Saint-Étienne-les-Orgues

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Étienne-les-Orgues est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom des habitants de Saint-Étienne-les-Orgues est Stéphanois<ref name="tresor"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Étienne-les-Orgues et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé au pied de la montagne de Lure, à Modèle:Unité d’altitude<ref name="La Torre"/> et à une dizaine de kilomètres au nord de Forcalquier.

Les communes limitrophes de Saint-Étienne-les-Orgues sont Saint-Vincent-sur-Jabron, Noyers-sur-Jabron, Cruis, Montlaux, Revest-Saint-Martin, Fontienne, Ongles et Lardiers.

Le point culminant de la commune est le signal de Lure (Modèle:Unité). Le sentier de grande randonnée GR 6 passe sur la commune.

La vipère d'Orsini est présente dans la commune.

Géologie

Modèle:Article connexe

Fichier:Massif des Alpes map-fr.svg
Massif des Alpes et localisation des Préalpes de Digne

Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes<ref>Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).</ref> :

  • les chaînons de Lure ;
  • la nappe de Digne à l'est<ref>Carte géologique de la France au 1:1 000 000</ref>, au niveau du lobe de Valavoire<ref>Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.</ref> : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-à-dire d'une dalle épaisse de près de Modèle:Unité qui s'est déplacée vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou écailles) correspondent à la bordure découpée à l'ouest de la nappe ;
  • la faille de la Durance au sud-est, dans la vallée.

Le flanc sud de la montagne de Lure compte quelques phénomènes karstiques comme l'aven des Cèdres (-Modèle:Unité), l'aven des Bessons (-Modèle:Unité) et l'aven de Ravouest (-Modèle:Unité) qui s'ouvrent sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues.

Climat

Modèle:Article détaillé

Saint-Étienne-les-Orgues est située en Haute-Provence. Le climat est de type méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure. Elle peut être plus exposée au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement.

Saint-Étienne-les-Orgues n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Forcalquier. En moyenne annuelle, la température s'établit à Modèle:Unité avec une moyenne maximale de Modèle:Unité et une minimale de Modèle:Unité. Les températures nominales maximales et minimales relevées sont de Modèle:Unité en juillet et Modèle:Unité en décembre et janvier. L'ensoleillement moyen s'établit à 2 755 heures par an avec une pointe à 343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractéristique du climat méditerranéen, les précipitations totalisent Modèle:Unité sur l'année, inéquitablement réparties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:- Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Réseau routier

Modèle:...

Services autocars

Lignes régionales, réseau Zou !
Fichier:Zou-PACA.svg
Logo du réseau Zou !

Le village est desservie par<ref>Zou ! Le réseau de transport de la Région Sud</ref> :

  • 1 ligne Zou ! Alpes-de-Haute-Provence :
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou04/correspondance Cruis ↔ Saint-Étienne-les-Orgues ↔ Forcalquier

Environnement

Fichier:Saint-Étienne-les-Orgues, vu de Revest (Revest-Saint-Martin).jpg
Saint-Étienne-les-Orgues sur les pentes boisées de Lure.

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 90 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Risques majeurs

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-Étienne-les-Orgues est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Étienne-les-Orgues est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans la vallée de la Bléone),
  • mouvement de terrain : quelques versants au sud de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.

La commune de Saint-Étienne-les-Orgues n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref>Modèle:Lien web</ref>; le Dicrim existe depuis 2010<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2003<ref name="prim"/>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Étienne-les-Orgues est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Forcalquier, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,1 %), terres arables (10,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), zones urbanisées (1,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Fichier:Panneau entrée St Étienne Orgues 4.jpg
Panneau d'entrée depuis Fontienne.

Deux villages aux origines de Saint-Étienne-les-Orgues;

Saint Étienne :
Au pied de la montagne de Lure, Saint Étienne, qui tient son nom de la chapelle dédiée à ce saint vers 1073 et qui dépendait de l’abbaye Saint Victor de Marseille jusqu’en 1228.

Onègues :
Dominé par une motte où se dresse le château des seigneurs des Orgues, se trouve Ausonica, nom latin qui signifie la « maison d’Auson » ou Onègues en provençal qui donnera "Orgue".

Le nom de la localité apparaît pour la première fois dans un texte qui parle du Castrum Sanctus Stephani et rappelle l'existence du château féodal en ces lieux au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, nommé saint Estève sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite<ref>Modèle:TGF3, § 28373, Modèle:P.</ref>.

Saint Étienne fut le protecteur de la chapelle initiale bâtie vers les années 1073.

Les Orgues dérivent du latin alsonicus, qui désigne une rivière, une source<ref name="lure229"/>.

Saint-Étienne-les-Orgues se nomme Sant-Estève en occitan provençal.

Saint-Étienne devient Saint-Étienne-les-Orgues le Modèle:Date-.

La crête nommée Sarrière voit son nom dériver de Serre, oronyme qui désigne une crête allongée et hérissée de pointes, en forme de scie<ref name="lure220"/>.

Histoire

Antiquité

Dans l’Antiquité, un itinéraire romain secondaire, venant de la via Domitia pour rejoindre Cruis, traversait la commune<ref>Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, Modèle:P.</ref>. Les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la montagne de Lure, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.

Au plan strictement local, une petite ferme d'époque romaine a été retrouvée dans la vallée<ref>Guy Barruol, « Le Pays de Forcalquier à l'époque romaine », in Alpes de lumière, Musée de Salagon, Archéologie au pays de Forcalquier : radioscopie d'un terroir rural, Mane (Salagon, 04300) : les Alpes de lumière, 1990, catalogue d'exposition, Mane, été 1990 ; collection « Les Alpes de lumière » Modèle:ISSN Modèle:N°103, Modèle:ISBN, Modèle:P.41.</ref>.

Moyen Âge

Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>. C’est de cette époque que date la nécropole mise au jour à l’Abadié en 2012, où ont été retrouvées 90 tombes de la fin du {{#switch: e

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   Modèle:S mini{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini siècleVI

}}<ref>Mathias Dupuy, « Saint-Étienne-les-Orgues, l’Abadié », Laboratoire d’archéologie médiévale et moderne en Méditerranée, consulté le 11 novembre 2013.</ref>.

Le village de Saint-Étienne est cité pour la première fois au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Géraldine Bérard, Modèle:Opcit, Modèle:P.404.</ref> ou au Modèle:S mini (Sanctus Stephanus de Alsonicis)<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.195.</ref>. Un premier village s’était à l’origine établi sur le sommet des Orgues (Alsonicis), au sud de l’emplacement actuel, autour d'une motte castrale construite au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, au lieu-dit collet des Orgues, à Modèle:Unité d'altitude<ref>Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, Modèle:P.31.</ref>,<ref name="varano381">Mariacristina Varano, [http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/65/62/10/PDF/ThA_se_M._Varano_vol._1_2_3.pdf Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge ({{#switch: -

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   Modèle:S mini-{{#ifeq:  - |-| – |  -  }}Modèle:S mini- siècles

}}). L'exemple de Forcalquier et de sa région], thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.381.</ref>. Il était protégé par un fossé de 6 à Modèle:Unité<ref name="varano381"/>. Deux églises, Sainte-Marie dans Lure, avec un village, et Saint-Étienne, sont données à l'abbaye Saint-Victor de Marseille en 1073 par Guillaume Calcia, seigneur de Montlaux et des Orgues<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.380.</ref>. Les deux communautés d’Alsonicis (« Les Orgues ») et de Saint-Étienne ont vécu parallèlement jusqu'au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au moins, le village de Saint-Étienne pouvant être installé ailleurs<ref name="varano382">Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.382.</ref>. En 1271, par exemple, [[Charles Ier de Sicile|Charles {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] reçoit un hommage de ses vassaux dAlsonicis, et pendant la guerre de l'Union d'Aix encore, les deux villages constituent deux unités administratives séparées<ref name="varano382"/>.

L’abbaye Notre-Dame de Lure est fondée légendairement par saint Donat au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Un don de Guillaume IV de Forcalquier à l’abbaye de Boscodon en 1160 permet de fonder un nouveau monastère. Ses abbés ont une haute réputation, ce qui permet à l’abbaye de prospérer. Elle est rattachée au chapitre d’Avignon en 1318, puis progressivement désertée<ref name="AHP"/>. Les moines passent alors l’hiver à l’Abbadié, dans la vallée et l’abbaye finit par être sécularisée à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="adri169"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la communauté est rattachée à la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence"/>. La peste noire (1347), puis le passage des troupes de Raymond de Turenne (1390) dévastent totalement le pays, qui est inhabité en 1400<ref>Varano, Modèle:Opcit, Modèle:P.383.</ref>, puis encore lors des recensements effectués en 1418 et 1442. La réoccupation du terroir date seulement de la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, ce qui permet de dater l’église de cette époque<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, Modèle:P.180.</ref>. La communauté de Saint-Étienne absorbe celle des Orgues à la fin du Moyen Âge (qui ne comptait que 25 feux en 1315, soit deux fois moins que Saint-Étienne)<ref name="AHP"/>.

En 1379, la seigneurie est rattachée à la vicomté de Reillanne, puis en 1720 au marquisat d’Oraison<ref name="AHP"/>.

Époque moderne

Fichier:Carte Montagne de Lure.svg
Situation de Saint Étienne les Orgues au sud de la Montagne de Lure

Diverses dégradations liées aux guerres de religion, puis un glissement de terrain, entraînent la destruction de l’abbaye de Lure<ref name="adri169"/>. Elle est reconstruite en 1637-1659<ref name="La Torre"/>,<ref name="AHP"/>, après le miracle du berger ayant entendu des voix<ref name="adri169"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un relais de la poste aux chevaux est installé à Saint-Étienne<ref name="poste"/>, qui est aussi équipé d’un hôpital à partir de 1593, avec quatre lits pour accueillir les malades pauvres<ref name="galopini-2005-282">Gisèle Roche-Galopini, « L’Hôpital de Saint-Étienne-les-Orgues », Provence historique, tome 55, Modèle:N°221, 2005, Modèle:P.282.</ref> originaires de Saint-Étienne-les-Orgues<ref name="galopini-2005-284">Roche-Galopini (2005), Modèle:P.284.</ref>. Si les malades de passage sont admis à l’occasion, cela reste exceptionnel et l’hôpital, géré par un rectorat comprenant le curé et les plus hauts revenus de la communauté, cherche en général à les faire partir<ref name="galopini-2005-284"/>,<ref>Roche-Galopini (2005), Modèle:P.283.</ref>. L’hôpital accueille aussi des orphelins et gère leurs biens en attendant de leur trouver une famille<ref name="galopini-2005-284"/>. Tout au long du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, sa caisse est alimentée par des dons, qui produisent des rentes versées par le trésorier de la communauté<ref name="galopini-2005-282"/>. En 1714, il est déplacé au quartier des Razeaux, sur la route de Cruis, ce qui permet de l’agrandir<ref>Roche-Galopini (2005), Modèle:P.281.</ref>. En 1763, il est à nouveau installé dans le village, afin que les malades puissent plus facilement bénéficier de la charité des habitants de Saint-Étienne-les-Orgues. Une bergerie est transformé à cet usage ; le nouveau bâtiment est aussi de taille réduite<ref name="galopini-2005-282"/>, ce qui convient aux difficultés financières de l’institution à la fin de l’Ancien Régime. Les soins corporels et spirituels sont dispensés par une sœur hospitalière (qui n’est pas une moniale) et un maître-chirurgien : ils voient tous deux leurs appointements se réduire avant la Révolution<ref name="galopini-2005-284"/>. Signe des temps, la misère augmente dans les années 1780 et l’hôpital, dans sa fonction d’accueil des pauvres, est d’autant plus indispensable<ref name="galopini-2005-284"/>. Et à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l’hôpital s’approvisionne auprès des marchands-droguistes du village pour les médicaments<ref name="galopini-2005-284"/>.

Du {{#switch: e

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXIX

}}, une activité prospère à Saint-Étienne, permettant même à quelques individualités de s’enrichir : le colportage d’herbes aromatiques et médicinales. Cette activité naît d’abord d’un besoin d’un revenu de complément : à la morte saison, les hommes partent vendre les herbes ramassées sur la montagne de Lure dans les foires et les marchés à divers professionnels dont le métier inclut une activité de soin : herboristes, aux apothicaires, chirurgiens barbiers. Ils voyagent parfois très loin : certains itinéraires vont jusqu’en Lorraine, au Limousin et au Bordelais. Leur réputation s’accroît et permet une professionnalisation de certains au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, qui ouvrent alors des boutiques, ou constituent des réseaux avec des auberges-relais. Le colporteur revient de plus avec des produits des pays visités. La professionnalisation se traduit aussi par l’institution d’un apprentissage, la création de sociétés. À Saint-Étienne, on compte 4 colporteurs en 1710, 14 en 1754, 23 en 1756, 45 en 1779. La réussite de quelques-uns leur permet de devenir négociants, droguistes, confiseurs, cafetiers, teinturiers, Modèle:Page h'. La création des écoles de pharmacie en 1803 est une étape qui amorce le déclin de cette activité, avec l’interdiction de soigner. L’activité limitée à la vente d’herbes, la profession est réglementée et les magasins sont soumis à une inspection annuelle. Enfin, le régime de Vichy décrète la perte du statut légal en 1941<ref name="adri173"/>.

