Bessay-sur-Allier

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Modèle:Sources à lier Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bessay-sur-Allier est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont nommés les Bessaytois et les Bessaytoises<ref name="hab">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Bessay-sur-Allier est l'une des neuf municipalités ayant formé le canton de Neuilly-le-Réal. À la suite du redécoupage des cantons du département de l'Allier, entré en vigueur après les élections départementales de 2015, elle dépend du canton de Moulins-2<ref>Décret no 2014-265 du 27 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier.</ref>.

La commune de Bessay-sur-Allier est limitrophe de celles de Toulon-sur-Allier au nord, Neuilly-le-Réal au nord-est, Gouise au sud-est, La Ferté-Hauterive et Saint-Gérand-de-Vaux au sud, Châtel-de-Neuvre (quadripoint) au sud-ouest et Chemilly au nord-ouest<ref name="geoportail">Bessay-sur-Allier sur le site Géoportail de l'IGN.</ref>.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie communale (Modèle:Unité) est pour moitié située dans la plaine alluviale de l'Allier, à l'ouest, et dans un territoire humide et légèrement vallonné, à l'est, qui est classé en région naturelle Sologne bourbonnaise. Un dénivelé moyen de Modèle:Nobr sépare les deux parties, avec une altitude comprise entre 209 et Modèle:Nobr.

Hydrographie

La commune est située sur la rive droite de l'Allier. Trois ruisseaux coulant est-ouest, drainent la commune<ref name="geoportail" /> :

  • la Crevée, au nord, affluent de La Sonnante, dont elle rejoint le cours sur la commune voisine de Toulon-sur-Allier, prend sa source à proximité des limites communales de Bessay et de Neuilly-le-Réal. Son cours se tarit en été ;
  • le ruisseau du Moulin, au centre, affluent du Luzeray, dont il rejoint le lit dans le bourg de Bessay, prend sa source au Bois de Parrière (commune de Gouise). Son flux permanent autorisait autrefois la présence de moulins sur son cours ;
  • le Luzeray, au sud, est le plus important des trois. D'une longueur de dix-neuf kilomètres et d'un bassin versant de près de Modèle:Unité, sa source apparaît dans les bois de Jaligny-sur-Besbre, aux confins des communes de Jaligny, Treteau et Saint-Voir. Son confluent avec l'Allier se situe sur la commune au lieu-dit « le Pacage ».

Voies de communication et transports

Voies routières

Plaque Michelin de la route nationale 7 indiquant la distance vers Moulins et Paris
Plaque Michelin de la Modèle:Nobr.

La légendaire Route bleue portait le bourg de Bessay-sur-Allier à exactement Modèle:Nobr de Paris. Un panneau de signalisation le rappelle.

À mi-chemin entre Moulins au nord et Varennes-sur-Allier au sud, Bessay est traversée par la Modèle:Nobr reliant Paris à la Côte d'Azur, via Lyon.

Le maillage local est assuré par les routes départementales 31 (en direction de Neuilly-le-Réal), 102 (vers Gouise), 300 (vers La Ferté-Hauterive) et 300A.

Un court segment de la Route Centre-Europe Atlantique (RCEA) traverse l'extrême-nord du territoire communal, où elle franchit la rivière Allier.

Transport ferroviaire

Sur la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, ouverte en 1853, il existe une gare où s'arrêtent des trains régionaux. Exploitée par la SNCF, la gare de Bessay est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes effectuant la relation entre Moulins-sur-Allier et Clermont-Ferrand (quelques trains continuent au-delà) via Vichy.

Urbanisme

Typologie

Bessay-sur-Allier est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moulins, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,4 %), prairies (24,6 %), forêts (6,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,8 %), zones urbanisées (3,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Histoire

Époque gallo-romaine

Depuis les temps les plus reculés, Bessay était une place forte ou ville fortifiée ou oppidum, selon l'expression latine. Deux voies romaines se croisaient sur le territoire de Bessay : l'une, venant d'Yzeure, prenait au vallon des Billards la direction de Saint-Gérand-de-Vaux après avoir franchi le Luzeray/Luzerai sur un pont de bois, l'autre partait de Chapeau pour aboutir au château de Paray et au port de « la Jolivette » sur la rivière Allier.

Il est probable que Jules César ait fréquenté ces voies au cours de la Modèle:7e des Gaules en l'an 52 avant Jésus-Christ. En effet, son armée et celle de Vercingétorix s'observaient de chaque côté de l'Allier. Les Gaulois avaient détruit les ponts et César avait établi un camp (lieu-dit « camp des Romains ») dans les environs de Bessay pour aller réparer le pont de Donobrium, aujourd'hui Châtel-de-Neuvre.

Les archives de la Société d'émulation du Bourbonnais datées du Modèle:Nobr précisent qu'à la suite de travaux réalisés par un horticulteur sur un grand terrain loué à la commune, des vestiges d'habitations gallo-romaines venaient d'être mis au jour. On y avait retrouvé quantité de tuiles à rebords et imbriquées, de fragments de statuettes et d'animaux en terre blanche, des spécimens de vases ainsi qu'une anse d'amphore estampillée ACVT provenant des officines de potiers du Larry à Toulon-sur-Allier. On y retrouva aussi un goyard<ref group="Note">Le gouyard ou goyard, mot issu de « goye », désignant la serpe ordinaire, est une sorte de serpe munie d'un long manche et servant à tailler les bouchures d'épine et à élaguer les hautes branches des arbres.</ref> et une pièce de monnaie en bronze (à tête casquée). Ces habitations étaient établies dans le val d'Allier sur la rive droite du ruisseau le Luzerai.

La paroisse de Bessay

Elle était peu étendue et groupée autour de son église, de son prieuré et de sa maison Dieu ou hôpital. Tout près de l'église, au midi, existait un point plus élevé, d'une grande importance militaire pour la défense locale : La Motte Saint-Paul. C'est en effet, sur cette butte entourée de fossés larges, profonds, remplis d'eau et alimentés par le Luzeray, qu'au Moyen Âge se dressait le château fort avec sa chapelle seigneuriale. Au pied de la Motte Saint-Paul, s'élevait un véritable faubourg avec de nombreux artisans de tous métiers. Cette chapelle a été dédiée à l'apôtre Paul, car elle contenait diverses reliques d'importance, dont un os du genou et un os du pouce droit du saint.

La paroisse de Neufglise

Bessay ne se limitait pas seulement à son bourg et à son église. En effet, se rattachait à notre paroisse celle de Neufglise/Neuglise/Neuglize et la « Collecte du Roussat »<ref group="Note">La collecte était la circonscription fiscale de base, en France, sous l'Ancien Régime. Elle correspondait le plus souvent à la paroisse ou à une subdivision de celle-ci.</ref>. La paroisse de Neufglise était très étendue. Elle comprenait tous les domaines actuels s'étendant du château de Hauterive à celui de Bellevue, et du château de Paray au bois de bord. Entre le château des Roux et celui de Hauterive, un peu au-dessous du domaine des Billards, existait autrefois un petit Prieuré avec chapelle et terres. Le tout dédié à saint Georges. Ce prieuré avait été fondé comme la paroisse de Neufglise, par les chanoines réguliers de l'abbaye Saint-Gilbert de Neuffontaines vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En effet, vers 1188, une colonie de religieux vint se fixer sur les bords du Luzeray. Arrivés là, leur premier soin est d'y planter la croix en signe de possession (croix de fondation), et d'y bâtir une chapelle en bois avec des cellules. Ces granges monastiques qui donnèrent par la suite naissance à maints villages et hameaux étaient, quoique pauvres, parfaitement organisés. Chacune d'elles avait en plus de sa chapelle : dortoir, chauffoir, réfectoire, forge, tannerie, moulin à huile et à farine. Et dans le cas de Saint Georges, les religieux avaient monté une maillerie<ref group="Note">Moulin à battre le chanvre actionné par une roue à aubes généralement associé à un moulin à grains.</ref> aux Simonins pour fouler le drap et les étoffes. Car là seulement existait une terre à foulon, sorte d'argile à dégraisser le lainage. Cette grange du Luzeray devint un prieuré florissant et connut durant plusieurs siècles une ère de prospérité. En 1535, quand [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] leva des subsides pour ses guerres, le prieuré fournit une taxe plus lourde que celle de Bessay : il était donc plus riche que la paroisse. Mais vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint Georges déclina rapidement et quand la révolution éclata, il était réduit à sa plus simple expression : la chapelle et trois pièces de terre. La révolution confisqua l'ensemble, qui fut affermé au tenancier de l'hôtel des trois pigeons à Bessay. En 1791, le tout fut vendu aux enchères pour Modèle:Unité au châtelain de Hauterive. Mais ce dernier, appréhendé comme père d'émigré, fut jeté en prison, et dépouillé de tous ses biens qui furent vendus. Aujourd'hui il ne reste qu'un champ du domaine des Billards, qu'on appelle « fonds du ris ». La paroisse de Neufglise était avant la révolution un centre de vie et d'activité. Outre les deux voies romaines qui s'y croisaient, il existait un port au bord de la rivière Allier : le port de la « jolivette ». Celui-ci connaissait une intense activité. En effet, par ces voies de communication, arrivaient sans cesse des rouliers (navire de charge) transportant du bois et des Bouviers conduisant leur chars. La rivière Allier offrait à ces marchandises un moyen de transport facile et économique. Neufglise souffrit tout particulièrement de la révolution. L'église fut rasée, le presbytère et les biens vendus à « l'encan »<ref group="Note">Mot qui signifiait « aux enchères » ou « au plus offrant ». Du latin in quantum (« en quantité »), puis du latin médiéval Incantus puis par le mot en vieux français enchant. L'usage de cette locution a été restreint à une vente quasiment forcée lorsqu'une personne est contrainte à mettre en vente ses biens à un prix sous évalué en raison d'un besoin urgent d'argent.</ref>. L'église fut ensuite débaptisée et pris le nom de « Montcailloux ». La « Collecte du Roussat » (enclave de la paroisse de Chemilly en raison du déplacement du cours de la rivière Allier) quant à elle, fut annexée à Bessay par arrêté de Fouché en 1793.

Les sires de Bourbon à Bessay

Avec Yzeure, Bessay dut être un des premiers lieux occupés par les sires de Bourbon qui vinrent s'installer sur les vestiges de l'ancien château féodal. En effet, dès l'an 1096, une charte signale un officier (prepositus/preapositus<ref group="Note">prepositus : terme latin qui signifie prévôt.</ref>) qui y rend la justice au nom des sires de Bourbon, et dans lequel il convient de voir le précurseur des juges-châtelains qui se succéderont à Bessay jusqu'à la Révolution.

Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Bourbon (fils d'Archambaud VIII) vint s'y fixer, fondant ainsi la branche des Bourbon de Bessay. Celui-ci épouse en 1270 Isabeau de Courtenay (fille de Guillaume, chevalier et seigneur de Champigneulles, et de Marguerite de Bourgogne). En mars 1261, il accorde la charte de coutumes et de franchise aux manants et habitants de Bessay. Par un bail de 1280, il afferme pour quatre ans les droits de péage sur la rivière Allier moyennant la somme de Modèle:Unité. Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} meurt le Modèle:Nobr.
Lui succède son fils Guillaume II, époux de Mathilde de Montgascon, qui meurt en 1316, et après la mort de son propre fils, Guillaume III. Sans descendance, le château retourne à la branche ducale des Bourbons.

