Chermizy-Ailles
Modèle:Infobox Commune de France
Chermizy-Ailles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Modèle:Section déroulante début Modèle:Cartes interactive et OpenStreetMap/Aisne Modèle:Section déroulante fin Chermizy-Ailles se situe au centre-est du département de l'Aisne.
La commune se trouve à Modèle:Unité au sud-est de la ville préfecture, Laon<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au sud-est de la capitale régionale, Amiens<ref> Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Unité au nord-ouest de Reims<ref> Modèle:Lien web.</ref>, et à Modèle:Unité au nord-est de la capitale, Paris<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Relief et géologie
Le territoire de la commune se situe dans la vallée de l'Ailette. La partie sud du territoire se situe sur le flanc nord du plateau du Chemin des Dames.
L'altitude maximale du territoire est de Modèle:Unité, au sud-ouest de la commune sur le plateau du Chemin des Dames, et l'altitude minimale est de Modèle:Unité, à l'ouest de la commune au niveau de la rivière l'Ailette.
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé d'est en ouest par la rivière l'Ailette, affluent de la rive gauche de l'Oise et qui se déverse dans le lac éponyme à la limite ouest de la commune. Ce réseau hydrographique est complété par le Ruisseau de Moulin Midesse et le Ruisseau Bievre, de débit modéré.
Voies de communications et transports
Les principales voies de desserte de Chermizy-Ailles sont les suivantes :
- la route départementale Modèle:Nobr, traversant la commune d'ouest en est et reliant Chermizy-Ailles à Neuville-sur-Ailette (à l'ouest) et à Bouconville-Vauclair (à l'est) ;
- et par deux routes communales, l'une au nord en provenance de Bièvres et Ployart-et-Vaurseine, l'autre au sud en provenance de la route départementale Modèle:Nobr (le Chemin des Dames).
Les voies de circulation douce comprennent :
- la voie verte de l'Ailette, une piste cyclable sécurisée de 17 km reliant le lac de Monampteuil à l'abbaye de Vauclair, en passant par Chermizy.
- le chemin de Grande Randonnée GR12 traversant Chermizy-Ailles avec différentes variantes (GR142 et GR 145)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Chermizy-Ailles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laon, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), terres arables (40,1 %), prairies (15,2 %), zones urbanisées (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Les première traces du nom Chermizy datent du Moyen Âge avec Kermisi et Kermesium (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), utilisant le préfixe breton "kêr" du vieux-breton « caer », d'origine gauloise et apparenté au gallois "caer". Il signifie à l'origine "lieu fortifié", forteresse, château, citadelle » sens qu'il a conservé en gallois. On trouve trace ensuite de Calmisiacus en 1145 , Chermisiacus en 1183Modèle:Refnec.
La présence d'un village à Ailles est attestée dans les textes dès 1224 sous la forme d'« Aquila » (signifiant la petite eau), tirant son nom de la rivière l'Ailette qui le borde non loin de làModèle:Refnec.
Histoire
Le chanoine Flodoard (894-966), rapporte dans son Historia remensis ecclesiae (Histoire de l'église de Reims) que saint Remi, évêque de Reims de 459 à 533, faisant la visite des paroisses de son diocèse, s'arrêta à Chermizy et y rendit la vue à une aveugle. L'église de Chermizy a pour saint patron Évence<ref name="Dico"/>.
En l'année 948, les troupes d'Hugues le Grand, duc des Francs, passant dans ce village, s'y portèrent à de grands excès et tuèrent plus de 40 habitantsModèle:Refnec.
Le domaine d'Ailles était placé sous le patronage de St Martin, il appartenait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Didon, évêque de Laon, lequel en mourant le donna, en l'année 893, au chapitre de la cathédrale de cette ville qui l'a conservé jusqu'à la Révolution. Ailles ne paraît pas avoir eu de seigneurs laïques, étant toujours resté dans les mains du chapitre de Laon. Cependant nous connaissons un Etienne d'Ailles, en 1156.
L'exploitation des carrières de Chermizy est très ancienne. En 1205, le chapitre de Laon exploita ces pierre calcaire, notamment pour édifier la cathédrale Notre-Dame de Laon<ref name="Dico">Source : Le dictionnaire historique de l'AisneModèle:Référence incomplète</ref>. Ces blocs de pierre furent tirés par des bœufs jusqu'à Laon (13 km) et 16 statues réparties sur les tours principales de la cathédrale leur rendent hommageModèle:Référence nécessaire.
Chermizy fut encore le théâtre d'une action sanglante en 1656. Une partie des troupes de Henri-Jules de Bourbon-Condé, prince de Condé, s'étant présentée devant ce village, commença par y mettre le feu, puis attaqua l'église fortifiée, dans lequel les habitants s'étaient réfugiés ; s'en étant emparé, elles se saisirent de 37 d'entre eux pour les conduire à Rocroy. Le reste des habitants exaspérés de voir emmener leurs concitoyens, se ruèrent sur l'ennemi et le mirent en fuite ; mais ayant eu l'imprudence de le poursuivre dans la campagne, ils tombèrent dans une embuscade où ils furent tous tués ou faits prisonniersModèle:Refnec.
- La bataille de Craonne (1814)
La commune d'Ailles est placée au pied de la montagne où se livra, le 7 mars 1814, la bataille de Craonne, entre les Français et les troupes alliées, conduites par Napoléon contre les armées russes et prussiennes du maréchal Gebhard Leberecht von Blücher (armée de Silésie). Les Français enlevèrent ce village de vive force, et gravissant la montagne sous un feu terrible, parvinrent à couronner le plateau et à en chasser l'ennemi. Une statue de Napoléon se dresse actuellement sur le plateau de Californie en mémoire de cette victoire.
La commune d'Ailles comportait 150 habitants au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme toutes les communes du canton de Craonne, elle est touchée par l'exode rural et ne compte plus que 120 habitants à la veille de la Première Guerre mondiale (369 pour Chermizy en 1856). La petite commune d'Ailles était alors renommée pour son orme, un arbre remarquable planté en souvenir de la bataille de Craonne du Modèle:Date- à proximité de l'église Saint-Martin, qui faisait la fierté des villageois. Ailles fut occupé par l'ennemi dès septembre 1914 jusqu'à la fin du mois d'octobre de l'année 1917, un cimetière provisoire est aménagé au nord du village ; les combats, qui en achevèrent la destruction, furent particulièrement violents en avril 1917. Les Français s´en rendent ensuite détenteurs jusqu'au Modèle:Date-. Ailles fut de nouveau investi par les Allemands jusqu'à la mi-Modèle:Date-. Les ruines d'Ailles redeviennent françaises lors du repli allemand sur l'Ailette, le 2 novembre.
À l'issue de la guerre, par décision ministérielle du 10 juillet 1922, l'État classa 73 % de sa surface en Zone Rouge, soit 342 hectares sur 469. Le territoire, alors exproprié par l'État dès 1922, fut en partie rétrocédé en 1929. Totalement détruit, le village d´Ailles n'est pas reconstruit.
- Première Guerre mondiale (1914-1918)
Chermizy reste en possession des Allemands, tandis que les ruines d’Ailles (dont les habitants ont été évacués dans la région de Fourmies) redeviennent françaises d'avril à mai 1917, puis lors du repli allemand sur l'Ailette, le 2 novembre. L'armée française bombarde les deux villages avant le 16 avril (début de l'offensive Nivelle) puis pendant plusieurs semaines dans le courant de l’été 1917. De nouveaux combats ont lieu en 1918, notamment en septembre lors de la contre-offensive alliée<ref name="DicoChermizy">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="DicoAilles">Modèle:Lien web.</ref>.
À l'issue de la Première Guerre mondiale, les alentours du Chemin des Dames sont détruits en quasi-totalité<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref> ; c'est ainsi que le 9 septembre 1923, la commune de Chermizy absorbe le village voisin d'Ailles entièrement rasé<ref>Modèle:Lien web.</ref> et situé en zone rouge, et devient Chermizy-Ailles<ref name="Cassini"/>. Chermizy-Ailles récupère alors les dommages de guerre de la commune disparue et la reconstruction est confiée à la Société coopérative d’Aizelles, Aubigny, Sainte-Croix, Chermizy et Bouconville, avec l'aide de Monaco et de la Tunisie. Mais les travaux, menés par l'architecte A. Bonnet et l'entreprise Gaston Bernard<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> ne seront pas totalement achevés et quelques projets ne sont pas menés à bien avant la deuxième guerre<ref name="DicoChermizy" />.
Des projets d’édification d’une chapelle puis d’un calvaire sont abandonnés face aux besoins financiers nécessaires à l’adduction d’eau à Chermizy. Seul un monument édifié par le Touring-Club de France (1932) rappelle l’existence du village d’Ailles ; ce mémorial édifié à l'endroit de l'ancien bourg rappelle cet événement par ces mots « ICI FUT AILLES, détruit en 1914-1918 pendant l'invasion allemande »<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Quelques traces de fondations des maisons sont encore visibles dans les champs.
Chermizy et Ailles ont été décorées de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 21 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.
Un monument allemand en l’honneur du 159e RI et des victimes des deux camps a été construit en 1915 sur le territoire d’Ailles, au-dessus du cimetière provisoire. Bombardé et laissé à l’abandon, il est très dégradé, toutes les sculptures et inscriptions ayant disparu.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Laon du département de l'Aisne (département). Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la première circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Craonne<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Villeneuve-sur-Aisne.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, créée fin 1995. La CCCD comprend actuellement 30 communes pour une population de l'ordre de 5 500 habitants (2016).
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section Modèle:Boîte déroulante/début {{#invoke:Démographie|demographie}} {{#invoke:Démographie|demographie}} Modèle:Boîte déroulante/fin
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- La mairie, édifiée en 1925 par l'entreprise J. Hesbert sur les plans de l'architecte A. Bonnet<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Église Saint-Évence, construite par les entrepreneurs Gaston Bernard et J. Hesbert sur les plans de l'architecte A. Bonnet, achevée en 1927 et située sur les hauteurs du village<ref name="DicoChermizy"/>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Nombreuses maisons et fermes datant de la Reconstruction
- Monument aux morts, édifié en 1925 et décoré par le sculpteur Gustave Maily<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monument allemand de 1915 en l’honneur de son Modèle:159e, ainsi que des victimes des deux camps, construit sur le territoire d’Ailles. Bombardé et laissé à l'abandon, il est en très mauvais état et ses sculptures et inscriptions ont disparu<ref name="DicoAilles"/>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Monument français édifié en 1917 à Ailles à la mémoire du sous-lieutenant du Modèle:70e de tirailleurs sénégalais Louis Astoul, porté disparu près du village de Paissy le 16 avril 1917<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Des croix de chemin aux entrées de Chermizy.
- Un circuit de randonnée pédestre<ref>Circuit pédestre à Chermizy-Ailles sur le site randonner.fr</ref>.
- Pelouse calcicole (ou savart) de Chermizy-Ailles, héritée des anciennes pâtures de chèvres et moutons, ainsi que de l'exploitation à ciel ouvert des carrières à calcaire depuis l'époque médiévale, gérée depuis 1993 par le Conservatoire d'espaces naturels de Picardie. On y trouve sur huit hectares environ, une flore, comprenant notamment sept espèces d'orchidées et une faune riche, avec une dizaine d'espèces rares et protégées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Conservatoire">Modèle:Lien web.</ref>.
-
Église Saint-Evence.
-
Monument aux morts.
-
Croix de chemin entrée Ouest.
Personnalités liées à la commune
- Amédée Piette, né le 25 juin 1808 à Vervins et décédé en 1883 à Soissons. Historien, archéologue et dessinateur, il a laissé de nombreux travaux historiques concernant le département de l'Aisne. Son métier de contrôleur des contributions lui a permis de sillonner un vaste territoire entre Vervins et Laon, dont de nombreux dessins subsistent ainsi que notes de travail et documents divers, légués aux Archives de l'Aisne. Maire de Chermizy, sa pierre tombale se trouve dans l'église de Chermizy-Ailles.
- Père Jean-René Courtois (1923-2005), moine jésuite spécialiste de l'archéologie médiévale, né à Martelange en Belgique en 1923, mort et enterré en 2005 sur le site de l'Abbaye de Vauclair. Il a dirigé les travaux de fouilles et de restauration de l'ancienne Abbaye de Vauclair, pendant près de 40 ans (de 1966 aux années 2000) avec son groupe de fouilles Sources, comprenant plusieurs générations de bénévoles. Son programme de travaux et de fouilles archéologiques ont permis la renaissance de ce lieux emblématique de l'Ordre Cistercien, qui est devenu l'un des sites les plus visités de ce secteur. En marge de ce chantier considérable, le Père Courtois a fondé un petit musée et recrée un jardin des simples comprenant plus de 500 plantes médicinales et auquel il consacra beaucoup de temps à la fin de sa vie. Il est Chevalier de la Légion d'Honneur et Chevalier des Arts et des Lettres (article de Marc Durand dans la revue Archéologique de Picardie - 2006).
Tourisme
Le tourisme sur ce territoire situé au Sud-Est du Lannois s'articule autour de 3 principaux piliers :
- lieux de mémoire du Chemin des Dames, principalement liés aux guerres Napoléoniennes (1814) et à la première Guerre Mondiale (1914-18) ;
- patrimoine historique, religieux et culturel avec les ruine de l'Abbaye Cistercienne de Vauclair, situées à mi-chemin entre les célèbres Cathédrales de Reims et de Laon ;
- Création dans les années 1980 de la retenue du Lac de l'Ailette, principalement alimentée par la rivière éponyme, dont la retenue par barrage se situe à la confluence des vallées de la Bièvre et de l'Ailette. Sa superficie de 1,6 Km² a englouti à sa création des zones marécageuses et de taillis, elle représente aujourd'hui un lieu de biodiversité remarquable qui accueille de nombreux animaux, dont des oiseaux nicheurs et migrateurs... Suite à une convention signée en 2003 avec le Groupe privé 'Pierre et Vacances', le Lac de l'Ailette accueille dès 2007 le 3ème domaine de Center Parcs (piscine sous bulle bordée de 860 cottages, une dizaine de bars et restaurants, un terrain de golf 18 trous.
Ces attractions touristiques majeures sont complétées par des chemins de grande randonnée GR12 avec différentes variantes (GR142 et GR145) et le chemin de pèlerinage Via Francigena, reliant Rome à Canterbury, non loin de Londres. Cette ancienne voie de pèlerinage médiévale de plus de 2000 km, datant de l'an 1000, a fait l'objet d'études et d'un nouveau balisage a été créé en 1994 puis confirmé en 2019 ; il s'agit d'un grand itinéraire culturel du Conseil de l'Europe.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Lien web.
- Chermizy-Ailles sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine de la commune sur le site de l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Hauts-de-France
- Modèle:Ouvrage sur Gallica.