catalogne avec 46 secondes d'avance sur son coéquipier Melchor Mauri<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ses performances du début de saison et cette victoire en font un des favoris du Tour, où il partage avec Zülle le leadership de l'équipe ONCE<ref>Modèle:Lien web</ref>.

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Borne au pied de la Montée L. Jalabert à Mende.

Modèle:28e du prologue du Tour<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jalabert profite des bonifications lors des sprints intermédiaires et des arrivées d'étapes pour prendre le maillot jaune dès la deuxième étape, à Vitré, un an jour pour jour après sa chute à Armentières<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il le conserve à l'issue du contre-la-montre par équipes, qu'ONCE termine deuxième<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais le perd le lendemain au Havre à la suite d'une chute dans le final, qui lui fait perdre cinquante secondes<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'accumulation des places d'honneur et bonifications (Modèle:2e à Lannion et Charleroi) permet à Jalabert de prendre le maillot vert, mais pas le maillot jaune<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il prend la sixième place de la Modèle:8e contre-la-montre, et recule alors à la sixième place du classement, à 2 min 47 s de Miguel Indurain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans les Alpes, Jalabert termine treizième à La Plagne, à sept minutes de Zülle et cinq d'Indurain<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis septième à L'Alpe d'Huez, à plus d'une minute d'Indurain, après avoir attaqué dès l'ascension du col de la Croix-de-Fer, à Modèle:Unité de l'arrivée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il perd ainsi dans les Alpes près de sept minutes supplémentaires sur Indurain mais maintient sa sixième place<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 14 juillet, lors de la [[12e étape du Tour de France 1995|Modèle:12e étape]], il s'échappe à Modèle:Unité de l'arrivée avec cinq autres coureurs, dont son coéquipier Melchor Mauri, Modèle:8e du classement. Avec l'aide de Mauri, Jalabert préserve une avance de plus de cinq minutes sur ses adversaires, remporte l'étape à Mende et prend la troisième place du classement général, derrière Indurain et Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dépassé par Bjarne Riis dans les Pyrénées, terminant septième à Guzet-Neige<ref>Modèle:Lien web</ref>, dixième à Cauterets<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis septième du contre-la-montre final au lac de Vassivière<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jalabert prend la quatrième place finale du Tour de France, et remporte un deuxième maillot vert devant Djamolidine Abdoujaparov<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En août, Jalabert termine sixième de la septième manche de la Coupe du monde, la Leeds International Classic<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis quatrième de la huitième, la Classique de Saint-Sébastien, après que son échappée avec Lance Armstrong est reprise à Modèle:Unité de l'arrivée<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il occupe alors la deuxième place de la Coupe du monde derrière Johan Museeuw, mais perd toute chance de remporter le classement final lorsque Museeuw remporte la manche suivante, le Grand Prix de Zurich<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après avoir remporté une étape du Tour de Galice<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jalabert participe au Tour d'Espagne, qui se dispute pour la première fois en septembre, et dont Zülle et lui sont parmi les principaux favoris<ref>Modèle:Lien web</ref>. il termine cinquième du prologue, puis attaque à deux kilomètres de l'arrivée de la Modèle:3e à Alto del Naranco, où il remporte l'étape et prend le maillot amarillo de leader. Se mêlant aux sprints massifs, il accumule les bonifications et remporte même la Modèle:5e<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis qu'une intoxication alimentaire le débarrasse de la concurrence interne de Zülle<ref name="cyclingnews.com">Modèle:Lien web</ref>. Deuxième du contre-la-montre de la Modèle:7e derrière Abraham Olano, il préserve son maillot amarillo pour 6 secondes face à l'Espagnol. Dans la Modèle:8e, il attaque à soixante kilomètres de l'arrivée à Avila. Il distance en montagne Richard Virenque et Marco Pantani et remporte l'étape avec plus de trois minutes d'avance sur le second. Jalabert dispose alors de plus de cinq minutes d'avance sur Olano et est en tête de tous les classements annexes<ref name="cyclingnews.com"/>. Il termine encore deuxième de la Modèle:12e, offrant la victoire à l'échappé Bert Dietz, puis remporte les Modèle:15e et Modèle:17e à Barcelone et Luz-Ardiden<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cinquième du contre-la-montre final remporté par Olano, Jalabert remporte la Vuelta avec quatre minutes d'avance sur Olano, ainsi que les classements par points et du meilleur grimpeur<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au sommet de son art, Jalabert remporte 30 victoires en 1995, termine la saison à la première place du classement UCI, et est élu « Vélo d'or mondial » par la presse internationale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine non classé à la Coupe du monde, faute d'avoir terminé assez d'épreuves<ref>Modèle:Lien web</ref>.

1996 : échecs sur le Tour et la Vuelta

La saison 1996 est marquée pour Jalabert par une succession de blessures et de maladies qui l'empêchent d'atteindre ses principaux objectifs, mais malgré lesquels il préserve sa première place mondiale. Sa saison débute mal : il chute à l'entraînement en décembre<ref>Modèle:Lien web</ref> et doit être opéré d'une fracture du scaphoïde qui menace son début de saison<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il peut finalement reprendre la compétition dès le Challenge de Majorque et fait des classiques ardennaises son objectif pour le début de saison<ref>Modèle:Lien web</ref> avant de se concentrer sur le Tour, où il est parfois présenté comme le principal rival d'Indurain<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En février, il remporte en solitaire la Classic Haribo<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le Tour de la Communauté valencienne, il remporte la première étape devant Lance Armstrong, termine sur le podium de trois autres, et remporte l'épreuve devant quatre de ses coéquipiers<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur Paris-Nice, Jalabert remporte la troisième étape à Chalvignac puis la quatrième à Millau, distançant chaque fois Lance Armstrong dans les trois derniers kilomètres de la montée finale<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Nice96">Modèle:Lien web</ref>. Il termine encore deuxième le lendemain, et malgré une chute dans une descente lors de la sixième étape, conserve la tête du classement général jusqu'au contre-la-montre final. Il y prend la troisième place derrière Chris Boardman et Lance Armstrong et remporte son deuxième Paris-Nice consécutif avec 43 secondes d'avance sur Armstrong et 47 sur Boardman, ainsi que le classement par points de l'épreuve<ref name="Nice96"/>. Une blessure au genou consécutive à sa chute le contraint néanmoins à renoncer à défendre ses titres à Milan-San Remo et au Critérium international<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il reprend la compétition au Grand Prix d'Estella, qu'il termine deuxième derrière Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis participe au Tour du Pays basque, où il s'impose au sprint dès la première étape<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il occupe encore la troisième place à la veille de l'arrivée, mais finit treizième, perdant près de deux minutes sur Francesco Casagrande au cours des deux dernières demi-étapes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Toujours handicapé par sa blessure au genou, il manque les classiques ardennaises<ref>Modèle:Lien web</ref> et participe sans succès au Tour d'Aragon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Après une interruption de cinq semaines, Jalabert reprend au Grand Prix du Midi libre. Il en remporte la deuxième étape à Mazamet<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis la cinquième au sommet du Mont Saint-Clair à Sète, et s'adjuge le classement général devant Laurent Brochard et Richard Virenque<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il continue sa préparation pour le Tour de France à la Classique des Alpes, sa première confrontation de l'année avec Indurain, qu'il remporte devant Luc Leblanc et Íñigo Cuesta<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis au Critérium du Dauphiné libéré. Il y termine dixième du prologue<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis prend la tête du classement général lorsqu'il termine deuxième derrière Richard Virenque au sommet du mont Ventoux. Quatrième de la Modèle:5e contre-la-montre remportée par Indurain, il préserve un avantage de trois secondes sur l'Espagnol, mais lui cède la première place à l'issue de l'étape suivante, et abandonne finalement la course au cours de la Modèle:7e et dernière étape<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui sème le doute sur sa forme à l'approche du Tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il se rassure cependant en remportant le Modèle:Date- à Mazamet la Route du Sud devant Giuseppe Guerini<ref>Modèle:Lien web</ref>.

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Alex Zülle remporte le Tour d'Espagne 1996 avec l'aide de Jalabert.

Jalabert, qui doit à nouveau partager le leadership de la ONCE avec Alex Zülle, se montre confiant à l'approche du Tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine huitième du prologue remporté par Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, souffrant d'une gastroentérite dans les Alpes, il est lâché dès l'ascension du col de la Madeleine, et perd près de treize minutes à l'arrivée aux Arcs<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il en perd six nouvelles dans le contre-la-montre du lendemain à Val d'Isère<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis neuf autres lors de la Modèle:9e menant à Sestrières<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alors qu'il est Modèle:33e du classement général, il abandonne au cours de la Modèle:10e<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après cet échec, Laurent Jalabert est sélectionné pour les Jeux olympiques d'Atlanta, où termine Modèle:21e de la course en ligne<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:13e du contre-la-montre<ref>Modèle:Lien web</ref>. De retour en Europe, il prend la dixième place de la Classique de Saint-Sébastien<ref>Modèle:Lien web</ref> et la troisième du Tour de Galice derrière Abraham Olano et Andreï Tchmil<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis termine à nouveau dixième lors du Grand Prix de Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En septembre, Jalabert défend son titre sur le Tour d'Espagne, où Zülle et lui sont opposés entre autres à Indurain et Rominger<ref>Modèle:Lien web</ref>. En début d'épreuve, il obtient plusieurs places d'honneur au sprint, et remporte notamment la Modèle:3e<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il prend ainsi la tête du classement général, qu'il abandonne à Fabio Baldato à l'issue de la Modèle:6e, et termine la première semaine avec plus d'une minute d'avance sur Indurain et huit sur Rominger. Lors du premier contre-la-montre à Avila, Jalabert termine cinquième, et se retrouve troisième du classement général derrière Zülle et Indurain, et devant deux autres de ses coéquipiers<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors de la Modèle:12e, il distance Indurain dans l'ascension de l'alto del Naranco, et prend la deuxième place<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lendemain, Zülle laisse la victoire à Jalabert au sommet des lacs de Covadonga, tandis qu'Indurain abandonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les deux coéquipiers occupent les deux premières places avec quatre minutes d'avance sur Laurent Dufaux, troisième. Les trois hommes terminent ensemble lors des étapes de montagne suivantes, Jalabert terminant quatrième à Cabarceno<ref>Modèle:Lien web</ref>, troisième à Alto Cruz de la Demanda<ref>Modèle:Lien web</ref> et troisième à Cerler<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, lors de la Modèle:19e menant à Avila, le Français est handicapé par une intoxication alimentaire et perd 25 minutes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré sa troisième place lors du contre-la-montre final<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jalabert ne peut terminer que Modèle:19e de cette Vuelta remportée par Zülle devant Dufaux et Rominger. Il remporte cependant le classement par points pour la troisième fois consécutive<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En octobre, Jalabert obtient plusieurs places d'honneur sur les courses d'un jour : il termine cinquième de Paris-Tours au sprint<ref>Modèle:Lien web</ref>, septième du Championnat du monde à Lugano<ref>Modèle:Lien web</ref>, troisième de Milan-Turin<ref>Modèle:Lien web</ref> et neuvième du Tour de Lombardie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces résultats lui permettent de préserver in extremis la première place du classement UCI face à Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine l'année avec 14 victoires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

1997 : nouvelles classiques et champion du monde du contre-la-montre

En 1997, Jalabert fait toujours du Tour et de la Vuelta ses objectifs<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais espère aussi remporter une nouvelle classique<ref name="parisnice97"/>. Dès février, il gagne une nouvelle étape et, pour la deuxième fois, le classement général du Challenge de Majorque<ref>Modèle:Lien web</ref> et termine troisième du Tour du Haut-Var<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le prologue de Paris-Nice, il remporte la première victoire contre-la-montre de sa carrière<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine troisième des Modèle:4e et Modèle:5e, puis attaque lors de la Modèle:6e dans l'ascension du mont Ventoux, et remporte l'étape à Sisteron devant Laurent Dufaux. Septième du contre-la-montre final, Jalabert remporte Paris-Nice pour la troisième fois consécutive, avec une minute d'avance sur Dufaux<ref name="parisnice97">Modèle:Lien web</ref>. Favori de Milan-San Remo, il chute dans le sprint final avec l'autre grand favori, Johan Museeuw, ouvrant la voie à Erik Zabel<ref>Modèle:Lien web</ref>. La semaine suivante, au Critérium international, il favorise la victoire de son coéquipier Marcelino García au sommet du pic de Nore, et termine deuxième de l'étape et du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En avril, Jalabert participe au Tour des Flandres pour la première fois depuis 1994. Il fait forte impression, attaquant à plusieurs reprises, mais perd pied dans le Paterberg et termine Modèle:82e<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dès le lendemain, il prend part au Tour du Pays basque : il gagne la deuxième étape, attaque sans succès dans la troisième, et gagne la quatrième après une offensive d'équipe lancée à Modèle:Unité de l'arrivée. Jalabert occupe alors la tête du classement général mais la perd dans le contre-la-montre final au profit de Zülle, vainqueur de l'étape. Comme en 1995, le Suisse remporte l'épreuve devant son coéquipier<ref>Modèle:Lien web</ref>. De retour sur le terrain des classiques, Jalabert remporte pour la deuxième fois la Flèche wallonne, attaquant à Modèle:Unité de l'arrivée avant de distancer Luc Leblanc dans le mur de Huy<ref>Modèle:Lien web</ref>. Grand favori de Liège-Bastogne-Liège quatre jours plus tard<ref name="liege97prev">Modèle:Lien web</ref>, il s'échappe avec Zülle et Michele Bartoli, mais termine deuxième, battu par Bartoli malgré la supériorité numérique des coureurs de ONCE<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une semaine plus tard, il termine septième de l'Amstel Gold Race pour sa première participation depuis sa chute en 1991 et prend la troisième place de la Coupe du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jalabert décide d'éviter le Critérium du Dauphiné libéré dans sa préparation pour le Tour de France, préférant le Tour des vallées minières<ref>Modèle:Lien web</ref>, le Tour de Luxembourg et le Tour de Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il n'y obtient aucun résultat notable, et abandonne au cours de la dernière étape du Tour de Suisse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il aborde ainsi le Tour avec moins d'ambitions que les années précédentes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine Modèle:22e du prologue<ref>Modèle:Lien web</ref> et aborde les Pyrénées à la huitième place du classement général, devant Bjarne Riis<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais perd près de vingt-cinq minutes au cours des deux premières étapes de montagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Incapable de peser sur le Tour, il termine à la Modèle:43e à Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'issue du Tour, Jalabert affirme à plusieurs reprises son intention de ne plus sacrifier une partie de sa saison pour le Tour<ref name="Tour97 reac"/>. Il se prépare alors pour le Tour d'Espagne et les championnats du monde. Début août, il gagne la première étape du Tour de Castille-et-León, qu'il termine à la deuxième place finale derrière Ángel Casero<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte également la deuxième étape du Tour de Burgos aux Lacs de Neila, puis termine quatrième du contre-la-montre, remporté par Abraham Olano. Il gagne ainsi le classement général avec seulement onze centièmes de seconde d'avance sur l'Espagnol<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a moins de succès sur le terrain de la Coupe du monde, ne terminant que Modèle:19e de la Classique de Saint-Sébastien<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:26e du Grand Prix de Suisse, ce qui le fait reculer à la septième place du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le Tour d'Espagne, il termine sur le podium de la première étape<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis enlève à Grenade la Modèle:6e et s'empare de la tête du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il perd cependant huit minutes dès le lendemain à la station de Sierra Nevada, reculant à la Modèle:29e du classement. Il doit abandonner le maillot amarillo à Laurent Dufaux, et, comme l'année précédente, laisser le rôle de leader de la ONCE à son coéquipier Alex Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>. La suite de la course permet à Jalabert de remonter au classement : il termine notamment troisième du contre-la-montre de Cordoue, où Zülle prend la tête du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>, et quatrième de celui d'Alcobendas<ref>Modèle:Lien web</ref>, et remporte la Modèle:20e à Avila<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'agit de sa dix-huitième victoire sur la Vuelta, sa deuxième à Avila, ce qui fait alors de Jalabert le coureur à y avoir remporté le plus d'étapes depuis Delio Rodríguez dans les années 1940<ref>Il n'a été dépassé depuis que par Alessandro Petacchi.</ref>. Il termine septième de cette Vuelta, à dix minutes de Zülle qui l'emporte pour la deuxième fois. Il remporte également le classement par points pour la quatrième fois consécutive, ce qui en fait le détenteur du record de victoires dans ce classement, à égalité avec Sean Kelly<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Deux semaines plus tard, lors des championnats du monde à Saint-Sébastien, Jalabert surprend : alors qu'il est favori pour le titre en ligne, il devient Champion du monde du contre-la-montre, remportant sa deuxième victoire seulement dans la spécialité, la première sur une longue distance. Il devance l'Ukrainien Sergueï Honchar de trois secondes seulement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine onzième de la course en ligne, remportée par son coéquipier de sélection Laurent Brochard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur sa lancée, il remporte également la semi-classique italienne Milan-Turin devant Zülle<ref>Modèle:Lien web</ref>, et surtout, pour la première fois, le Tour de Lombardie. Attaquant à trente kilomètres de l'arrivée avec Michele Bartoli, Paolo Lanfranchi et Francesco Casagrande, il devance les Italiens au sprint et remporte à Bergame sa quatrième victoire dans une grande classique et termine cinquième de la Coupe du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il clôt sa saison en gagnant les deux étapes et le classement général de l'Escalade de Montjuïc<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jalabert termine premier mondial pour la troisième année consécutive, avec 17 victoires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

