Bras-d'Asse
Modèle:Infobox Commune de France Bras-d'Asse est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Bras-d'Assiens<ref name="tresor"/>.
Géographie
Modèle:Encadré texte Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="tresor"/>, sur les rives de l’Asse.
Les communes limitrophes de Bras-d’Asse sont Saint-Jeannet, Estoublon, Saint-Julien-d'Asse, Estoublon, Saint-Jurs et Puimoisson.
Lieux-dits et hameaux
La commune comporte trois hameaux, en plus du village chef-lieu : les Orésonnis, la Bégude Blanche et les Courtiers.
Géologie
Relief
Hydrographie
Bras-d'Asse est traversée par l'Asse<ref>Modèle:Sandre.</ref>, ainsi que par son affluent, le vallon des cardaires <ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 51 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel auquel appartient Bras-d’Asse est en zone 1b (risque faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Bras-d’Asse est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Bras-d’Asse est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La route départementale RD907 (ancienne route nationale 207) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 1996<ref name="prim"/>. Le tremblement de terre ressenti de la manière la plus sensible dans la commune est celui du Modèle:Date-, avec une intensité macro-sismique de IV sur l’échelle MSK et Chasteuil pour épicentre<ref name="brgm"/>.
Voies de communication et transports
Voies routières
La commune se situe le long de la route départementale RD907 (ancienne route nationale 207), entre Manosque et Châteauredon.
Services autocars
Lignes départementales
Le village est aussi relié par une ligne départementale<ref>Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P</ref> :
Ligne | Tracé |
---|---|
D2 | Riez ↔ Bras-d'Asse ↔ Digne-les-Bains |
Transports en commun
La ville de Bras-d'Asse est desservie par la ligne de bus qui relie Riez à Digne-les-Bains<ref>horaires de bs Riez-Dignes les Bains</ref>. Une connexion est faite à Digne-les-Bains avec la gare routière.
Urbanisme
Typologie
Bras-d'Asse est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), terres arables (25,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), zones urbanisées (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 739 (selon Rostaing) ou 789 (selon Nègre et l’Atlas historique de la Provence), sous la forme Braccio ou Bractio, devenu Braz au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Selon le premier, ce nom est formé sur une racine *BRAC, pouvant avoir le sens de "sol humide, boueux", mais désignant plutôt une hauteur si l’on tient compte du fait que le Vieux-Bras est construit sur une montagne<ref name="Rostaing"/>. Ce toponyme serait peut-être antérieur aux Gaulois<ref name="AHP-c11"/>.
Pour Damien Quivron, auteur de la monographie du village, son nom viendrait de Bracchium, nom d'un vétéran des légions ayant pris sa retraite en ce lieu (!) et, comme le voulait la tradition, ayant hérité de cette terre.
Le nom du hameau de La Bégude désigne l’endroit où l’on abreuve les chevaux avant la montée d’une côte importante (dans ce cas, celle qui mène au sommet du plateau de Valensole)<ref name="Clébert"/>, ou tout simplement, l’endroit où l’on s’arrête boire<ref name="Fénié"/>.
Histoire
Un habitat gallo-romain, avec quelques mosaïques, a été découvert au lieu-dit la Vache-d’Or (rive gauche de l’Asse)<ref name="Collier19"/>.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (voir section Toponymie). Il en fait donation à l’abbaye de Novalaise. La seigneurie, qui devient une baronnie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dépendait des évêques de Senez<ref name="AHP"/>. Le village était alors situé en hauteur (site actuel de Vieux-Bras) et sa communauté relevait de la viguerie de Digne<ref name="archeo-provence"/>. Le Modèle:Date-, Pierre Miracle et son frère Bérenger possédérent des parts de seigneurie à Saint-Jeannet et à Bras-d'Asse (Baillie de Digne) pour lesquels ils prêtèrent hommage au comte de Provence<ref>Guichard, Digne, Modèle:T., Modèle:P..</ref>. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédejun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon<ref name="Isnard">Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P..</ref>. Cette même année Rostaing de Roumoules (autres Roumoules) fut signalé comme seigneur d'Entrages, de Bédéjun et de Bras d'Asse et procureur de son père GuiguesModèle:Référence non conforme.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le baron se convertit au protestantisme. Le duc de Lesdiguières prend la place et abat ses murailles.
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club" />.
C’est au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que le village commence d’abandonner son site perché pour s’installer dans la vallée de l’Asse<ref name="archeo-provence" />.
En 1840, le hameau de la Bégude (face à Bras-d’Asse, rive gauche de l’Asse) est érigé en paroisse ; ce hameau a d’ailleurs une certaine autonomie par rapport à la commune : il possède ainsi son propre monument aux morts de la guerre de 1914-1918.
Comme de nombreuses communes du département, Bras-d’Asse se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède deux, installées au chef-lieu et au hameau de La Bégude, qui dispensent une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de Modèle:Unité<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à Modèle:Unité, ne concernent Bras-d’Asse<ref name="labadie18"/>. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.
Modèle:Référence nécessaire : la vallée est désormais un axe de communications, avec le pont sur l’Asse, achevé en 1881<ref name="Barruol60"/>, et la route nationale 207.
En Modèle:Date-, un centre d’internement pour indésirables étrangers ouvre à Bras-d’Asse, rive gauche de l’Asse, au hameau de la Bégude<ref name="internement-repères"/>. Le Modèle:Date- un camp pour étrangers « en surnombre dans l’économie nationale », et obligés d’y travailler, ouvre pour Modèle:Unité. Il ferme le Modèle:Date-, ses prisonniers sont transférés aux camps voisins du Chaffaut et d’Oraison<ref name="ribot-237"/>.
La libération de Bras-d’Asse est marquée par le passage, à la Bégude-Blanche, d’une colonne de la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d’infanterie (US)]], le matin du Modèle:Date-, venant de Riez et se dirigeant sur Digne<ref name="guide-débarquement-126"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Bras-d’Asse. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Politique et administration
Municipalité
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Bras-d'Asse a fait partie, de 2005 à 2012, de la communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents, puis de 2013 à 2016 de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le Modèle:Date-.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 4,28 % | 1,78 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 9,46 % | 4,5 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 28,19 % | 31,69 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 9,78 % | 3,83 % | 10,80 % | 3,84 % |
Enseignement
La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
Démographie
Modèle:Population de France/section
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Bras-d’Asse, après la saignée des {{#switch: XV
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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure pratiquement tout le siècle, de 1800 à 1886. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée. À Bras-d’Asse, ce mouvement est plus tardif que dans le reste du département, et la commune ne perd jamais plus de la moitié de sa population du maximum historique de 1851<ref name="Vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute- Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1980, avant un mouvement de reprise vigoureux des 1982 à nos jours, la commune dépassant même son niveau de 1851.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Unité, dont Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local5"/> (35 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (74 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (66 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Si l’agriculture représente encore une part appréciable des établissements actifs de la commune (22 sur 76 en 2010)<ref name="insee-dossier-local16"/>, les services et l’administration en totalisent 41<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Unité actifs au sens de l’Insee et sept emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est en forte baisse dans les années 2000, passant de 32 à 24, essentiellement des exploitations pratiquant les grandes cultures (13 en 2010, soit plus de la moitié). Les établissements exploitant des cultures permanentes représentent une part importante des exploitations (plus d'une sur cinq)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre, alors que le nombre d’exploitations était quasi stable (de 33 à 32)<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement diminué lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à Modèle:Nombre, essentiellement consacrée aux grandes cultures (Modèle:Nombre), les cultures permanentes n’occupant que Modèle:Unité<ref name="otex"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Bras-d’Asse occupait moins de Modèle:Unité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="reparaz-medit109-58"/>, et progressa à Modèle:Unité en 1913<ref name="reparaz-medit109-59"/>. Elle compte actuellement plus d’un millier de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait treize établissements, employant dix-huit salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Unité (avec seize emplois salariés), auxquels s’ajoutent les huit établissements du secteur administratif (salariant quatorze personnes)<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le café de La Toupinelle, qui porte le label bistrot de pays<ref name="charte"/>, adhère à une charte qui a but de Modèle:Citation.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :
- un hôtel déjà existant en 2007<ref name="atlas-hébergement11"/>, classé tourisme<ref name="atlas-hébergement14"/> et qui dispose de quatre chambres<ref name="insee-tourisme"/> ;
- des logements meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>.
Ce sont néanmoins les résidences secondaires qui pèsent le plus lourd dans la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/>, avec 125 logements, soit un sur trois, qui dans la commune sont des résidences secondaires<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Un pont de Bras-d’Asse est particulièrement intéressant, celui sur l'Asse, entre la Bégude et Bras-d’Asse. Lorsqu’il est commencé (en 1869), il est prévu qu’il soit emprunté par la route impériale 207, qui conduit d’Avignon à Nice. La guerre de 1870 interrompt les travaux, qui ne reprennent qu’en 1877 (après un procès), et sont achevés en 1881. Il mesure Modèle:Unité de long supporté par 5 arches elliptiques de portées inégales (environ Modèle:Unité chacune). Le tablier, de Modèle:Unité de large, est une parabole tangente à l’extrados des arcs, ce qui procure un certain effet esthétique. Les avant et arrière-becs sont semi-cylindriques. Il n’a jamais subi de modification, et est actuellement emprunté par la RD 907<ref name="Barruol60"/>.
Le pont d'Henrious était lui aussi signalé comme exceptionnel, mais il a été démoli en 2014<ref>« La sécurité progresse », Conseil général Alpes-de-Haute-Provence, septembre 2014, no 127, Modèle:P.12.</ref>. Il était signalé dans un état médiocre depuis plus d'une décennie, le béton ayant servi à la construction était de mauvaise qualité, peu compact, et l’acier insuffisamment enrobé<ref name="Barruol62"/>. Ce pont livrait passage à la route nationale 207 qui, après avoir franchi l’Asse, continue sur sa rive gauche vers Mézel, en franchissant un cassis fréquemment engravé, d’où des enquêtes en 1912 et 1914, qui ne débouchent pas sur une construction, le coût étant trop élevé. En 1920, le choix du béton, économique, et la technique du bow-string (le pont est suspendu à deux poutres cintrées en béton armé), qui donnent l’avantage d’un meilleur dégagement du cours d’eau, rendent le chantier envisageable. La construction a lieu de 1926 à 1927. Le pont fait Modèle:Unité de long pour Modèle:Unité de large. Le tablier prenait appui sur des galets et rotules pour absorber les déformations dues à la chaleur. La chaussée était pavée à l’origine<ref name="Barruol62"/>.
Aujourd'hui le pont d'Henrious a donc été remplacé par un pont moderne, là où se trouve le gué immémorial du « grand chemin ».
- Pont d’Henrious avant sa destruction.
-
Pont d’Henrious et le cassis qui était fréquemment engravé.
-
Détail de l’appareil d'appui à rotule axiale entre le tablier et les culées.
- Ancien village, église et château en ruines, partiellement restaurés, à Vieux-Bras
- L'ancienne église Saint-Nicolas-de-Myre (vieux village) : elle date de 1657, et a subi des travaux de remise en état et d’agrandissement en 1836<ref name="Collier380"/> ;
- L'église Saint-Nicolas-de-Myre du nouveau village : construite de 1903 à 1905, a repris les traditions de l'ancienne église abandonnée<ref name="Quivron"/> ;
- Église Notre-Dame, à la Bégude<ref name="archeo-provence"/> ;
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste à la Bégude, propriété privée depuis 1908<ref name="archeo-provence"/> ;
- Églises de Bras-d’Asse.
-
Église Notre-Dame.
-
Église Saint-Nicolas.
-
Chapelle Saint-Jean-Baptiste, aujourd’hui convertie en logement privé.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Damien Quivron, Bras-d'Asse, un village des Alpes-de-Haute-Provence, Édition Serre, Nice, 2007. 632 p, histoire de la commune des origines à 1913 (abandon du village perché)
- Maria Borrely, qui retrace dans son roman Le Dernier Feu, l’histoire de l’abandon de Vieux-Bras.
- Damien Quivron, Monographie d'un village de Alpes-de-Haute-Provence (Serre), 632Modèle:Nb p.
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Bras-d'Asse sur le site de l'Institut géographique national (archive)