Lurs

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Modèle:Infobox Commune de France

Lurs est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le nom des habitants de Lurs est Lursiens<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Note : on prononce « Lurse ». Lurs n'est donc pas homophone de Lure.

Lurs a reçu le label « village et cité de caractère ».

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Le village est perché à 612 m d’altitude, sur un site inscrit<ref name="La Torre"/>, à 7 km de Pierrerue, 11 km de Forcalquier et 37 km de Digne-les-Bains.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Lurs et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Fichier:Lurs de Sigonce.JPG
Vue du village

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et reliefs

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre trois formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte schématique montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :

  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>La Nappe de Digne et les structures connexes,par Maurice Gidon, professeur de géologie à l'Université de Grenoble.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance à l’est, dans la vallée ;
  • le Plateau de Valensole à l’est, outre-Durance : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composé de roches sédimentaires détritiques (dépôts liés à l'érosion des montagnes apparues à l'Oligocène).

Climat

Modèle:Article détaillé

Lurs est soumise à un climat méditerranéen d'intérieur, très semblable à celui que l'on trouve dans le reste de la Provence à basse altitude. Les hivers sont frais, avec des gelées fréquentes, tandis que les étés sont très chauds et secs, avec quelquefois des orages.

Lurs n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle d’Oraison <ref>Modèle:Lien web</ref>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Modèle:Article détaillé Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • La commune est traversée par le Lauzon<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Buès.
  • La Durance<ref>Modèle:Lien web</ref> borde la commune à l'est. C'est une rivière dite « capricieuse » et autrefois redoutée pour ses crues (elle était appelée le Modèle:3e de la Provence<ref>La tradition provençale dit que les deux premiers étaient le mistral et le Parlement d'Aix</ref>) aussi bien que pour ses étiages, la Durance est une rivière à la fois alpine et méditerranéenne à la morphologie bien particulière.
  • Ruisseaux le lauzon, de pierrerue,
  • Torrent de barlière.

Lurs dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 700 équivalent-habitants<ref>Description de la station Lurs/village</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 29 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Peyruis auquel appartient Lurs est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Lurs est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de la Durance) ;
  • mouvement de terrain : plusieurs versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Lurs est de plus exposée à deux risques d'origine technologique :

  • risque de rupture de barrage : en cas de rupture du barrage de Serre-Ponçon, toute la vallée de la Durance serait menacée par l'onde de submersion<ref name="ddrm88"/> ;
  • risque lié au transports de matières dangereuses, par rail, route et canalisations. Il s'agit du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban<ref name="ddrm74"/> :

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune n'existe pas, mais un plan des surfaces submersibles existe depuis 1961<ref name="ppr"/> et le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle en 2003 pour effondrement de terrain<ref name="prim"/>. En 1992, un poids lourd se renverse lors d'un accident de la circulation, sur l'autoroute A51 : Modèle:Unité de produits chimiques dangereux fuient dans la nature, une partie aboutissant dans la Durance<ref name="ddrm74"/>. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l'échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d'objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l'intensité peut être plus forte à l'épicentre<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Date-, d'une intensité ressentie à Lurs de VII et dont l'épicentre était situé à Bussana Vecchia<ref name="brgm1130045"/>,
  • du Modèle:Date-, avec une intensité de VI et un épicentre situé à Lurs même<ref name="brgm40140"/>.

Urbanisme

Typologie

Lurs est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,6 %), forêts (23,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,5 %), cultures permanentes (5,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 964, sous la forme castri de Lurs. Selon Charles Rostaing, le nom est créé sur la racine oronymique (qui désigne une montagne) préceltique *Lor-, et qui serait probablement antérieure aux Gaulois<ref name="Rostaing"/>,<ref name="AHP-c11"/>,<ref name="Fénié-29-30"/> ; selon Ernest Nègre, le nom dérive d’un nom propre romain, Lurius<ref name="TGF"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Les hommes ont fréquenté le territoire de Lurs dès le Paléolithique moyen<ref name="Collier8"/>. Des sites chalcolithiques ont également été découverts<ref name="Collier9"/>.

Sur la commune, les archéologues ont fouillé deux habitats néolithiques. Aux Clavelles, sur le chantier de l’autoroute A51, un habitat néolithique, proche de la grotte de l’Église à Baudinard, a été mise au jour. Cinq tombes néolithiques témoignent d’un « accident de parcours » : trois tombes sont celles d’enfants (de 2 à 8 ans) morts les uns après les autres, à quelque temps d’écart ; les deux autres sont celles d’adultes (15/18 et 20/25 ans), et sont encore postérieures<ref name="Muller22"/>. Une nécropole gallo-romaine a aussi été découverte<ref name="Muller20"/>.

Dans l’Antiquité, le territoire de Lurs fait partie de celui des Sogiontes (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.

Une mutatio, relais sur la voie domitienne, importante voie romaine entre l'Italie et l'Espagne, était établi sur le site actuel de la chapelle et du château de Notre-Dame-des-Anges. L'abondance des preuves toponymiques, épigraphiques et archéologiques permet de savoir avec certitude que la ville antique d'Alaunium se situait à cet endroit, même sans fouilles approfondies<ref>Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » Modèle:ISSN Modèle:N°103, Modèle:ISBN, Modèle:P.43.</ref>.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>. À cette époque, il est possible que la chapelle Saint-Martin, en contrebas à l'ouest de la colline, ait été le centre d'un habitat<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.83-84.</ref>.

La communauté est citée pour la première fois dans les chartes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sous son nom actuel<ref name="La Torre"/>, à proximité du relais gallo-romain, Alaunium (actuellement Notre-Dame-des-Anges). La tradition attribue sa fondation à Charlemagne, en 812-814, qui en aurait fait don à l’évêque de Sisteron Jean II<ref name="archeo-provence"/>. La frontière avec la communauté voisine de La Brillanne reste fixée sur le sommet de la colline du Pied d'Aulun, important repère visuel dans le paysage, et qui fut le siège d'un culte à l'époque gauloise, selon un processus courant<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.150.</ref>.

Les évêques de Sisteron sont propriétaires du village depuis au moins le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>, où ils ont leur résidence d’été, et y sont princes de Lurs<ref>L'évêque de Sisteron sera effectivement « prince de Lurs »</ref>. Le château, construit au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est pris par les vicomtes de Nice<ref>[https://www.departement06.fr/documents/Import/decouvrir-les-am/rr85-1983-03.pdf Le réseau castral du pays de Nice ({{#switch: e

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}}

}})], par Jean-Claude Poteur</ref>, qui le conservent jusqu’à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>L'éphémère comté de Forcalquier</ref>. Alix de Forcalquier cède la moitié du château aux évêques en 1110 ; Tiburge d'Orange rend la seconde moitié du château dans les années 1125-1145<ref name="Luberon"/>. Appartenant aux évêques, la communauté ne payait pas la queste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution<ref name="baratier-demo21"/>.

Temps modernes

Le château est pris lors des trois sièges qu’il subit au cours des guerres de religion.

Révolution française

La société patriotique de la commune y est créée assez précocement pendant l’été 1792<ref name="club"/>.

Lurs est chef-lieu du canton de Lurs (Cantons supprimés à la suite du redécoupage cantonal de 1801) pendant la décennie révolutionnaire, avant d’être rattaché au canton de Forcalquier (1801), puis à celui de Peyruis (1802)<ref name="Cassini"/>.

Période contemporaine

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 22 habitants de Lurs sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Lurs se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, la loi Falloux (1851) imposant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>. Lurs commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour construire une école neuve<ref name="labadie11"/>.

Un siècle après la résistance au coup d’État de 1851, pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et Modèle:Date- afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment les voies de communication. Disposant du soutien de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes<ref name="guide-débarquement-250"/>. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le Modèle:Date- de Vidauban<ref name="guide-débarquement-80"/>, franchit la Durance le Modèle:Date- au sud de Mirabeau<ref name="guide-débarquement-81"/>. Le Modèle:143e d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallée de la Durance toute la journée du Modèle:Date- et libère les villes et villages sur son passage, dont Lurs, se contentant toutefois de passer en contrebas du village<ref name="guide-débarquement-251"/>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Lurs. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.

C'est dans cette commune que s'est déroulée l’affaire Dominici survenue en 1952.

Politique et administration

Fichier:Mairie Lurs 4.jpg
Mairie.

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 11 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Richard lafond a été réélu conseiller municipal avec le sixième total de 213 voix, soit 81,30 % des suffrages exprimés. La participation a été de 80,62 %. Il a ensuite été nommé maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Lurs fait partie de la Communauté de communes du Pays de Forcalquier et Montagne de Lure. Elle a adhéré en 2010 à la charte du Parc Naturel Régional du Luberon.

Instances judiciaires et administratives

Lurs est une des quatre communes du canton de Peyruis, qui totalise Modèle:Nombre en 2008. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Lurs fait partie du canton de Peyruis depuis 1802, après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 à 1801 et du canton de Forcalquier de 1801 à 1802<ref name="Cassini"/>. La commune fait partie des juridictions d’instance de Forcalquier, prud'hommale de Manosque, et de grande instance de Digne-les-Bains<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Lurs en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 3,21 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 14,68 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 33,92 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 20,80 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).

Budget et fiscalité 2017

En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 4,10 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 15,82 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 36,55 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section En 1540, Lurs comptait 80 maisons<ref name="AHP"/>.

L'histoire démographique de Lurs est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période, courte, dure de 1831 à 1846. Elle est suivie d'un mouvement de diminution de longue durée. En 1911, la commune avait perdu la moitié de sa population de 1831<ref name="vidal">Christiane Vidal, « [Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.] », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement s'est poursuivi jusqu'aux années 1970 (en 1975, la population de Lurs représente 22 % de celle de 1831). Depuis une quarantaine d'années, la population s'est remis à croître.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire publique<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="ecole"/>. Ensuite, les élèves sont affectés au collège du Docteur-JMG-Itard à Oraison<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Chaque année au mois d'août depuis 1955, le village accueille les Rencontres Internationales de Lure — du nom de la montagne voisine — : observatoire, carrefour et forum de passionnés de la communication visuelle (typographie, graphisme…).

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Lurs au 14 017e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 163 personnes, dont 14 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (17 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (55 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (55 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Les champs de fleurs forment de grandes bandes de couleurs vives.
Champs de fleurs sur la colline de Lurs

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 23 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et quatre emplois salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 39 en 2010. Il était de 57 en 2000<ref name="otex"/>, de 55 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>, soit une perte de 31 % des exploitations en dix ans. Actuellement, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les cultures permanentes : arboriculture dont olivier et arbres à fruits (plus de la moitié des exploitants). Les grandes cultures et la polyculture caractérisent la majorité des autres exploitations<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a légèrement augmenté, de 989 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, avant de diminuer lors de la dernière décennie, mais reste à un niveau élevé, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Labels

Les agriculteurs de la commune de Lurs ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC), dont le banon, et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)<ref name="labels"/>.

Parmi ces labels, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Le terroir de la commune est toutefois situé en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Lurs colonise donc les versants favorables, et avoisinait les Modèle:Unité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Actuellement, elle compte actuellement plus de 10 000 pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>. L’huile produite à partir des olives récoltées dans la commune bénéficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence<ref name="labels"/>.

Productions

La culture de l’olivier est une des principales de la commune. La production d’huile d’olive était importante jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (avec 13 000 pieds), puis a connu un déclin relatif, moins important que dans le reste du département. Il restait 10 500 pieds en 1994<ref name="durbiano19"/>. Le renouveau de l’oliveraie, à partir des années 1990 a été subventionné par le ministère de l'Agriculture<ref name="durbiano25"/>. Outre son rôle économique, l’oliveraie peut aussi jouer un rôle de limitation des incendies de forêt, en tenant le rôle de pare-feu<ref name="durbiano27"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 13 établissements, employant 5 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Un des sept moulins à huile du département se trouve à Lurs : privé, il a un aspect patrimonial<ref name="reparaz-medit109-61"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 35 établissements (avec sept emplois salariés), auxquels s’ajoutent les cinq établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant sept personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec plus entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • l’hôtel classé trois étoiles<ref name="atlas-hébergement17"/> qui existait en 2008 a disparu depuis<ref name="insee-dossier-local17"/>;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 85, elles représentent plus du quart des logements. Parmi les résidences secondaires, six possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Restaurant Bistrot de pays<ref>La Terrasse de Lurs</ref>,<ref>La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays</ref>,<ref>Fédération nationale des bistrots de pays</ref>.

Lieux et monuments

Architecture civile

La maison la plus ancienne peut dater du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier358"/>. De nombreuses maisons du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle offrent une façade agréable ou présentent une construction d’excellente qualité<ref name="Collier366"/>. Sur le Lauzon, se trouve un ancien moulin à eau<ref name="Collier431"/>. Sur le Lauzon également, le pont de Monnesargues est cité par Barruol, Autron et Ursch<ref name="Barruol"/>. Enfin, le pont de l’A51 au-dessus de la voie ferrée Grenoble-Marseille, long de Modèle:Unité (portée maximale : Modèle:Unité), est le premier pont construit en France associant les techniques de construction avec éléments en béton préfabriqués, et béton précontraint. Le pont a été construit en posant des poutres d’acier sur les piles ; le tablier est formé de hourdis de béton préfabriquées ; ces éléments de béton sont ensuite précontraints par des câbles d’acier. Il a été mis en service en 1988<ref name="Montens"/>.

Art religieux

Le palais épiscopal est en ruines (il a été abandonné après la Révolution française, après avoir dévasté<ref name="Collier244"/>. L’ancien petit séminaire de l’évêché de Sisteron, créé dans les années 1680, se trouve à l’entrée du village<ref name="Collier436"/>.

Chapelle Notre-Dame-des-Anges

L’église la plus importante est celle de Notre-Dame-des-Anges<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au milieu du site de la ville romaine d’Alavinum<ref name="Collier57"/>. Des miracles ayant eu lieu, elle abandonne son ancien nom de Notre-Dame d’Aulun pour celui de Notre-Dame des Anges<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.29.</ref>. Dans son état actuel, elle est construite entre 1662 et 1674 comme chapelle du couvent des récollets. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est augmentée de six chapelles latérales voûtées d’ogives de type archaïque pour cette époque<ref name="Collier187"/>, puis subit d’importantes réparations au début des années 1750<ref name="Collier57"/>. La nef est voûtée en berceau surbaissé. Elle est éclairée par six baies, trois sur le mur nord et trois sur le mur sud. Le clocher en tour carré est construit à l’angle du chœur<ref name="Collier213"/>. Le chœur est construit en hauteur, au-dessus d’une crypte qui s’étend au-delà des limites de la chapelle actuelle<ref name="Collier57"/>

Cependant, cette chapelle est construite sur une plus ancienne, qui peut remonter au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier57"/>. Le domaine de Notre-Dames-d’Olon (Alaunium) appartenait à l’évêque de Sisteron, qui l’échange au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec les Templiers contre La Brillanne<ref name="archeo-provence"/>.

Elle fait l’objet d’un pèlerinage après la Peste noire. En 1660, la Vierge Marie est apparue miraculeusement, et la chapelle est agrandie l’année suivante. C’est un monument historique inscrit depuis le Modèle:Date-<ref name="Mérimée011"/>. Elle contient de nombreux ex-voto classés au titre objet<ref name="Palissy"/>.

L’autel de la Vierge, en bois doré et peint, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est classé<ref name="Palissy190"/>,<ref name="Collier471"/>. Le tableau de sainte Delphine (il porte l’inscription sainte Dauphine), date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est classé au titre objet<ref name="Palissy191"/>,<ref name="Collier479"/>.

La chapelle abrite les sépultures des évêques de Sisteron, avec leurs gisants, dont certains ont fait l’objet d’un classement :

La crèche compte 17 santons de carton-pâte, daté d’entre 1855 et 1895<ref name="Palissy197"/>,<ref name="Collier532"/>. Enfin, deux plats de quête en cuivre datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sont classés, dont un portant des inscriptions gothiques, et l’autre représentant saint Georges tuant le dragon<ref name="Palissy195"/>.

Autres édifices religieux

La chapelle Notre-Dame-du-Plan, à l’écart de Lurs en allant vers Sigonce, est construite à la fin du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }}. Elle est l’objet d’importants travaux en 1850 et 1880. Le pèlerinage ancien se maintient<ref name="Collier140"/>.

L’église paroissiale de l’Invention de la Sainte-Croix<ref>La crèche et les 17 santons classés de l'église de Lurs</ref>, daterait du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/> ou du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, malgré son aspect très archaïque<ref name="Collier180"/>.

La chapelle Notre-Dame-de-Vie est placée au bout du chemin de croix dit promenade des Évêques<ref>La promenade des Évêques à Lurs</ref> marqué par quinze oratoires, sur la colline du village<ref name="archeo-provence"/>. Construite en 1552, elle est relevée en 1662 après avoir été saccagée pendant les guerres de religion. En 1864, on lui ajoute un clocher-mur et un porche néo-classique assez inattendu, avec deux colonnes. Une statue de la Vierge en bois polychrome fait partie du mobilier de la chapelle<ref name="panarotto"/>.

La tour de l’Horloge coiffée d’un campanile abritant la plus vieille cloche de la région (1499) (Raymond Collier ne précise pas laquelle) date de 1499<ref name="Collier529"/>.

La chapelle Saint-Martin, du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est transformée en grange<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle Saint-Michel est au cimetière<ref name="archeo-provence"/>, au sud du village. Construite une première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle est agrandie au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.31.</ref>, mais la façade ogivale particulière date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="panarotto"/>.

Monument aux morts des guerres 1914-1918<ref>Monument aux morts sur la base Patrimages</ref> et 1939-1945<ref>Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 et 1939-1945</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Maximilien Vox, graveur, dessinateur, illustrateur, éditeur, journaliste, critique d'art, esthéticien et historien de la lettre et de la typographie française, y est mort en 1974.
  • Jean Giono, écrivain manosquin, fondateur avec Vox des "Rencontres de Lure" (1952).
  • Gaston Dominici, (1877-1965), a vécu dans cette même commune, en tant que berger, dans sa ferme du nom de la Grand'Terre, située toute proche du village.

Pierre Magnan (1922-2012) a fait de Lurs un des sites principaux de ses romans La Maison assassinée (1984) et Le Mystère de Séraphin Monge (1990).

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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