En 1317, Jeanne de Bourbon reçoit le château de Bessay en dot, à l'occasion de ses fiançailles avec Jean de Châtillon. Toutefois, le mariage n'eut pas lieu. Jeanne épousa en 1318 Guy VIII, comte de Forez, et conserva sa dot. Ce dernier acquit de Perrin de Marcy, seigneur de la Motte, le droit de leyde qu'il possédait sur les bouchers, boulangers, cordonniers et tanneurs de Bessay<ref group="Note">À savoir : chaque année, au jour de Toussaint, il recevait une cuisse de bœuf ou de vache de chaque boucher, un denier de pain de chaque boulanger, huit deniers de chaque cordonnier, et dix-huit deniers de chaque tanneur.</ref>. Après la mort du comte de Forez en 1360, lui succède son fils Louis, qui fut tué au cours de la bataille de Brignais en 1362. Jeanne de Bourbon, qui meurt en 1402, presque centenaire, avait fait donation du château de Bessay à son neveu direct et petit-fils par alliance, Louis II de Bourbon. Bessay redevint alors partie intégrante du duché de Bourbon.

En 1486, au moment de partir en guerre, le duc Jean II de Bourbon jugea prudent d'enlever les reliques conservées dans la chapelle de la Motte Saint-Paul et de les confier à cinq notables de Bessay. Un document le précise<ref>Archives départementales de l'Allier, sous la cote H.B. 6951.</ref> : en voici le texte en vieux français : Modèle:Citation bloc

Les tombeaux des sires de Bourbon Bessay

Un bulletin de la Société d'émulation du Bourbonnais de 1894 reproduit un document datant du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (dessin de Pierre Clairambault<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ?) qui donne la description des tombeaux de Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et de son épouse Isabeau de Cortenay. Modèle:Référence souhaitée. Un autre article paru en 1981, nous renseigne sur le tombeau de Guillaume II, qui se trouve, lui, dans l'église Saint-Martin de Bessay.

Les édifices disparus de Bessay

Outre un château féodal et sa chapelle, Bessay possédait trois édifices :

  • Le prieuré de Bessay, qui, dès 1105, figure parmi les dépendances du prieuré bénédictin de Saint-Pourçain, membre lui-même de la puissante abbaye de Tournus. Les religieux de ce prieuré étaient chargés de desservir l'église paroissiale. Puis, comme souvent vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, fut établi un prieur-curé. Ce prieuré se situait vraisemblablement dans le voisinage de l'église dédiée à saint Martin. Le prieuré de Bessay est encore mentionné dans un « pouillé »<ref group="Note">Nom masculin français pueille : registre de compte, du latin polyptychum. Inventaire des chapelles, répertoire des paroisses par doyenné et diocèse avec indication de leurs revenus.</ref> du diocèse de Clermont au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Le second établissement est l'hôtel-Dieu de Bessay qui occupait à peu près l'emplacement de la cure actuelle (en face de l'église Saint-Martin). Un plan de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle indique cet hôtel-Dieu aux alentours du déversoir du moulin Martin. En 1488, Jacques de la Tour, écuyer, était maître et gouverneur de l'hôtel-Dieu de Bessay, et cette charge existait encore en 1569. L'hôtel-Dieu de Bessay disparut par ordonnance royale de 1693, qui le réunit à l’hôpital général de Moulins.
  • Le troisième édifice est la Poste royale. Celle-ci est mentionnée dès 1553<ref>La Guide des chemins de France par Charles Etienne, imprimeur du roy à Paris.</ref>. Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un régisseur était chargé d'entretenir les bêtes de somme nécessaires au transport : c'est-à-dire le précurseur des futurs maîtres de poste. Ce bâtiment était installé dans le vieux logis du Cheval Blanc. En 1692, ce logis fut agrandi et on pouvait lire l'inscription « bureau des vélocifères »<ref group="Note">Nom porté sous Louis XVI par les premières diligences.</ref> (voir Jean-Baptiste de Chabannes). La Poste royale fut transportée successivement : en 1784 à l'ancienne auberge Notre-Dame, puis sous la Restauration dans les vastes bâtiments construits par le propriétaire du château de Paray, qui deviendront l'hôtel du Commerce.

La vie au temps jadis

En 1925, les quelque Modèle:Unité de Bessay n'avaient ni l'électricité, ni le téléphone, et la route nationale 7 n'était pas encore goudronnée… Mais la commune, qui avait compté jusqu'à Modèle:Unité en 1891, ne comportait pas moins de quatre-vingts commerçants et artisans. Parmi eux, des maçons, des charpentiers et menuisiers, des charrons, des maréchaux-ferrants, des tailleurs et des couturières, et même un tailleur de pierre et un hongreur<ref group="Note">Un hongreur a pour tâche de castrer les chevaux, pratique initiée par le peuple Hongrois.</ref>. Ces corporations faisaient bon ménage avec les premiers garages pour automobiles et vélocipèdes.

Parmi les anciens métiers, on trouvait aussi un meunier, trois sabotiers et deux entreprises de battage de moissons. Il y avait également un couple de marchands ambulants (colporteurs) qui partaient chaque matin avec chacun une brouette bourrée de produits de première nécessité et d'articles de couture, pour visiter les fermes alentour. On comptait également deux huileries et deux scieries, des marchands de vins, et les cafés et épiceries ne manquaient pas. Mais il n'y avait que deux boulangeries et une seule marchande de poissons.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Section vide ou incomplète Les élections municipales de 2014 ont opposé trois candidats : Jean-Michel Laroche, Guy Lelay et Modèle:Mme Danièle Mousset. Jean-Michel Laroche (liste socialiste) a été élu au premier tour avec 52,09 % des voix. Le maire sortant, Michel Simon, n'est pas en tête de liste, contrairement à ce que les sites de l'association des Maires de l'Allier<ref>Association des maires de l'Allier.</ref> et de la mairie<ref>Résultat des élections municipales 2014 sur le site de la mairie (consulté le 3 juin 2014).</ref>,<ref>Le conseil municipal sur le site de la mairie (consulté le 3 juin 2014)</ref> mentionnent, car apparaissant en troisième position parmi les quinze élus au conseil municipal sans faire partie des deux élus au conseil communautaire. Les deux candidats battus obtiennent respectivement 23,62 % et 24,27 % des voix, un et deux sièges au conseil municipal. Le taux de participation s'élève à 73,07 %<ref>Résultats des élections municipales de 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>.

Aux élections européennes de 2014, la liste FN arrive en tête avec 24,49 % des voix, suivie par la liste UG avec 22,43 % des voix puis par la liste UMP avec 22,20 % des voix. Le taux de participation est de 42,82 %<ref>Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur.</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Bessay-sur-Allier dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

Les élèves commencent leur scolarité dans l'école maternelle et l'école élémentaire publiques de la commune<ref>Annuaire des établissements scolaires de Bessay-sur-Allier sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le 19 mai 2016).</ref>. Ils la poursuivent au collège Émile-Guillaumin de Moulins<ref>Modèle:Lien web.</ref> puis dans les lycées de Moulins et Yzeure<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sports

La commune possède un stade municipal, deux courts de tennis, un boulodrome, une salle de sports polyvalente (gymnastique - judo - tir à l'arc - sarbacane - ping-pong).

Économie

Modèle:Section vide ou incomplète

Entreprises et commerces

Bessay-sur-Allier possède : un cabinet médical avec kinésithérapeute, une pharmacie, deux restaurants, un commerce de proximité alimentation/journaux, une boucherie charcuterie, deux boulangeries, un salon de coiffure et un bar-tabac.

Entreprises :

  • La Compagnie du biscuit (ex-usine Delos) ;
  • Le groupe 3i Nature ;
  • Interovo Avicoles France.

Un élevage intensif de plus de Modèle:Nb se trouve dans la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Martin

Modèle:Article détaillé

Fichier:FR-03-Bessay3.JPG
Église Saint-Martin.

Bâtie successivement aux {{#switch: XII

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}} par les bénédictins, elle porte le nom de l'apôtre des Gaules, saint Martin. Cet ancien officier de l'armée romaine, né en 316, ordonné prêtre en 371, devint évêque puis archevêque de Tours. Leroy de la Marche affirme que la fondation de ces églises tient, ou au passage du Saint, ou à une relique apportée de son tombeau.

Elle possède un clocher avec faisceaux de colonnettes caractéristiques du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un chevet plat à trois étroites baies (pouvant être un rappel de la trinité). Un vitrail de la chapelle nord, daté de 1868, représentant saint Martin, est l'œuvre de François Burnel, né à Moulins. Le tympan de la porte principale représente un agneau au milieu des loups, a été offert par la famille princière polonaise, qui séjourna au château de Chaugy de 1852 à 1862. Il fait allusion à la situation politique de la Pologne partagée entre ses deux puissants voisins.

À l'intérieur, une statue en bois polychrome et doré de Saint-Martin datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (très dégradée par les insectes xylophages, Modèle:Référence nécessaire). Les fonts baptismaux sont ornés de tête de pierre des {{#switch: XIII

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}}, toujours visibles. Ce bénitier en pierre provient de l'ancienne église paroissiale Saint-Didier de Neuglize/Neuglise, date également du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Les cloches de l'église : la plus grosse, date du Modèle:Nobr. À l'époque elle avait été fondue par un dénommé Abadye. Felée, elle fut refondue en 1967 par les frères Paccard. Elle pèse Modèle:Nobr. Elle donne le sol. Sur une face, on peut lire Modèle:Citation. Le parrain était M. Pierre Abel Philippe écuyer seigneur de Chaugy, gentilhomme servant ordinaire de la reine. La marraine était dame Elisabeth Giraudet épouse de Jacques Resseau, receveur des Traites à Bessay. Les sieurs Jacques Guilbert et Gilbert Merie étant fabriciens<ref group="Note">Le responsable gestionnaire des paroisses avant la Révolution. Il s'agit d'un laïc.</ref> ou marguilliers selon les régions. Sur l'autre face, on lit Modèle:Citation. Le curé était l'abbé Michel, le parrain M. Hubert Neury et la marraine Anne Marie Fagnaud. La deuxième cloche est la plus ancienne, date de 1687 et a été fondue par Terrier. Elle pèse environ Modèle:Unité et donne le si bémol. Elle a, en relief, une croix décorée de vingt centimètres de haut, ornée de fleurs. Une inscription en relief est présente Modèle:Citation. Le parrain était M. Pierre Giraudet, procureur à Moulins, et la marraine Damoiselle Marie Girault. C'est sur le bord extérieur de cette cloche que frappait autrefois, le marteau de l'horloge paroissiale.

Château de Chaugy

Modèle:Article détaillé Modèle:Section vide ou incomplète

Château de Paray

Fichier:Chateau de Paray avant.JPG
Façade principale du château de Paray.

Sur une motte féodale, il y avait Paray, une maison fortifiée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui se transforma en château, au fur et à mesure des successions et en particulier par la famille Béraud de 1625 à 1628. C'est un logis au corps rectangulaire, avec deux tourelles carrées, porte à linteau avec cartouche aux armes des Béraud, lucarnes de pierre sculptées, briques bicolores en losanges, deux pavillons aux angles de la cour avec lanternon de 1861 et parc boisé. À l'intérieur, belle cheminée représentant Cérès et Bacchus. Beau plafond à la française d'époque et dallage de marbre. Ce château passa aux mains de maintes familles, dont le premier président au Présidial d'Auvergne à Riom : Jacques Amable Rollet D'Avaux. Riche seigneur. Il fut en butte à l'envie et à la haine et en 1793, signalé comme accapareur, fut arrêté avec sa femme. L'instruction révéla qu'il était en correspondance avec des émigrés, qu'il pourvoyait aux besoins des prêtres insermentés, recevait et faisait connaître les Bulles pontificales et les manifestes des princes. Conduits à Paris, ils furent traduits devant le Tribunal révolutionnaire sur les réquisitions de Fouquier-Tinville le Modèle:Nobr (Modèle:Nobr). Ils furent condamnés à mort et exécutés le même jour. Les propriétés furent confisquées et vendues comme biens nationaux.

Hameau de Neuglise ou Neuglize (ancienne paroisse)

Modèle:Coord Maison à pans de bois (propriétaire privé) du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle classée depuis 1988 à l'inventaire des monuments historiques de l'Allier et dont la restauration a été terminée en 2013 pour la partie « corps principal ». Il reste des aménagements extérieurs à terminer.

Autres bâtiments

Fichier:Petit chateau Bessonat.JPG
Petit château Bessonat.
Fichier:Le moutier arriere.JPG
Le Moutier.

Le Petit Bessonnat. Il s'agit d'un logis de 1867 avec deux pigeonniers carrés aux angles de la cour.

Le château du Moutier ou Moustier. Du château féodal de Bessay, dépendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une garenne dite « du Roussat » qui s'étendait le long de la rivière Allier. Cette garenne dépendait en grande partie de la paroisse de Chemilly et avait donc été détachée jadis de la rive gauche de la rivière lors d'un changement de lit. Vers 1450, plusieurs familles bourgeoises de Moulins et en particulier les Pietre du Moustier obtinrent du Duc de Bourbon l'autorisation de défricher cette vaste étendue, moyennant rentes à verser au trésor Ducal. Les domaines ainsi créés étaient chargés des droits de novales<ref group="Note">Dîmes que le clergé levait sur cette catégorie de terre. L'abolition des droits féodaux personnels, des petites dîmes et novales, la suspension du paiement des droits réels et des grosses dîmes satisfirent les paysans (Lefebvre, Révol. fr., 1963, Modèle:P.523).</ref>. Ces novales furent l'occasion de procès sans fin entre les curés de Chemilly et de Neufglise. Le Moustier, était le centre d'une agglomération très vivante ou se tenant une foire importante, et qui aurait été détruite par une crue de la rivière Allier. À la famille Du Moustier, se succédèrent deux familles dont l'argentier de la Duchesse Anne de Bourbon qui transforma le logis et l'agrandit dans de vastes proportions. En 1517 le château se présente comme un grand corps de logis à double façade couvert d'ardoises et flanqué de deux pavillons carrés. Devant le corps de logis se situe une cour entourée de murs et remparée avec des fossés tout autour, avec colombier, chenevière<ref group="Note">Champs où l'on cultive le chanvre.</ref> et garenne. Ensuite le château devint la propriété du Receveur Général qui fit édifier un château flanqué de tourelles et précédé d'une vaste cour fermée. De ce château, il ne reste que les tourelles ouest, les murs de la cour, deux pavillons de chaque côté de l'entrée et le portail en pierre (classé).

Le château des Robinats : Nom donné par une communauté mentionnée dès 1337 qui défricha une partie du bois de bord. Maison de maître avec haut toit à Lanternon et communs, porche à clef armoiriée des {{#switch: XIX

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}} avec Échauguette carrée à l'angle de la cour.

Équipements culturels

  • Le centre socio-culturel, rue du 19-Mars-1982 (en face de l'église Saint-Martin). Bâtiment d'environ Modèle:Unité inauguré en 2009, il abrite plusieurs salles : l'école de musique<ref group="Note">Siège de L'Indépendante de Bessay - association créée en 1911 et composée d'une cinquantaine de musiciens.</ref> avec un auditorium extérieur, une salle audiovisuelle (cinéma), la bibliothèque, le club informatique et multimédia, des locaux techniques.
  • La salle polyvalente, rue du Bicentenaire. Bâtiment comprenant une salle de Modèle:Unité inauguré le Modèle:Nobr, mis à disposition en priorité pour les associations communales afin de leur apporter une aide matérielle. Il peut accueillir deux cents personnes pour les manifestations de type Assemblées générales, réunions d'information et lors de certaines cérémonies (mariage, communion, etc.). Il est le lieu des traditionnels vœux de la mairie aux habitants de Bessay.

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Galerie photographique

Héraldique

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage - Identifiant : ark:/12148/bpt6k5038836 - Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LK2-4241(2)
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  • Modèle:Ouvrage
  • Société d'émulation du Bourbonnais : 93 rue de Paris, 03000 Moulins - bulletins trimestriels
  • A.M. Goueffon, Bulletins trimestriels de la ville de Bessay

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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