Saint-Julien-du-Verdon

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Julien-du-Verdon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Pelugnes<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Saint-Julien-du-Verdon et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).
Fichier:Saint-Julien-du-Verdon, le village.jpg
Le village sur sa presqu’île
Fichier:Saint-Julien et le Verdon.jpg
Saint-Julien et le Verdon

Saint-Julien-du-Verdon est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.

Les communes limitrophes de Saint-Julien-du-Verdon sont Angles, Vergons, Demandolx, Castellane et Saint-André-les-Alpes.

Géologie

L'Atlas des paysages des Alpes de Haute-Provence sur "Le Pays du Lac de Castillon" a mis en relief la richesse naturelle des sites du village<ref>Communes concernées : Angles, Castellane, Demandolx, La Garde, La Mûre-Argens, Saint-André-les-Alpes, Saint-Julien-du-Verdon, Vergons</ref>. Modèle:...

Relief

Saint Julien du Verdon est situé sur le flanc d'un exposé au sud, dans un cirque de montagnes boisées de pins et de chênes.

Le village est perché en hauteur (à 914 m d’altitude<ref name="La Torre"/>), le lac en fait une presqu’île et les maisons sont à proximité du rivage et du lac.

Hydrographie

Cours d'eau sur la commune ou à son aval <ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • La commune est traversée par le Verdon (rive gauche), aujourd’hui immergé avec une grande partie du territoire de la commune sous le lac de Castillon.
  • rivière le riou, affluent de la Vésubie,
  • torrent d'angles,
  • vallon de pardigon.

L'hydrographie de la commune s'inscrit dans l'hydrographie d'ensemble du vaste bassin supérieur du Verdon<ref>L'hydrographie du bassin supérieur du Verdon, par Raoul Blanchard, Recueil des travaux de l'institut de géographie alpine Année 1915 Volume 3 Numéro 1 pp. 57-67</ref>, ce qui explique les mesures prises globalement pour la préservation des ressources en eau et du milieu naturel aquatique<ref>Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux "SAGE" du bassin versant du Verdon</ref>.

Environnement

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 62 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Transports

La route nationale 202 passe à la lisière du village. Modèle:...

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-André-les-Alpes auquel appartient Saint-Julien-du-Verdon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Saint-Julien-du-Verdon est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt ;
  • inondation ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Saint-Julien-du-Verdon est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route<ref name="ppr"/>. La route nationale 202 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> mais le Dicrim existe pas depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994<ref name="prim"/>.

Toponymie

D’après Ernest Nègre, la plus ancienne forme connue du nom de la commune, Sancto Juliano (vers 1300), fait référence à l’église<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et au saint Julianus<ref>Modèle:TGF3, § 28444, p 1623-1624</ref>.

Histoire

Auguste fait la conquête de la vallée du Verdon en même temps que celle des Alpes, qu’il achève en 14 av. J.-C.. Il est difficile de connaître le nom du peuple gaulois qui peuplait la vallée : il est possible que le territoire des Vergunni (actuelle commune de Vergons) ait englobé le territoire de l'actuel Saint-Julien-de-Verdon, tout comme il est possible que son territoire ait été contrôlé par les Suetrii qui peuplaient la moyenne vallée du Verdon<ref name="barruol69"/>.

Dans tous les cas, la conquête romaine met fin à cette période d'indépendance entre 23 et 13 av. J.-C.<ref name="barruol69">Guy Barruol, Les peuples préromains du Sud-Est de la Gaule : étude de géographie historique, Paris, Éd. de Boccard, 1969, Revue archéologique de Narbonnaise (RAN), Suppléments 1. Modèle:P.379.</ref>. Le nom de la civitas dont Saint-Julien dépendait au Haut-Empire est aussi difficile à élucider : Eturamina (Modèle:Page h'), Civitas Saliniensum (Castellane) ou Sanitensium (Senez). À la fin de l’Empire romain, le rattachement à celle de Sanitensium, et à son diocèse, semblent avérés<ref name="beaujard-22"/>.

La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1259 (Sanctus Julianetus)<ref name="AHP">Modèle:Atlas historique de la Provence, Modèle:P.196.</ref>. Son nom viendrait du pont romain, dit pont Julien sur le Verdon (rivière) (à proximité et sur la commune de Saint-André-les-Alpes), effondré au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et rebâti en 1698.

Les seigneurs du lieu sont successivement les Castellane du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> et les Villeneuve au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="AHP"/>. La communauté relève de la viguerie de Castellane<ref name="archeo-provence"/>. L’église paroissiale relevait de l’abbaye de Lérins<ref name="archeo-provence"/>. Les Templiers y avaient une petite maison, dépendant de la commanderie de Biot<ref name="archeo-provence"/>.

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club">Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.296-298.</ref>. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Villeverdon<ref>Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Modèle:N°307, Modèle:1er 1989, Modèle:108e, Modèle:P.113.</ref> ou Ille-Verdon<ref>Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008.</ref>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du 15 septembre 1807 précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1834 que le cadastre dit napoléonien de Saint-Julien est achevé<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, une fabrique textile employait 10 ouvriers<ref>Mireille Mistral, Modèle:Opcit, Modèle:P.139.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, celle de Saint-Julien se dote d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, l’école installée au chef-lieu dispense une instruction primaire aux garçons<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Saint-Julien<ref name="labadie18"/>, et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.

Le 10 juin 1944, 13 résistants ont été sélectionnés dans le quartier allemand de la maison d'arrêt de Nice pour être exécutés dans des représailles. Parmi ces résistants, 4 jeunes Niçois membres d'un groupe de résistants du lycée de garçons arrêtés avec Jacques Adam le 9 juin 1944 en revenant du maquis du Férion près de Levens. Les résistants Pierre Appolin et Joseph Graffino sont exécutés sur la route le 10 juin à Bar-sur-Loup en représailles de l'attentat qui a coûté la vie au consul fasciste républicain d'Antibes le 17 mars 1944. Les 11 autres (dont les 4 lycéens et Jacques Adam) sont exécutés à Saint-Julien-du-Verdon le 11 juin en représailles des actions des maquisards FTPF.

En 1955, la commune de Saint-Julien devient Saint-Julien-du-Verdon<ref name="Cassini"/>.

Héraldique

Modèle:Article détaillé

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 11,95 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 19,95 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 60,27 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 23,26 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Saint-Julien-du-Verdon a fait partie, jusqu'en 2016, de la communauté de communes du Teillon. Depuis le Modèle:Date-, elle est membre de la communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière.

Urbanisme

Typologie

Saint-Julien-du-Verdon est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date- avec effet le Modèle:Date-, regroupe désormais Modèle:Unité. Cet établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

En Modèle:Population de France/dernière année, Saint-Julien-du-Verdon comptait Modèle:Population de France/dernière pop habitants. À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les recensements réels des communes de moins de Modèle:Unité ont lieu tous les cinq ans (2007, 2012, 2017, etc. pour Saint-Julien-du-Verdon). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

Le pic de population de 1901 est contemporain des travaux d'achèvement de la ligne du chemin de fer de Nice à Digne.

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L’histoire démographique de Saint-Julien-du-Verdon, après la saignée des {{#switch: e

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}} et le long mouvement de croissance jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1821 à 1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. La perte est relativement lente, puisque ce n’est qu’en 1926 que la commune enregistre la perte de la moitié de sa population du maximum historique de 1856<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.289.</ref>. Le mouvement de recul se poursuit jusqu’aux années 1960. Après une période de stabilisation d’une quinzaine d’années, la population s’est remis à croître dans les années 1980 pour revenir à ses hauts niveaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

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Santé

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Cultes

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Économie

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Entreprises et commerces

Agriculture

Tourisme

Commerces

Lieux et monuments

Fichier:StJulienDuVerdon-1.jpg
Fontaine du village
Le mobilier de l’église comprend :
Un tableau d’André Jean, représentant la mort d’un évêque<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 468</ref>, ou saint Joseph selon les Monuments historiques, qui le datent de 1665 (autour de 1700 selon Raymond Collier) et classé monument historique au titre objet<ref>Arrêté du 7 septembre 1988, notice de la Base Palissy, consultée le 11 décembre 2008</ref> ;
Un tableau représentant le couronnement de la Vierge, datant de 1660<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, p 480</ref>, lui aussi classé<ref>Arrêté du 8 janvier 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 11 décembre 2008</ref>.
  • L’église du haut du village, sous le vocable de Saint-Julien et le patronage de saint Roch<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>,<ref name="archeo-provence"/>, construite en 1862, est plus courte d’une travée ; nef et chœur sont voûtés d’arêtes.
Deux chapelles donnant dans la travée de chœur forment un faux transept.
Le clocher est installé dans une tour construite contre l’église, du côté sud<ref>Modèle:Collier-Haute-Provence, p 224-225</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail