Méailles

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Modèle:Infobox Commune de France

Fichier:Village de Méailles en automne.jpg
Le village de Méailles vu de la Colle Basse

Méailles est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Méaillais<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Géologie et relief

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Méailles et les communes voisines (cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Méailles est un petit village perché sur une crête qui domine la Vaïre, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre">Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) Modèle:ISBN</ref>, dans une zone de moyenne montagne.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts<ref name="tresor"/>.

Le village est placé sur un roc escarpé qui prend naissance dans le territoire du Fugeret et se prolonge sur la montagne du grand Coyer.

La hauteur de ce roc procure une défense naturelle au village, qui est établi sur une petite plaine, où la culture des arbres fruitiers est possible.

Le village est pittoresque<ref name="AHP"/>, avec ses ruelles étroites, ses vieilles maisons en pierre, son clocher légendaire et ses châtaigniers.

Hydrographie et les eaux souterraines

Fichier:P1010110mod.jpg
Pont et cascade du Riou.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref>,<ref>Calcaires du Crétacé supérieur des hauts bassins du Verdon, Var et des affluents de la Durance </ref> :

  • torrent la Vaïre,
  • ravins de l'Ubac, du Pasqueiret, du Maouna.

Climat

Modèle:… Modèle:Article détaillé

Voies de communications et transports

Voies routières

Modèle:...

Transports en commun

La gare de Méailles est desservie par la ligne de Nice à Digne<ref name="train"/>.

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d'Annot auquel appartient Méailles est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Méailles est également exposée à quatre autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • avalanche,
  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Méailles n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/> ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.

Sismicité

Le seul tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui du 31 octobre 1997, dont l’épicentre se situait à Prads-Haute-Bléone, avec une intensité macro-sismique ressentie de IV et demi sur l’échelle MSK<ref name="brgm"/>,<ref name="brgm40203"/>.

Toponymie

Le nom de Méailles (du bas latin "Medullœ", Mazella en 1200, Mazulla en 1300, Mealha en 1351) dérive de l’occitan mistralien "Mealho"<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou classique « Mealhas », qui désigne une taxe ou une redevance<ref name="TGF">Modèle:TGF3, notice 27095, p 1494</ref>,<ref name="Fénié-67"/>,<ref>Méailles, son histoire</ref>.

Mais, selon un prêtre de 1840, « L’étymologie du nom Méailles viendrait de « moelle » parce que le terrain est très fondé et fertile, ressemblant ainsi à de la moelle".

Communes voisines

Urbanisme

Typologie

Méailles est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,6 %), zones agricoles hétérogènes (4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 53 personnes, dont huit chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (cinq fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (32 sur 45)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (28 actifs sur 45)<ref name="insee-dossier-local7"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait neuf établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010. Il était de cinq en 2000<ref name="otex"/>, de 17 en 1988<ref name="exploitations-insee"/> (soit une perte des deux tiers des exploitations en 22 ans). Les activités de ces exploitations sont variées<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement diminué, de 230 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. La SAU a légèrement augmenté lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait quatre établissements, employant sept salariés<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 11 établissements (sans emploi salarié), auxquels s’ajoutent les deux établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant quatre personnes<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est très importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. La seule capacité d'hébergement est celle des résidences secondaires : au nombre de 143, elles représentent 68 % des logements<ref name="insee-dossier-local16"/>,<ref name="insee-tourisme"/>,<ref name="atlas-hébergement44"/>.

Histoire

Les grottes de la barre de Méailles (notamment le pertuis de Méailles et la grotte du Pertus II) sont fréquentées au néolithique, le territoire de la commune étant toujours occupé lors du chalcolithique<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.8-9.</ref>. Le nom du peuple installé dans la vallée à l’arrivée des Romains n’est pas certain, mais il peut s’agir des Nemeturii<ref name="AHP-c12">Raymond Boyer et Guy Barruol, carte 12 « Peuples et habitats de l’époque pré-romaine », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Atlas historique de la Provence, et commentaire.</ref>. Après la Conquête (achevée en 14 av. J.-C.), Auguste organise les Alpes en provinces. Le territoire de l’actuelle commune de Méailles dépend de la province des Alpes-Maritimes et est rattaché à la civitas de Glanate (Glandèves). À la fin de l’Antiquité, le diocèse de Glandèves reprend les limites de cette civitas<ref name="beaujard-22"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Maldagas)<ref name="archeo-provence"/>, puis Mezallia au Modèle:S mini-<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.183.</ref>. Bien que l’ordre du Temple ait eu quelques droits sur le village, et donc des revenus, les Templiers n’y eurent aucun établissement<ref>Modèle:Templiers-Provence-06, Modèle:P.28 et 121.</ref>. Les Pontevès et les Glandevès se partageaient la seigneurie du lieu au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; du Modèle:S mini- au Modèle:S mini-, ce sont les Villeneuve qui ont la seigneurie<ref name="AHP"/>. Jusqu’en 1245, la communauté de Méailles relevait de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 Méailles faisait partie de la viguerie de Puget-Théniers<ref name="Jansen3"/>. Elle est ensuite rattachée à la viguerie d’Annot à sa création au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

Le bois des forêts de Méailles était coupé et acheminé par flottage sur le Var pour être utilisé dans la construction de navires à l’arsenal de Toulon, à partir de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Cette pratique a perduré jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et l’arrivée du chemin de fer, avec d’autres usages pour le bois, dont la construction du port de Nice à partir de 1749<ref>Luc Thévenon, « Le flottage des bois sur le Var et ses problèmes », La forêt et le bois en Provence, Actes des 11es journées d’étude de l’espace provençal, Mouans-Sartoux, 13-14 mai 2000, Mouans-Sartoux, Centre régional de documentation occitane, Modèle:ISBN, Modèle:P.67.</ref>.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club">Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er trimestre 1989, 108e année, Modèle:P.296-298.</ref>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Nobr précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1830 que le cadastre dit napoléonien de Méailles est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013 Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Méailles<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Méailles se préoccupe de l’instruction primaire de ses enfants bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà une école ouverte aux garçons et aux filles<ref name="labadie9"/>. La loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de Modèle:Nobr, donc Méailles n’était pas obligée de l’ouvrir. Mais si la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à Modèle:Nobr, et donc rend l’école de filles obligatoire à Méailles<ref name="labadie16"/>, la commune ferme son école de filles<ref name="labadie18"/>. Ce n’est donc qu’avec les lois Ferry que les filles sont définitivement scolarisées à Méailles.

La ligne de chemin de fer de Nice à Digne est inaugurée, après l’achèvement du tunnel de la Colle est achevé en 1903, du 5 au Modèle:Nobr en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.

Modèle:Référence nécessaire

Le soir du Modèle:Nobr, quatre gestapistes montent de Nice en Citroën noire et s’arrêtent au village. Ils vont à l’hôtel Latil où ils contrôlent les identités de tous ceux qui y sont présents, se montrant violents et hurlant. Les cinq juifs qui y étaient assignés à résidence par Vichy sont raflés et descendus à la gare d’Annot avec une charrette louée à un habitant. De là, ils sont emmenés le 3 novembre à Nice en train, puis déportés pour être exterminés, sauf une jeune fille qui peut s’évader et est guidée par des jeunes gens vers La Colle-Saint-Michel<ref name="ribot-264"/>.

Modèle:Référence nécessaire

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 11,67 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,46 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 82,73 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 22,50 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Méailles fait partie :

Urbanisme

La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, Méailles comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Méailles). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L’histoire démographique de Méailles est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure toute la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, jusqu'en 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée<ref name="vidal" />. En 1926, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de dépopulation se prolonge très tardivement, jusqu'aux années 1990, puis s'inverse jusqu'à nos jours.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Modèle:…

Santé

Modèle:…

Cultes

Chrétien catholique

Lieux et monuments

L’église paroissiale Saint-Jacques (titulaire d’origine, mais Notre-Dame est parfois citée concurremment, saint Jacques serait alors patron<ref name="archeo-provence"/>) date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et a été agrandie par la suite (parties des Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles)<ref>Raymond Collier, op. cit., p 116</ref>. La nef est restée de style roman<ref name="RC,p172">Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 172</ref>. Les arcs doubleaux sont soutenus par des corbeaux sculptés de figurines animales<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 459</ref>. Assez exceptionnellement pour la région, elle possède un bas-côté, d’époque gothique et voûté de croisées d’ogives<ref name="RC,p172"/>. La chapelle latérale sud est probablement contemporaine, mais sa voûte d’arêtes date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="RC,p172"/>. Sur la façade, un cadran solaire date de 1897, ce qui est une date très tardive (l’heure légale date en France de 1881) et porte la légende « Fugit irreparabile tempus », d’après Virgile Modèle:En latin. Il est orné d’entrelacs de lignes droites, et a été restauré<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence, p 96</ref>. La restauration de la toiture de l'église côté nord et la création de 2 cloches coulées sur site ont été réalisées en 2016<ref>Les rubans du patrimoine, palmarès 2017</ref>.

Elle possède un retable représentant la déposition de Croix, du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }}<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 471</ref> classé aux Monuments historiques<ref>Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref>. Il est orné notamment d’une Vierge à l’Enfant, d’une Annonciation, et d’autres peintures, datées de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref>. Plusieurs tableaux de l’église sont classés au titre objet :
un tableau représentant ensemble saint Jacques le Majeur, saint Jacques le Mineur, saint Pierre, saint Barthélemy, saint Antoine et sainte Agathe, peint par Jean André en 1656<ref>Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref> ;
une donation du Rosaire de 1647, où Louis XIII est représenté<ref>Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref>.
Sa croix de procession du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle est classée<ref>Arrêté du 25 mars 1956, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref>.
  • Sur le bord de l’escarpement où est bâti le village, une maison est datée de 1554<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 359</ref>.
  • La route longeant la Vaïre (descente de la Colle-Saint-Michel) offre des vues superbes.
  • Il existe plusieurs chapelles sur le territoire de Méailles :
    • chapelle de la Combe<ref name="La Torre"/>,
    • Notre-Dame, à proximité du village, côté sud<ref name="archeo-provence"/>,
    • chapelle Saint-Jacques, proche du village<ref name="archeo-provence"/>,
    • Saint-Joseph<ref name="archeo-provence"/>.
  • Monument aux morts<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Sites naturels

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail