Morcourt (Aisne)
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France
Morcourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Géographie
Modèle:Encadré texte Morcourt a un village homonyme Morcourt (Somme), commune de 287 habitants située sur la rive gauche de Somme en amont d'Amiens.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Morcourt est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,2 %), forêts (10,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,2 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
(vers 1750). |
Toponymie
Le village apparaît pour la première fois en 1145 sous le nom de Maurincurtis dans un cartulaire de l'abbaye d'Homblières. L'orthographe variera ensuite de nombreuses fois en fonction des différents transcripteurs : Morocurt, Moricurtis, Morecurt, Territorium de Mourecourt, Mourcourt, Moircourt, Maurcourt, Moriencourt en 1596, Maurecourt sur la carte de Cassini vers 1750 et enfin l'appellation actuelle Morcourt au XIXe siècle
<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Morcourt est situé sur la rive gauche de la Somme. Une importante retenue d'eau avait été créée pour faciliter la pêche; à son extrémité existait un moulin à eau représenté par une roue dentée.
Première guerre mondiale
Après la bataille des frontières du 7 au Modèle:Date-, devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Le Modèle:Date, les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès lors commença l'occupation qui dura jusqu'en Modèle:Date-. Pendant toute cette période, Morcourt restera loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.
En Modèle:Date-, le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; cette ligne Hindenburg de fortifications s'appuie sur le canal de Saint-Quentin. Morcourt est dons située juste à l'arrière de cette ligne.
En Modèle:Date-, devant l'offensive des Alliés sur le front les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Le Modèle:Date-, les troupes anglo-françaises se heurtent à l'armée allemande. Pendant plusieurs jours, le village sera l'objet de nombreux combats<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le village sera finalement libéré le Modèle:Date- par le 47è bataillon de chasseurs alpins<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Au cours de ces combats, les bombardements ont provoqué de nombreuses destructions comme le montre l'état de la mairie à la fin de la guerre sur la photo ci-contre<ref>Modèle:Commons-inline.</ref>.
Après l'Armistice, peu à peu, les habitants évacués sont revenus, mais la population de 480 habitants en 1911 ne sera plus que de 310 en 1921 .
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le Modèle:Date-<ref>http://memorialdormans.free.fr/CommunesCroixDeGuerre14-18.pdf</ref>.
Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 20 soldats de la commune morts pour la France ainsi que d'une
victime civile<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Quentin. Celui-ci a été scindé par décret du Modèle:Date- et la commune rattachée au canton de Saint-Quentin-Nord<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Saint-Quentin-2.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, créée fin 1999 et qui et qui succédait au district de Saint-Quentin, créé le Modèle:Date-, rassemblant à l'origine 11 communes afin notamment de créer et développer des zones industrielles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité (sous réserve de certaines dérogations bénéficiant aux territoires de très faible densité), le préfet de l'Aisne a adopté un nouveau schéma départemental de coopération intercommunale par arrêté du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes du canton de Saint-Simon et de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin, aboutissant au regroupement de 39 communes comptant Modèle:Unité<ref name="SDCI2016">Modèle:Lien web.</ref>.
Cette fusion est intervenue le Modèle:Date-, et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération du Saint-Quentinois<ref name="arrete1">Modèle:Lien web.</ref>.
Politique locale
À la suite de la démission de 4 conseillers municipaux (dont deux maires-adjoints) en conflit avec le maire début Modèle:Date-<ref name="AN02072017">Modèle:Article.</ref>, l'effectif du conseil municipal est devenu inférieur au minimum légal, entraînant l'organisation d'élections municipales le 3 et éventuellement le Modèle:Date-, puis, par voie de conséquence, l'élection du maire de la commune pour la fin de la mandature<ref>Modèle:Article.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Village fleuri : trois fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris<ref>Modèle:Article</ref>. En 2015, la commune n'est plus classée à ce concours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Sports
L'association Sports et Loisirs organise une course nature, « À la découverte des sources de la Somme ». La Modèle:7e a eu lieu en Modèle:Date-, autour de deux circuits, de 19 et de Modèle:Unité comprenant beaucoup de chemins qui ont emmené les concurrents à la découverte des sources de la Somme (fleuve)<ref>{{Article Morcourt : les sources de la Somme pour Lenin et Rabeuf |périodique=L'Aisne nouvelle |date=6/7/2016 |url texte=http://www.aisnenouvelle.fr/region/morcourt-les-sources-de-la-somme-pour-lenin-et-rabeuf-ia16b108n391239 |consulté le=15 janvier 2017 }}.</ref>.
Économie
Commerces et services
La commune ne comprend plus de commerces, si ce n'est un café. Celui-ci assure depuis 2015 la fonction de point poste, habilité aux fonctions postales (vente de timbres à usage courant, d’enveloppes prêtes à poster et d’emballages Colissimo, dépôt des objets y compris recommandés, affranchissement, retrait de lettre et colis en instance, services de proximité)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Activités industrielles
Une zone industrielle est située à Rouvroy-Morcourt.
Elle comprend notamment l’usine Décapage de l’Aisne, PME de 18 salariés en 2015 implantée sur le site depuis 1987, spécialisée dans l'élimination de peintures et laques sur tout type de métaux (bras d’essuie-glace, jantes, pièces d’assemblage de voiture, etc.)<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Médard, reconstruite après la Première Guerre mondiale.
- Monument aux morts.
- Stèle d'un soldat mort au Sénégal, 1885.
- Sur la mairie, une plaque commémorant des déportés évadés, 1944.
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Église Saint-Médard.
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Monument aux morts.
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Stèle soldat mort au Sénégal 1885.
Personnalités liées à la commune
- Calixte de La Place né à Morcourt (Aisne) en 1729, député de Péronne à l'Assemblée Nationale en 1789<ref>Modèle:Commons-inline.</ref>.
- Louis Brassart-Mariage (1875-1933), architecte de l'église.
- Pierre Ernest Fernand Choquart (Modèle:Date- à Neuilly-sur-Seine - Modèle:Date- à Morcourt), fondateur L'Aisne nouvelle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.