Larche (Alpes-de-Haute-Provence)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Larche (en occitan L'Archa) est une ancienne commune française frontalière de l'Italie, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, devenue, le Modèle:Date-, une commune déléguée de la commune nouvelle de Val d'Oronaye.

Le nom de ses habitants est Larchois<ref name="tresor"/>. Elle se situe aux confluences secondaires des vallons du Lauzanier, de l'Oronaye, du Rouchouze et de l'Ubayette dans la vallée de l'Ubaye.

Elle est frontière routière, bordée des territoires italiens du Piémont, par sa province de Coni, accessible par la Vallée de la Stura. Traversant la commune frontalière italienne de l'Argentera vous rejoignez les villes moyennes de Demonte et Vinadio. Le col de Larche est un accès logistique d'importance régionale à la fois sur le plan touristique et commercial vers la cité régionale de Coni, dénommée Cuneo en italien. La position géographique du village permet en toute saison beaucoup d'activités de nature exceptionnelles (étape GR5, etc.).

Géographie

Localisation

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Larche et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Larche est le plus haut village du département des Alpes-de-Haute-Provence, à une altitude de Modèle:Unité<ref name="La Torre"/>. Le village est construit à la confluence des torrents de l'Ubayette et de Rouchouze.

Située près de la frontière italienne, Larche a donné son nom au col de Larche (en italien : Colle della Maddalena) qui marque la frontière.

Trois petits hameaux aujourd'hui inhabités (ou presque) dépendent de Larche : Maison-Méane, le Colombier et Malboisset.

Les communes limitrophes de Larche sont Jausiers et Saint-Étienne-de-Tinée (France), Argentera et Acceglio (Italie).

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Sommets

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 6,9 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Le Sautron
Le Sautron, vu de l'est.

La commune est l'objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1984 pour un tremblement de terre, pour des inondations et des coulées de boue en 1996 et 2001, pour des sécheresses en 1989, 1990 et 1998, et en 1996 pour des glissements de terrain<ref name="prim"/>.

La commune de Larche est principalement exposée à cinq risques naturels et un risque technologique<ref name="prim"/> :

  • Le risque sismique est non négligeable ;
  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain<ref name="ddrm37"/> ;
  • transport de matière dangereuse.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

Sismique

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Barcelonnette auquel appartient Larche est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>.

La liste des tremblements de terre d’une intensité macro-sismique ressentie supérieure à V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets) suit (les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Nobr, d’une intensité ressentie à Larche de VII et dont l’épicentre était situé à Bussana Vecchia, en Italie<ref name="brgm1130045"/>,
  • du Modèle:Nobr, avec une intensité macro-sismique de V et un épicentre située dans le Piémont italien<ref name="brgm1130104"/>,
  • du Modèle:Nobr, avec une intensité de V et Saint-Paul-sur-Ubaye pour épicentre<ref name="brgm40109"/> ;
  • du Modèle:Nobr, avec une intensité de V et de nouveau Saint-Paul-sur-Ubaye pour épicentre, ce séisme étant, près de dix mois après, une réplique du précédent<ref name="brgm40121"/> ;
  • du Modèle:Nobr, avec une intensité de V et dont l’épicentre se trouve dans la commune de Larche même<ref name="brgm40109"/>.

Avalanche

Météorologiquement, la commune est très concernée par les précipitations importantes de « retour d'est » venant de la Stura. Les risques d'avalanche y sont donc marqué.

Le rapport CLPA Ubaye de Modèle:Nobr note pour Larche<ref>Modèle:Pdf MEDDE - ONF - IRSTEA, « Notice sur les avalanches constatées et leur environnement, dans le massif de l’Ubaye », Modèle:Nobr, Modèle:P.3-4 (consulté le Modèle:Nobr).</ref> :

Modèle:Début citationL'événement le plus marquant s'est produit le Modèle:Nobr, vers Modèle:Heure du matin, lorsque l'avalanche du Combal (no 19) a enseveli une partie du village de Larche après avoir poursuivi tout droit son cours, en rive droite du Rouchouze. Il s'agissait d'une avalanche poudreuse. Toutes les maisons du village furent « plâtrées ». Il y a plus de Modèle:Unité, cette avalanche aurait en plus traversé l'Ubayette et serait remontée sur Modèle:Unité versant opposé. L'avalanche ayant occasionné de nombreux dégâts, mais heureusement aucune victime, il a été décidé de réaliser des protections sous forme d'ouvrages de défense passive, compte tenu de l'importance de la zone de départ. Une énorme tourne a été réalisée au débouché du Combal ; de nombreuses banquettes et ouvrages à vent ont été implantés dans la zone de départ.Modèle:Fin citation D'autres avalanches importantes sont à signaler :

  1. Celle, dite de Maison Méane (no 24), qui aurait emporté plusieurs maisons en 1782, aurait à nouveau fait des dégâts en 1919 et 1935.
  2. Plus haut, l'avalanche de la Cime des Palets (no 27) a coupé la route sur plusieurs centaines de mètres à la fin des années 1970.
  3. Plus récemment, mi-Modèle:Date-, les versants encadrant la route du col de Larche ont été concernés par de nombreuses avalanches d’ampleur. Certaines avalanches (Modèle:Numéros, 19, 20, 24, 26, 30 et 36) ont plus ou moins dépassé les limites anciennement reportées sur la CLPA et d’autres avalanches (Modèle:Numéros et 42) n’y étaient pas reportées. Cette crue avalancheuse a fait suite à une chute de neige de plus d’un mètre en Modèle:Heure.
  4. Citons, enfin, à l'entrée aval de la commune, non loin de la limite de la commune de Meyronnes, l'avalanche de plaque de l'Eplatenier (no 31) qui a déjà tué un militaire en 1936 et a fait une nouvelle victime, le Modèle:Nobr, dans une colonie de vacances.
  • Un dossier départemental sur ce risque, élaboré en 2012, apporte des informations : causes, conséquences, préventions, moyens d'information du public et recherches<ref>Modèle:Pdf Dossier départemental des risques majeurs des Alpes-de-Haute-Provence - Avalanche.</ref>.
  • L’avalanche du Combal de 1972 a fait l'objet d'une page du centre Séolane de Barcelonnette présentant succinctement, mais avec des photos, sur son site, les dégâts et les travaux consécutifs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="ddrm45">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, Modèle:Op. cit., Modèle:P.</ref>.
  • Quasiment tous les ans, la route est coupée plusieurs jours par des avalanches, ou par décision préfectorale, quand les risques sont très importants. Il est régulier que ce soient les conditions côté italien qui empêchent le franchissement du col.

Coulée de boue et glissement de terrain

Modèle:Section vide ou incomplète 1996 et 2001

Transport de matières dangereuses

Traversée de Larche par la route départementale 900
Traversée de Larche par la route départementale 900 en direction de Barcelonnette.

La commune de Larche est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale Modèle:Nobr (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Toponymie

Larche (Chef-lieu)

La localité apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200, sous la forme l’Acha (à lire sans doute l'Archa), puis en 1351 sous la forme Archa<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Cette graphie est réitérée au pluriel à seulement 43 km avec le Mont Archas à Saint-Martin-Vésubie.

Selon les toponymistes, ce nom de lieu serait issu du latin arca au sens de « coffre pour corriger le cours du torrent alpin »<ref>Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.</ref> ou, moins probablement, de « meuble servant à stocker le grain »<ref name="topo"/>. Il peut également représenter le nord-occitan artsa, terme désignant l’arche d’un pont<ref name="TGF"/>. Le latin arca s'entend comme étymon ultime du mot occitan, les formations toponymiques avec l'article défini étant tardives. La graphie actuelle Larche résulte d'une part de la francisation du mot occitan et d'autre part de l'agglutination de l'article défini, phénomène fréquent dans la toponymie et dans la langue courante (cf. l'ierre > lierre).

Maison-Méane

Le hameau détruit à la dernière guerre mondiale était une paroisse à part entière. « Méane » serait selon François Arnaud<ref>1906, Correctif de la carte d'état major</ref> l'adjectif au féminin de méan = méane : « au milieu » (il dit : maisons à mi-chemin entre le col et le chef-lieu). Les maisons de la reconstruction (après la guerre) n'ont pas été placées au même endroit mais plus hautes, proches de la nouvelle route, alors que le village était un peu plus bas (voir cadastre les parcelles et sur place les ruines).

Malboisset

La consultation du cadastre indique environ une dizaine de maisons. Une seule maison a été rebâtie, mais de nombreuses fondations de maisons détruites pendant la seconde guerre mondiale sont encore visibles. Le camping « Les-Marmottes » en direction de la route du vallon du Lauzanier se trouve à proximité du hameau. François Arnaud nous dit que le sens est « mauvais petit bois »<ref>1906, Correctif de la carte d'état major.</ref>.

Le Colombier

Modèle:Section vide ou incomplète

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Nobr, dont un chômeur<ref name="insee-dossier-local5"/>. Ces travailleurs sont majoritairement salariés (19 sur 31)<ref name="insee-dossier-local7"/> et une courte majorité travaille hors de la commune (Modèle:Nobr sur 31)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

L'économie de Larche repose sur le tourisme et l’agriculture montagnarde, combinant cultures vivrières et fourragères (foin, avoine, blé, pomme de terre), et l'élevage (brebis, chèvres, et rarement vaches).

Si la position frontalière du village et le transit commercial empruntant le col de Larche contribuèrent longtemps à sa survie (postes de douane, de gendarmerie, services de transit, restaurants), la levée des contrôles aux frontières a mis un terme à cette petite économie transalpine, qui a dû s'adapter à l'économie du tourisme de montagne (camping, refuge) que la mention d'étape sur le trajet du GR5 et la proximité avec le parc national du Mercantour aident à maintenir. Larche possède sa petite station de ski depuis de nombreuses années, avec trois remontées mécaniques. Le domaine de ski de fond est important et parcourt la vallée jusqu'au vallon du Lauzanier.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 11 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, très faible, est couvert par le secret statistique en 2010. Il était de trois en 2000<ref name="otex"/>, de quatre en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Ces exploitants sont exclusivement des éleveurs de moutons<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) avait fortement baissé, de 891 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait deux établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait huit établissements (sans emploi salarié), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant quatre personnes<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • un hôtel<ref name="atlas-hébergement11"/> classé deux étoiles<ref name="atlas-hébergement16"/> avec une capacité de Modèle:Nobr<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • un gîte d'étape
  • un camping deux étoiles<ref name="atlas-hébergement21-23-25"/> avec une capacité de Modèle:Nobr<ref name="insee-dossier-local16"/> ;
  • de nombreux meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> et quelques meublés non-labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 73, elles représentent les deux tiers des logements. Parmi les résidences secondaires, 12 possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Histoire

Fichier:Bourcet Larche.jpg
Carte nouvellement découverte, établie entre 1749 et 1755 sous la direction de Pierre-Joseph de Bourcet, ingénieur militaire. Chef d’œuvre aquarellées, dessinées au 1/14 400e.

Des vestiges d’occupation de l’âge du fer (sépultures) ont été retrouvés sur la commune<ref name="Collier10"/>.

Ancien Régime

Dans l’Antiquité tardive, Larche fait partie de la vallis Moccensis<ref name="barruol-rigomagus-49">Modèle:Article, Actes du Modèle:1er congrès historique Provence-Ligurie, Vintimille- Bordighera, 2-5 octobre 1964, Modèle:P.49 (lire en ligne).</ref>, d’après le nom de la famille romaine des Moccii, qui devait posséder des domaines importants dans les vallées<ref>Guy Barruol, Modèle:Opcit, Modèle:P.49.</ref> : elle dépend, sur le plan religieux, de l’archevêché de Turin<ref>Guy Barruol, Modèle:P.48.</ref>. Le nom évolue ensuite en vallis Muscio (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), vallium Mucii (Modèle:S mini-), puis au Modèle:S mini, en Vallis Montii, c’est-à-dire le Val-des-Monts, district de la vallée de Barcelonnette qui a existé jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="barruol-rigomagus-49"/>.

La première mention du village date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>. Il appartient alors aux comtes de Provence jusqu’en 1388<ref name="AHP"/>, en étant rattaché à la communauté de Meyronnes<ref name="archeo-provence"/>. Rostaing Andrée de Mayronis (?-ap.1343) fut noble, habitant de Sisteron, coseigneur de Meyronnes, Tournoux, Gleisoles et probablement de Larche (baillie de Barcelonnette) en 1328<ref>Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, Modèle:P.199</ref>. Jean Siméonis, baile-juge d'Apt (1351), président de la chambre des comptes (1355), avocat et procureur du roi (1364), viguier-juge de Forcalquier (1372-73), noble, originaire de Saint-Paul-sur-Ubaye, juriste embrassa une carrière militaire. En effet, lors de l'invasion des troupes de l’Archiprêtre, il aurait pris la tête, avec Guillaume de Barras, d'une troupe de fantassins et de cavaliers. Ainsi, le Modèle:Date-, il vint renforcer la garnison de SisteronModèle:Référence nécessaireModèle:Référence à confirmer. M.-Z. Isnard le signale, en 1358, comme seigneur de Maurin, de Saint-Paul-sur-Ubaye, de Tournoux et de Gleisoles<ref>Marie-Zéphirin Isnard, Modèle:Opcit, Modèle:P.185 à 223</ref>. Le lien avec Meyronnes met plusieurs siècles à se rompre : une paroisse indépendante est créée à la fin du Moyen Âge, et la communauté de Larche se sépare de celle de Meyronnes au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. À la Révolution, cette distinction entre deux communes est conservée.

De 1388 au traité d'Utrecht (1713), Larche relève des Etats de Savoie, avant d’être rattaché au domaine royal français<ref name="AHP"/>.

L’histoire du village est marqué par sa position frontalière. François Ier y fait construire une route stratégique pour y faire passer son artillerie lors des guerres d'Italie : le chemin des Canons, encore visible en certains endroits. Le village est pillé par l'armée française en 1693 (lorsque l'Ubaye était piémontaise), puis par l'armée piémontaise durant les guerres de la Révolution.

Révolution française et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/> et Larche est brièvement chef-lieu de canton<ref name="Cassini"/>.

En Modèle:Date- la Convention nationale soucieuse de défendre le territoire a nommé le général Kellermann du quart S-E de la France avec les Alpes, soucieux d'éventuels attaques des États sardes<ref>Société d'étude AHP, dans Annales de HP, N°325, publié en 1993 page 105</ref>. Le Modèle:Nobr, il nomme le général corse Antonio Rossi de déjà Modèle:Nobr pour le secteur Briançon-Entrevaux. Son frère Camillo obtient le sous-secteur Maurin-Larche. Les Modèle:Nobr il lance une attaque préventive pour montrer les muscles vers le village de l'Argentière. Informé d'une riposte musclée en préparation avec des Autrichiens, il recule. Immédiatement ces troupes ennemies occupent la frontière avec artillerie. N'ayant pas de campement correct, elles reculent et se répartissent jusqu'à Tounoux. En se désengageant de cette zone de front, l'ennemi avance puis à nouveau recule, non sans saccager Larche Maison-Méane et Malboisset. Population et soldats mettent alors en cause Camillo pour son incompétence et pour être resté au quartier général à Tournoux pendant les affrontements. Arrêté sur-le-champ, Camillo sera décapité à Paris en Modèle:Date- et son frère âgé mis à la retraite.

La paroisse de Maison-Méane n’est créée qu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Période contemporaine

Comme de nombreuses communes du département, Larche se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà deux écoles dispensant une instruction primaire aux garçons, à Larche et à Maison-Méane<ref name="labadie9"/>, mais pas aux filles : la loi Falloux (1851) n’impose en effet une école de filles que dans les communes de plus de Modèle:Nobr<ref name="labadie16"/>. La première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à Modèle:Nobr, et en 1873, la commune était dotée d’une école de filles<ref name="labadie18"/>. La deuxième loi Duruy (1877) lui permet, grâce aux subventions de l’État, de construire une école à Maison-Méane<ref name="labadie11"/>.

La commune de Larche est durement touchée par la Première Guerre mondiale. Une souscription publique est lancée afin de financer la construction du monument aux morts. Une autre souscription, de fin 1919 à 1921, a lieu dans toute la vallée de l'Ubaye et permet de financer un monument aux 509 morts de la vallée, érigé à Barcelonnette par Paul Landowski<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des ouvrages de la ligne Maginot alpine ont été construits sur la commune. Du 22 au Modèle:Nobr, l’armée italienne fait porter un effort important de son offensive à Larche, malgré le temps exceptionnellement mauvais pour la saison (chutes de neige, vent violent et brouillard). Les hameaux de Maison-Méane, Foncrèze, Courrouit, Piz, Lauzannier, Oronaye et la Rouchouze, soit Modèle:Unité et Modèle:Nobr permanents, sont occupés et dépendent de l’autorité du commissaire civil d’Isola. La commune de Larche est coupée en deux par la ligne de démarcation, dite ligne violette<ref name="gérard">Modèle:Article.</ref>. Le village, située en zone libre, reçoit néanmoins la visite des officiels italiens, Benito Mussolini le Modèle:Nobr et le prince de Piémont le Modèle:Nobr<ref name="gérard87">Gérard, Modèle:Opcit, Modèle:P.87</ref>. La garnison d’Alpini est remplacée, en 1941, par une compagnie du Modèle:3e régiment de gardes-frontières<ref name="gérard87"/> renforcés de patrouilles de skieurs<ref name="gérard88">Gérard, Modèle:Opcit, Modèle:P.88</ref> jusqu’en 1942 et l’extension de la zone d’occupation italienne<ref name="gérard90">Gérard, Modèle:Opcit, Modèle:P.90</ref>. L’Italie s’effondre devant l’avancée alliée en 1943 et signe un armistice : son armée évacue la France le Modèle:Date-, mais est remplacée par l’Allemagne.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’armée allemande évacue rapidement l’ensemble du département en Modèle:Nobr, mais établit une position défensive au col de Larche afin de retarder la progression alliée. Le village reste ainsi occupé par la Wehrmacht jusqu’au printemps 1945. C’est l’armée française qui lance l’offensive, avec le [[5e régiment de dragons|Modèle:5e régiment de dragons]]. Face à lui, se trouvent un bataillon de la division italienne Littorio, trois compagnies du Modèle:34e bataillon de fusiliers allemand (Füsilier-Bataillon de la [[34e division d'infanterie (Allemagne)|Modèle:34e division d’infanterie]]), et de l’artillerie. Après une préparation d’artillerie le Modèle:Nobr, les dragons français attaquent le 23 et reprennent le village. Mais le 24, l’artillerie est envoyée soutenir l’opération Pingouin qui attaque le col de la Lombarde et les combats cessent. Le col de Larche est évacué dans la nuit du 25 au Modèle:Nobr, la commune de Larche est définitivement libérée à cette date<ref>Modèle:Chapitre. Catalogue de l’exposition éponyme.</ref>. Le village est totalement détruit par les combats<ref name="AHP-c195"/>, puis reconstruit. Le hameau de Maison Méane fut reconstruit bien en amont de l'ancien, lorsque la nouvelle route du col fut ouverte. Le Colombier n'a jamais été reconstruit. Malboisset a conservé une maison de taille massive éventrée par un obus, dite Maison de Rémy, pendant plus de quarante ans.

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique environnementale

Larche est classé trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Tableau population d'article de commune de France

L'histoire démographique de Larche est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement rapide de perte de population, mouvement de très longue durée. En 1821, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population depuis le maximum historique du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="vidal">Modèle:Article.</ref>. Le mouvement de perte se poursuit jusqu'à nos jours, même si la population semble stabilisée depuis une vingtaine d'années à environ 10 % de son niveau d'il y a deux siècles.

Modèle:Graphique population d'article de commune de France

Lieux et monuments

Fichier:Chapelle à Maison-Méane - Commune de Larche.jpg
Chapelle de Maison-Méane.

Modèle:Référence nécessaire

Personnalités liées à la commune

Modèle:Section vide ou incomplète

Notes et références

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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