Jaligny-sur-Besbre

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Jaligny-sur-Besbre est une commune située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Autrefois appelée Jaligny, elle a pris son nom actuel le Modèle:Date.

C'est une des plus anciennes villes du Bourbonnais. Elle aurait été fondée en 67 et doit sa célébrité à un château fort important dont les différents seigneurs ont joué un rôle assez actif dans l'histoire à compter du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Malgré ses dimensions modestes, Jaligny porte le titre de ville depuis le Moyen Âge, qualité confirmée en 1569<ref name="nicolay">Modèle:Ouvrage</ref> et 1752<ref>Modèle:Ouvrage</ref> dans l'énumération des villes closes du Bourbonnais. Jadis close de murailles, son enceinte avait la forme d'une demi-circonférence. La domination des seigneurs de Bourbon ayant longtemps été limitée à la région proche de Moulins, la plus grande partie du territoire arrosé par la Besbre et ses affluents, et, plus à l'est, par la Lodde, se trouvait placée dans le ressort de la puissante seigneurie de Jaligny<ref>Jean Richard, in Bulletin de la Société d'Émulation du Bourbonnais, cité par Modèle:Ouvrage </ref>.

On parle de Jaligny dans le roman La Soupe aux choux et le film éponyme.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation de Jaligny-sur-Besbre dans le département de l'Allier
Situation dans le département de l'Allier.

Jaligny est sise en Sologne bourbonnaise, sur les contreforts des monts du Forez et de la Madeleine, dans la vallée de la Besbre, affluent direct de la Loire. Cette région de la Moyenne Besbre, parfois appelée la « vallée des châteaux », se trouve en pointe de la riche plaine de Forterre. Elle est, de ce fait, l'une des aires les plus prospères de production de bovins charolais, de dindes et volailles fermières.

Le territoire de la commune possède de nombreux atouts : environnement naturel de grande qualité, paysage de bocage, relief vallonné et surfaces boisées, bords de Besbre, étangs, atmosphère de tranquillité, sentiers de promenade, randonnée, pêche et chasse, produits du terroir de qualité et un patrimoine architectural intéressant.

Faubourgs et lieux-dits

Fichier:Jaligny lieux-dits.svg
Lieux-dits et zones bâties.

Le faubourg de Marseigne est situé sur la rive gauche de la Besbre. Paroisse sous l'Ancien Régime, la commune créée vers 1790 a été absorbée par la commune de Jaligny dans les années qui ont suivi. La paroisse a été rattachée à celle de Jaligny en 1797.

À l'extrémité sud-est du territoire communal, sur la route du Donjon (RD 989), se trouve le hameau des Joules.

Communes limitrophes

Le territoire de Jaligny est limitrophe de celui des communes de Thionne, au nord-ouest, de Châtelperron, au nord-est et à l'est, de Chavroches, au sud, et de Treteau, au sud-ouest.

Modèle:Communes limitrophes

Voies de communication et transports

Voies routières de la commune
Voies routières.

La commune est située au croisement des axes Moulins - La Clayette (RD 989) et Dompierre-sur-Besbre - Lapalisse (CD 480).

Par voie routière, Jaligny est à environ Modèle:Unité au sud-est de Moulins et Modèle:Unité au nord-est de Vichy. On peut rejoindre la route nationale 79, portion de la route Centre-Europe Atlantique à Diou (Modèle:Unité) ou en passant par Le Donjon (environ Modèle:Unité).

Les gares ferroviaires les plus proches sont Moulins (Modèle:Unité) et Saint-Germain-des-Fossés (Modèle:Unité) et, pour le transport de marchandises, Dompierre-sur-Besbre (Modèle:Unité), Modèle:Référence nécessaire

Modèle:Passage à actualiser Depuis le Modèle:Date, le conseil général a mis en place un nouveau mode de transport à la demande dans le département de l’Allier pour les 261 communes situées en dehors des communautés d’agglomération de Vichy, Moulins et Montluçon. Chacune de ces 261 communes a été affectée à un secteur. Ce secteur est désigné par une « commune - centre » qui dispose d’un choix de commerces et de services en milieu rural. Les habitants des communes du secteur de Jaligny peuvent s'y rendre le mercredi matin et le samedi après-midi, jours où sont également assurés des correspondances pour Moulins. Seuls les horaires de dépose et de reprise à Jaligny sont fixés, les itinéraires variant selon les personnes à prendre en charge. De petits véhicules prennent les usagers à leurs domiciles et les déposent à des arrêts déterminés. Le service fonctionne dès qu’un passager, au moins, a réservé.

Le transport scolaire est assuré par trois lignes de ramassage pour les élèves de l'école primaire. Ces autocars desservent également le collège.

Climat

Jaligny jouit d'un climat continental<ref>Modèle:Lien web</ref> qui comporte quelques caractéristiques du climat de montagne, telle l’abondance des précipitations : Modèle:Unité en moyenne par an.

Modèle:Climat

Géologie

On trouve à Jaligny, en direction de Lapalisse, des collines de calcaire d'eau douce très prononcées. Elles y sont, de même que dans presque tous les lieux où existe ce type de formation, recouvertes par une terre argileuse, grise, très propre à la culture du blé, qu'on connaît dans cette région sous le nom de « terres fortes », par opposition aux sables et aux débris de granite qui ne produisent que du seigle, et qu'on désigne par le nom de « varennes ».

Ces collines présentent en abondance un dépôt singulier, formé de la réunion dans une concrétion calcaire de tubes droits et courts, considéré par les géologues comme le travail d'animaux analogues aux larves des phryganes (indusia tubulata). L'enveloppe de ces tubes renferme toujours beaucoup de petites coquilles rapportées soit au genre hélice, soit aux ampullaires. Ces coquilles sont très abondantes à Jaligny. On ne les trouve pas seulement engagées dans les parties dures, mais elles y existent aussi, en quantité innombrable, dans un calcaire pulvérulent, où les indusia ne forment que des rognons épars<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Hydrographie

Fichier:Jaligny hydrographie.svg
Carte hydrographique.

La Besbre traverse Jaligny du sud au nord après avoir drainé de nombreux cours d'eau de faible ou moyenne importance, principalement sur sa rive droite (Barbenan, Andan, Petite Têche, etc.). Depuis sa sortie de la Montagne bourbonnaise au Breuil, elle adopte un fond plat, de largeur irrégulière (jusqu'à Modèle:Unité) et une pente très faible (environ 0,25 %) qui lui donnent une faible profondeur et s'écoule dans une vallée fermée au fond souvent inaccessible. À partir de Lapalisse, où elle rejoint le sud de la plaine de Sologne bourbonnaise, elle devient alors moins large (Modèle:Unité) et de tracé plus régulier.

Un barrage régule son cours à la sortie du bourg de Jaligny. Cet ouvrage, d'abord en bois jusqu'au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, a été détruit lors d'une crue dans les années 1980 et remplacé par un barrage mobile à clapets.

Linguistique

Jaligny est située à l'extrême sud du domaine de la langue d'oïl en Bourbonnais, le croissant, zone intermédiaire oc-oïl, commençant aux alentours de Boucé et de la plaine de Forterre.

De nos jours, seules certaines personnes âgées s'expriment encore assez facilement en français du Bourbonnais. Cependant, quelques tournures ou expressions demeurent employées en français courant, ainsi que certains mots du vocabulaire bourbonnais hérités du français classique.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Castrum Gallinici<ref name="faige" /> ; Castrum Gallini en 1036<ref>Modèle:Ouvrage, p. 23.</ref> ; Jaliniacum, Jaligniacus au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Nègre">Modèle:Ouvrage, p. 561.</ref> ; Jalenhiacum<ref name="fanjoux" /> ; Jalineic ou Jaliniec vers 1100<ref name="Nègre"/> ; Galinec vers 1160<ref>Pierre-François Fournier, Les noms de lieux en -acus en Auvergne et sur ses confins (Forez, Bourbonnais), Modèle:P..</ref> ; Jalignet en 1373<ref name="Nègre"/>.

Le nom de Jaligny procède de l'anthroponyme latin Gallinius avec le suffixe -acum<ref name="D">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Nègre"/>, d'origine gauloise et indiquant le lieu ou la propriété. D'où le sens global de « domaine de Gallinius ».

Histoire

Paléolithique

Au cours de travaux d'utilité publique, fin 1934, des terrassiers exhumèrent dans le bourg de Jaligny des débris d'ossement de mammouth, en particulier une molaire bien conservée. Celle-ci fut déterminée<ref>Modèle:Article.</ref> comme appartenant à l'Elephas primigenius Blum. La position stratigraphique du fossile se trouva précisée comme appartenant à une terrasse ancienne de la Besbre. Par la suite, une seconde molaire fut exhumée en 1938.

Origines

Jaligny aurait été fondée en l'an 67.

À l'origine, se dressait un castrum bâti, semble-t-il, pour commander le passage de la Besbre. C'était, comme Lapalisse, un point de défense où s'était établie de bonne heure une famille féodale, héritière d'un guerrier franc ou d'un noble sénateur gallo-romain.

La voie romaine reliant Avaricum (Bourges) à Augustodunum (Autun), venant de Vichy par Treteau où se trouve la borne milliaire XXXVI, se dirigeait vers Jaligny en passant par le lieu-dit la Pierre-Qui-Danse<ref name="fanaud">Modèle:Ouvrage</ref>. Selon Edmond Tudot, cette voie reliait Bordeaux à Lyon<ref group="N">Edmond Tudot (1805-1861), professeur de dessin au Lycée impérial de Moulins, créateur du musée de la Société d'émulation du Bourbonnais traite des voies romaines dans un rapport daté de 1859, sur la topographie de la Gaule pendant les quatre premiers siècles de notre ère, commandé par le ministre de l'instruction publique en 1857</ref>. Elle traverse obliquement les terres cultivées et n'a que peu de contacts avec la route actuelle reliant Varennes-sur-Allier à Jaligny. C'était une voie large qui dépassait Modèle:Unité.

On a trouvé à Jaligny plusieurs statères d'or et un tétradrachme gaulois au titre de Philippe de Macédoine<ref name="fanaud" />.

La première maison seigneuriale de Jaligny

Fichier:BLASON FAMILLE DE JALIGNY.png
Blason attribué à la Modèle:1re de Jaligny.

La terre de Jaligny appartint d'abord aux sires de Jaligny ({{#switch: XII

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}}). C'est aux environs de l'an 1000 qu'on peut y trouver une puissante famille de ce nom, que certains historiens donnent comme une branche de la maison de Châtillon<ref>Coiffier-Demoret, cité dans Modèle:Ouvrage</ref>.

Le plus ancien des documents<ref name="fanjoux" /> concernant la première maison de Jaligny date de l'an 1036 ; c'est l'acte de donation du prieuré du Saint-Sépulcre à l'abbaye de la Chaise-Dieu par Hector de Jaligny. Les historiens mentionnent également Foulques (Falco de Jaligniaco) dont on conserve une charte datée de 1056, par laquelle il donne à l'abbaye de Tournus, dont son frère Guillaume était abbé, Modèle:Citation. Cette donation est approuvée par sa femme Béatrix et ses deux fils Goufier et Ithier<ref name="fanjoux" />. C'est sans doute ce sire de Jaligny qui fonda l'abbaye cistercienne de Montpeyroux, près de Puy-Guillaume au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref group="N">On trouve plusieurs dates concernant cette fondation. Plusieurs auteurs la situent en 1126, d'autres en 1137, tels Nicolas Lenglet du Fresnoy, dans sa Méthode pour étudier la géographie parue en 1741. Jean-Baptiste Bouillet, dans le Nobiliaire d'Auvergne publié en 1848, avance la date de 1209.</ref>.

Dans une lettre de 1061, on trouve désigné, sous le titre de Princeps Jaligniaci, Oudin ou Hildin, qui donne à Franck de Boucé, prieur de Saint-Pourçain, les églises de Parroux et de Villiers<ref name="fanjoux" />. En 1095, un Gouffier de Jaligny figure parmi les témoins d'[[Liste des seigneurs puis ducs de Bourbon|Modèle:Souverain-]], dans une assemblée convoquée par le pape Modèle:Souverain2, pour régler un différend élevé entre le seigneur de Bourbon et les moines de Souvigny. La maison de Jaligny passe à cette époque pour une des plus puissantes familles du pays<ref name="fanjoux" />.

Du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Blason Maison d'Amboise.png
Maison d'Amboise.

En 1081, les sires princes de Jaligny vont s'allier aux sires de Bourbons, par le mariage de Guillaume de Jaligny, fils d'Oudin-le-Barbu, à Ermangarde de Bourbon, fille d'Archambaud le Fort qui lui donna pour dot la seigneurie de Beçay. De ce mariage naquirent deux enfants, Oudin et Elisabeth.

À la mort de son père, Oudin hérita du domaine de Jaligny. Il mourut jeune et sans postérité et la seigneurie revint à sa sœur Élisabeth. Cette dame de Jaligny épousa Modèle:Souverain3<ref group="N">Seigneur d'Amboise, Montrichard, Chaumont-sur-Loire & Nanteuil</ref> en 1103 et lui apporta la terre patrimoniale de Jaligny. Le couple eut quatre enfants, trois fils : Modèle:Souverain2, seigneur d'Amboise, Modèle:Souverain- d'Amboise, croisé en Terre sainte, et Oudin, seigneur de Jaligny<ref>Modèle:Ouvrage Daniel Martin dans son ouvrage cite un Gouffier, sire de Jaligny, qui reçoit, en 1120, du chapitre de Clermont un étendard pris sur l'autel de la Vierge « pour être porté au combat contre les Sarrazins ».</ref>, plus une fille, Denyse, qui épousa Ernulph de Bourbon et mourut sans postérité<ref name="fanjoux" />. Veuve en 1129, Élisabeth se mit elle-même à la tête d'une petite armée pour récupérer l'héritage de son père que des seigneurs voisins lui avaient enlevé. La lutte dura longtemps, mais elle finit par triompher et rentra dans son bien. De même, en 1128, elle prit les armes pour défendre quelques-uns de ses enfants qui étaient attaqués. Elle se retira ensuite à Jaligny, qu'elle avait donné en apanage à Oudin, le plus jeune de ses fils<ref name="fanjoux" />.

Sur la fin de ses jours, bien que très âgée, elle dut encore se résigner à la guerre en 1153 pour soutenir son fils Sulpice contre Thibaud, comte de Blois avec lequel elle conclut un traité de paix en 1154. Son fils Oudin, se rendant en pèlerinage, il fut tué par plusieurs de ses hommes-lige<ref name="fanjoux" />, officiers du sire d'Amboise son frère, avec lequel il était en compétition pour la possession de terres<ref name="faige"/>. Craignant de voir une seconde fois la terre de Jaligny livrée à la merci des seigneurs des environs, Élisabeth prit aussitôt toutes les mesures pour en assurer la possession à son petit-fils, Hugues de Chaumont (Modèle:Souverain- d'Amboise). Celui-ci se rendit en hâte dans les domaines de son oncle, reçut l'hommage des vassaux et prit le titre de seigneur de Jaligny<ref name="fanjoux" />. Souffrant depuis longtemps d'une pleurésie, Élisabeth de Jaligny mourut le Modèle:Date et fut enterrée à Pontlevoy, près de son fils Sulpice, torturé et assassiné par le comte de Blois.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le fief passa à la maison de Châtillon<ref>Famille de Châtillon, sur Geneawiki.com</ref> par le mariage d'Alix d'Amboise, dame de Jaligny, fille de Modèle:Souverain- d'Amboise (1170 — 1218) et de Marguerite de Berrie en Loudunois, avec Modèle:Souverain- de Châtillon-en-Bazois. De leur union naquit Modèle:Souverain- de Châtillon (v.1220 — 1268), seigneur de Treteau et de Billezois<ref name="faige" />, qui épousera Isabelle fille de Guillaume de Mello-Saint-Bris le Jeune, et en aura deux enfants dont Modèle:Souverain- de Châtillon-Jaligny (v.1240 — 1296), son successeur, qui n'eut pas d'héritier mâle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le fait est suffisamment rare à cette époque en Bourbonnais pour être mentionné : il y avait une école à Jaligny. Un procès-verbal du Vendredi saint 1261 mentionne en effet un rector scholarum<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Blason fr Dauphiné Auvergne 2.png
Dauphins d'Auvergne.

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il ne restait comme descendant mâle de la famille de Châtillon-Jaligny que le frère de Modèle:Souverain-, Guillaume de Châtillon-Jaligny, chantre d'Auxerre puis évêque de Laon en 1279<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="N">Dans son Histoire de la ville de Laon, publiée en 1822, Jacques-François-Laurent Devisme, donne également 1279 comme date d'élection au siège épiscopal de Laon. Guillaume de Chatillon-Jaligny est décédé le Modèle:Date-</ref> ou 1280<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il maria sa nièce, Isabeau de Châtillon, à Guiot de Château-Villain, Seigneur de Luzy. Devenue veuve, elle épousa, en 1289<ref group="N">Bertrand de La Queuille, assistait au contrat de mariage. (Modèle:Ouvrage)</ref>, Modèle:Souverain2, comte de Clermont, dauphin d'Auvergne, qui lui établit un douaire de mille francs<ref>Modèle:Ouvrage</ref> (Robert était veuf de Hélissent/Alix de Mercœur, qui lui avait donné Modèle:Souverain2, d'où la suite des Dauphins d'Auvergne). Elle lui apporta les seigneuries de Jaligny, Dompierre et Treteau. Ils eurent sept enfants, dont l'aîné, Modèle:Souverain- Dauphin (1290-1330), hérita des terres de Jaligny, Treteau et Saint-Ilpize.

Fichier:Blason Guichard Ier Dauphin Jaligny 2.png
Modèle:Souverain- Dauphin.

Hugues fut tué à Poitiers en 1356. Il était sans enfant. L'héritage de Jaligny et Treteau fut donc transmis à son frère Modèle:Souverain- Dauphin qui fit, en 1367, le siège du château, alors occupé par les Anglais. Le siège fut long et pénible, mais les Anglais furent finalement contraints de se retirer. Ils endommagèrent si gravement Jaligny que Guichard dut en refaire presque entièrement l'enceinte.

À cette époque, les seigneurs de Jaligny ont pris une part active aux affaires du royaume. Modèle:Souverain- Dauphin, cousin du duc Modèle:Souverain3 était l'un de ses plus valeureux compagnons<ref name="faige" />. Il avait les titres et charges de seigneur de Jaligny, chambellan du roi, conseiller du roi, échanson de France (1380)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, Grand maître des arbalétriers de France en 1379, de 1388 à 1394 et de 1399 à 1403<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette même année, il fit foi et hommage à Modèle:Souverain2, duc de Bourbon, en 1403, pour ses fiefs du duché de Bourbonnais et fut reçu parmi les chanoines de Nevers<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. De son premier mariage, vers 1365, avec Isabeau de Sancerre, dame de Bomiers, morte en 1373, veuve de Pierre de Graçais/Graçay, seigneur d'Isle, de Cléry, de la Ferté-Nabert et de Vouzon, et fille de Modèle:Souverain2 comte de Sancerre, il eut deux fils : Modèle:Souverain-, vers 1365 ou 1371 et Louis, qui finit sa courte vie au monastère de Marseigne. Il eut aussi un fils illégitime, Claudin, qui reçut Dornes en héritage et se rendra célèbre sous le nom de bâtard de Jaligny. En 2° noces, Modèle:Souverain- épousa sans postérité et av. 1372/1375 Marguerite de Frôlois, veuve de Modèle:Souverain- de Châtillon<ref>Geneawiki : Famille de Châtillon</ref>.

Jalligny, ville et franchise

Fichier:Plan jaligny.jpg
Ancien plan de Jaligny.

Le Modèle:Date, une sentence des Requêtes du palais établit, entre « puissant seigneur messire Guichard Dauphin, grand maître des arbalétriers de France, baron de Jalligny et les bourgeois et les habitans de la dite ville et franchise de Jalligny »<ref name="détails des fiefs">Modèle:Lien web</ref>, un droit seigneurial de bourgeoisie. Ce titre, également fondé sur différents aveux, dénombrements, terriers, transactions et arrêts, exempte les habitants de la ville de la corvée et des autres servitudes, comme ce sera confirmé par la Coutume de Bourbonnais<ref>Cité par Edme de La Poix de Fréminville, in Les Vrais principes des fiefs, en forme de dictionnaire..., § Bourgeoisie, Modèle:P., 1769</ref>.

Ce droit seigneurial est levé, annuellement, « à chacun jour de Noël », sur « tous les bourgeois, manans et habitants de ladite ville, fauxbourgs et franchise de ladite ville »<ref name="détails des fiefs" />. Pour les plus riches et plus aisés, il consiste en 6 sols et 1 bichet de froment, « mesure de Jalligny »<ref name="détails des fiefs" />.

Modèle:Citation bloc

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Blason Guichard II Dauphin Jaligny 2.png
Modèle:Souverain- Dauphin.

À la mort de Guichard (en 1403 ?), son fils Modèle:Souverain- Dauphin (1366-1415) hérita de ses titres et domaines. Il avait épousé, vers 1400, Éléonore de Culant, fille d'Eudes, seigneur de Culant en Berry, et déjà veuve de Philippe de La Trémouïlle. Il quitta le château de Bomiers, que l'alliance avec la maison de Sancerre<ref>Modèle:Chapitre.</ref>,<ref group="N">Les héraldistes attribuent à Modèle:Souverain- un écu Ecartelé, aux 1 et 4 d’or au dauphin pâmé d’azur, aux 2 et 3, d’azur à une bande d’argent, accompagnée de deux cotices d’or potencées et contre-potencées ; au lambel de gueules brochant sur le tout. Les 2 et 3 sont les armes de la maison de Sancerre. Certains mettent en doute — notamment Soultrait dans son Armorial historique et archéologique du Nivernais — la réalité du port de ces armes, les sceaux des dauphins de Jaligny qui nous sont parvenus ne montrant qu'un dauphin pâmé.</ref> avait fait entrer dans la famille, et comme il était l'aîné, il réunit tous les biens meubles dans son château de Jaligny. Au mois de juin, sur le point de se rendre dans la ville de Montreuil, dont il avait été nommé gouverneur peu de jours auparavant, il avait fait lui-même le catalogue de sa bibliothèque, remarquable pour l'époque, puisqu'elle comptait 41 livres, auxquels se rajouteront 41 autres ouvrages qui étaient déjà à Jaligny et seront inventoriés par lui le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Modèle:Date, Guichard prit rang parmi les chanoines du chapitre cathédral de Nevers<ref group="N">Il n'était pas rare, à l'époque, de voir de grands seigneurs bienfaiteurs d'une église, avoir rang parmi les chanoines, et se placer au chœur en habit militaire, même avec des éperons et des armes. Étienne Baluze a publié dans ses Preuves de l'histoire de la maison d'Auvergne, le procès-verbal de l'installation de Modèle:Souverain- Dauphin au chapitre de Nevers : Modèle:Citation bloc</ref>. Le Modèle:Date il fut nommé député du duc de Bourbon. Souverain maître d'hôtel du Roi en 1408<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, il occupait la plus haute des charges royales en dirigeant l’ensemble des services de la maison du roi et en assumant la fonction de surintendant du domaine royal. Il se chargeait également de la gestion des impôts de la Champagne. Établi capitaine de la ville et du château de Montreuil, le Modèle:Date, il combattit à plusieurs reprises contre les Anglais. Pendant la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, il fut envoyé par Modèle:Souverain2 au duc de Bourgogne, en Modèle:Date-, pour recevoir, au nom du roi, le serment de paix<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il prendra possession du gouvernement de Dauphiné le Modèle:Date en envoyant en son nom noble Artus de Langon et Jean de La Bis. L'acte de prise de possession est daté du mois de Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Jaligny 065.jpg
Tour d'enceinte.
Fichier:Enluminure Guichard II Dauphin.jpg
Enluminure aux armes de Modèle:Souverain- Dauphin.

Modèle:Souverain- fut mortellement touché à la bataille d'Azincourt<ref name="lussan">Modèle:Ouvrage</ref> le Modèle:Date-, alors qu'il était lancé dans une charge de cavalerie sur l'aile des troupes françaises. Ses plus fidèles amis rapporteront sa dépouille à Éléonore et on le déposera au prieuré du Saint-Sépulcre de Jaligny. Étant sans descendance de sa femme Eléonore de Culan, sa seigneurie de Jaligny aurait dû échoir à son petit-cousin Modèle:Souverain-, seigneur de Combronde et de Saint-Ilpise, mais celui-ci fut également, avec ses deux fils, tué à la bataille d'Azincourt<ref name="lussan" />, comme on l'a vu.

Il semblerait que l'enceinte de Jaligny — qui lui valait la qualification de ville close — datât de cette époque<ref name="fanjoux">Modèle:Ouvrage</ref>. La partie de cette ancienne enceinte qui longeait la Besbre était construite en ligne droite ; elle était défendue à son extrémité orientale par une tour ; l'autre extrémité aboutissait au château. Une porte<ref group="N">Cette porte s'est écroulée vers 1875, ainsi qu'on le lit dans le Modèle:Lien web.</ref>, située vers le milieu de cette ligne, donnait accès dans la ville par une arcade en plein cintre ; elle était munie d'une herse et d'un assommoir composé de deux arcatures, également en plein cintre, jetées entre deux contreforts, et laissant entre elles et le mur un espace vide par lequel des hommes, placés dans une salle supérieure, pouvaient lancer à couvert des projectiles sur l'ennemi. Dans cette salle se tenaient aussi les hommes qui manœuvraient la herse<ref group="N">L'article de Fanjoux, bibliothécaire-archiviste de la ville de Moulins cité en référence nous apprend que cette porte subsistait encore au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans sa quasi-intégralité, à l'exception de la salle haute, construite en moellons comme le reste de la muraille.</ref>. L'autre portion de l'enceinte partait du château et allait, en décrivant une demi-circonférence, se rallier à la tour. Cette ligne était vraisemblablement munie, de distance en distance, de tours destinées à renforcer la muraille<ref name="fanjoux" />,<ref group="N">En 1849, Fanjoux note la présence de quelques pans d'une tour carrée, menaçant de s'écrouler, qui étaient cette hypothèse.</ref>.

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}} === Modèle:Souverain- Dauphin n'ayant pas eu de postérité, Jaligny fut transmis à son arrière-petite-cousine Blanche Dauphine (1410-1454)<ref>Blanche Dauphine d'Auvergne, sur Mount-royal.co</ref>, petite-fille de Modèle:Souverain- (v.1350 — Modèle:Date, à la bataille d'Azincourt)<ref>Béraud Dauphin d'Auvergne, sur Mount-royal.ca</ref> , fille de Modèle:Souverain- Dauphin d'Auvergne (v.1370 — Modèle:Date, à la bataille d'Azincourt)<ref>Béraud II Dauphin d'Auvergne, sur Mount-royal.ca</ref>, seigneur de Combronde, Saint-Ilpize et La Roche-Donnezat, et de Philippe de Veauce, dame du Châtelard<ref name="carné">Modèle:Lien web</ref> (cf. supra) ; puis à Béraud dit Dauphin de Lespinasse ( — 1482)<ref>Béraud dit Dauphin de Lespinasse, sur Mount-royal.ca</ref>, fils de Blanche Dauphine et de Jean de L'Espinasse Saint-Forgeux, Saint-Germain, Noailly, Lespinasse, Changy ; par ailleurs, cette famille eut aussi Lespinasse à Saint-Beauzire), seigneur de Maulévrier, qui le transmit à son tour (vers 1485) à sa fille Françoise Dauphine de L'Espinasse (1462 — v.1511)<ref>Françoise Dauphine de Lespinasse, sur Mount-royal.ca</ref>,<ref name="carné" />, dame de Combronde, de Saint-Ilpize, de Jaligny et de Treteau<ref name="faige" />.

Fichier:Blason La Guiche.png
Maison de La Guiche.

Le fief retourna à la maison d'Amboise vers 1489/1491, par le mariage de Françoise de L'Espinasse, dauphine de Jaligny, Combronde et St-Ilpize, avec Guy d'Amboise (1475 — v.1508)<ref>Guy d'Amboise, sur Mount-royal.ca</ref>, capitaine de la Modèle:1ère compagnie des gentilshommes ordinaires de la Maison du Roi, seigneur de Ravel, fils cadet de Modèle:Souverain2 et neveu de prélats mécènes dont Louis et Georges d'Amboise. En 1503, Guy d'Amboise rendit hommage à la duchesse de Bourbon pour sa femme, damoiselle Françoise Daulphine, Modèle:Citation Le tout était estimé à une valeur annuelle de 300 livres<ref name="germain">Modèle:Ouvrage</ref>. Guy d'Amboise, était le neveu de plusieurs mécènes contemporains. C'est de cette époque que datent les grandes transformations du château où sont encore inscrits les noms des époux : « Guion Damoese » (d'Amboise) et « Françoise Vadhine » (Dauphine).

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Blason des Dauphins sur un chapiteau de l'église.

Leur fille Antoinette d'Amboise (1495 — Modèle:Date)<ref name="carné" />, dame de Chaumont et héritière de la maison de Chaumont d'Amboise, épousa le gouverneur de l'Île-de-France, Antoine de La Rochefoucauld-Barbezieux (1471 — 1537)<ref name="carné" />, fils de François, premier comte de La Rochefoucauld<ref name="faige"/>, puis Jaligny passa en 1545 à la famille de Chabannes par le mariage de leur fille Catherine de La Rochefoucauld avec Charles de Chabannes, seigneur de La Palice, fils du maréchal Modèle:Souverain2. Catherine eut plusieurs filles de ce mariage, dont l'aînée Éléonore de Chabannes, dame de Jaligny, épousa successivement Modèle:Souverain- de Tournon, petit-fils de Just, puis Philibert de La Guiche. Elle mourut le Modèle:Date<ref name="faige" />, laissant comme seule héritière une fille, Anne de Tournon (1570 — 1614)<ref name="carné" />, mariée à un neveu de Philibert, Jean-François de La Guiche (1570 — 1632)<ref name="carné"/>, seigneur de Saint-Gérand, comte de La Palice, maréchal de France<ref name="faige" />. Jaligny eut alors les mêmes seigneurs que Lapalisse<ref group="N">La succession de Jaligny échut à Claude-Maximilien de La Guiche (1603 — Modèle:Date- à Moulins)</ref>. Notons que Combronde alla aux du Puy du Fou, issus du second mariage de Catherine de La Rochefoucauld avec René du Puy du Fou (cf. l'article Gilbert) ; quant à St-Ilpize, il passa à la postérité d'un frère de Catherine, Antoine de La Rochefoucauld-Barbezieux de Chaumont-sur-Loire, et à ses descendants La Rochefoucauld-Langeac.

En 1682, Jaligny — ainsi que Treteau et Châtelperron — fut abandonné par leur petit-fils, Bernard de la Guiche (Modèle:DateModèle:Date)<ref name="carné" />, à l'un de ses créanciers, Jean-Baptiste Larchier, conseiller à la Cour des aides de Paris, qui le revendit, le Modèle:Date, à Marie-Gabrielle de Marmande, veuve de Charles Guillaud de La Motte. À son décès, Châtelperron échut à sa fille, Marie-Cilénie, épouse de François de Charry des Gouttes, tandis que Jaligny et Treteau, avec Boucé et Sorbier, formèrent le patrimoine de son fils, Clément-Éléonor, colonel d'infanterie d'un régiment à son nom et lieutenant pour le roi en sa province de Bourbonnais<ref name="faige" />.

Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

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« Jalligny » au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur la carte de Cassini.

Le Modèle:Date-, sa fille Marie-Séraphine épousa Pierre-François-Paulin, comte de Barral, seigneur d'Allevard en Dauphiné et descendant d'une vieille famille de maîtres de forges, lui apportant Jaligny et Treteau. Il avait été reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le Modèle:Date- et dut, pour se marier, être dégagé de ses vœux<ref>Georges Salamand, Paulin de Barral, libertin dauphinois : mémoires de Marie Séraphine Guillaud de la Motte Barral, La Pensée Sauvage, 1989.</ref>.

Lors de l'assemblée générale des trois ordres, du ressort de la sénéchaussée de Moulins, le Modèle:Date-, le curé Guillaume-Joseph Foulhoux faisait partie des représentants du clergé pour la châtellenie de Chavroches, y assistant comme procureur fondé de M. Chacaton, curé de Saint-Bonnet-de-Four, et de M. de Vaulx, curé des paroisses de Floret<ref group="N">Ancienne paroisse Sainte-Croix, réunie vers 1790 à Trézelles.</ref> et de Trezeil, son annexe. Le prieur-curé de Jaligny, Pierre-François Fouilloux, y assistait également, au titre de la châtellenie des Basses-Marches<ref group="N">Est du Bourbonnais, vers Le Donjon</ref>. Il était procureur fondé de M. Sébastien Gauthier, curé de La Celle-sous-Montaigut, et de M. Brody, curé de Quinssaines.

Les procès-verbaux du Directoire<ref group="N">Modèle:Nobr romains : nivôse-ventôse an VI (Modèle:Date--Modèle:Date-)</ref>, mentionnaient Jaligny comme municipalité royaliste, aux côtés de 19 autres et de 5 municipalités inciviques dans le département de l'Allier.

Cependant, lors du coup d'État du 2 décembre 1851, qui ne rencontra que peu d'opposition dans la région, des notables républicains, un médecin et un pharmacien, réussirent à soulever une petite partie de la population, plus des artisans que des paysans. Le Modèle:Date-, ils firent prisonnier le maire et le gardèrent militairement jusqu'au lendemain. Après avoir distribué des fusils, de la poudre et des balles, ils allèrent ensuite de commune en commune pour recruter des partisans. Ils furent rejoints à Jaligny par quelques-uns des insurgés de Le Donjon qui s'étaient emparés de la sous-préfecture de Lapalisse, avaient séquestré le sous-préfet et tué sauvagement 2 gendarmes<ref>« Quatre gendarmes tombèrent sous ce feu meurtrier ; les deux gendarmes Basson et Jaillard, le maréchal-des-logis Lemaire et le lieutenant Combat. Le maréchal-des-logis était tombé de cheval sur les deux genoux. Un insurgé s'approcha de lui et lui tira deux coups de pistolet qui le renversèrent. Lemaire fut traîné sur les dalles de l'église, et on lui écrasa la tête à coups de crosse de fusils. Telle était la rage de ces forcenés, qu'ils percèrent son cadavre de coups de sabre et qu'ils égorgèrent son cheval. Le lieutenant et les deux gendarmes, tous deux grièvement blessés, furent laissés par terre, sans secours, pendant plus de deux heures. Depuis lors, le lieutenant Combat a succombé à ses blessures. Il laisse une veuve et des enfants. » Modèle:Ouvrage</ref> avant de retourner au Donjon et de piller son château. La bande insurrectionnelle tenta de marcher sur Moulins, mais se retira en désordre face à la garde nationale. La troupe, accompagnée d'une colonne mobile de citoyens de Moulins, occupa les localités d'où étaient partis les opposants et procéda à des arrestations. Le 7, la tranquillité était rétablie.

Le Modèle:Date-, Marie (1872-1944), fille d'Edme de Barral épousa Paulin de Villardi de Montlaur, comte Georges de Montlaur. Seule héritière de la ligne aînée de Barral<ref>« La comtesse Georges de Montlaur, née Marie de Barral, était la seule héritière de la ligne aînée de Barral, représentée au {{#ifeq:degré | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:degré| degré }} }} par Pierre-François comte de Barral fils de Jean Baptiste-François de Barral-Clermont-Monferrat, comte de Barral, Modèle:2e de La Bastie-d'Arvillard, baron de la Roche-Cormier etc., président à mortier au parlement de Grenoble et de Marie-Charlotte de Chaumont-Quitry, qui fut mariée par contrat signé à Versailles par Leurs Majestés et la famille royale le Modèle:Date- à Marie-Catherine Guillaud de La Motte, dame de Jaligny en Bourbonnais, fief encore conservé dans la descendance Villardi Quinson de Montlaur. » Cité sur Modèle:Lien web</ref>, elle transmit ainsi aux Montlaur la propriété du château et de nombreuses terres à Jaligny.

Seconde Guerre mondiale

En Modèle:Date, après la percée de Sedan, le groupe d'armée no 4 de l'armée française, commandé par le général Huntziger établit son quartier général au château.

Par la suite, des unités allemandes s'installèrent sur la commune, au château, dans d'autres propriétés de la commune, notamment à « La Vieille Cure » et dans les bois de Jaligny. La ligne de démarcation passait au nord de la commune.

Le Modèle:Date, un responsable local de la Résistance s'enquit auprès d'un exploitant forestier de l'importance des troupes allemandes en forêt puis décida d'y effectuer une mission de reconnaissance avec quelques hommes. Ils trouvèrent sur place le cuisinier de l'unité et le tuèrent. En représailles, les Allemands regroupèrent des habitants du faubourg de Marseigne et quelques passants au carrefour des « Quatre-Chemins », avec l'intention de les fusiller pour venger l'assassinat du soldat. Sur ces entrefaites, deux véhicules du maquis FTP « Guy Môquet » de Dompierre-sur-Besbre, groupe dirigé par le docteur Clusel, médecin et communiste, qui venaient de piller certaines propriétés des environs<ref group="N">Les résistants interrogés par Modèle:Ouvrage confirment que ce maquis avait, comme d'autres maquis F.T.P., une piètre réputation dans la région, qu'il exploitait plus ou moins.</ref> arrivèrent à Marseigne et, voyant le carrefour tenu par les Allemands, ouvrirent le feu<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les Allemands ripostèrent et tuèrent six maquisards. Ils libérèrent ensuite la population estimant les représailles suffisantes. Les corps des maquisards furent exposés à l'église paroissiale, avec le produit des vols qu'ils venaient de commettre. La population de Jaligny refusa leur inhumation au cimetière communal mais on installa un monument au lieu où ils avaient été tués. Celui-ci a été déplacé par la suite de l'autre côté de la route, le long du mur de l'actuelle brigade de gendarmerie sur lequel est apposée une plaque mortuaire portant leurs noms.

Marseigne

Le nom ancien de Marseigne, Marsinha, pourrait dériver du latin Martis signa : enseigne de Mars.

Une voie romaine secondaire passait par Marseigne, reliant Decize à Roanne par la vallée de la Besbre. Venant de Dompierre, elle rejoignait ensuite Lapalisse. Son existence est avérée par les nombreux vestiges gallo-romains découverts à ses abords. Elle remplaçait un chemin protohistorique attesté par le champ d'urnes de Dompierre et le trésor de Marseigne, composé de bijoux d'or et d'un lingot de bronze, datant de l'âge du bronze trouvés en 1868 et 1869. Des restes de cette voie ont été identifiés à Decize, Marseigne et Dompierre<ref name="germain" />.

Marseigne était une paroisse<ref name="nicolay" /> placée sous le patronage de saint Blaise<ref group="N">La notice communale Cassini donne Notre-Dame comme vocable de cette paroisse, mais la tradition locale, fortement ancrée, a toujours considéré saint Blaise comme titulaire.</ref>. Dépendant du diocèse de Clermont, elle appartenait à l'élection de Moulins<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

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Le Couvent.

Un prieuré est déjà connu sur ce territoire en 1293 comme dépendance de l'abbaye des bénédictines de Notre-Dame de Nevers<ref name="germain" />. Le monastère aurait été bâti sur l'emplacement d'un ancien camp romain<ref name="fanaud" />. Les bâtiments furent détruits par un incendie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="faige" />. Il en subsiste un beau logis à double corps, « le Couvent ».

On mentionne également un prieuré<ref group="N">René Germain cite une prieure, dame Ysabeau de Boutefeu, en 1462 et mentionne un prieur vers 1507, ce qui atteste la présence de deux prieurés.</ref>, placé sous le vocable de Notre-Dame et rattaché à l'abbaye Saint-Martin de Nevers, monastère de chanoines réguliers de saint Augustin<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le prieur de Marseigne percevait en totalité la dîme de la paroisse ainsi que la dime de Paray, sur le territoire de Saligny, indivise avec le curé prieur de Saligny et le propriétaire de cette terre<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

L'église paroissiale a été détruite à la Révolution française. Le lieu-dit « La Vieille Cure » est le seul témoignage géographique de l'existence de cette ancienne paroisse dont le presbytère était déjà « ruyné de long temps » en 1624<ref>Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, 1901 (Série 3, t. 9 = T 19), Modèle:P., Abbaye des bénédictines de Notre-Dame de Nevers, Audition de messire Jehan Tungnaud, curé-chapelain de Marseigne, le Modèle:Date-, sur gallica.</ref>.

En 1792, la commune de Marseigne, créée par la loi du Modèle:Date, fut rattachée à celle de Jaligny. La paroisse Saint-Blaise le fut à la paroisse Saint-Hippolyte en 1797, au retour du curé de Jaligny, Guillaume-Joseph Foulhoux, déporté depuis 1791. Le dernier curé de Marseigne, Lacombe, a été remplacé en 1791 par le curé constitutionnel de Jaligny.

Le prieuré du Saint-Sépulcre

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Moines bénédictins au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Il y avait, non loin de la ville, un monastère bénédictin aujourd'hui disparu, le prieuré du Saint-Sépulcre. Fondé par Hector de Jaligny en 1036, au retour d'un pèlerinage en Terre sainte, le Moûtier de Jaligny<ref group="N">De son nom de fondation : « Prieuré du Saint-Sépulcre de Beaulieu », « Ecclesia Sancti Sepulcri de Bello Loco », in pago arvernico juxta castrum galiniacum (Thibaud-Landroit, Annales scientifiques, littéraires et industrielles de l'Auvergne, Volume 27, 1854)</ref> fut érigé en monastère en 1052. Le préambule de l'acte de fondation porte : « La vie est éphémère et rude pour ceux qui ne se confient qu'à eux-mêmes ; des peines seront infligées aux méchants et une récompense accordée aux bons. » Hector de Jaligny ajoute que, « pour assurer la paix éternelle de son âme, [il] fonde une église et la consacre au Saint-Sépulcre, en mémoire de la vive compassion dont le Christ fut ému quand il revint par le chemin de Jérusalem »<ref name="Touchard-Lafosse">Modèle:Ouvrage</ref>. Il entend que sa fondation demeure à perpétuité telle qu'il l'établit et « voue quiconque essaierait d'y changer quelque chose, fût-ce le roi même, aux châtiments qu'ont subi les traîtres Judas, Antiochus, Domitien, Néron, Datan et Ambiron<ref name="Touchard-Lafosse" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="N">Datan et Abiron avaient tenté de lapider Moïse. On retrouve des conditions semblables dans de nombreux actes de fondation de cette époque, comme la donation de tous les droits et usages à l'abbaye de Saint-Gilles par Raymond de Saint-Gilles, comte de Toulouse, le Modèle:Date.</ref>. » On trouve aux Archives nationales une charte du Modèle:Date portant procuration du prieur du Saint-Sépulcre de Jaligny, Étienne de Montaigu, pour être représenté à Montpellier devant le vicomte de Narbonne et recevoir de lui les avis du roi Philippe le Bel au sujet de l’affaire du pape Modèle:Souverain2<ref name="faige">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref group="N">Les inventaires et documents des archives de l'Empire (1868) recensent dans la Collection de sceaux un fragment de celui d'Étienne de Montaigu, appendu à une adhésion au procès de Modèle:Souverain2. De forme ogivale, il représente les saintes Femmes et l'ange au Tombeau sous un écu échiqueté. La légende du sceau est en latin : Sigillum Stephani Montisacuti, prioris Sancti Sepulcri monasterii Jalinensis.</ref>.

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Le Moûtier de Jaligny.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce prieuré était devenu très prospère. De nombreux litiges vont alors naître entre les religieux et les seigneurs du voisinage. Le plus curieux concerne la prétention du prieur du Moûtier qui revendique le privilège de chasser la grosse bête dans les bois de Jaligny<ref name="faige" />. Plus sérieusement, en 1379, Guichard Dauphin reprochait au prieur du Moûtier, Guillaume de Rochefort, d'avoir transformé depuis une quinzaine d'années, sans son autorisation, son prieuré en Modèle:Citation<ref name="faige" />. Ce à quoi les moines répliquent qu'ils n'ont fait qu'Modèle:Citation. Un arbitrage intervint et, le Modèle:Date-, un traité fut signé par lequel le prieur était autorisé à maintenir son prieuré en l'état de maison forte, avec ses tours, eschiffres (guérites), murs et fossés, pour protéger les revenus importants du monastère, estimés à 300 livres par an<ref>Archives départementales de l'Allier</ref> et même à en augmenter les fortifications. En outre, il y pouvait mettre et instituer Modèle:Citation<ref name="faige" />.

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Pierre sculptée aux armes d'Antoine de Balzac d'Entraigues.

Aux constructions de cette époque appartiennent le rempart de la façade ouest, la tour de l'angle nord-ouest et des vestiges de la tour sud-ouest.

Le prieuré du Moûtier avait la collation de seize cures et des droits seigneuriaux dont la nomenclature serait interminable. Ses revenus étaient considérables et dépassaient encore Modèle:Nombre à la Révolution. En dépendait, notamment, le prieuré-cure de Cossaye<ref>Modèle:Lien web</ref> et de Saint-Germain-en-Viry<ref>Congrès archéologique de France, Séances générales, 1855</ref>. Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les droits, cens et devoirs du fief de Toulon appartenaient au prieur de Saint-Sépulcre qui en a joui jusqu'à la révolution française<ref name="faige" />. Le prieuré fut, par la suite, donné à l'abbaye de la Chaise-Dieu<ref name="Touchard-Lafosse" />.

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Armes d'Antoine de Balzac d'Entraigues.

Le régime de la commende s'introduisit très tôt dans ce bénéfice et, à partir de 1456 où Antoine de Balzac d'Entraigues est cité comme prieur commendataire<ref group="N">Antoine de Balzac ou de Balsac était abbé de Savigny, au diocèse de Lyon, prieur commendataire d'Ambierle, chapelain du pape et co-exécuteur testamentaire de Modèle:Souverain3. (Bulletin de la société d'émulation du Bourbonnais, 1861)</ref>, on voit successivement passer Antoine de Chabannes, évêque du Puy (1520), Philibert de la Guiche (1540), François de la Guiche (1545-1578), Pierre Roux (1591), Antoine Challemoux, prêtre de Chambilly (1593-1613), Antoine Berthoux, de Mazerier (1613-1635), Jacques de Bayard (1635-1666), Jean-Jacques de Charry des Gouttes (1666-1718) puis Jean Olivat (1747) et enfin Charles-Louis de Taillandier (1747-1792)<ref name="faige" />.

Mettant aux mains de particuliers, généralement étrangers au monastère, des ressources destinées au culte, la commende était, de façon générale, un régime déplorable. Au Moûtier son emploi fut particulièrement scandaleux. Bien souvent le commendataire réduisait au maximum le personnel du couvent, se bornant à assurer le service divin. Philibert de la Guiche fit encore pire : il chassa d'un seul coup tous les religieux, et, régi dès lors comme un bien ordinaire, ce prieuré ne fut plus qu'une propriété des La Guiche, dont Roux, Chalmoux, Berthoud et Bayard ne furent en réalité que des fermiers. En 1681, pourtant, il y eut une tentative de restauration de vie religieuse, mais elle ne semble pas avoir réussi et la communauté, en 1743, se trouvait de nouveau réduite à un seul religieux, nommé Prévost, titulaire unique de tous les offices claustraux. Enfin, en 1747, le grand conseil de la Chaise-Dieu décida que, moyennant une rente de 400 livres payée à la mense conventuelle de l'abbaye par le prieur du Moutier, les fondations faites à ce monastère y seraient transportées et qu'à leur intention il serait célébré chaque semaine, dans l'église abbatiale, une messe à voix basse. Devenus inutiles, l'église et les bâtiments claustraux furent détruits; on vendit les ornements et objets servant au culte et, en 1750, de cette fondation d'Hector de Jaligny, à laquelle il était interdit de toucher sous peine de damnation éternelle, il ne restait plus que des domaines et des rentes servant uniquement à rendre la vie facile à un heureux bénéficiaire.

Cependant, un pouillé de 1762 mentionne encore comme étant à la collation du prieur de Jaligny les cures suivantes : « Saint-George du Vernet, Sainl-Alyre de Billy, Notre-Dame de Ciernat, Sainte-Anne de Montaigut-le-Blanc, Saint-Eloy de Montordre, Saint-Voyes près Jaligny, Saint-Maurice de Tréteaux, Saint-Lambert de Chasannes, Saint-Vénérand, Saint-Hypolite de Jaligny, Saint-Sépulcre près Jaligny, avec Notre-Dame de Thionne, son annexe<ref>Louis-Antoine Chaix de Lavarène, Monumenta pontificia Arverniae, decurrentibus IX°, X°, XI°, XII°saeculis. Correspondance diplomatique des papes concernant l'Auvergne depuis le pontificat de Modèle:Souverain- jusqu'à celui d'Modèle:Souverain- (Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles), Clermont-Frerrand, Bellet et fils, 1886, Modèle:P., note 1</ref>. »

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Puits du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Du Moûtier du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle il reste tout un côté et deux tours. En outre, au-dessous des constructions actuelles, il est facile de suivre, sur tout leur pourtour, la base des vieux murs. À cet ancien prieuré, construction carrée et flanquée de quatre tours, affectant bien plus la forme d'un château fort que d'un couvent, on ajouta, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la vaste aile où sont maintenant les appartements habitables et une porterie, dont les voûtes étroites à arêtes vives passent, généralement et à tort, pour les restes d'une ancienne chapelle. De ces constructions datent deux élégantes pierres sculptées aux armes des Balzac d'Entraigues, dont l'une se trouve encastrée dans un mur et dont l'autre est une ancienne clef de voûte de la porterie : un ange aux ailes déployées tient le blason devant lui. Plus tard, la partie la plus ancienne du Moûtier subit un remaniement complet et les vieilles salles gothiques disparurent pour faire place à des chambres hautes au goût du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Ces travaux furent interrompus lors de la scandaleuse gestion de Philibert de la Guiche et il n'en subsiste guère qu'une cheminée inachevée dont les ornements sont seulement esquissés. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on y lisait encore deux inscriptions : Modèle:Langue et Modèle:Langue<ref name="faige" />.

L'église, autour de laquelle s'étendait le cimetière, se trouvait à l'emplacement de la basse-cour actuelle. Lors de travaux au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, on y a découvert de nombreux chapiteaux et pierres sculptées, provenant des démolitions de 1747, qui furent malheureusement brisés pour être utilisés comme moellons<ref name="faige" />. Seule subsiste, dans la cour d'honneur, une margelle de puits taillée d'un seule bloc et ornée d'arcatures romanes du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Des fouilles récentes, entreprises par l'actuel propriétaire, ont mis au jour des sépultures anciennes à l'emplacement supposé de l'église.

Cette maison forte est aujourd'hui située sur le territoire de la commune de Thionne.

Politique et administration

Jaligny a été le chef-lieu d'un canton qui regroupait huit communes et totalisait Modèle:Unité en 2011. Le canton fait partie de la première circonscription de l'Allier. Depuis fin Modèle:Date-, la commune est rattachée au canton de Moulins-2<ref name="decret_cantons">Décret no 2014-265 du Modèle:Date- portant délimitation des cantons dans le département de l'Allier</ref>.

Dans l'ordre administratif, la commune appartient à l'arrondissement de Vichy et au département de l'Allier.

Dans l'ordre judiciaire, Jaligny-sur-Besbre relève du tribunal d'instance de Vichy, du tribunal de grande instance, du tribunal de commerce de Cusset et de la cour d'appel de RiomModèle:Référence souhaitée.

La commune est membre de la communauté de communes Entr'Allier Besbre et Loire.

Municipalité

Le conseil municipal de Jaligny-sur-Besbre est composé de 15 membres élus au scrutin majoritaire à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref>. La population communale étant inférieure à 1 000, les candidatures isolées et les listes incomplètes sont autorisées<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref>, mais on ne peut plus être élu si l'on n'a pas préalablement fait acte de candidature<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref>. Chaque électeur choisit librement parmi tous les candidats ceux qu'il préfère : il peut panacher les listes, sans toutefois dépasser le nombre des 15 élus possibles. Les candidats ayant recueilli au premier tour la majorité absolue des suffrages exprimés et au moins un quart des voix des électeurs inscrits sont élus dès ce premier tour<ref name="LF L253">Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref>. Au deuxième tour, sont élus ceux ayant alors obtenu le plus de voix. L'élection est acquise au plus âgé lorsque tous ne peuvent être élus compte tenu du nombre de sièges à pourvoir<ref name="LF L253" />.

Aux élections municipales de 2014, la participation était de 358 votants sur 529 inscrits sur les listes électorales de la commune, soit un taux de 67,67 %. 15 sièges étaient à pourvoir. Tous les candidats de la liste unique ont été élus dès le premier tour.

On remarque également que plusieurs des candidats sont des habitants de la commune récemment installés.

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Les services de la mairie sont installés depuis la fin des années 1980 dans l'ancienne caserne de la brigade de gendarmerie, rue de la Couzenotte. Ce bâtiment, construit à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur les deniers personnels du curé Jean Nicolas, avait été transféré en propriété à la fabrique de la paroisse. À la suppression de cet établissement public du culte, en 1905, la commune en est devenue propriétaire. La gendarmerie, qui devait s'installer au « Château Rouge », à la sortie du bourg, sur la route de Saint-Léon a occupé ces locaux, peu fonctionnels pour accueillir des bureaux et des logements, jusqu'à la construction de la nouvelle brigade à Marseigne au début des années 1980.

Services publics

  • La brigade de gendarmerie de Jaligny assure la sécurité des personnes et des biens sur le canton. Elle est rattachée à la communauté de brigades de Lapalisse et appartient à la compagnie de gendarmerie de Vichy. Ces unités dépendent du groupement de gendarmerie départementale de l'Allier et de la région de gendarmerie d'Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le plan judiciaire, les agents et officiers de police judiciaire relèvent de la compétence du tribunal de grande instance de Cusset.
  • Le corps des sapeurs-pompiers a été fondé dans le dernier quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. 21 pompiers volontaires, commandés par un officier, sont affectés au centre de secours de Jaligny, renforcé par les onze volontaires, commandés par un sous-officier, du centre de première intervention de Trézelles. Chaque année, le centre effectue en moyenne 170 interventions de lutte contre l'incendie ou de secours à personne. En plus d'un camion citerne contenant Modèle:Unité d'eau et pouvant transporter cinqsapeurs-pompiers, le centre est doté d'un véhicule de secours et d'assistance aux victimes et d'un V.P.I. (Véhicule de protection et d'incendie). Depuis la départementalisation des corps de sapeurs pompiers, le centre de secours de Jaligny, autrefois communal, est rattaché au S.D.I.S. de l'Allier<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il appartient au groupement Nord de Moulins. La caserne des pompiers, située près du cimetière, a été construite en 1995.
  • Fichier:Jaligny marque postale.jpg
    Marque postale.
    La Poste dispose d'une agence sur la commune. Le tri et la distribution du courrier sur l'ensemble du canton sont assurés par une dizaine de facteurs. Quatre guichetiers sont chargés de l’accueil et du conseil de la clientèle pour les services postaux ou financiers.

D'autres administrations ont été présentes sur la commune :

  • jusqu'à un passé assez récent, Jaligny disposait d'une agence du trésor public à compétence cantonale qui assurait le recouvrement des impôts directs et de certaines taxes ;
  • une justice de paix siégeait dans la commune pour régler les litiges de la vie quotidienne. La salle de justice de paix existe toujours dans les locaux de l'ancien hôtel de ville.

Enseignement

110 élèves environ fréquentent l'école de Jaligny<ref>Modèle:Lien web</ref> : 70 l'école élémentaire<ref name="bulletin" /> et 39 l'école maternelle<ref name="bulletin" />. Plus de la moitié d'entre eux viennent des communes environnantes : Châtelperron, Mercy, Saint-Voir et Thionne.

Construit en 1978, le collège de Jaligny<ref>Modèle:Lien web</ref> compte 14 salles. 12 professeurs enseignent à 150 élèves environ, répartis sur 8 classes<ref name="bulletin" />. Le taux de réussite au brevet des collèges a été de 80 % en 2009<ref name="bulletin"/>. La salle de restaurant accueille également les élèves de l'école primaire (maternelle et élémentaire).

Ces établissements sont rattachés à l'inspection académique de Moulins et dépendent de l'académie de Clermont-Ferrand.

Santé et social

  • Un médecin généraliste et une pharmacie sont implantés sur la commune, ainsi qu'un kinésithérapeute et deux cabinets infirmiers.
  • Le Centre Social<ref>Modèle:Lien web</ref> a été fondé en 1966 de par l'initiative des élus, des responsables des caisses locales de la Mutualité Sociale Agricole et de quelques personnalités locales intéressées par l'action sociale. C'est une association loi 1901 avec pour but de « promouvoir, créer, gérer toutes les activités et les services d’ordre sanitaire, social, culturel, éducatif, familial, en faveur des enfants, des adolescents, des malades, des vieillards et des familles en général ». Dès son origine, Le Centre Social est créé par et pour la population afin de répondre à l'ensemble des besoins sociaux de son territoire. L'activité du Centre Social a considérablement évolué au cours de toutes ces années. Si durant les quinze premières années, les actions entreprises étaient d'ordre médico-social, le Centre Social, depuis 1980, se présente comme un équipement de proximité à vocation d'animation globale et tend à s'inscrire comme un véritable instrument du développement social local. L'animation globale développée par cette structure participe à un soutien de l'animation de la vie locale et au développement social de son territoire par une approche favorisant l'exercice de la citoyenneté et l'échange social. À ce titre, le Centre Social s'attache particulièrement à la participation des habitants, dans tous les projets qu'il conduit. Équipement de quartier à vocation globale, familiale et plurigénérationnelle, c'est un lieu de vie sociale et un lieu d'inventions sociales concertées et novatrices. Dans les axes prioritaires de son projet social, on retrouve des objectifs tels que l'intégration des nouvelles populations, le développement des solidarités locales, voire européenne, la valorisation de la politique enfance jeunesse, la mise en réseau des associations et des collectivités, le soutien technique aux projets...
  • Un établissement d'hébergement temporaire pour personnes âgées (EHTPA), financé par la communauté de communes Val de Besbre - Sologne Bourbonnaise, est ouvert depuis le Modèle:Date-. La « Résidence du Val-de-Besbre » possède une capacité d'accueil non-médicalisé de 27 personnes.

Jumelages

La commune n'est actuellement jumelée à aucune localité étrangère.

Démographie

Évolution démographique

Jaligny est marqué par une forte baisse démographique, plus prononcée que sur la globalité du département de l'Allier. En un siècle, entre le recensement de 1896 et celui de 1999, la commune a perdu plus de 35 % de ses habitants. Avec 694 habitants en 1999, on y dénombre 68 habitants de moins qu’en 1990, soit une baisse de 8,92 %, pendant que l'ensemble du département perd seulement 3,77 % de sa population sur la même période. Plus que l’important déficit migratoire constaté dans les années 1970, aujourd’hui c’est surtout le déficit naturel qui est la cause de cette décroissance. L’excédent des décès sur les naissances explique actuellement les trois-quarts de la baisse démographique. La constante dégradation du bilan naturel résulte plus d’une chute du nombre des naissances que d’une augmentation des décès.

Comme dans le reste des zones rurales du département, les personnes âgées y sont sur-représentées. Cependant, la population des campagnes semble baisser à un rythme moins soutenu que celles des principaux pôles d'activités de l'Allier. Le bilan migratoire devenu légèrement positif annule une partie du déficit naturel.

Situé par l'Insee entre 25 et moins de 30 %, le taux de renouvellement de la population fait apparaître une plus grande stabilité que sur l'ensemble de l'Allier. En revanche, les personnes qui s'installent sur la commune sont plus âgées que dans les aires urbaines, où les nouveaux habitants sont principalement de jeunes ménages. La part des 60 ans ou plus parmi les nouveaux arrivants se situe entre 15 et 20 % contre 13,5 % pour la globalité du département et moins de 10 % pour ses pôles d'activités.

La part des actifs parmi la population âgée de 15 ans ou plus est de moins de 46 % quand elle est de 50 % pour l'Allier, en raison de la population plus âgée et d'une diminution de l'emploi agricole. La part des femmes actives parmi la population féminine âgée de 20 à 59 ans est inférieure à 70 % contre 75 % pour la moyenne du département.

On dénombre en 2005, sur la commune, 370 foyers fiscaux. 147 sont imposables (soit une évolution de 13,9 % par rapport à 2003), 223 non-imposables (-3,9 %). Le revenu net imposable moyen (12 933€) a baissé de 1 % entre 2003 et 2005 alors que le revenu net imposable global (Modèle:Unité) a progressé de 1,2 % pendant la même période.

Le taux de chômage de la population active est de 11 % (5 % des hommes, 18,4 % des femmes).


Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 24,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 42,3 % la même année, alors qu'il est de 34,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,46 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,05 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Urbanisme

Typologie

Jaligny-sur-Besbre est une commune rurale<ref group=N>Selon le zonage publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), prairies (35,3 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Logement

Jaligny comptait 389 logements en 1999. Le parc est relativement ancien, plus de la moitié des résidences principales (56 %) ayant été construites avant 1949, contre 32,9 % en France. Cela s'explique par le fait que la presque totalité des zones non bâties est consacrée à l'agriculture.

Les résidences principales représentent 74,6 % du parc, soient 291 logements dont le nombre moyen d'occupants est de 2,3 personnes.

Les résidences secondaires (43 en 1999) ont évolué de 19,4 %, au cours de la décennie précédente.

La majorité des résidences (92 %) sont des logements individuels. On note une augmentation de 72,2 % de logements en immeubles collectifs ans la période 1990-1999, mais cela ne représente que 9 logements supplémentaires construits sur cette période.

Zones protégées

  • Une grande partie du château est inscrite depuis le Modèle:Date à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. À l'extérieur, ce sont les façades et les toitures du château et de la poterne, la tourelle d'escalier sud avec sa voûte en palmier. À l'intérieur, sont inscrits, au rez-de-chaussée : le grand salon avec son décor (à l'exception des colonnes), la salle de billard avec son décor, la cheminée de la salle-à-manger, le plafond à solives peintes de l'office ; au premier étage : les deux cheminées en pierre des tours nord et sud.
  • Le parc et le château du Lonzat, y compris ses décors intérieurs (salle à manger, salon, escalier à ferronnerie, chambres à cheminées et trumeaux), ses communs et dépendances, chaumière, allée d'honneur, avant-cour et cour d'honneur sont inscrits depuis le Modèle:Date.

Économie

Jaligny est un pôle de services intermédiaires<ref group="N">Pour l'INSEE, un pôle de services intermédiaires est une commune exerçant par les équipements de sa gamme intermédiaire une attraction sur les habitants d'au moins une autre commune. L'aire d'influence du pôle est l'espace géographique au sein duquel les habitants réalisent la plus grande partie de leurs déplacements pour fréquenter les commerces de services de la gamme intermédiaire qui recouvre des commerces et des services, publics et privés, d’usage relativement fréquent mais ne relevant pas de la proximité immédiate. Les équipements caractéristiques de cette gamme sont : des commerces : supermarché ou hypermarché, droguerie, librairie, magasin d’électroménager, de chaussures, de meubles, de vêtements ; des services financiers ou juridiques : banque ou caisse d’épargne, étude de notaire, des services locaux de l’État : commissariat ou gendarmerie, perception, collège privé ou public, - certaines professions de santé : dentiste, masseur kinésithérapeute, vétérinaire, ambulancier, etc.</ref> du bassin de vie de Moulins, éligible au Programme régional des petites villes d'Auvergne, tiraillé entre les petites villes de Dompierre-sur-Besbre, Lapalisse et Varennes-sur-Allier<ref>Étude du Pôle géomatique régional d'Auvergne, fiche 93</ref>.

Le pôle de Jaligny-sur-Besbre est fragile. Son statut de chef-lieu de canton permet le maintien de son activité, mais sa faible population, en baisse continue (taux de variation annuel total de -1,03 % entre 1990 et 1999) risque de le faire passer sous la taille critique. Sa capacité à rester un pôle de service local dépend du maintien des services publics (collège, sapeurs-pompiers, gendarmerie), de la modernisation et de la mise en valeur du pôle.

Une étude menée dans le cadre du programme « Equal » indique que près des deux-tiers des entrepreneurs jugent le territoire de la Communauté de communes Val de Besbre Sologne Bourbonnaise peu attractif. En Modèle:Date, aucune installation d’entreprise n'y avait eu lieu depuis au moins cinq ans. Les raisons mises en avant par les chefs d’entreprises sont très diverses et concernent, en particulier, l’éloignement du territoire et sa mauvaise desserte, l’absence de zones d'activités, la faiblesse des équipements et des services publics, des moyens de communication, l'insuffisance des structures d'accueil, de maintenance et de promotion des entreprises, la faible structuration du territoire, le peu d'implication des élus dans des actions de développement économique, ainsi que la difficulté à pourvoir des postes qui demandent des compétences particulières. 73 % des chefs d’entreprises interrogés citent notamment des difficultés de recrutement de personnels qualifiés et motivés.

Secteur primaire

L'activité économique de la commune ressortit principalement au secteur primaire, notamment à l'agriculture. Onze exploitations agricoles sont recensées en 2000 à Jaligny. Le territoire agricole se compose essentiellement d’une grande zone de plaine d'élevage extensif en systèmes herbagers. Les céréales et les oléagineux se développent peu à peu. Toutefois, les productions agricoles restent peu diversifiées.

Fichier:Jaligny 083.jpg
Bovins de race charolaise.

Mais l’agrandissement des exploitations (Modèle:Unité de surface agricole utilisée moyenne en 1988, Modèle:Unité en 2000) rend leur reprise et l’installation de jeunes agriculteurs problématique<ref>« L’agriculture a évolué vers l’agrandissement des exploitations en maintenant une orientation principale vers l’élevage bovin. Les chefs d’exploitation sont plus âgés que la moyenne du département. Le problème de la continuité de l’activité se pose, car les investissements nécessaires au rachat d’une exploitation sont colossaux. Il en découle une potentielle déprise des surfaces agricoles ». (Chambre d’agriculture, Modèle:Date-)</ref>. Ce problème est d’autant plus préoccupant que les chefs des exploitations sont, selon la Chambre d'agriculture de l'Allier en 2004, « plus âgés que la moyenne du département » sur le territoire de la Communauté de communes Val de Besbre Sologne Bourbonnaise.

Toutefois, La chambre d’agriculture prône la vigilance à l’égard de l’agrandissement des exploitations. Elle soutient le développement de voies alternatives (bio, filière qualité). Dans le Val de Besbre –Sologne Bourbonnaise, les productions agricoles sont depuis toujours orientés vers la qualité. Le Charolais du Bourbonnais a été, en 1974, le tout premier label rouge bovin décerné en France. Cette race est depuis clairement authentifiée pour sa qualité supérieure et bénéficie depuis 1996 d'une identification européenne : l'IPG (Indication Géographique Protégée). Un autre label a été attribué au « Charolais Label Rouge ». La filière avicole s'est engagée dans la même direction, avec la reconnaissance, dès 1961, du label de qualité A.F.A.Q. pour le « Poulet Bourbonnais ». 20 % des exploitations fournissent des produits certifiés « labels qualité ». Des productions labellisées « Agriculture biologique » ont fait leur apparition, avec encore cependant quelques difficultés en matière de débouchés et de rentabilité.

L'étendue des surfaces boisées assure également des activités d'exploitation forestière.

Secteur secondaire

Ce secteur n'est pratiquement pas représenté à Jaligny. Seule subsiste une scierie, dont les activités ont dû se diversifier pour faire face aux difficultés qui touchent ce genre d'entreprise.

Secteur tertiaire

La commune reste un pôle de services intermédiaires, avec commerces de proximité (supérette, boulangerie, coiffure...), école, collège, brigade de gendarmerie, notaire, médecins, pharmacie, banque, etc. Mais l'artisanat, les commerces et les services de proximité sont en perte de vitesse. On constate, au sein de l'EPCI, la même répartition de l'activité par secteur qu'au niveau départemental : 45 % dans le bâtiment, 30 % dans les services, 15 % dans l’alimentaire et 10 % dans la production. Les artisans se raréfient dans la majorité des communes. Plusieurs raisons expliquent cette crise de l'artisanat rural : la diminution de la population, le changement des habitudes de consommation et les futurs départs à la retraite (selon la Chambre des métiers, 45 % des chefs d’entreprises ont plus de 50 ans). Certaines professions sont plus touchées que d’autres : la boulangerie connaît une situation relativement stable, alors que la boucherie rencontre de grosses difficultés (du fait notamment de la modification des circuits de distribution). Ce phénomène touche également les services publics : le Trésor public a clos son bureau à Jaligny.

Vie locale

Fichier:Jaligny bourg.svg
Plan du bourg.

Marchés

Fichier:Jaligny 053.jpg
Marché couvert.
  • Le marché couvert, silhouette familière de la commune, fut construit en trois étapes. La première construction eut lieu le Modèle:Date. On dépense alors Modèle:Nombre pour une halle en bois de Modèle:Unité sur 13, augmentée d'une ligne d'appentis de Modèle:Unité de largeur et Modèle:Unité de longueur, qui prendrait appui sur le mur du château. La deuxième travée fut construite en 1932 pour agrandir la halle. Le marché prit son allure définitive en 1954 avec la troisième travée qui s'appuie sur le mur des communs du château. Il accueille chaque année le concours agricole et la « foire aux dindes ».
  • Chaque mercredi, un marché se tient dans les rues du bourg. En plus des commerçants itinérants, des agriculteurs des environs viennent proposer leurs produits.

Cultes

La paroisse Saint-Hippolyte a été supprimée le Modèle:Date, lors de la réorganisation du diocèse de Moulins. Elle a été rattachée à la nouvelle paroisse Modèle:Souverain2, dont le curé réside à Varennes-sur-Allier.

Modèle:Boîte déroulante/début
source : Archives paroissiales
Période Identité
1551-1596 Hector Bernard
Vers 1585, H. Daulmel<ref group="N">Un acte de baptême cité par Modèle:Ouvrage est signé par ce prêtre : Modèle:Citation bloc</ref>
1596-1622 Maurice Guitton
1622-1633 Deullon
1633 Claude Desvaulx
Boulard
Ferrier
1653 Boirot
Jacques de Feytré
-1699 Jean Burelle
1699-1721 Claude Garaud
1721-1722 Pierre Perraud
1722-1725 Claude Charnaud
1725-1742 Pierre Perraud
1743-1766 François de Montivat de Chazelle
1766-1803 Guillaume-Joseph Foulhoux
Prêtre non-jureur, exilé de 1791 à 1797
Remplacé par Claude-Pierre Marcillat, curé constitutionnel
1803-1820 Jean Potier
1820-1842 Annet Perrier
1842-1851 Jacques-Achille Forest
1851-1888 Chanoine Georges Barthelaix
1888-1907 Jean Nicolas
1907-1921 Pierre Olivier
1921-1925 Alphonse Gorce
1925 Léon-Auguste Beaujon
1926-1937 François Beaulaton
1938-1949 François Bellay
1949-1954 Gabriel Déret
1954-1993 Roger Chardonnet
1993-2000 Jean Lépée
2000-2001 André Barrier
Maurice de Dreuille
administrateur paroissial
2002-2005 Jean-Paul Chantelot
Le Modèle:Date-, la paroisse est supprimée pour être rattachée
à la nouvelle paroisse Modèle:Souverain-, dont le siège est à Varennes-sur-Allier.

Modèle:Boîte déroulante/fin

  Modèle:Boîte déroulante/début
source : Archives paroissiales
Période Identité
1604- Duvernois
-1619 Chenerret
1619-1624 Étienne Guillon
1624- Jehan Tungnaud
1627- Duchallant
1629- Chastard
1639- Antoine Lesigne
1653 P. Bergiron
1654- Gabriel Chartier
1659- Delacoste
1665-1670 Delafarge
1670-1672 Guayt
1673-1675 Jean Magenure
1675-1711 Jean Gabet
1721-1744 Jacques Rogier
1744-1759 Jean-Baptiste Renaud
1760-1778 Digot
1778-1781 Étienne-Jacques Gonnard
1781 Legros
Vicaire, Curé ad interim
1781-1791 Joseph Lacombe
Prêtre jureur, serment fait le Modèle:Date-<ref>Abbé Joseph Clément, Le personnel concordataire dans le département de l'Allier, Librairie historique du Bourbonnais, 1904, Modèle:P.</ref>
1791-1792 Claude-Pierre Marcillat
Curé constitutionnel de Jaligny
En 1792, la paroisse disparait. Elle sera rattachée
à Saint-Hippolyte de Jaligny en 1797

Modèle:Boîte déroulante/fin

Vie associative

Fichier:Jaligny 081.jpg
La Fanfare de la Besbre au début des années 1960.

De nombreuses associations régies par la loi de 1901 ont leur siège à Jaligny et animent la vie locale. Elles sont groupées dans une « inter-société ».

  • Fichier:Jaligny 082.jpg
    La Fanfare de la Besbre au début des années 1960.
    La plus ancienne est sans doute la Fanfare de la Besbre, harmonie-fanfare fondée en 1884. Formation en déclin à la fin des années 1970, elle a repris vie -même si elle compte beaucoup moins de musiciens que par le passé- grâce à l'initiative de quelques habitants.
  • L'Union sportive de Jaligny (USJ) est le club de football de la commune. Créé entre les deux guerres, ses couleurs sont traditionnellement « jaune et noir », les premiers équipements ayant été fournis par le Pensionnat Saint-Gilles de Moulins dont c'étaient les couleurs des équipes sportives. En Modèle:Date, une entente a été conclue avec l'Union sportive de Vaumas puis en Modèle:Date, les 2 clubs ont fusionné pour former un club unique de football, « Jaligny-Vaumas Foot »
  • D'autres associations sportives sont également actives dans la commune : des clubs de handball, de boxe, de tennis, de tennis de table, de judo, de gymnastique, de pétanque, ainsi qu'un club de football pour les plus jeunes, l'Entente sportive du Val de Besbre.
  • L’association « Agir en Pays Jalignois » est née en 1989 à l’initiative de quelques personnes afin d’honorer la mémoire de René Fallet. Elle travaille à la promotion du livre et de la lecture en milieu rural.
  • L'association «  Les Amis du patrimoine de Jaligny », fondée le Modèle:Date, a pour objet de préserver, restaurer et mettre en valeur le patrimoine matériel et immatériel de la ville<ref>Page Facebook des Amis du patrimoine de Jaligny</ref>.
  • Diverses autres associations existent, tels anciens combattants, généalogie et histoire, développement agricole, pêche, retraités, etc.

Sports et loisirs

  • Le stade municipal Georges Sulima est le stade de l'US Jaligny et du CS Vaumas. Cette entente sportive est composée de deux équipes seniors évoluant respectivement en Modèle:1re et Modèle:3e de district, ainsi que des équipes de jeunes en entente avec d'autres clubs.
  • Le gymnase a été construit en 1998. Il se trouve à côté de l'école primaire et remplace l'ancien préfabriqué qui servait de salle de sports et un terrain de basket-ball.
  • Les installations sportives communales comprennent également un stade de handball et un terrain de tennis.
  • Fichier:Jaligny 044.jpg
    Canoë-kayak sur la Besbre.
    Une base de canoë-kayak est située au bord de la Besbre, en face de la place René-Fallet.
  • La « Maison aquarium » est située juste en face de la Besbre, entre le collège des Chenevières et le terrain de camping municipal. Une trentaine d’espèces de poisson et d’écrevisses de la rivière sont présentées et une signalétique complète apporte des informations sur chaque espèce. Un étang reconstitué de la Sologne bourbonnaise, avec vue subaquatique, permet notamment d’observer de belles carpes. Elle propose également un film sur les quatre saisons de la Besbre ainsi qu’un espace d’observation des invertébrés aquatiques et un espace de jeux pédagogiques et de dessins pour les enfants. Elle organise des expositions thématiques temporaires, scientifiques ou artistiques, relatives à l’eau, la pêche ou la vie aquatique.
  • Le camping municipal devrait s'équiper de chalets en bois sur le terrain ombragé et tranquille situé en bordure de la Besbre.
  • Un sentier de petite randonnée (no 49 et 50), le « Circuit du tacot », permet une promenade d'environ Modèle:Heure à pied ou Modèle:Heure à vélo. Ce circuit emprunte une partie de l'ancienne ligne de chemin de fer et 76 % de son tracé est constitué de chemins de terre.
  • La commune possède sa propre bibliothèque, située dans l'ancienne perception. Outre son fonds propre, constitué d'un grand nombre de livres qui lui ont été donnés, elle bénéficie de nombreux autres ouvrages de tout genre à l'occasion des passages réguliers d'un bibliobus<ref name="bulletin">Bulletin municipal, Jaligny infos, 2009</ref>.

Patrimoine architectural

Église Saint-Hippolyte

Hector de Jaligny, de retour des Croisades, construisit l'église Saint-Hippolyte ({{#switch: XV

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}}

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}) sur le plan de celle du Saint-Sépulcre de Jérusalem, avec coupole byzantine ; il y établit un saint Sépulcre, lequel a disparu pendant les mauvais jours de 1793<ref>Abbé Barthelaix, Le château de Jaligny, 1867</ref>. Elle est d'architecture de transition et présente un mélange d'arcs en plein cintre et en ogive. D'après les plans initiaux, la nef devait avoir cinq travées. Elle est restée inachevée et en possède seulement trois. On explique généralement ce fait par la longueur des constructions de cette époque. On construisait par travée, fermant d'un mur provisoire la partie terminée, afin de pouvoir l'utiliser pour le culte. La construction se poursuivait devant ce mur. On ne possède pas de renseignement sur les raisons qui ont motivé l'arrêt des travaux après la troisième travée. Le pignon ouest a été entièrement reconstruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est possible qu'il ait remplacé le dernier mur provisoire.

La coupole surmontant l'autel, est ornée de peintures murales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Au fond du chœur, l'abside, qui s'ouvre par deux colonnes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle présentant des chapiteaux à rinceaux, est décorée des statues des quatre évangélistes, réalisées à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle par le sculpteur Moretti, de Moulins. L'autel actuel a été façonné par un artisan local après le [[IIe concile œcuménique du Vatican|concile Modèle:Nobr romains]]. Les poissons qui le décorent sont le symbole très ancien de l'eucharistie. Il remplace l'ancien maître-autel]du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, déplacé dans la chapelle latérale de droite.

L'église possède une statuaire particulièrement intéressante, dominée par les deux statues de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en pierre, saint Jean-Baptiste et sainte-Barbe, patrons de deux confréries complémentaires, la Bonne Mort et le Saint Sacrement. Sainte Barbe tient dans ses mains la tour où elle fut enfermée de son vivant et la palme de son martyre. Saint Jean-Baptiste est reconnaissable par l'agneau qu'il porte sur le bras gauche et son vêtement « en poil de bête » .Ces statues auraient été commandées par Guy d'Amboise, propriétaire du fief à la suite de son mariage avec Françoise d'Espinasse. La similitude de l'esthétique de sainte Barbe avec celle du triptyque de l'Annonciation de Vic-le-Comte, peint vers 1497, laisse supposer qu'elle a été réalisée à cette époque. Bien que l'expression du visage de Jean-Baptiste soit très différente, on note les mêmes yeux bridés que ceux du visage de sainte Barbe et une même aisance du manteau qui démontrent une communauté de facture. Une pietà, primitivement peinte de couleurs vives dont on devine encore certaines traces, complète les statues de cette époque. Originale par la jeunesse et la sérénité des visages, elle aurait été commandée en rapport avec la sépulture de Guy d'Amboise, mort en 1508.

À l'entrée du chœur, se trouvent les statues<ref>Modèle:Lien web</ref> en bois polychrome du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de saint Hippolyte<ref group="N">Soldat romain du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle converti par saint Laurent qui a été, selon la tradition, mis en pièces par des chevaux sauvages, sous l'empereur Valérien. Il est fêté le 13 août.</ref>, titulaire de l'église et patron de la paroisse, et de saint Blaise, patron de Marseigne.

Château

Modèle:Article détaillé Un château Renaissance se dresse à l'entrée de Jaligny, sur la rive de la Besbre. Il s'élève au pied d'une petite colline, et est entouré de jardins et d'un vaste parc. Il fut reconstruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (après 1489)<ref name="Atlas_p46">Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref> à la place d'un édifice plus ancien, dont subsiste un châtelet d'entrée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (après 1363)<ref name="Atlas_p46"/>, autrefois rattaché à l'enceinte. Construit sur un plan rectangulaire, deux tours rondes, hautes et épaisses, flanquent sa façade ouest. Des lucarnes Renaissance à fronton triangulaires ont été ajoutées aux toitures au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La façade opposée est complétée, à l'angle sud-est, par un pavillon rectangulaire, dont l'étage contenait une chapelle, construite par le cardinal d'Amboise, premier ministre de Modèle:Noble, et deux tours d'escalier. À cette époque se rattachent les constructions de l'escalier principal et de sa porte décorée en anse de panier.

Autres monuments

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
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}}. Elle aurait jadis servi de prison. En partie détruite pendant la guerre de Cent Ans, elle est le dernier élément d'un mur d'enceinte qui en comptait sept autres. Elle a été transmise à la commune par testament.

Personnalités liées à la commune

Évènements annuels

Les évènements sont liés aux traditions locales, qui sont essentiellement rurales et agricoles.

  • Le Concours agricole, institué en 1948, a lieu le week-end, trois semaines avant Pâques. En 2007, il a rassemblé une quarantaine d’éleveurs qui ont présenté une centaine de bovins d’engraissement de race charolaise et quelques ovins. Les critères principaux de jugement sont l’état d’engraissement et la conformation.
  • « Capitale de la Dinde », Jaligny organise chaque année, depuis le Modèle:Date, sa « Foire aux Dindes<ref>Histoire de la foire aux dindes.</ref> », deux semaines avant Noël, le mercredi. Une personnalité y est invitée à recevoir une dinde primée. Winston Churchill, la reine Modèle:Souverain2, le pape Modèle:Souverain2, le dessinateur Piem ou la chanteuse québécoise Fabienne Thibeault (en Modèle:Date) sont au nombre de ceux qui ont reçu une dinde d'honneur<ref>Invités d'honneur (1950-1999) </ref>,<ref>Invités d'honneur (1989-2005)</ref>.
  • La fête patronale, qui attirait par le passé de nombreux forains, a lieu un dimanche proche du Modèle:Date, fête de saint Hippolyte.
  • Le Prix littéraire René Fallet (du nom de l'écrivain, voir ci-dessus) et le Prix Bourbonnais sont décernés chaque année depuis 1990, à l'occasion des « Journées littéraires du Bourbonnais », organisées à Jaligny par l'association « Agir en pays Jalignois ». Le prix René Fallet est décerné à l’auteur d’un premier roman de langue française. Cet auteur doit être âgé de 40 ans au plus l’année de la publication de son ouvrage. Les Prix du Bourbonnais ont été créés dans le but de faire connaître les auteurs, les éditeurs et les ouvrages bourbonnais. Toutes les catégories littéraires peuvent y participer.
  • Une brocante se tient chaque année à la mi-octobre, aux alentours de la fête de saint Luc, patron d'un quartier de Jaligny. Autrefois, la coutume existait, à l'occasion de cette fête, d'organiser un banquet pour déguster une oie.

Héraldique

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Enveloppe officielle aux armes de la ville, 1967.

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Galerie photographique : Jaligny, hier et aujourd'hui

Voir aussi

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Bibliographie

  • Marguerite de Lussan, Nicolas Baudot de Juilly, Histoire et règne de Modèle:Souverain-, 1753
  • Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières : par une société de gens de gens de lettres, de savans et d'artistes, 1804
  • Georges Touchard-Lafosse, La Loire historique pittoresque et biographique, de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan., Paris, 1851
  • François Gabriel T. Basset de Jolimont, L'Allier pittoresque, 1852
  • Aubert de la Faige et Roger de la Boutresse, Les fiefs du Bourbonnais, Paris-Moulins, 1896-1932
  • Lucien Fanaud, Voies romaines et vieux chemins en Bourbonnais, Moulins, 1960
  • René Germain, Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, Éditions de Borée, 2004

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Notes des insertions automatiques

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Cartes

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Références

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