Autremencourt

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Modèle:Rédaction Modèle:Infobox Commune de France

Autremencourt est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Situation

Dans le texte qu’il rédige en 1883 sur la commune d’Autremencourt, sous-titrée Réponse au questionnaire géographique, l’instituteur de l’époque, M. Dewatine, fidèle en cela aux consignes ministérielles, donne des informations précieuses sur la situation du village : astronomique, géographique et territoriale.

Le territoire de la commune est compris entre 49° 41' 10" et 49° 43' 30" de latitude nord et entre 1° 26' 10" et 1° 29' 30" de longitude est. Le village occupe la partie centrale du territoire. Les points culminants varient entre 78 mètres et 140 mètres d’altitude. L’endroit le plus haut correspond aux plaines du Bois meurtri et aux Jardins de Certeau, compris entre la route n° 9 et le chemin rural dit de Certeau. Ensuite, l'altitude atteint 130 mètre, quand on rejoint le lieu-dit Moulin des Halots, en direction du terroir de Cuirieux . L'altitude est de 115 mètres quand on suit la ligne d’intérêt commun, la voie ferrée de l’époque, entre Autremencourt et la ferme d’Éraulcourt. Le chemin allant d’Autremencourt à Toulis, avant de descendre la côte, est situé à 106 mètres d'altitude. Enfin, entre les fermes d’Attencourt et de Caumont l'altitude est de 78 mètres.

La superficie du territoire de la commune est de 897,27 hectares, qui se divisent alors de la manière suivante : 857,50 hectares de terres labourables, 98,49 hectares de jardins et de vergers, 93,50 hectares de bois, 5,22 de terrains bâtis, de routes et de chemins et 2,56 de savarts, carrières et abreuvoirs. Quant aux terroirs qui confinent à celui d’Autremencourt, il y a à l’est Voyenne et Marle, au nord-est Montigny-sous-Marle, à l’est La Neuville-Bosmont, au sud-est Cuirieux, au sud Vesles-et-Caumont et enfin à l’ouest Toulis et Attencourt.

Le terroir d’Autremencourt a dans l’ensemble l’aspect d’une plaine qui comporte des éminences et des dénivellations. Les eaux pluviales qu’il reçoit suivent les points de déclivité dans la direction sud-ouest de la rivière la Souche, à 3 km d’Autremencourt, sur les terroirs de Vesles, Brazicourt et Toulis. Déjà, à l’époque, on signalait des pluies très fréquentes. La partie nord-est, la plus élevée, a une pente très douce. Les terres autremencourtoises sont argileuses, « un peu froides, il est vrai, mais excellentes pour la production du froment ».

« La portion contiguë au terroir de La Neuville-Bosmont comprend également de très bonnes terres, poursuit M. Dewatine ; un peu moins argileuses que les précédentes, contenant plus de silice, peu ou pas de calcaire et propres à la culture de toutes les céréales. « Il n’en est plus de même de celles bordant les terroirs de Cuirieux, Vesles et Attencourt ; elles sont, pour majeure partie, légères ou calcaires ; c’est la partie la moins riche du terroir. « Vers l’ouest, confinant au terroir de Toulis, apparaissent encore quelques parcelles de qualité inférieure, mais c’est l’exception. Le sol redevient de plus en plus fécond en se rapprochant du village d’Autremencourt. « Au nord, bordant les terroirs de Voyenne et de Marle, le sol est sinon plus accidenté, du moins plus mouvementé. Il contient des terres argileuses et quelques calcaires. On peut donc conclure que le territoire de la commune d’Autremencourt peut se désigner sous le nom générique de argilo-calcaire. »

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 3,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 3,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gizy », sur la commune de Gizy, mise en service en 1954<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Autremencourt est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,2 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est cité pour la première fois sous l'appellation latine de Ostremoncutris en 1135 dans un cartulaire de l'abbaye Saint-Martin de Laon. Le nom variera encore de nombreuses fois encore en fonction des différents transcripteurs : Ostremontcurt, Ostremencourt, Autermencourt, Autremoncourt, Oultremencourt, Aultremencourt, Autrenfencour sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle et enfin l'orthographe actuelle Autremencourt au XIXe siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le hameau d'Éraucourt est cité en 1065 sous le nom latin Airoldicurtis, puis Arialdicute, Erancourt, Erolcourt, Héraucourt, Raucourt, Erraucourt puis Eraucourt <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Fichier:Autremencourt Cassini.jpg
Carte de Cassini du secteur.
Fichier:Autremencourt Le moulin en 1850.jpg
Le Moulin des Halots et ses dépendances sur le plan cadastral de 1850.

Carte de Cassini

La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Autremencourt est une paroisse située loin de toutes les routes pavées. A droite, le Moulin d'Autremencourt, qui s'est appelé Moulin des Halots, est aujourd'hui disparu. De nos jours, la rue du Moulin rappelle sa présence.

En 1880, 30 personnes habitaient dans le hameau d'Eraucourt et 5 au moulin. Dans sa monographie sur le village parue en 1880<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'instituteur écrit : « Le Moulin des Halots tourne si rarement qu'à peine donne t-il signe de vie. Ce moulin, depuis 1668, a été occupé par les familles Jumeaucourt, Gossart, Lefèvre, Demoisy et actuellement par la famille Delplache qui l'exploite de père en fils depuis 70 ans »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Une sucrerie appartenant à Meunier et Cie était en activité à Autremencourt en 1874 <ref>Modèle:Lien web.</ref>. M. Meunier était le maire du village en 1863.

En juin 1867, un enfant de la commune est décédé de la rage après avoir été mordu par un chien<ref>https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Autremencourt_Cas_de_rage_en_1867.jpg</ref>).

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Autremencourt est membre de la communauté de communes du Pays de la Serre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Crécy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Marle pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la troisième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village d'Autremencourt possède trois châteaux à découvrir et une église :

Personnalités liées à la commune

  • Thomas d’Autremencourt (1188) prit part à la quatrième croisade en Grèce et devint le premier seigneur de Salona ou la Sole (près de Delphes, entre le Parnasse et le golfe de Corinthe). Il s’était installé sur l’ancienne acropole d’Amphissa et avait établi sa demeure dans la forteresse byzantine dont il fit un puissant château occupant une position stratégique importante<ref>Les compagnons de Villehardouin par Jean Longnon. Librairie Droz, 1978.</ref>.
  • Louis-Alexandre Stoppa d’Autremencourt, fut nommé major du régiment des gardes, avec commission de capitaine, le 20 juillet 1695. On lui décerna la croix de Saint-Louis, le 20 février 1700 et trois ans plus tard, après la démission de Jean-Baptiste Stoppa, il reçut la moitié de la dixième compagnie. Son épouse était Élisabeth-Louise Lottin de Charny, fille cadette de Nicolas-Louis François Lottin, comte de Charny, président à la Cour des aides de Paris et de Louise Larcher, sa première femme. Il mourut le 6 septembre 1717<ref>Le Régiment des Gardes Suisses au service de France par Rodolphe de Castella de Delley. Éditions universitaires Fribourg, Suisse, 1964.</ref>.
  • Son fils cadet, Pierre-Alexandre Stoppa, chevalier, seigneur d’Autremencourt, Corneil, Rebais et autres lieux, fut capitaine au régiment des Gardes suisses de Sa Majesté, comme son père. Il fit foi et hommage, en tant qu’héritier de son père, le 26 juillet 1731 et bailla son dénombrement, le 19 janvier 1733. Son épouse était Jeanne-Marguerite Gloutz, fille de Jean-Victor Gloutz, chevalier de Saint-Louis et lui-même capitaine-lieutenant au régiment des gardes suisses, membre du grand conseil de Soleure, une ville de la Confédération située sur l’Aar. Ils eurent deux filles, Agnès-Marguerite et Angélique-Madeleine Stoppa, qui furent demoiselles d’Autremencourt.
  • Augustin Gabriel, comte d'Aboville, pair de France, né le 20 mars 1774, à La Fère, de la branche picarde de la famille, est un soldat émérite et à l’instar de nombre de ses prédécesseurs, comme les Stoppa, plus souvent en campagne, à la tête de ses troupes, que sur ses terres autremencourtoises : « Entré dans l’artillerie comme lieutenant en 1789, précise-t-on en effet dans le Nobiliaire universel, il y gagna, tous ses grades par de brillants services en Allemagne, en Italie, en Hollande, au Portugal et en Espagne, en 1813. Nommé maréchal de camp en 1809, officier de la Légion d’honneur à l’institution de cet ordre, il fut fait commandeur, le 23 juin 1810, chevalier de la Couronne de fer en 1807 et chevalier de Saint-Louis en 1814. De son mariage contracté, le 25 juillet 1816, avec Modèle:Mlle Caroline-Nathalie de Drouin de Rocheplatte, fille de M. le comte de Rocheplatte, officier de la Légion d’honneur, maire d’Orléans et député du Loiret sous la Restauration, décédée elle-même à Pau, le 15 octobre 1832, il eut deux fils et transmit prématurément à l’aîné l’héritage de la pairie, le 15 août 1820 ». Son second fils, Auguste-Ernest, vicomte d’Aboville, né à Paris, le 4 décembre 1819, d’Augustin Gabriel et de Caroline-Nathalie de Drouin de Rocheplatte, lieutenant d’artillerie démissionnaire, maire de Glux (1858-1861), député du Loiret à l’Assemblée nationale (1871), mourut au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il hérita du château d’Autremencourt, à la mort de son père, et le vendit en 1844 à Modèle:Passage évasifModèle:Qui de Crécy-sur-Serre
  • Jules-Ernest Pasquier, ancien député de l’Aisne, maire d’Autremencourt (1898-1910), fut élu le 22 septembre 1889, député sous l’étiquette de conservateur révisionniste, dans « l’union des droites » cimentée par Georges Boulanger. Mort le 11 mars 1928 et inhumé dans le cimetière de la commune.
  • Michel-Georges Micberth (1945-2013), écrivain, poète, pamphlétaire, directeur de la collection Monographies des villes et villages de France, Le Livre d'Histoire-Lorisse.

Annexes

Bibliographie

  • Barthélémy Dominique, Aux origines du Laonnois féodal, peuplement et fondation de seigneuries aux {{#switch: XII
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}}

}}. Archives départementales de l'Aisne.

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

Notes

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Cartes

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Références

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