1998 : champion de France, abandon sur le Tour

En 1998, le départ de Zülle pour Festina fait de Jalabert le leader unique de l'équipe ONCE<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le début de saison 1998 est à l'aune des précédents pour Jalabert : dès février, il termine deuxième de la Ruta Del Sol où il participe à un triplé ONCE<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis remporte le Tour du Haut-Var<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur Paris-Nice, il est deuxième de la première étape contre-la-montre derrière le Belge Frank Vandenbroucke<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui accroît son avance en remportant la cinquième étape au col de la République<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré de nombreuses attaques au cours des trois dernières étapes, Jalabert perd Paris-Nice pour la première fois depuis 1995, et termine deuxième à 40 secondes de Vandenbroucke<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une semaine plus tard, il termine Modèle:15e de Milan-San Remo après avoir attaqué en vain dans le Poggio<ref>Modèle:Lien web</ref>. La semaine suivante, Jalabert prend la deuxième place de la Semaine catalane : il termine deuxième de l'étape reine et troisième du contre-la-montre, devancé chaque fois par Michael Boogerd, qui remporte le classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le Tour du Pays basque, Jalabert remporte la première étape malgré une chute mais abandonne la tête du classement général à son coéquipier Íñigo Cuesta à l'issue de la troisième étape. Malgré sa victoire dans la contre-la-montre final, il termine la course à 3 secondes de Cuesta, deuxième de l'étape. Il termine second pour la troisième fois sur le Tour du Pays basque, chaque fois derrière un coéquipier, et pour la quatrième fois en quatre courses par étapes en 1998. Zülle, qui l'a privé de victoire en 1995 et 1997, est troisième<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est cependant moins à l'aise que l'année précédente sur les classiques ardennaises : il termine Modèle:19e de la Flèche wallonne<ref>Modèle:Lien web</ref>, et laisse échapper une nouvelle occasion sur Liège-Bastogne-Liège, lorsque Michele Bartoli s'échappe à quinze kilomètres de l'arrivée, l'emportant devant Jalabert pour la deuxième année consécutive<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jalabert reprend la compétition au Tour des Asturies. Il s'impose dès le contre-la-montre de la première étape, termine deuxième à l'Alto del Naranco et remporte au sprint la dernière étape ainsi que le classement général, qu'il a dominé de bout en bout<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur la Bicyclette basque, il remporte les troisième et quatrième étape<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais ne termine que quatrième du contre-la-montre. Il doit se contenter de la troisième place finale, derrière Abraham Olano et Aitor Garmendia<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours plus tard, il remporte la Classique des Alpes pour la deuxième fois, devançant Francesco Casagrande et Benoît Salmon<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis participe au Critérium du Dauphiné libéré. Il y prend la troisième place du prologue<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais abandonne à l'issue de la troisième étape<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il participe ensuite au Tour de Suisse, où il s'impose dès le prologue<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais perd la tête du classement général le lendemain au profit de Davide Rebellin. Il s'impose ensuite au sprint à Varèse<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais perd toute chance au classement général lors de la sixième étape, où il concède 19 minutes à Garzelli<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré une troisième victoire d'étape lors du dernier contre-la-montre, il termine Modèle:22e du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dix jours plus tard, il remporte sa dixième victoire en moins de deux mois en devenant Champion de France à Charade devant Luc Leblanc et Richard Virenque<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le Tour de France, Jalabert termine troisième du prologue à Dublin<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis quatrième du premier contre-la-montre à Meyrignac-l'Église remporté par Jan Ullrich<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré des difficultés dans les Pyrénées, où il termine Modèle:23e à Luchon<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:11e au Plateau de Beille, il sort du massif en troisième position, à trois minutes d'Ullrich, deux de Bobby Julich, et dans le même temps que Marco Pantani<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'effondre cependant dans les Alpes, perdant quinze minutes sur Pantani aux Deux Alpes<ref>Modèle:Lien web</ref> et huit à Albertville<ref>Modèle:Lien web</ref>. Alors que l'affaire Festina a entraîné l'exclusion de l'équipe de Zülle et Virenque et de nombreuses perquisitions de police, Jalabert se fait le porte-parole des coureurs lors de la Modèle:12e<ref>Modèle:Lien web</ref>  : « On est révoltés, parce que je crois qu'on nous traite comme du bétail [...] »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis il quitte la course avec l'ensemble des équipes espagnoles<ref>Modèle:Lien web</ref>. Des échantillons d'urine de Jalabert prélevés durant ce Tour de France, ainsi que ceux d'autres coureurs, s'avèreront positifs à l'EPO lors d'analyses effectuées en 2004 et publiées en 2013<ref name="epo" />.

Après un mois d'août décevant, où il termine Modèle:59e de la Classique de Saint-Sébastien<ref>Modèle:Lien web</ref> et abandonne le Tour de Burgos alors qu'il y occupe la deuxième place<ref>Modèle:Lien web</ref>, Jalabert prend part au Tour d'Espagne. Troisième de la première étape au sprint, il profite des bonifications pour prendre le maillot amarillo lors de la troisième, mais l'abandonne le lendemain à Fabrizio Guidi. Troisième à Xorret de Catí et quatrième du contre-la-montre à Alcudia, Jalabert termine la première semaine en deuxième position, à 41 secondes d'Abraham Olano. Au cours des étapes de montagne qui suivent, Jalabert reprend quelques secondes à Olano, mais voit se rapprocher l'autre leader de la Banesto, José María Jiménez, vainqueur de trois étapes. Lors de la vingtième étape, Jalabert termine neuvième au sommet de l'Alto de Navacerrada, et recule à la cinquième place du classement général, désormais dominé par Jimenez. Onzième du contre-la-montre final, Jalabert termine cinquième de cette Vuelta derrière Olano, Fernando Escartín, Jimenez et Lance Armstrong. Il réalise ainsi sa meilleure performance depuis sa victoire en 1995, mais ne remporte ni étape, ni le classement par points, où il est devancé par Fabrizio Guidi<ref>Modèle:Lien web</ref>. La course est marquée par des accusations de dopage à l'encontre de ONCE fondées sur la déposition de Zülle pendant le Tour de France, auxquelles Jalabert réagit violemment, qualifiant notamment les contrôleurs de l'UCI de Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En conflit avec l'UCI et fatigué, Jalabert met alors un terme à sa saison, décidant de ne pas disputer les Championnats du monde<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jalabert termine la saison avec treize victoires<ref>Modèle:Lien web</ref>, et abandonne la première place mondiale à son grand rival dans les classiques, Michele Bartoli.

1999

En 1999, Jalabert partage le leadership de l'équipe ONCE avec Abraham Olano, qui rejoint l'équipe à l'intersaison<ref>Modèle:Lien web</ref>. L'équipe ONCE ayant décidé de ne pas courir en France après son départ du Tour de France l'année précédente et jusqu'à clarification de la loi antidopage, Jalabert ne participe pas à Paris-Nice, mais à Tirreno-Adriatico<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il participe à deux longues échappées lors des première et cinquième étapes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, et termine quatrième de la course derrière Michele Bartoli, Davide Rebellin et Stefano Garzelli, qui ont participé aux mêmes échappées<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il ne termine que Modèle:114e de Milan-San Remo, mais remporte la Semaine catalane en terminant deuxième de la troisième étape derrière Giuliano Figueras<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis en remportant le contre-la-montre final<ref>Modèle:Lien web</ref>. En avril, il gagne la première étape du Tour du Pays basque devant Davide Rebellin<ref>Modèle:Lien web</ref>, et conserve la première place du classement général jusqu'au contre-la-montre final, qu'il remporte. Il gagne ainsi la course pour la première fois devant Wladimir Belli et Rebellin, après avoir terminé trois fois deuxième au cours des quatre éditions précédentes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours des semaines suivantes, il déçoit sur les classiques ardennaises, ne terminant ni la Flèche wallonne, ni Liège-Bastogne-Liège, dont il était pourtant l'un des favoris.

Au début de mai, il participe au Tour de Romandie. Il y remporte le prologue, abandonne la tête du classement général à Gabriele Missaglia le lendemain, mais la reprend dès la deuxième étape qu'il remporte en solitaire. Il gagne également le contre-la-montre de la troisième étape, et termine deuxième de la quatrième derrière Óscar Sevilla. Il remporte ainsi nettement le Tour de Romandie, devant Beat Zberg et Wladimir Belli<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette performance convainc Jalabert de prendre part au Tour d'Italie. Il s'y impose dès la quatrième étape, lors d'un sprint en côte à Terme Luigiane, ce qui en fait un des rares coureurs à avoir remporté une étape des trois grands tours<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il s'empare du maillot rose le lendemain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il le conserve trois jours, jusqu'à l'arrivée au sommet du Gran Sasso, où une attaque de Marco Pantani lui fait perdre pied à trois kilomètres de l'arrivée<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais le retrouve le lendemain en remportant le contre-la-montre d'Ancône. Il est alors classé dans le même temps que Pantani<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il porte le maillot rose cinq jours supplémentaires, mais l'abandonne de nouveau à Marco Pantani à Borgo San Dalmazzo, au soir de la Modèle:14e, où il recule à la cinquième place du classement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remonte sur le podium le lendemain à Oropa, où il n'est battu que par Pantani qu'il distance un temps dans l'ascension<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis remporte une nouvelle étape devant Pantani à Lumezzane, où il prend la tête du classement par points<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lors du contre-la-montre de Trévise, il termine troisième, reprenant une minute à Pantani, mais perdant 24 secondes sur Paolo Savoldelli, deuxième de l'étape et du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il perd cependant toute chance de remporter le Giro dans l'ascension de l'Alpe di Pampeago, où il concède quatre minutes à Pantani, plus d'une à Savoldelli et deux et demie à Ivan Gotti, qui le dépasse au classement<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lendemain, il termine troisième à Madonna di Campiglio<ref>Modèle:Lien web</ref> et profite de l'exclusion de Marco Pantani le soir même pour prendre la troisième place du classement général, à une minute de Savoldelli. Cependant, lors de l'avant-dernière étape, il termine cinquième à Aprica, à plus de quatre minutes de Gotti, Gilberto Simoni et Roberto Heras<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine quatrième de ce Tour d'Italie remporté par Ivan Gotti devant Savoldelli et Simoni<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte néanmoins le classement par points, et devient ainsi le premier Français à le remporter. Il compte parmi les cinq coureurs à avoir gagné le classement par points des trois grands tours, avec Eddy Merckx, Djamolidine Abdoujaparov, Alessandro Petacchi et Mark Cavendish.

Une semaine plus tard, Jalabert participe au Tour de Suisse. Il remporte le prologue<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais perd la tête du classement général à Grindelwald, où il termine troisième derrière Gilberto Simoni et Francesco Casagrande<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reprend le maillot jaune le lendemain lors du contre-la-montre de Meiringen<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais la perd définitivement au profit de Casagrande lorsque l'Italien s'impose en solitaire à Arosa<ref>Modèle:Lien web</ref>. Jalabert termine deuxième du classement général à 1 min 4 s de Casagrande et remporte le classement par points<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il ne peut défendre son titre aux Championnats de France pour ne pas s'être soumis au contrôle longitudinal<ref>Modèle:Lien web</ref> et choisit de ne pas participer au Tour de France pour la première fois depuis 1990.

Il reprend la compétition le Modèle:Date- au Prueba Villafranca de Ordizia, qu'il remporte en solitaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il continue sa préparation pour le Tour d'Espagne au Grand Prix Breitling, qu'il termine deuxième avec Abraham Olano<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais chute gravement lors du Tour de Castille-et-León, se brisant le crâne, la clavicule droite et deux côtes<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré ses blessures, Jalabert décide de participer à la Vuelta. Il perd cependant un quart d'heure dès la cinquième étape<ref>Modèle:Lien web</ref>, et ne prend pas le départ de la treizième à Andorre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine l'année à la première place mondiale pour la quatrième fois<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec quatorze victoires<ref>Modèle:Lien web</ref>.

2000

Dès le début de la saison 2000, Jalabert envisage de recourir en France, estimant qu'il tient peut-être sa dernière chance de remporter le Tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dès février, ONCE s'impose sur le contre-la-montre par équipes du Tour méditerranéen<ref>Modèle:Lien web</ref>, à quoi Jalabert ajoute une victoire d'étape au sommet du Mont Faron<ref>Modèle:Lien web</ref> qui lui permet de remporter le classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine cinquième du Tour de la Communauté valencienne<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis participe à Tirreno-Adriatico, dont il est le grand favori. Il s'y impose dès la troisième étape<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais recule de trois places à l'issue du contre-la-montre remporté par son coéquipier Abraham Olano<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine la course à la quatrième place, à 38 secondes d'Olano<ref>Modèle:Lien web</ref>. Fin mars, il termine Modèle:11e de Milan-San Remo<ref>Modèle:Lien web</ref> puis remporte pour la deuxième fois consécutive la Semaine catalane grâce à sa victoire dans le contre-la-montre final<ref>Modèle:Lien web</ref>. En avril, il termine deuxième du Grand Prix Miguel Indurain<ref>Modèle:Lien web</ref> puis défend son titre au Tour du Pays basque : il y remporte l'étape reine<ref>Modèle:Lien web</ref> mais termine troisième du contre-la-montre final et du classement général, derrière Andreas Klöden et Danilo Di Luca<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une nouvelle fois favori<ref>Modèle:Lien web</ref>, il pèse cependant peu sur les classiques ardennaises : il termine à la troisième place de la Flèche wallonne derrière Francesco Casagrande et Rik Verbrugghe<ref>Modèle:Lien web</ref> et à la dixième de Liège-Bastogne-Liège<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au début de mai, il ne parvient pas à conserver son titre au Tour de Romandie, abandonnant lors de la Modèle:4e<ref>Modèle:Lien web</ref>.

À partir de juin, Jalabert se prépare au Tour de France en participant à la Classique des Alpes puis au Critérium du Dauphiné libéré. Il y remporte la dernière étape en solitaire à Sallanches, sur un circuit final qui fêtait les 20 ans de la victoire de Bernard Hinault lors des championnats du monde de cyclisme sur route 1980, et termine Modèle:12e du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il apparaît à nouveau comme un outsider sur le Tour de France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine troisième de la [[1re étape du Tour de France 2000|Modèle:1re]] (contre-la-montre)<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis s'empare du maillot jaune pour la seconde fois de sa carrière à la faveur du contre-la-montre par équipes de Saint-Nazaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il le conserve deux jours, jusqu'à ce qu'Alberto Elli, membre d'une échappée de 12 coureurs, le lui prenne à Tours<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais la montagne a raison de ses ambitions : il perd huit minutes à Hautacam<ref>Modèle:Lien web</ref> puis trente-six autres à Briançon<ref>Modèle:Lien web</ref>, et ne termine que Modèle:54e du Tour.

À l'issue du Tour, Jalabert annonce son intention de quitter ONCE. Il ne participe pas au Tour d'Espagne<ref>Modèle:Lien web</ref>. En septembre, Jalabert participe aux Jeux olympiques à Sydney, où il termine cinquième des deux épreuves, contre-la-montre et en ligne<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est également sélectionné pour les championnats du monde à Plouay pour la première fois depuis deux ans, mais ne termine pas la course<ref>Modèle:Lien web</ref>. Faute de performance majeure dans les grands tours et les classiques, il termine la saison à la huitième place mondiale, sa moins bonne depuis 1994.

Le baroudeur : 2001-2002

Fin 2000, après avoir essayé d'obtenir un contrat dans une équipe française, Laurent Jalabert quitte avec son frère Nicolas l'équipe ONCE, pour devenir le leader de la formation CSC du Danois Bjarne Riis, où il passera deux saisons<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette période, Jalabert n'est plus à son meilleur niveau, mais remporte encore plusieurs victoires en attaquant de loin, notamment sur le Tour de France.

2001

Pendant l'hiver 2000-2001, les difficultés financières du sponsor Memory Card remettent un temps en question le contrat de Jalabert<ref>Modèle:Lien web</ref>, jusqu'à l'arrivée d'un nouveau sponsor, World Online<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait des classiques son objectif du début de saison, après quoi il prévoit de se concentrer sur le Tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cependant, dès le début de saison, il se fracture trois vertèbres lombaires en tombant d'une échelle<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qui le contraint à abandonner ses ambitions pour les classiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il fait son retour à la Flèche wallonne<ref>Modèle:Lien web</ref> et se montre rapidement en forme. Dès mai, il termine ainsi deuxième des Quatre Jours de Dunkerque derrière Didier Rous<ref>Modèle:Lien web</ref> puis quatrième du Grand Prix du Midi libre<ref>Modèle:Lien web</ref>. En juin, Jalabert participe au Tour de Suisse. Il y prend la deuxième place du prologue derrière Lance Armstrong<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais lui concède près de trois minutes dans le contre-la-montre en côte de Crans-Montana<ref>Modèle:Lien web</ref> et termine neuvième du classement général remporté par l'Américain<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours plus tard, il termine cinquième des championnats de France<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La présence de Jalabert dans les rangs de l'équipe CSC lui permet d'être invitée sur le Tour de France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y remporte sa première victoire de la saison à Verdun lors de la [[4e étape du Tour de France 2001|Modèle:4e étape]], où Ludo Dierckxsens et lui devancent le peloton de sept secondes<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis récidive le 14 juillet à Colmar, où il s'impose en solitaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il occupe alors la deuxième place du classement général et du classement de la montagne. Dans la montagne, il recule au classement général, mais s'échappe pendant Modèle:Unité lors de la [[13e étape du Tour de France 2001|Modèle:13e étape]] menant au Pla d'Adet. Il passe seul en tête aux cols de Menté, du Portillon, de Peyresourde et de Val-Louron-Azet, mais il est repris dans l'ascension finale<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il prend le maillot à pois, qu'il conserve jusqu'à Paris, et termine Modèle:19e du classement général. Il devient ainsi le troisième coureur à avoir remporté le classement par points et le classement du maillot à pois après Eddy Merckx et Bernard Hinault<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est également classé coureur le plus combatif du Tour<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur sa lancée, Jalabert remporte la Classique de Saint-Sébastien, quatre ans après sa dernière victoire sur une classique, en devançant au sprint Francesco Casagrande, Davide Rebellin et Wladimir Belli<ref>Modèle:Lien web</ref>. Malgré des ambitions affirmées, il abandonne en revanche sur le Championnat de Zurich<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En fin de saison, il ne court pas la Vuelta pour assister à la naissance de son quatrième enfant<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis doit déclarer forfait pour les championnats du monde à cause d'une tendinite<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine la saison à la Modèle:21e mondiale avec trois victoires.

2002

En 2002, Jalabert définit pour objectifs Paris-Nice, les classiques, et particulièrement Liège-Bastogne-Liège, et le Tour de France<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il remporte sa première victoire de la saison en s'imposant pour la deuxième fois au Tour du Haut-Var, devant Alexandre Vinokourov<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur Paris-Nice, il s'impose à Saint-Étienne lors de la troisième étape devant Didier Rous, qui prend la tête du général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le lendemain, dans l'ascension du Mont Faron, il distance Rous, mais est battu par Vinokourov, qui le devance alors de six secondes au classement<ref>Modèle:Lien web</ref>. En difficulté dans l'avant-dernière étape, il termine finalement troisième derrière Vinokourov et Sandy Casar<ref>Modèle:Lien web</ref>. À l'issue de Paris-Nice, il est handicapé par un virus qui le contraint à l'abandon sur Milan-San Remo<ref>Modèle:Lien web</ref> et l'empêche une nouvelle fois de participer aux classiques<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il reprend la compétition fin avril au Tour de Basse-Saxe<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis obtient sa troisième victoire de la saison début mai lors de la CSC Classic. Il est moins chanceux que l'année précédente sur le Tour de France, et malgré ses longs raids en montagne, ne remporte pas d'étape. Il remporte néanmoins sans difficulté son second maillot à pois. Lors de la journée de repos, il annonce sa retraite pour la fin de la saison<ref>Modèle:Lien web</ref>. En août, il remporte de nombreux critériums. Pour la deuxième fois consécutive, il remporte la Classique de Saint-Sébastien devant Igor Astarloa, Gabriele Missaglia, Andrei Kivilev et Dario Frigo<ref>Modèle:Lien web</ref>. La Coppa Agostoni, qu'il est le premier Français à remporter, restera sa dernière victoire professionnelle, puisqu'il échoue à la deuxième place du Grand Prix de Fourmies en septembre derrière Gianluca Bortolami. Sélectionné pour les championnats du monde, il y court sa dernière course.

Le marathonien et le triathlète

Motonautisme

Il participe en 2009 à la Modèle:46e édition des 24 heures motonautiques de Rouen au sein de l'équipe Drakkar inshore qui termine à la Modèle:5e place dans sa catégorie (classe 1) et Modèle:1er des moteurs quatre temps<ref>Raphaël Ferber, « La Découverte Jalabert », dans Paris-Normandie, 4 mai 2009</ref>.

Carrière de consultant

Fichier:Critérium du Dauphiné 2013 - 4e étape (clm) - 74.JPG
Laurent Jalabert au côté de Thierry Adam lors du Critérium du Dauphiné 2013.

Il met un terme à sa carrière de cycliste professionnel fin 2002.

Depuis 2003, il est consultant pour France Télévisions et RTL, pour les courses cyclistes.

Sur France Télévisions, il commente notamment le Tour de France à bord de la moto située en tête de course (2003 et 2004 puis 2006 à 2010) ainsi que les épreuves importantes de la saison avec Thierry Adam. Dès le Tour de France 2011, après la mort de Laurent Fignon (Modèle:Date), qui commentait le tour dans un studio aux côtés de Thierry Adam jusqu'en 2010, il prend le poste (qu'il avait déjà occupé en 2005 aux côtés de Henri Sannier). En 2017, le nouveau directeur des sports, Laurent-Éric Le Lay, remanie l'équipe de commentateurs de France Télévisions. À partir du Paris-Roubaix 2017, il commente désormais les courses aux côtés d'Alexandre Pasteur et Marion Rousse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Laurent Jalabert et personnel RTL.jpg
Laurent Jalabert, à gauche, face à Christophe Pacaud, dans le studio mobile de RTL après la 11e étape du Tour de France 2009.

Sur RTL, il intervient toute l'année pour parler de l'actualité cyclisme et durant le Tour de France, il coanime l'émission Le Club Jalabert, tous les soirs de 18h30 à 19h, avec Christophe Pacaud ou Christian Ollivier.

Il reçoit le Mag d'Or 2010 du meilleur consultant omnisports décerné par L'Équipe magazine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reçoit le Mag d'Or 2011 du meilleur binôme de commentateurs hors foot, décerné par L'Équipe magazine, pour son duo avec Thierry Adam<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Depuis 2005, il est également chaque année membre du jury qui choisit le coureur qui reçoit le prix de la combativité du Tour de France à chaque étape.

Il renonce à son activité de consultant pour l'édition 2013 à la suite de révélations sur des « éléments prouvant [qu'il] était positif à l'EPO lors du Tour de France 1998 »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reprend cette fonction en 2014 pour France Télévisions et RTL<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il crée, en 2011, sa propre marque de vêtements, nommée « Hors catégorie ».

Le sélectionneur

Fichier:Laurent Jalabert, Mendrisio 2009 - Men Elite.jpg
Laurent Jalabert aux championnats du monde 2009 à Mendrisio.

Le Modèle:Date-, il devient le nouveau sélectionneur de l'équipe de France pour les championnats du monde et pour les Jeux olympiques<ref>Modèle:Lien brisé Eurosport.fr</ref>. Il remplace Frédéric Moncassin. Il quitte son poste durant le mois d'Modèle:Date-<ref name="selection">Laurent Jalabert annonce qu'il démissionne de son poste de sélectionneur de l'équipe de France sur eurosport.fr</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, il est victime d'un grave accident de la circulation alors qu'il s’entraînait à vélo à Montauban dans le quartier du Fau<ref>Laurent Jalabert revient sur son accident : «Ce n'était pas mon heure...» sur ladepeche.fr</ref>.

Style et position dans le peloton

Style

Coureur particulièrement complet<ref name="Tour97 fav">Modèle:Lien web</ref>, Jalabert s'est illustré dans des spécialités variées au fil des années. José Miguel Echavarri, le directeur sportif de Miguel Indurain en dit ainsi : Modèle:Citation

Sprinteur régulier au début de sa carrière, il remporte notamment le classement par points des trois Grands Tours, performance que seuls cinq coureurs ont réussi dans l'histoire. À partir de sa chute à Armentières sur le Tour de France 1994, il s'éloigne cependant de cette spécialité.

Sur le terrain des classiques, il se distingue particulièrement sur les courses vallonnées, comme la Classique de Saint-Sébastien ou la Flèche wallonne, qu'il remporte chacune deux fois. Il connaît son apogée dans ce domaine en 1995 et 1997, où il remporte respectivement Milan-San Remo et le Tour de Lombardie, et chaque fois la Flèche wallonne, profitant des qualités de finisseur qu'il a conservées pour faire la différence dans les derniers hectomètres<ref name="CN priorités">Modèle:Lien web</ref>. Au cours des années suivantes, Jalabert estime qu'il n'a Modèle:Citation pour s'illustrer sur les courses d'un jour et se concentre sur les courses par étapes<ref name="CN priorités"/> jusqu'à son arrivée chez CSC, où il retrouve le goût des classiques et remporte deux fois la Classique de Saint-Sébastien. Il n'a cependant jamais remporté ni la doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège, où il est battu deux fois consécutivement par Michele Bartoli, ni le championnat du monde<ref name="IW CN 98"/>. Parmi les courses vallonnées, l'Amstel Gold Race et le Championnat de Zurich manquent également à son palmarès. Il n'a jamais obtenu de résultats significatifs sur les courses pavées.

Sur le terrain des courses par étapes, il remporte également ses premières victoires majeures en 1995. En cinq ans, il gagne trois fois Paris-Nice, qui apparaît comme sa course de prédilection, mais aussi le Tour du Pays basque, le Tour de Romandie, le Tour de Catalogne, le Critérium international de la route, la Semaine catalane ou le Grand Prix du Midi libre. Ces années sont également celles de la suprématie de Jalabert sur le classement UCI, démontrant l'importance des points attribués lors de ces courses pour s'assurer la première place<ref name="CN priorités"/>.

La même année 1995 voit Jalabert s'illustrer sur les grands tours, en terminant quatrième du Tour de France et vainqueur du Tour d'Espagne. Ces résultats amènent Jalabert à orienter sa carrière pendant plusieurs années vers le Tour de France, sans doute au détriment d'autres victoires dans les classiques<ref name="Tour97 reac">Modèle:Lien web</ref>, alors que ses lacunes en haute montagne et contre-la-montre l'empêchent de bien y figurer face à Bjarne Riis, Miguel Indurain ou Jan Ullrich<ref name="Hinault Fignon">Modèle:Lien web</ref>. À compter de 1997, il montre cependant des progrès dans les contre-la-montre, qui lui permettent même de devenir champion du monde de la discipline.

Jalabert se définit en outre lui-même comme un compétiteur et un coureur à l'ancienne, qui cherche à remporter les courses auxquelles il participe plutôt que de cibler ses objectifs<ref name="IW CN 98">Modèle:Lien web</ref>. Cette attitude privilégiant la quantité à la qualité de ses succès lui vaut des critiques régulières<ref name="Hinault Fignon"/>. Il attribue pour sa part certaines de ses contre-performances, notamment dans la Sierra Nevada sur le Tour d'Espagne 1997, à une hypoglycémie chronique qui pourrait être d'origine génétique<ref name="IW CN Tour 98">Modèle:Lien web</ref>.

Jalabert dans le peloton

Laurent Jalabert reconnaît avoir très peu d'amis dans le peloton<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais auprès du public, sa popularité a augmenté pendant sa carrière, notamment après sa victoire à Mende le 14 juillet 1995, et surtout depuis son échappée solitaire dans les Pyrénées, sur le Tour de France 2001<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Dopage

En 1991, Laurent Jalabert rejoint Manolo Saiz dans l'équipe espagnole Once. Le docteur Eufemiano Fuentes (inculpé dans l'affaire de dopage Puerto qui a secoué le cyclisme professionnel au printemps 2006) fut le médecin de cette équipe. Dans les années quatre-vingt-dix, Laurent Jalabert consulte également le docteur Michele Ferrari (notamment impliqué dans le système de dopage de Lance Armstrong)<ref name="dopage">Modèle:Lien web</ref>.

En 1997, une prescription médicale l'autorise à utiliser « à des fins thérapeutiques » un traitement contre l'asthme, le salbutamol, plus connu sous le nom de Ventoline<ref name="dopage"/>.

En 1998, lors du Tour de France où éclata l'affaire Festina, Jalabert quitta la course pour limiter ensuite ses apparitions en France, avançant comme raison la sévérité des contrôles antidopages<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il quitte la fédération française de cyclisme pour ne pas être soumis au suivi médical. Il sera d'ailleurs interdit de participation aux Championnats de France 1999 pour ce motif<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Lance Armstrong est suspendu à vie par l'UCI et privé de ses sept victoires sur le Tour de France. Laurent Jalabert déclare « qu'à ses yeux, Lance Armstrong reste un immense champion »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, il est annoncé que Laurent Jalabert était positif à l'EPO sur le Tour de France 1998. C'est ce que révèlent des tests rétroactifs menés en 2004 par l'AFLD sur un échantillon d'urine du coureur français<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ces tests avaient alors été pratiqués anonymement mais la commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité de la lutte contre le dopage en France a exhumé les PV qui permettent aujourd'hui de mettre un nom sur les échantillons testés<ref name="epo">« Dopage: Laurent Jalabert positif à l'EPO en 1998 », www.lexpress.fr</ref>. Jalabert, choqué et surpris par cette annonce<ref>Modèle:Lien web</ref>, déclare le lendemain renoncer à ses activités de consultant pour RTL et France Télévisions, sans toutefois affirmer clairement ne pas s’être dopé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il retrouve l'antenne de France Télévisions à l'occasion de Paris-Nice 2014.

Palmarès et résultats

Palmarès amateur

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Palmarès professionnel

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Principales classiques et championnats du monde

Le tableau suivant présente les résultats de Laurent Jalabert lors des classiques de la Coupe du monde, ainsi qu'aux championnats du monde.

Année Milan-
San Remo
Tour des Flandres Amstel Gold Race Flèche wallonne Liège-
Bastogne-Liège
Classique de Saint-Sébastien Championnat de Zurich Paris-Tours Tour de Lombardie Championnats du monde Championnats du monde
du c.l.m
1989 - - - - - - - Modèle:13e - - -
1990 Modèle:41e - - - - Modèle:2e - - - Modèle:6e -
1991 Modèle:17e Modèle:9e Modèle:7e - Modèle:11e Modèle:4e Modèle:2e Modèle:7e Modèle:8e - -
1992 Modèle:9e Modèle:24e - Modèle:18e Modèle:57e Modèle:103e - Modèle:5e - Modèle:2e -
1993 Modèle:4e Modèle:57e - - Modèle:9e Modèle:34e Modèle:68e - - Modèle:15e -
1994 Modèle:10e Modèle:16e - - Modèle:37e - - Modèle:8e Modèle:22e - -
1995 Vainqueur - - Vainqueur Modèle:4e Modèle:4e Modèle:12e - - - -
1996 - - - - - Modèle:10e Modèle:10e Modèle:5e Modèle:9e Modèle:7e -
1997 Modèle:17e Modèle:80e Modèle:7e Vainqueur Modèle:2e Modèle:19e Modèle:26e Modèle:28e Vainqueur Modèle:11e Vainqueur
1998 Modèle:15e - - Modèle:19e Modèle:2e Modèle:59e - - - - -
1999 Modèle:114e - Modèle:28e - - - - - - - -
2000 Modèle:11e - - Modèle:3e Modèle:10e - - - - - -
2001 - - - - - Vainqueur - - - - -
2002 - - - - - Vainqueur Modèle:91e - - Modèle:130e -

Courses par étapes

Le tableau suivant présente les résultats de Laurent Jalabert lors des principales courses à étapes d'une semaine.

Année Paris-
Nice
Tirreno-
Adriatico
Tour de Catalogne Tour du Pays basque Tour de Romandie Critérium
du Dauphiné
Tour de Suisse
1990 Modèle:11e - - - - - -
1991 Modèle:2e - - - - Modèle:58e -
1992 - - - - - - -
1993 - - - - - - -
1994 Modèle:40e - - Modèle:7e - - -
1995 Vainqueur - Vainqueur Modèle:2e - - -
1996 Vainqueur - - Modèle:13e - - -
1997 Vainqueur - - Modèle:2e - - -
1998 Modèle:2e - - Modèle:2e - - Modèle:22e
1999 - Modèle:4e - Vainqueur Vainqueur - Modèle:2e
2000 - Modèle:4e - Modèle:3e - Modèle:12e -
2001 - - - - - - Modèle:9e
2002 Modèle:3e - - - - Modèle:44e -

Résultats sur les trois grands tours

Tour de France

11 participations

Tour d'Italie

2 participations

Tour d'Espagne

8 participations

Classements mondiaux

Année 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002
Classement UCI<ref name="velo-club.net">Modèle:Lien web</ref> Modèle:16e Modèle:8e Modèle:14e Modèle:16e Modèle:1er Modèle:1er Modèle:1er Modèle:2e Modèle:1er Modèle:8e Modèle:21e Modèle:14e
Coupe du monde<ref name="velo-club.net"/> Modèle:2e Modèle:5e Modèle:15e Modèle:5e

Distinctions et hommages

Distinctions

Dans la culture populaire

  • Le chanteur Monsieur Martino (Jérôme Martin) consacre en 1997 une chanson ragga-ska au coureur Mon Jalabert, reprise en 2007 par le groupe L'Art à Tatouille sur son album Transrural Beat.
  • Les Wampas, groupe de punk rock français, ont composé une chanson en l'honneur du coureur intitulée Jalabert. Ceci peut être pris comme une réplique ou un hommage au groupe Ludwig von 88 pour sa chanson dédiée à Louison Bobet.
  • Une place de Mazamet, inaugurée à l'occasion de son titre de champion du monde du contre-la-montre, porte le nom de place Laurent-Jalabert<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • La Montée Jalabert a été inaugurée à Mende (Lozère), dix ans après sa victoire d'étape du Tour de France 1995, sur la côte de la Croix Neuve vers le Mont Mimat.

Filmographie

  • En 2013 il fait une apparition sous forme de caméo dans le film de Laurent Tuel La Grande Boucle. S'interprétant lui-même, on le voit en compagnie de Bernard Hinault aider le héros, qui a décidé de faire le Tour en solitaire, lors d'un contre-la-montre censé se disputer par équipe.

Bibliographie

  • Arnaud Briand, Laurent Jalabert, itinéraire d'un champion, Horizon Illimité, 2002.
  • Laurent Jalabert, A chacun son défi, Solar, 2009.
  • Le vélo vu par Laurent Jalabert, propos recueillis par Hervé Bombrun, Hugo & Modèle:Cie, 2011.

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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