Fichier:Scieurs de long vers 1900.jpg
Scieurs de long du Forez vers 1900
Fichier:Scieurs de long, Michel Moutte's painting taken by the author under CC BY 2.0 license.jpg
Scieurs de long dans la montagne de Lure

Venus des monts du Forez, les scieurs de long partaient à la scie de la Saint-Michel à la Saint-Jean vers des climats plus méridionaux. La montagne de Lure, suivie du mont Ventoux fut un de leurs lieux de prédilection. Organisés en brigades, venant du même village et souvent parents, ils apportaient leurs scies pour débiter les troncs des hêtres en planches. Si quelques-uns avaient fait le voyage au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le mouvement reste assez limité : ce n’est qu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que ce phénomène prendra toute son ampleur<ref name="luremontagne102"/>.

Révolution française et Premier Empire

Fichier:Proclamation contre le coup d'État de 1851 dans les Basses Alpes.jpg
Proclamation contre le coup d'État de 1851 dans les Basses-Alpes

Durant la Révolution, la société patriotique de la commune y est créée pendant l’été 1792<ref>Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-297.</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montlure<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.114.</ref>.

Le Premier Empire est la période où l’on renoue avec des pratiques d’Ancien Régime : par exemple, l’hôpital est à nouveau géré par les plus fortunés de la commune<ref name="galopini-2005-285">Roche-Galopini (2005), Modèle:P.285.</ref>.

Époque contemporaine

Avec la Restauration, les familles nobles reviennent et tentent de faire valoir d’anciens droits, comme les Oraison qui ouvre un procès en 1825 contre la commune de Saint-Étienne à propos des droits d’usage sur la forêt de Lure. Le procès est perdu par les Oraison<ref name="lure101"/>. En 1817, la commune obtient de la préfecture l’installation d’un médecin au village, qui est tenu (et salarié) de soigner les plus pauvres gratuitement. L’hôpital organise de plus en plus son action par des distributions de pain et de farine à domicile<ref name="galopini-2005-285"/>.

Saint-Étienne-les-Orgues prospère à cette époque : on compte une fonderie de fonte qui exploite la forêt de la montagne de Lure. L’augmentation de population est aussi due à l’installation des charbonniers auvergnats, qui auparavant ne venaient que pour la saison. En effet, le gros de leur contingent vint travailler dans les forêts de Lure à partir du Premier Empire : à Saint-Étienne-les-Orgues la population passa de 700 habitants, en 1806, à 1 326, en 1836. Leurs livrets d'ouvriers, obligatoirement visés par les autorités, ont permis de connaître leurs noms et leurs lieux d'origine. Ils arrivaient de Saillant, Usson-en-Forez et Saint-Julien-Chapteuil. Ils se nommaient Allivot, Savinel, Courveille, Jouvet, Bouillon ou Faveral et leurs patronymes se retrouvent encore sur place quand ils ont fait souche. Installés, ils devenaient marchands de bois ou de vin<ref name="luremontagne102">Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer, La Montagne de Lure, Modèle:Opcit, Modèle:P.102.</ref>.

En 1836, la mairie qui était trop à l’étroit, et l’hôpital qui avait trop de place, échangent leurs locaux. L’hôpital devient officiellement le « bureau de bienfaisance », installé au-dessus du four communal, et n’héberge plus de pauvres malades qu’exceptionnellement<ref name="galopini-2005-282"/>.

Après la révolution de février 1848, le « parti de l’ordre » remporte les élections du Modèle:Date, mais les socialistes obtiennent des succès dans le département, notamment grâce au tribun André Ailhaud, dit Ailhaud de Volx. Le Modèle:Date, la présence d'Ailhaud à Saint-Étienne-les-Orgues, où il était venu assister au mariage de sa nièce Octavie déclencha une manifestation anti-gouvernementale. Le mariage célébré à la mairie par Joseph Granger, premier adjoint au maire, les invités se rendirent en défilé au cabaret d’André Gondran où le repas était prévu. Au cours de celui-ci, à la demande générale, le tribun debout sur une table, exhorta les convives à la défense de la République et de ses valeurs. Les applaudissements furent nourris et ceux du premier adjoint immédiatement dénoncés au maire Prosper Hyacinthe Tardieu. Ce dernier envoya une missive, pour le faire démettre, à son ami Alphonse Paillard, sous-préfet de Forcalquier, qui obtempéra<ref name="GRG199">Gisèle Roche-Galopini, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>.

En 1851, à la suite du coup d'État du 2 décembre de Louis-Napoléon Bonaparte, les pays de Sisteron, Forcalquier, Manosque développent une résistance pour défendre la République : Modèle:Nombre en armes sont mobilisés<ref name=conf>Modèle:Lien brisé donnée à l'Escale le 17 février 2008</ref>. Les insurgés prennent le contrôle de la préfecture à Digne, et forment un « Comité départemental de résistance ». L'armée, ralliée à Napoléon III, vient à bout de ce mouvement. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 35 habitants de Saint-Étienne-les-Orgues, dont deux femmes, sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69 et 79.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, Saint-Étienne-les-Orgues se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. La même instruction est donnée aux filles : la loi Falloux (1851) impose en effet l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>.

En 1873, le four communal est démoli<ref name="galopini-2005-282"/>. Le bureau de bienfaisance est déplacé dans l’école des filles<ref name="galopini-2005-282"/>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l'Italie de Modèle:Date- à Modèle:Date-, puis par l'Allemagne nazie jusqu'en Modèle:Date-. Une compagnie de travailleurs malgaches est stationnée à Saint-Étienne-les-Orgues durant cette guerre. Elle est bombardée par strafing le Modèle:Date-, alors qu’elle bûcheronnait dans la forêt de Lardiers. Aucun Malgache n’est touché. En Modèle:Date-, la brigade de gendarmerie déménage à Forcalquier<ref>Raymond Moulin, « La Résistance (1943-1944) », in Barruol, Réparaz et Royer, Modèle:Opcit, Modèle:P.205.</ref>.

Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la vigne était cultivée à Saint-Étienne-les-Orgues. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée<ref name="reparaz-medit109"/>. De la même façon, l’olivier, cultivé sur de petites surfaces au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, jusqu’à l’altitude de Modèle:Unité, exceptionnellement jusqu’à Modèle:Unité, a aujourd’hui disparu<ref name="reparaz-medit109-58"/>. En 1950, c’est la fermeture définitive du bureau de bienfaisance communal après plus de trois siècles d’existence sous diverses formes<ref name="galopini-2005-282"/>.

La commune perd près des deux-tiers de sa population en un peu plus d'un siècle, passant de Modèle:Nombre en 1836 à 477 en 1962. Elle a connu une importante croissance depuis, dépassant à nouveau les Modèle:Nombre dans les années 2000.

Politique et administration

Administration municipale

De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 15 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Lors du scrutin de 2008, il y eut deux tours (neuf élus au premier tour et six au second) et Guy Piana a été élu conseiller municipal avec le quatrième total de 409 voix, soit 51,51 % des suffrages exprimés. La participation a été de 82,88 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du Modèle:Date l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Saint-Étienne-les-Orgues fait partie de la communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure.

Fiscalité locale

L'imposition des ménages et des entreprises à Saint-Étienne-les-Orgues en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 7,88 % 0,00 % 5,53 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 14,71 % 0,00 % 14,49 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 51,48 % 0,00 % 47,16 % 8,85 %
Taxe professionnelle 0,00 % 19,08 % 10,80 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name="loifin2010">Modèle:Légifrance (Légifrance).</ref>).

Jumelages

Modèle:Début de carte[[Image:Modèle:Géolocalisation/France|250px|Localisation des villes jumelées avec Saint-Étienne-les-Orgues.]] Modèle:G Modèle:G Modèle:Fin de carte

Services publics

Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-Étienne-les-Orgues. Elle dépend de celle de Banon<ref>Groupement de gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, « Carte des brigades de gendarmerie », préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, consulté le 15 novembre 2014.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Au Moyen Âge, Saint-Étienne se caractérise par une longue période d'abandon, pendant la plus grande partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

L'histoire démographique de Saint-Étienne-les-Orgues est marquée par un maximum de population en 1836, suivi immédiatement d'un mouvement de diminution, sans période d'« étale » où la population serait restée à un niveau élevé. Cette diminution est lente et dure longtemps : c'est en 1926 que la commune perd la moitié de sa population de 1836<ref>Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes de Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Elle est repassée au-dessus de ce niveau en 1982, et se rapproche actuellement de son plus haut démographique.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

La commune est dotée d’une école primaire<ref name="ecole"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ensuite les élèves sont affectés au collège départemental à Banon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque<ref>Modèle:Lien web</ref>, soit le lycée polyvalent Les Iscles<ref>Modèle:Lien web</ref> soit le lycée Félix-Esclangon<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Cultes

La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure<ref>Secteur Montagne de Lure</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Fontette au 18 669e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref> Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Refnec, l'économie de Saint-Étienne est complétée par des activités de commerces et de services.

Agriculture

Fichier:Montagne de Lure Bergerie.jpg
Sur la montagne de Lure, alpage au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les agriculteurs de la commune de Saint-Étienne-les-Orgues peuvent prétendre à deux labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence et banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (miel de Provence, agneau de Sisteron<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parmi les labels IGP, les six concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisées, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>. Il en est de même pour l’huile d’olive<ref name="reparaz-medit109-58"/>.

Industrie

Les Papeteries Mosca et Belmonte emploient 17 salariés<ref name="mosca-cci">Chambre de commerce et d'industrie des Alpes-de-Haute-Provence, Papèteries Mosca et Belmonte, consultée le 20 septembre 2012</ref>.

Activités de services

De la station de ski installée sur la montagne de Lure dans les années 1930 ne restent que deux téléskis pour l'initiation. Le reste des équipements a été démantelé après plusieurs années d'abandon et de fait de leur obsolescence<ref>Modèle:Lien web</ref>, faute d'enneigement suffisant en hiver.

Mais la commune complète ses activités touristiques par sa fréquentation estivale.

Lieux et monuments

Fichier:St Etienne Orgues - MM.JPG
Monument aux morts

Au village, on peut encore voir quelques maisons de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 359</ref>. Une ancienne grange romane, succédant à une existante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est médiévale. Elle est appelée l’Abbaye bien que n’ayant probablement jamais eu de fonction religieuse<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 354</ref>,<ref name="AHP"/>. À proximité, on voit encore les arches d’un aqueduc amenant l’eau à un ancien moulin (disparu)<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 430</ref>. Une ancienne bastide se trouve au Trouillas<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 374</ref>b V

L’église Saint-Étienne, datant essentiellement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec des parties du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est voûtée en berceau (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou début du suivant<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 159</ref>). Son chœur pentagonal, et voûté sous croisée d'ogives, avec sept nervures rayonnantes<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 157</ref> et une particularité, un oculus en forme de croix<ref>Jacques Morel, Guides des abbayes et des prieurés : chartreuses, prieurés, couvents. Centre-Est & Sud-Est de la France, Éditions aux Arts, Paris, 1999. Modèle:ISBN, p 62</ref>. La porte latérale et la base du clocher, qui a été reconstruit, datent du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 180</ref>.

Fichier:Abadié de Saint-Étienne-les-Orgues ancien cellier de l'abbaye de Lure.jpg
Abadié de Saint-Étienne-les-Orgues ancien cellier de l'abbaye de Lure

De l’abbaye Notre-Dame de Lure, ne subsiste que l’église, à Modèle:Unité d’altitude, classée monument historique<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.

Chapelle St Joseph 01, près du cimetière
Chapelle Saint-Joseph, sur la route d’Ongles.

La chapelle Saint-Joseph est située à proximité du cimetière : son portail est une grille de bois. Orientée au nord, elle est voûtée et peut dater du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>. La chapelle Saint-Sébastien date du Second Empire et est orientée au nord-ouest<ref name="archeo-provence"/>. Vous ne parlez pas de la fabrique. Celle ci fabriquait des boulets de canon. Renseignez vous. Cordialement. Bernard

  • L’Abadié, ancien cellier de l’abbaye
  • Ermitage Saint-Donat
  • Chapelle du Vigneau

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Références

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail