Revest-des-Brousses
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Revest-des-Brousses est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Revestains<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
Revest-des-Brousses est située à Modèle:Unité de Vachères<ref>Itinéraire entre Revest-des-Brousses et Vachères sur Mappy.</ref> et Modèle:Unité de Simiane-la-Rotonde.
La commune est membre du parc naturel régional du Luberon.
Les communes limitrophes de Revest-des-Brousses sont Banon, Ongles, Limans, Mane, Aubenas-les-Alpes, Saint-Michel-l'Observatoire et Vachères.
Géologie et relief
Modèle:… Le village est situé à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/>.
Le site FR9302008 à chauves-souris dit de « Vachères » se situe au nord-est du parc naturel régional du Luberon<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune, sur sierm.eaurmc.fr.</ref> :
- Revest-des-Brousses est traversée par le Largue, et quelques ruisseaux de ses affluents,
- ravins de Pierrefeu, des Bernardières, de Rouibran, des Riou Touret, d'Aiguebelle.
Revest-des-Brousses dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 350 équivalent-habitants<ref>Description de la station d'épuration</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit plus de la moitié de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Climat
Revest-des-Brousses est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. En moyenne annuelle, à la station de référence située à Forcalquier, la température s'établit à Modèle:Unité avec une moyenne maximale de Modèle:Unité et une minimale de Modèle:Unité. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de Modèle:Unité en juillet et Modèle:Unité en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de Modèle:Unité par an avec une pointe à Modèle:Unité en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent Modèle:Unité sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de Modèle:Unité en octobre.
Modèle:- Les stations météos proches de Revest-des-Brousses sont situées à Forcalquier, Lardiers (station manuelle) et à l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l'Observatoire<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est Modèle:Lien archive », Climathèque, consultée le 11 mars 2013</ref>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Revest-des-Brousses est desservi par la départementale Modèle:Nobr, depuis Vachères, ou par la Modèle:Nobr depuis Saint-Michel-l'Observatoire.
Services autocars
Lignes régionales, réseau Zou !
- 1 ligne Zou ! de PROXIMITE<ref>Modèle:Lien web.</ref>. :
Ligne | Tracé |
---|---|
Modèle:Bus Zou/correspondance | Banon ↔ Revest-des-Brousses ↔ Saint-Michel-l'Observatoire ↔ Manosque |
Lieux-dits et hameaux
En dehors du village, la commune comporte un hameau : Gubian.
Urbanisme
Typologie
Revest-des-Brousses est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,2 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), terres arables (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Planification de l'aménagement
La commune est soumise au règlement national d'urbanisme (RNU)<ref>La Commune est soumise au Règlement national d'urbanisme</ref>.
Risques majeurs
Aucune des Modèle:Unité du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartenait Revest-des-Brousses jusqu'en Modèle:Date- est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Revest-des-Brousses est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : des parties importantes de la commune sont concernées par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Revest-des-Brousses n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet d’arrêtés de catastrophe naturelle en 1994, pour des inondations, des coulées de boue et des glissements de terrain<ref name="prim"/>.
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1274 (de Revesto de Borossa), est tiré du provençal revèst, variante de revers, désignant un versant de montagne exposé au nord<ref name="TGF"/> (et non au soleil<ref name="Fénié-103"/> ou un territoire remis en culture<ref name="lure229"/>).
Histoire
Le territoire de la commune est fréquenté au néolithique et au chalcolithique, comme l’attestent des découvertes archéologiques<ref group="Col" name="Collier-8"/>. Deux sites d’oppidum ont été occupés pendant la protohistoire, sur les collines de Saint-Laurent, au sud-ouest du village, et de la Tour de Revest, au sud<ref name="archeo-provence"/>.
Dans l’Antiquité, le territoire de Revest fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>. Une voie romaine traverse la commune. Connu sous le nom de « chemin de la Poste », cette voie, arrive de Valsaintes, traverse le Gubian, et continue vers Ongles. Certaines sections sont bien conservées, la voie est encore dallée et des imposants murs de soutènement sont par endroits conservés.
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1274<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale relève d’abord des chapitres de Forcalquier et Sisteron, puis passe à l’abbaye de Cruis<ref name="archeo-provence"/>. Il est possible que les Hospitaliers aient installé, à Gubian, un hospice au prieuré Saint-Julien, destiné à accueillir les pèlerins vers Rome, sur l’itinéraire antique et médiéval qui passait par Ongles et Cruis<ref name="archeo-provence"/>.
Le fief appartient à la famille de Vachères du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis passe aux Chanut (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et au Barrel-Pontevès au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. Au Moyen Âge, l’église dépendait de Revest de l’abbaye de Cruis, qui percevait les revenus attachés à cette église<ref name="AHP-c72"/>. La Madeleine est érigée en fief distinct en 1565<ref name="AHP-Madeleine"/>.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on appela la commune Revest-des-Dames, à cause d’une épidémie qui épargna les femmes mais fit de nombreuses victimes chez les hommes.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : vingt habitants de Revest-des-Brousses sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Modèle:Article.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Revest-des-Brousses se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles, bien que la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de Modèle:Unité<ref name="labadie16"/>.
Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Revest-des-Brousses. Le vin produit était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Revest-des-Brousses a fait partie, de 2002 à 2016, de la communauté de communes du Pays de Banon ; depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Budget et fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 4,60 % | 0,55 % | 5,53 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties | 10,00 % | 1,32 % | 14,49 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties | 30,01 % | 4,18 % | 47,16 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle | 12,24 % | 0,94 % | 10,80 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).
Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,35 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,19 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
En Modèle:Population de France/dernière année, Revest-des-Brousses comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Revest-des-Brousses). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.
Modèle:Population de France/tableau
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L’histoire démographique de Revest-des-Brousses, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
| Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle{{{3}}}
}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1866. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1926, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841<ref name="vidal">Modèle:Article.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1980. Depuis, la population de la commune a connu une croissance appréciable.
Modèle:Population de France/graphique
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à Modèle:Unité, dont Modèle:Unité<ref name="insee-dossier-local5"/> (six fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (70 %)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (69 %)<ref name="insee-dossier-local7"/>.
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait Modèle:Unité actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et un emploi salarié<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de 10 en 2010. Il était de 12 en 2000<ref name="otex"/>, de 16 en 1988<ref name="exploitations-insee"/>. Modèle:Quand, ces exploitants sont principalement des éleveurs ovins (six exploitants)<ref name="otex"/>. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a augmenté, de 521 à Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>, avant de connaître une forte diminution lors de la dernière décennie, à Modèle:Nombre en 2010<ref name="otex"/>.
Le Gaec l'Alpine des Collines, qui élève Modèle:Unité sur Modèle:Unité et transforme le lait, a été distingué par le conseil général en 2013, et a reçu un Banon d'or pour son fromage<ref>Modèle:Article.</ref>.
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. La terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Artisanat et industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait Modèle:Unité, employant neuf salariés<ref name="insee-dossier-local16"/>.
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait Modèle:Unité (avec deux emplois salariés), auxquels s’ajoutent les quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant neuf personnes<ref name="insee-dossier-local16"/>.
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune<ref name="atlas-hébergement6"/>. La seule structure d’hébergement à finalité touristique de la commune est un hôtel<ref name="atlas-hébergement11"/> non classé<ref name="atlas-hébergement13"/>. Les résidences secondaires apportent un complément à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 80, elles représentent 39 % des logements<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.
Restaurant Bistrot de pays Le Lupin Blanc<ref>La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays</ref>,<ref>Fédération nationale des bistrots de pays</ref>.
Lieux et monuments
La mairie est installée dans l’ancien château, datant du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col" name="Collier-259"/>. Plusieurs des tableaux représentant le village au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (écoles, mairie, pont) et conservés à la mairie, sont inscrits monuments historiques au titre objet. Sur la place, une maison date de 1582<ref group="Col" name="Collier-359"/>.
Le château de Sylvabelle est un grand bâtiment rectangulaire, encadré de quatre tours, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandi jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col" name="Collier-259"/>. Son pigeonnier compte Modèle:Unité<ref group="Col" name="Collier-445"/>. Il a appartenu à Palhier de Sylvabelle, député aux Cinq-Cents.
De l’enceinte médiévale, il subsiste une partie de la muraille et le portail des Mourres, défendu par une bretèche (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon Raymond Collier et l’Atlas, du siècle suivant selon la DRAC). L’ensemble est inscrit comme monument historique<ref name="Mérimée"/>,<ref name="AHP"/>.
Le bâtiment dit le château de Pontevez, ancien monastère des Servites, est en fait une bastide construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et fortement remaniée jusqu’au Modèle:S mini-<ref group="Col" name="Collier-272"/>.
Deux ponts sont signalés par Guy Barruol<ref name="ponts"/> :
- le pont de Gubian, emprunté par la Modèle:Nobr ;
- le pont sur le Largue, emprunté par la Modèle:Nobr.
Au Plan, on trouve un pigeonnier<ref group="Col" name="Collier-444"/>.
L’église paroissiale Saint-Côme-et-Saint-Damien est reconstruite en 1833 et réparée en 1894 et dans les années 1970. La nef, longue de trois travées, est voûtée d’arêtes, et débouche dans un chœur voûté en cul-de-four. Le bas-côté nord est voûté d’arêtes, les deux autres de berceaux<ref group="Col" name="Collier-223"/>, le bas-côté sud est plus ancien (du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle selon l’Atlas<ref name="AHP"/>) et voûté d’ogives. Les culots sont ornés de feuillages (fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref group="Col" name="Collier-174"/>. L’ensemble des bas-côté est voûté très grossièrement. Le clocher est une tour construite au-dessus de la façade occidentale, en 1864<ref group="Col" name="Collier-223"/>. Le mobilier comprend un Modèle:Page h' en bois doré, figurant un ange supportant la console destinée à recevoir l’ostensoir à la manière d’un Atlas, de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.25.</ref> et un ostensoir en argent doré, distinct, dont le pied est formé d’un ange debout. Cet ostensoir est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et aucun de ces deux objets n’est classé<ref>Labadie, Des Anges, Modèle:P.24.</ref>.
Dans l’église, se trouvent :
- un buste de saint Philippe en bois doré et peint, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col" name="Collier-470"/>,<ref name="Palissy-Philippe"/> ;
- les portes du placard de l’église date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Col" name="Collier-477"/>,<ref name="Palissy-portes"/>.
Son campanile de fer date de 1864<ref group="Col" name="Collier-521"/>, sa crèche du milieu du Modèle:S mini-<ref group="Col" name="Collier-532"/>.
Sites naturels
Équipements et services
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements</ref>,<ref>École maternelle et élémentaire</ref>:
- La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>.
- Collèges à banon, Forcalquier, Manosque,
- Lycées à Manosque.
Sports
- Aire de jeux et d’accueil<ref>Aire de jeux et d’accueil</ref>.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé</ref> :
- Médecins à Saint-Michel-l'Observatoire, Banon, Reillanne,
- Pharmacies à Banon, Mane, Forcalquier,
- Hôpitaux à Manosque, Oraison,
- Centre hospitalier de Digne-les-Bains.
Vie locale
La ludothèque itinérante « LudoBrousse ».
Cultes
La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend 18 communes. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur<ref>Secteur Montagne de Lure Modèle:Lien archive</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Aimée Castain, bergère et peintre.
- Jules Mougin, facteur-poète.
- Palhier de Sylvabelle (1748-1822), maire de Simiane, député aux Cinq-Cents.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Collier-Haute-Provence
- Modèle:Atlas historique de la Provence
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Revest-des-Brousses sur la Base Patrimages :
- Revest-des-Brousses, Paroisse Saint-Côme et Saint-Damien, sur le site http://dignois.fr/
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
Articles connexes
- Huile d'olive de Provence AOC
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Revest-des-Brousses sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
- Modèle:Lien web.
- Modèle:Lien web
- Pascal Bossut est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Dominique Voynet (Les Verts) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
- Modèle:Légifrance.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique :
- Autres références :