Mézel

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Modèle:Homophone Modèle:Infobox Commune de France

Mézel est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Mézeliens<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Mézel et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune est traversée par l’Asse. Le village est situé à Modèle:Unité d'altitude<ref name="tresor"/>.

Relief

  • col d’Asson

Hydrographie

Mézel est traversée par l'Asse<ref>Fiche de l'Asse sur le site du Sandre</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 19 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Voies de communication et transports

Voies routières

La commune se situe le long de la route départementale RD907 (ancienne route nationale 207), entre Manosque et Châteauredon.

Services autocars

Lignes départementales

Le village est reliée par 1 ligne départementale<ref>Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P</ref>::

Ligne Tracé
D2 Riez ↔ Estoublon ↔ Digne-les-Bains

Transports ferroviaires

Petite gare de Mézel, avec wagon plat devant le hangar à marchandises précédé d'un vaste auvent, et bâtiment voyageur à étage.
Gare de Mézel.

La commune partage avec Châteauredon la gare de Mézel-Châteauredon, où le train de la ligne de Nice à Digne a un arrêt<ref name="train"/>.

Ligne Tracé
CP Nice ↔ Mézel-Châteauredon ↔ Digne-les-Bains

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Mézel est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
  • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Mézel est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La départementale RD907 (ancienne route nationale 207) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme<ref name="ppr"/> ; le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1994 se sont produits des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain ; en 1996 ce sont à nouveau des glissements de terrain, des affaissements, des éboulements ; et en 2007, des mouvements de terrain dus à la sécheresse<ref name="prim"/>. En Modèle:Date-, d’importantes chutes de pierres n’occasionnent pas d’arrêté de catastrophe naturelle<ref name="ddrm32">Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’échelle MSK (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre<ref name="brgm"/> :

  • le séisme du Modèle:Date-, d’une intensité ressentie à Mézel de VI et dont l’épicentre était situé à Beynes<ref name="brgm40044"/> ;
  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et Chasteuil pour épicentre<ref name="brgm40099"/> ;
  • le séisme du Modèle:Date-, avec une intensité ressentie de V et Aiglun pour épicentre<ref name="brgm40176"/>.

Toponymie

Mesèu en provençal et en vivaro-alpin. La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1200 (Mesel) ; son nom serait tiré de l’occitan mezel signifiant lépreux selon Ernest Nègre<ref>Modèle:TGF1 § 20984, Modèle:P.</ref>. Les Fénié donnent une origine ligure à ce nom, formé sur une racine oronymique (de nom de montagne) *mes- + -elum<ref name="Fénié-30"/>.

Urbanisme

Typologie

Mézel est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), terres arables (8,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Le territoire de Mézel aurait été ravagé par les Saxons au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="La Torre"/>.

Le nom du village est cité pour la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Mesellum)<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.</ref>. La localité appartenait aux comtes de Provence qui prélevaient un péage sur la route allant de la vallée de l’Asse à Digne<ref name="AHP-c86">Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle », carte 86 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>. La communauté relevait de la baillie de Digne<ref name="archeo-provence"/>. Le prieuré Saint-Vincent (dont la chapelle est sous la titulature de Notre-Dame) relevait de l’abbaye de Montmajour, qui en percevait les revenus<ref name="archeo-provence"/>.

En 1348, la reine Jeanne, chassée de son royaume de Naples, dut se réfugier en Provence. Pour reconquérir ses États napolitains, elle vendit Avignon au pape pour 80 000 florins, et obtint au passage l'absolution pontificale qui la lavait de tout soupçon dans le meurtre de son premier époux André de Hongrie. Reconnaissante, elle offrit à Guillaume II Roger, frère du pape, le fief de Valernes, qui fut érigé en vicomté par lettres patentes en 1350<ref>Jean-Marie Schio, Guillaume II Roger de Beaufort</ref>. La nouvelle vicomté comprenait les communautés de Bayons, Vaumeilh, la Motte, Bellaffaire, Gigors, Lauzet, les Mées, Mézel, Entrevennes et le Castellet, avec leurs juridictions et dépendances<ref>Édouard de Laplane, Histoire de Sisteron, tirée de ses archives, Digne, 1845, T. I, Modèle:P.126.</ref>.

Un pogrom a lieu en 1355 contre la petite communauté juive locale.

La ville est ravagée par les Ligueurs durant les guerres de religion. Elle devient ville royale dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, et bénéficie d’une foire<ref>Baratier et Hilsdesheimer, « carte 122 : Les foires (1713-1789) », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Modèle:Opcit</ref>. Une émeute anti-fiscale a lieu en 1775, et un avocat de Digne est pris à partie<ref>André Lombard, « Violences et troubles de 1789 à l’An VI », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.153.</ref>. En 1785, une nouvelle émeute a lieu contre le piquet, autre nom de l’octroi, impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Plusieurs membres de la municipalité sont d’ailleurs contre ce nouvel impôt, comme le juge Chauvet<ref>Jean Nicolas, La Rébellion française : mouvements populaires et conscience sociale, 1661-1789, Paris : Gallimard, 2008. Collection Folio, Modèle:ISBN, Modèle:P.113-114</ref>.

La société patriotique de la commune y est créée assez précocement pendant l’été 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-297.</ref>. La chapelle Saint-Sébastien, construite au nord de la commune pour lutter contre la peste de 1624, est vendue comme bien national. Elle est rasée en 1840<ref name="archeo-provence"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la commune produit des prunes séchées, les pistoles ; plusieurs maisons dont le grenier est aménagé en séchoir, avec des murs ajourés. Certains de ces aménagements se voient encore<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.350.</ref>. Comme de nombreuses communes du département, Mézel se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle possède déjà une école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose pourtant l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, mais n’est pas appliquée<ref name="labadie16"/>. Quand la première loi Duruy (1867) abaisse ce seuil à 500 habitants, la commune de Mézel ouvre une école de filles<ref name="labadie18"/>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 18 habitants de Mézel sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.71.</ref>.

Fichier:Mézel, monument aux morts.jpg
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

En 1884, la commune est touchée par l'épidémie de choléra : elle cause 9 morts<ref>Pierre Colomb, « L'épidémie de choléra de 1884 », Annales de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire de Haute-Provence, no 320, Modèle:3e 1992, Modèle:P.205.</ref>. Le Modèle:Date, le premier train arrive en gare de Mézel-Châteauredon, en provenance de Digne<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.425.</ref>. La gare est alors terminus, jusqu’à ce que la ligne soit prolongée jusqu’à Saint-André-les-Alpes et inaugurée le Modèle:Date-<ref name="pref-train"/>. Le tunnel de la Colle est achevé en 1903, et la totalité de la ligne entre Saint-André et Nice est inaugurée du 5 au Modèle:Date en présence de Victor Augagneur, ministre des Travaux Publics<ref name="pref-train"/>.

La Libération de Mézel est marquée par le passage d’une colonne de la [[36e division d'infanterie (États-Unis)|Modèle:36e d’infanterie (US)]], le matin du Modèle:Date, venant de Riez et se dirigeant sur Digne<ref name="guide-débarquement-126"/>.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 323 personnes, dont 27 chômeurs<ref name="insee-dossier-local5"/> (39 fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (82 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (80 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>. Le principal secteur d’activités est le secteur tertiaire.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 14 établissements actifs au sens de l’Insee (tous professionnels) et aucun emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 14 en 2010. Il était de 15 en 2000<ref name="otex"/>, de 20 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont essentiellement tournés vers les cultures permanentes (arboriculture, oléiculture) et les grandes cultures céréalières. Des exploitations sont aussi spécialisées dans l’élevage ovin, d’autres pratiquent la polyculture<ref name="otex"/>. Malgré la perte d’un tiers des exploitations, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté de 1988 à 2000, passant de 148 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>. Cette progression a continué lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre<ref name="otex"/>.

La vigne était cultivée pour le vin jusque dans les années 1950, avec pour débouché l'agglomération dignoise. Le vignoble a occupé jusqu’à Modèle:Unité. Cette culture a fortement régressé et ne concerne plus que quelques hectares en 2005<ref name="reparaz-medit109"/>. L’autre plante symbolique des régions méditerranéennes, l’olivier, est cultivé à Mézel depuis des siècles, et occupait plus de dix hectares au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="reparaz-medit109-58"/>, puis Modèle:Unité et 11 700 arbres à son apogée<ref name="reparaz-medit109-59"/>. Le terroir de la commune se situe cependant à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Mézel compte actuellement plus de mille pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 14 établissements, employant 25 salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 41 établissements (avec 11 emplois salariés), auxquels s’ajoutent les dix établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 55 personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • un hôtel<ref name="atlas-hébergement11"/> (classé tourisme<ref name="atlas-hébergement14"/>) et d’une capacité de neuf chambres<ref name="insee-tourisme"/> ;
  • plusieurs meublés labellisés<ref name="atlas-hébergement32"/> ainsi que des meublés non labellisés<ref name="atlas-hébergement36"/> ;
  • des chambres d’hôtes<ref name="atlas-hébergement38"/>.

Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 63, elles représentent 14 % des logements. Parmi les résidences secondaires, six possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Politique et administration

Municipalité

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Mézel a fait partie, de 2006 à fin 2012, de la communauté de communes des Trois Vallées, puis de 2013 à 2016, de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le Modèle:Date-.

Administrations

Une brigade de gendarmerie chef-lieu de communauté est implantée à Mézel<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des Brigades de Gendarmerie », Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.

Démographie

Modèle:Article connexe


Modèle:Population de France/section

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Lieux et monuments

Architecture civile

Les plus anciennes maisons du vieux village, dans la grand-rue et les rues qui donnent dedans, peuvent remonter au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (encorbellement, meneaux, portes en arc surbaissé)<ref>Raymond Collier, op. cit., Modèle:P.</ref>. Certaines des maisons à colombage datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. À l’entrée du village, se trouve un ancien relais de poste<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Sur une maison privée de la rue du Vallon, un cadran solaire blanc, en forme de cloche porte une légende originale « Une ex his » Modèle:En latin<ref>Modèle:Cadrans-Haute-Provence, Modèle:P.</ref>.

Architecture utilitaire

Le pont sur l’Asse, dans sa troisième construction, en remplace un plus ancien, construit en 1657, qui lui-même succédait à un autre pont antérieur. Le pont actuel date de 1777. Il franchit le lit de l’Asse sur 6 arches surbaissées de 15 à Modèle:Unité de portée. Ses piles sont protégées par des avant et d'arrière-becs triangulaires. Sa longueur totale est de Modèle:Unité, sa largeur à l’origine était de Modèle:Unité, agrandie successivement en 1902 (pour placer des trottoirs en encorbellement sur des poutres métalliques) et en 1997, cette seconde opération préservant les qualités esthétiques de l’ouvrage<ref>Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, Modèle:P.</ref>.

La plus ancienne fontaine de la commune, dans le village, date de 1651<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

Art religieux

La chapelle Notre-Dame-du-Rosaire est construite sur la colline qui surplombe le village, à l’ouest. C’est l’ancienne église paroissiale<ref name="archeo-provence"/> du village primitif de Mézel. Elle date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le portail est en plein cintre, orné d’une palmette sur le claveau central, et encadré de pilastres à impostes toscanes. L’entablement supporté par ces pilastres est surmonté de boules au-dessus des pilastres ; une niche en coquille est encore au-dessus. Un porche précède cette porte<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Elle possède une vieille grosse horloge.

La chapelle Notre-Dame-de-Liesse possédait un sol de faïence, au fond brun clair et aux motifs végétaux jaunes et verts<ref name="Collier513"/> du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:|  }} }} classé monument historique, qui a été volé en 1978<ref>Arrêté du 10 septembre 1971, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref> (partiellement selon Daniel Thiery<ref name="archeo-provence"/>). Elle est signalée par Raymond Collier à Estoublon<ref name="Collier513"/>. Elle porte la date de 1600, qui correspond à une reconstruction<ref name="archeo-provence"/>.

L’église paroissiale Notre-Dame ou Saint-Laurent est construite à deux époques différentes. Les parties les plus anciennes sont le chœur, le clocher et la tribune à étage, d’époque gothique. Le chœur et la tribune sont voûtés sous croisées d’ogives. Le reste de l’église date de 1734, dont la nef voûtée en berceau<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P. et 214</ref>. Une cloche est datée de 1611<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>, l’autre de 1770, les deux sont classées<ref>Arrêté du 7 décembre 1943, notice de la Base Palissy, consultée le 22 novembre 2008</ref>.

Dans son mobilier, figurent :

Personnalités liées à la commune

Adrien Renoux (1889-1969), inspecteur des contributions indirectes, ancien maire de Mezel (1949-1955), médaillé militaire;

Paul Chrétien (1918-2009), officier FFL, maire de Mezel;

Jean Renoux (1927-1995), maître-sondeur à la COMEX puis ELF, prospecteur de pétrole en Algérie, Gabon, Ecosse, Irlande, Norvège... et l'un des premiers responsables de plateformes en mer, champion militaire d'Afrique du nord de natation;

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail