Espeyrac

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Modèle:Infobox Commune de France

Espeyrac (Espairac en occitan), est une commune française, située dans le Nord du département de l’Aveyron, dans la région Occitanie.

Bâtie en amphithéâtre, Espeyrac comporte des rues pentues et des ruelles en escalier, sur un promontoire rocheux, face à la vallée, et possède de nombreuses forêts de châtaigniers.

De 1957 à 1960, huit tonnes d'uranium ont été extraites près des lieux-dits Cabanel et Falguières<ref>Inventaire national des sites miniers d'uranium sur le site de l'IRSN</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Site

Modèle:…

Hydrographie et relief

Le ruisseau de La Daze est formé par la réunion de plusieurs ruisseaux prenant naissance sur les hauts plateaux : la Daze de Saint-Félix-de-Lunel, la Daze des Vernhettes venant de Campuac et la Daze de la Molinarie venant de Sénergues. Vers Espeyrac, la jonction de ces trois ruisseaux forme un joli cours d'eau de trois mètres de large serpentant dans les prés et descendant vers le Lot. Au voisinage du hameau de Dazes, un barrage de micro-centrale capte presque toute l'eau disponible, et forme une retenue.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Espeyrac.

La commune est drainée par le Lot, le Ruisseau de la Daze, le ruisseau de la Grave, le ruisseau du Tayrac et par divers petits cours d'eau<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>.

Le Lot prend sa source à Modèle:Nobr d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru Modèle:Unité et traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Le Ruisseau de la Daze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Campuac et se jette dans le Lot à Sénergues, après avoir arrosé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Gestion des cours d'eau

La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le Modèle:Date-, en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont<ref name="Epage-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="Gesteau-AvAmont">Modèle:Lien web</ref>,<ref>site officiel du SMB2</ref>.

Climat

Modèle:Article connexe

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 5,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 9,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (Modèle:Tmp) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau de la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Unité pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Unité pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Unité pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Sites Natura 2000

Fichier:12097-Espeyrac-Natura2000.png
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles<ref name="MEDDE-Natura1">Modèle:Lien web</ref>.

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref> :

  • La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de Modèle:Unité, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site<ref>Modèle:Lien web</ref>.

et un sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/> :

  • Les « Gorges de la Truyère », d'une superficie de Modèle:Unité, où douze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Espeyrac comprend deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref>,<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>, les « Pentes boisées de Banroques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web</ref> et la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>, la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (Modèle:Unité), qui s'étend sur Modèle:Unité dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Espeyrac est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:12097-Espeyrac-Sols.png
Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Espeyrac.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,8 %), prairies (35,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

Planification

La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Espeyrac est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon<ref name="DDRM-liste">Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Fichier:12097-Espeyrac-Zone inondable.svg
Zones inondables de la commune d'Espeyrac.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et Modèle:Date- (dans le bassin du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au Modèle:Date- (bassins de la Sorgues et du Dourdou)<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont<ref>Modèle:Lien web</ref>, approuvé le 21 décembre 2007<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible<ref name="DDRM-incendie">Modèle:Lien web</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles<ref name="DDRM-liste"/>, conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques<ref name="RG">Modèle:Lien web</ref>

Risques technologiques

Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des Modèle:Unité susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune d'Espeyrac est classée à risque moyen à élevé<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref>. Un décret du Modèle:Date- a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique<ref name="R1333-29">Modèle:Lien web</ref> et a été complété par un arrêté du Modèle:Date- portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref name="Arr2018">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le nom d'Espeyrac vient de Spariacus (Sparius-acum, domaine de Sparius), Espariago au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Espairac au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Histoire

Des deux châteaux qu'il possédait, il ne reste aujourd'hui que celui des seigneurs d'Espeyrac, réduit à un bâtiment avec tourelle (l'autre château, appartenant au duc d'Arpajon, seigneur de Séverac, se trouvait à l'emplacement de l'église actuelle).

Le prieuré Saint-Pierre d'Espeyrac fut réuni à la mense abbatiale de l'abbaye de Conques en 1311. En 1323, Guillaume, abbé de Conques, protestait contre la collation de ce prieuré, faite par le pape Jean XXII à Raimond de Velheriis, et obtenait seulement que ses droits seraient réservés à la mort du titulaire.

En 1424, Espeyrac fut, avec Nauviale, uni à la collégiale de Sévérac-le-Château<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Espeyrac est membre de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère<ref name="meta2" group=I/>, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Espalion. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie<ref group=I name="meta2">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Lot et Truyère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta2" group=I/>, et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal d'Espeyrac, commune de moins de Modèle:Unité, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours<ref>Article Modèle:Légifrance du Code électoral</ref> avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage<ref>Modèle:Lien web</ref>. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les dix-neuf candidats en lice<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dix sont élus dès le premier tour, le Modèle:Date-, avec un taux de participation de 82,06 %. Le dernier conseiller restant à élire est élu au second tour, qui se tient le Modèle:Date- du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 73,09 %<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sébastien Costes est élu nouveau maire de la commune le Modèle:Date-<ref name="RNE-3sep2020">Modèle:Lien web</ref>.

Dans les communes de moins de Modèle:Unité, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire<ref>Modèle:Lien web</ref>. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Comtal Lot et Truyère<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).

Emploi

Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 41 en 2013 et 39 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 82, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,2 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur ces 82 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Activités hors agriculture

19 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Espeyrac au Modèle:Date-<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,3 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 19 entreprises implantées à Espeyrac), contre 13 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.

Agriculture

La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Tableau

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 44 lors du recensement agricole de 1988Modèle:Note à 21 en 2000 puis à 15 en 2010<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref> et enfin à 15 en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>, soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de Modèle:Unité en 1988 à Modèle:Unité en 2020<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à Modèle:Unité<ref name=Agreste/>.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine religieux

En débouchant sur la route à l'entrée du village, le chemin arrive face à une très belle vieille croix de pierre qui a été déplacée de quelques centaines de mètres, son emplacement d'origine était plus haut sur le chemin de Falguières.

  • L'église Saint-Pierre d'Espeyrac ;
  • La Chapelle de Bilhès.

Patrimoine civil

Modèle:…

Patrimoine culturel

Le Pèlerinage de Compostelle

Sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

On vient de Golinhac, la prochaine commune est Sénergues et l'église Saint-Martin.

Le miracle de Guibert l'illuminé

Le Livre des miracles de Sainte-Foy rapporte l'histoire d'un habitant de Spariacus, Guibert l'illuminé, miraculeusement guéri en 960.

Comme il s'en revenait d'un pèlerinage à Conques, passant le prieuré de Saint-Pierre d'Espeyrac, le malheureux Guibert fut assailli par une horde de brigands, à la solde de son tartuffe d'oncle, prêtre du diocèse de Rodez.

Non contents de détrousser le pieux voyageur, ces mécréants lui arrachèrent les yeux. Une fois qu'ils furent partis, deux oiseaux vinrent secrètement recueillir les yeux de Guibert, avant de s'envoler en direction de Conques.

Privé de sa vue, Guibert décida d'utiliser sa voix pour vivre, et se fit jongleur. Un an s'était passé depuis sa tragique mésaventure, quand, une nuit, sainte Foy lui apparut en songe, lui conseillant de venir la visiter à nouveau dans son sanctuaire.

Son métier de jongleur ne lui rapportant que de maigres subsides, Guibert hésitait, se demandant comment il pourrait pourvoir à la dépense du voyage. Sainte Foy lui prédit alors que s'il faisait la quête à la messe, il obtiendrait six deniers. Cette prédiction se réalisa et Guibert se mit en route.

Arrivé à Conques, il passa la nuit en prières auprès du tombeau de Foy, que veillait également une foule de pèlerins et leur ferveur fut telle, cette nuit-là, que Guibert recouvra la vue.

Personnalités liées à la commune

  • Aimé Liabastres (1906-1995), compagnon charpentier, entrepreneur, chevalier de la Légion d'Honneur, inventeur dans les années 1950 d'une variété de béton à la pouzzolane (utilisé comme matériau isolant), né au hameau de Prades, enterré à Espeyrac. Une plaque sur la maison d'école de la commune lui rend hommage.
  • Zéphyrin Bosc, dit Zéfir Bòsc (1927-2020), majoral du Félibrige, auteur de nombreux ouvrages de poésie en occitan et d'histoire locale et d'ethnographie en français.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Bibliographie

Articles connexes

Modèle:Autres projets

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail