Passy-en-Valois

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Passy-en-Valois est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est située sur un plateau qui domine le bassin de l'Ourcq, rivière qui se jette dans la Marne à Lizy-sur-Ourcq. Elle est traversée partiellement par un ru qui nait d'un marais et prend le nom de rû du Gril. Il alimentait les fossés de défense du château.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, selon la monographie de M. Levêque, la commune qui fait une superficie de 131 hectares est essentiellement agricole avec une culture de céréales (blé, avoine et seigle) et un peu de betteraves. La commune est peu boisée (5 hectares). L'élevage est compose des bêtes de traites (chevaux et bœufs) et quelques vaches et surtout un troupe de moutons Modèle:Unité.

Urbanisme

Typologie

Passy-en-Valois est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), forêts (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

En 1256, la commune est dénommée Paciacus terme qui devient ensuite Paci, Pacy puis Passy.

Histoire

Fichier:Passy-en-Valois Carte postale 10.jpg
Carte postale du château.

Ancienne place-forte des {{#switch: XIII

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}} entourée d'une enceinte fortifiée autour d'une cour carrée. Les douves furent comblées dans les années 1920. Ce château fut donné par le roi Philippe Auguste à Pierre Tristan son chambellan après la bataille de Bouvines en 1214. L'édifice était flanqué de neuf tours circulaires. C'est Alice qui, mariée à Pierre de Châtillon seigneur de Château-Porcien, y transporta sa demeure et permit à ses descendants de porter le titre de seigneurs de Passy. Le château est en grande partie ruiné lors de la Première Guerre mondiale.

La commune est la seule de tout le canton de Neuilly-Saint-Front a ne pas avoir d'école. La première école sera ouverte en 1887 avec comme première institutrice madame M. Lévêque. La classe comprend alors une vingtaine d'enfants (filles et garçons).

Passy-en-Valois fut occupée par les troupes allemandes lors de la Première Guerre mondiale. L'ancienne église avec son chevet de style gothique a été détruite lors de la guerre. L'église a été reconstruite au même emplacement dans un style 1920 après la guerre et possède de magnifiques vitraux. Un terrain d'aviation militaire aurait existé durant la guerre près de la ferme du Mosloy.

Les ruines de l'ancienne place-forte sont rachetées après la Première Guerre mondiale par Jacques Ferté qui en fit une ferme de plus de 400 hectares qui reste le moteur économique de ce petit village du Valois. En 1940, elle comptait une quarantaine de salariés. Elle comprenait alors une partie d'élevage important avec notamment des bovins et des vaches laitières. C'est sous l'impulsion de Jacques Ferté et de la JAC que se développe les premières coopératives agricoles avec la coopérative de blé à la Ferté-Milon. Sous son impulsion, après la Seconde Guerre mondiale, une huilerie est créée pour valoriser les productions des agriculteurs du secteur dans le même esprit toujours à la Ferté-Milon. C'est aussi la création d'une coopérative fruitière associée avec une endiverie. C'est Pierre Ferté qui développe la production fruitière à Mosloy qui va s'étendre dans tout le Valois. C'est lui qui le premier importe des États-Unis la pomme Golden. Jacques Ferté développe à Passy-en-Valois une expérience originale. En 1947, il met à disposition d'une dizaine de personnes pour une part des employés de la ferme une dizaine d'hectares de terres qui sont divisés en lots égaux afin qu'ils puissent les exploiter eux-mêmes et ) leur bénéfice, sous forme de coopérative. L'expérience originale dura jusqu'en 1987 et ne fut pas renouvelée faute de successeurs aux premiers coopérateurs. La ferme développe aussi une « cantine », lieu de restauration et d'hébergement et aussi de rencontres et de jeux pour les travailleurs célibataires et les jeunes du village et les stagiaires de l'INRA accueillis à la ferme. Elle était tenue par Modèle:Mme Fernande Dalla Mouta décédée en 2014. Une partie des employés de la ferme en 1925 formèrent une colonie polonaise importante de plus de quarante personnes sur les 122 que comptait la commune<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'école fonctionne avec une classe unique et a été tenue par Modèle:Mme Thérèse Pata jusqu'à son départ à la retraite.

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date-, la commune est détachée le Modèle:Date- de l'arrondissement de Château-Thierry pour intégrer l'arrondissement de Soissons<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Passy-en-Valois est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Fichier:Passy Coopérative.JPG
Ancienne coopérative.

Modèle:...

Culture et patrimoine

Lieux et monuments

Église

Fichier:Passy Eglise.JPG
L'église.

La première église semble avoir été celle du château. Il s'agit d'une chapelle fondée en 1222 en avant de l'entrée du château, à l'emplacement de l'église actuelle, par Pierre Tristan, seigneur de Passy. Elle est desservie par les religieux génovéfains (Congrégation des Chanoines de Sainte Geneviève) établis à Marizy-Sainte-Geneviève. En 1542, Jeanne de Villers s'installe chez son gendre, le seigneur de Passy. C'est à cette occasion que la chapelle est agrandie. Elle fait une vingtaine de mètres de long. Elle est dédiée à saint Roch. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est en mauvais état et nécessite des réparations. Elle sera détruite lors de la Première Guerre mondiale.

L'église de la Vierge a été reconstruite en 1925 après la Première Guerre mondiale dans un style Art déco par l'architecte diocésain Henry Faucheur, DESA (1889-1961) à l'emplacement de l'ancienne église [1]. Elle a été élevée en pierre et béton avec une toiture en ardoise. Elle possède aussi de magnifiques vitraux modern style.

Monument aux morts

Calvaire

Le calvaire, près de l'église encadre l'entrée de la « ferme » avec un magnifique christ en croix Art déco.

La ferme (ancienne maison forte)

La ferme, unique ferme du village, dont l'entrée se situe entre l'église et le calvaire est l'ancienne maison forte partiellement ruinée lors de la Première Guerre mondiale. Elle fut achetée par Jacques Ferté avant la Première Guerre mondiale.

Personnalités liées à la commune

  • Louis, François Bernier (1754 - 1823) fut député à l'Assemblée nationale de 1791 à 1792. Il est né à Passy-en-Valois, le Modèle:Date- et est mort à Marizy-le-Grand (Aisne), le Modèle:Date-. Il était simple cultivateur à Marizy, lorsqu'il fut élu député de l'Aisne à l'Assemblée législative, le Modèle:Date-, par 317 voix sur 574 votants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Jacques Ferté (1889-1967). Chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand. Il fut maire de Passy-en-Valois depuis 1925. « Jacques Ferté fut un fondateur, un défricheur, il fut surtout - dans sa modestie et sa conviction - un témoin ». Un des fondateurs de la Jeunesse agricole chrétienne (JAC) et son premier président national, il contribua à la naissance de l'Action catholique rurale adulte. Il devient le premier président national du M.F.R. (Mouvement des familles rurales). On lui doit notamment la création des allocations familiales agricoles. En 1939, il devient le premier président de la Ligue agricole catholique. Au Centre français du patronat chrétien, il fut responsable de la branche agriculture et, à ce titre, créa des liaisons avec l'organisme international correspondant, l'UNIAPAC. L'Amérique latine a été sa passion des dernières années. Ce travail long et lourd - auquel il s'est épuisé - a eu des dimensions internationales parce qu'il avait commencé à la base, dans les dimensions familiales et régionales de sa vie d'exploitant agricole du Valois », Jacques Ferté avait composé une prière qui commençait ainsi : « Aide-nous Seigneur, à frayer des routes sociales nouvelles ». Les familles Ferté et Demory sont toutes deux de vieille souche terrienne : leurs descendants extrêmement nombreux occupent, pour la plupart, des fermes dans le Soissonnais.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • « Passy-en-Valois, une communauté villageoise autour d'une ferme », L'Union, Modèle:Date-
  • Louis Pata, Les canada gris, Belfort, À l'écoute des poètes, 2008 Modèle:ISBN
  • Henri Stein, « Pierre Tristan, chambellan de Philippe-Auguste, et sa famille », Bibliothèque de l'école des chartes, 1917, tome 78, Modèle:P..
  • J.J. Baget et A. Lecointe, Dictionnaire des communes du département de l'Aisne, Laon, Ed. Lecointe, 1832
  • sur Bernier, Notice in Biographie des hommes vivants, tome 1, Paris, Ed. Michaud, 1816
  • sur Jacques Ferté, voir notamment Les catholiques dans la République (1905-2005), de Brune Duriez, Paris, Ed. de l'Atelier, 2005, Modèle:ISBN et voir Chrétiens dans le monde rural, Jean-Loup Ducasse, Paris, Ed. Ouvrières, 1989, Modèle:ISBN et aussi Jacques Ferté (1898-1965), la foi dans les actes, Hugues Beylard,
  • Jean Mesqui, « Maison, maisons fortes et châteaux ? Les implantations nobles dans le comté de Valois aux XIIe et XIIIe siècles », La maison forte au Moyen Âge, Paris, CNRS, 1986
  • M. Lévêque, Monographie de Passy-en-Valois, 1887, manuscrit, Archives départementales de l'Aisne

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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