Esparron-de-Verdon

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Modèle:Infobox Commune de France

Esparron-de-Verdon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Esparronnais<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Esparron-de-Verdon et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village d’Esparron-de-Verdon est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée GR4.

Les communes limitrophes d’Esparron-de-Verdon sont les suivantes : Allemagne-en-Provence, Montagnac-Montpezat, Saint-Laurent-du-Verdon, Quinson, Saint-Julien-le-Montagnier (Var), Saint-Martin-de-Brômes<ref name="CG"/>.

Hydrographie

Le Verdon <ref>Fiche du Verdon sur le site du SANDRE</ref> traverse la commune, ainsi que certains de ses affluents :

Transports

Voies routières

Modèle:...

Services autocars

Lignes intercommunales

Le village est relié par deux lignes intercommunales, réseau Trans'Agglo<ref>DLVA Transports intercommunaux</ref> :

Ligne Parcours
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Esparron-de-Verdon ↔ QuinsonSaint-Laurent-du-VerdonMontagnac-MontpezatRiez (Transport à la demande)
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance ManosqueGréoux-les-BainsSaint-Martin-de-Brômes ↔ Esparron-de-Verdon ↔ Quinson (Ligne estivale)
Lignes scolaires

Des lignes de transports scolaires ont été mises en place pour rallier le collège de Riez. Ces lignes sont financées par la communauté d'agglomération Durance-Luberon-Verdon au travers du réseau Trans'Agglo. En plus des lignes existantes du réseau, d'autres ont été rajoutées.

Ligne Tracé
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Esparron-de-Verdon ↔ Riez
Modèle:Bus Trans'Agglo/correspondance Esparron-de-Verdon ↔ Quinson

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit près de la moitié de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Esparron-de-Verdon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune d’Esparron-de-Verdon est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune d’Esparron-de-Verdon est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de rupture de barrage<ref name="ppr"/>. Deux grosses retenues sont situées en amont sur le Verdon, le barrage de Castillon et le barrage de Sainte-Croix. En cas de rupture du barrage de Castillon, une inondation de grande ampleur serait provoquée<ref name="ppi-castillon14"/> ; la rupture du barrage de Sainte-Croix, dont la retenue est à la fois plus proche et plus volumineuse serait beaucoup plus catastrophique pour Esparron<ref name="dreal"/>. Esparron-de-Verdon serait menacé par l’onde de submersion<ref name="ddrm88"/>. La rupture des barrages Gréoux et de Quinson constitue également une menace pour Esparron<ref name="dreal"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2008 pour les risques de feu de forêt, d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> ; le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle, en 1987 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>. L’incendie du 17 juillet 2003 détruit Modèle:Unité de forêt, en touchant également les communes de Quinson et Saint-Laurent-du-Verdon ; le 7 août 2005, un nouvel incendie détruit Modèle:Unité de forêt, en touchant également les communes de Quinson et Saint-Martin-de-Brômes<ref name="ddrm52"/>. Les tremblements de terre ressentis dans la commune le sont faiblement en général<ref name="brgm"/>.

Urbanisme

Typologie

Esparron-de-Verdon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,8 %), forêts (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), terres arables (14,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (5,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nombre, dont 23 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (20 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (84 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement à Esparron-de Verdon (72 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Le tourisme est une des activités essentielles à Esparron-de-Verdon, notamment grâce au lac de barrage sur le Verdon, avec quelques régates et autres activités nautiques. Les touristes sont accueillis dans plusieurs campings ou un camp de naturistes.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Nombre actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 18 en 2010. Il était de 20 en 2000<ref name="otex"/>, de 28 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les grandes cultures (dix exploitations) et la polyculture (trois fermes)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de Modèle:Nombre à Modèle:Nombre, ce qui croisé avec la baisse du nombre des exploitations, a conduit à un doublement de leur taille moyenne (de 25 à Modèle:Unité)<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU est stable depuis dix ans, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

La vigne, une des composantes de la triade méditerranéenne, est présente anciennement à Esparron-de-Verdon. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le vin produit est destiné à la consommation locale, sa qualité permettant de le vendre sur les marchés régionaux proches. Modèle:Quand, le vin est toujours d’assez bonne qualité et inclus dans le périmètre du Pierrevert (AOC)<ref name="reparaz-medit109"/>.

La culture de l’olivier, autre plante symbolique des régions méditerranéennes, est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité : à Esparron-de-Verdon, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie d’Esparron-de-Verdon occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Modèle:Quand, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et Modèle:Unité exploités)<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Une coopérative de distillation de la lavande se trouve à EsparronModèle:Refnec.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Nombre, employant huit salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Nombre (avec Modèle:Nombre salariés), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, la capacité d'hébergement étant majoritairement marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Dépourvue d’hôtel<ref name="atlas-hébergement11"/>, Esparron-de-Verdon possède plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique :

  • tout d’abord sept campings répartis sur toute la gamme de confort : aire naturelle de camping<ref name="atlas-hébergement22"/>, 2 campings classés une étoile<ref name="atlas-hébergement24"/>, trois classés deux-étoiles<ref name="atlas-hébergement25"/> et un classé quatre-étoile<ref name="atlas-hébergement27"/>. Ces campings disposent d’une capacité totale de 538 emplacements<ref name="insee-dossier-local17"/> ;
  • et des meublés<ref name="atlas-hébergement32"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 316, elles représentent plus de la moitié des logements. Parmi les résidences secondaires, 38 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1046-1066 (castrum Sparronis). Le terme occitan, qui signifie balustre ou barreau de chaise, désigne ici la falaise montagneuse proche du village<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-83"/>.

Le nom de l’ancienne commune d’Albiosc viendrait du peuple gaulois des Albici ; dans tous les cas, le nom dérive de l’oronyme (nom de montagne) Al-p-<ref name="Fénié-38"/>.

Histoire

Fichier:Esparron(Le chateau).jpg
Le château.

Préhistoire

Le territoire de la commune est fréquenté dès le paléolithique, et des vestiges datant du néolithique et de l’âge du bronze ont également été retrouvés<ref name="Collier8"/>.

Antiquité

Avant la conquête romaine, le peuple gaulois qui vivait dans la région était appelé Albici. Il est possible, mais non certain, qu’Albiosc ait été le centre de ce peuple<ref name="archeo-provence"/>.

Moyen Âge

Esparron apparaît dans les chartes au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. À cette époque, elle a moins d’importance que sa voisine du dessus Albiosc. Celle-ci est citée en 1103 sous le nom Albiol. Fief des Castellane depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Albiosc comptait 63 feux en 1315 (soit deux fois plus qu’Esparron), est durement touchée par la crise du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La communauté disparaît totalement : il n’y a plus aucun habitant dès 1400<ref name="archeo-provence"/>, et le village est toujours inhabité en 1471. En 1765, elle compte Modèle:Nombre<ref name="AHP-Albiosc"/>.

Les seigneurs et coseigneurs d’Esparron sont les abbés de Lérins (990-1259), les comtes de Provence, les Beaumont (1271-1386), les Esparron (1309-1480), et enfin les Castellane à partir de Boniface VI de Castellane (1226-1287)<ref name="XVe11"/>. Les abbés de Lérins sont également seigneurs d’Albiosc à partir de 1103<ref name="archeo-provence"/>. L’église Saint-André d’Esparron était desservie par le chapitre de Riez, qui en percevait les revenus<ref name="archeo-provence"/>. Le prieur d’Albiosc avait autorité sur le prieur de Quinson qu’il nommait<ref name="archeo-provence"/>. En 1262, le château d’Esparron est pris par Charles d’Anjou.

L’abbaye de Lérins, outre la seigneurie sur les deux communautés, possédait le prieuré Saint-Vincent, probablement localisé au hameau Saint-Vincent dans le ravin de Bellioux. Ce prieuré disparaît à une époque inconnue, probablement durant la guerre de Cent Ans<ref name="archeo-provence"/>. Une autre église existait au hameau Saint-Marcel<ref name="archeo-provence"/>.

Sur le plan administratif, les communautés d’Esparron et d’Albiosc relevaient de la viguerie de Moustiers<ref name="archeo-provence"/>.

Révolution française

Le château appartient toujours à la famille de Castellane. Il a été vendu comme bien national lors de la Révolution française : un ami de la famille le racheta et le leur remit ensuite<ref name="La Torre"/>. Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>.

Époque contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Modèle:Nombre d’Esparron-de-Verdon et six d’Albiosc sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Albiosc est l’une des dernières communes de la région à ne pas s’être dotée d’une école : lors de l’enquête de 1863, elle est parmi les 17 communes du département (sur 245) à ne pas en posséder. Au même moment, Esparron-de-Verdon en entretenait une, destinée aux garçons<ref>Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.9.</ref> (mais ne s’était pas doté d’une école de filles, obligatoire seulement pour les communes de plus de Modèle:Nombre)<ref>Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.16.</ref>. La commune d’Albiosc construit son école au moment des lois Jules Ferry<ref>Labadie, Modèle:Opcit, Modèle:P.11.</ref>.

Au début de l’année 1944, le maquis, en l’occurrence la Modèle:1re Francs-tireurs et partisans (FTP), se ravitaille dans la commune, début 1944<ref name="résistance var"/>. Le Modèle:Date, les FTP du détachement Battaglia sabotent la ligne à haute tension<ref name="garcin-ba-3"/>,<ref name="résistance var">«  La Résistance dans le Var de A à Z », Résistance Var, septembre 1993, Modèle:P.8.</ref>.

La commune fusionne avec Albiosc en 1973<ref name="Cassini"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Intercommunalité

Esparron-de-Verdon fait partie :

Municipalité

Fichier:Vue Esparron Verdon 15.jpg
Le village.

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 4,24 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,62 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 40,07 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Économie

Entreprises et commerces

Agriculture

  • Coopérative vinicole de L'Esparronnaise<ref>Modèle:Base Mérimée enquête thématique régionale (coopératives agricoles de Provence-Alpes-Côte d'Azur)</ref>.

Modèle:...

Tourisme

Modèle:...

Commerces

Modèle:...

Environnement et recyclage

Modèle:Début de carte[[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|200px|Localisation des villes jumelées avec Esparron-de-Verdon.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Jumelages

Démographie

Modèle:Article connexe

Esparron-de-Verdon

Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique d’Esparron-de-Verdon est marquée par une période d’« étale » où la population reste assez stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1800 à 1836. Elle est suivie d’un mouvement de diminution assez rapide. Peu après 1896, la commune avait perdu plus la moitié de sa population de 1836<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>, la baisse se poursuivant jusqu’en 1962 avec 88 % de perte. Depuis, la population est partie très rapidement dans un mouvement inverse, qui a comblé en un demi-siècle les deux-tiers des pertes enregistrées pendant Modèle:Nombre.

Albiosc

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique d’Albiosc contraste avec celle d’Esparron : alors que la communauté était deux fois plus importante au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est intégralement détruite par la crise de la deuxième moitié du siècle : Grande Peste et guerre de Cent Ans. Elle reste abandonnée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle alors que sa voisine se repeuple, faiblement.

Ensuite, si elle est repeuplée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est cinq fois moins peuplée qu’Esparron, et surtout trois fois moins que cinq cents ans plus tôt. L’ensemble des deux communes est par contre plus peuplé en 1765 qu’en 1315. Alors que l’exode rural a déjà commencé à Esparron, la population d’Albiosc connaît sa période d’« étale » de 1836 à 1856. Le mouvement de dépopulation qui suit est sensiblement aussi rapide à Albiosc qu’à Esparron : en 1911, la commune a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum de 1836<ref name="vidal"/>. La baisse se poursuivant jusqu’aux années 1960, Albiosc est fusionné avec Esparron, qui avait déjà entamé son renouveau démographique.

Lieux et monuments

L’aven Vauclare contient un puits à offrandes datant de l’âge du bronze.

Le château d'Esparron-de-Verdon, construit par les Castellane, possède un donjon carré du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, aux étages voûtés en berceau. Le sommet est crénelé et équipé d’archères d’angle<ref name="XVe12"/>,<ref name="Collier246"/>, classé monument historique. Six corps de logis encadrent le donjon, dont un datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (style Louis XII<ref name="Collier251"/>), sa façade a été refaite sous Louis XIV. Un autre logis porte la date de 1780<ref name="Collier246"/>. Le donjon est classé monument historique, les toitures et les logis sont inscrits<ref name="Mérimée389"/>.

L’église d'Esparron-de-Verdon est placée sous le vocable de saint André<ref name="Collier"/>,<ref name="archeo-provence"/>. Lorsque le prieuré de l’abbaye de Lérins disparaît, on ajoute son titulaire, saint Vincent, à celui de l’église paroissiale<ref name="archeo-provence"/> qui est également sous le patronage de sainte Marie-Madeleine<ref name="Collier"/>,<ref name="archeo-provence"/>. L'édifice est de style roman, avec des reprises du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le campanile est disposé directement sur un rocher. À Albiosc, l’église Saint-Pierre-ès-Liens a été agrandie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L’horloge date de 1758 selon Raymond Collier<ref name="Collier"/>, de 1723 selon la DRAC ; elle est classée<ref name="Palissy-PM04000505"/>, comme le tableau du retable représentant la mort de saint Joseph (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Palissy-PM04000635"/>.

L’ancienne église paroissiale d’Albiosc est placée sous le vocable de Saint-Pierre-ès-Liens<ref name="archeo-provence"/>.

La chapelle Sainte-Madeleine, ancienne chapelle Notre-Dame, est située à l’Est du village et la chapelle Sainte-Anne se trouve dans le village<ref name="archeo-provence"/>.

Le monument aux morts se trouve dans le cimetière<ref>Monument aux morts</ref>,<ref>Le monument aux morts. Conflits commémorés 1914-18</ref>.

L’écomusée de la Vie d’antan ne fonctionne plus.

L'ancien canal du Verdon.

Personnalités liées à la commune

Esparron-de-Verdon et le cinéma

En 2015, le village et le lac ont servi de décor à certaines scènes de la série TV Le Mystère du lac.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail