Val-de-Chalvagne

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 14 juillet 2023 à 11:00 par >Roland45 (Section Occupation des sols : Déplacement et centrage carte + reformulation txt IGN.)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Val-de-Chalvagne est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Chalvagnois<ref name="tresor"/>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Val-de-Chalvagne et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Tout le village de Castellet tient dans le château et ses environs immédiats.

Le village ancien de Montblanc est un village perché sur un éperon rocheux.

Les communes limitrophes de Val-de-Chalvagne sont Entrevaux, La Rochette, Amirat, Briançonnet, Ubraye.

Le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre également la commune de Val-de-Chalvagne.

Relief et environnement

Fichier:Col du Trébuchet (Alpes-de-Haute-Provence).JPG
Le col du Trébuchet, et le pic de Chabran (Modèle:Unité).

Points remarquables :

La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 63 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.

Hydrographie et les eaux souterraines

Val de Chalvagne est la commune source de la rivière Chalvagne<ref>Pont routier sur la Chalvagne</ref>, un affluent droit du Var de rang de Strahler trois.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :

  • ravins du Riou, du Ray, des Tuves, des Buis, du Gros Vallon, de la Combe Dorade, du Paillon, des Cognas, de l'Ajas, de la Pinée, de Fontanil, de l'Ubac, du Tric, de Gueidon, du Farnet,
  • torrents de la Chalvagne, de la Ribière,
  • vallons du Pestré, du Castellet<ref>Pont de la Serre</ref>.

Risques naturels et technologiques

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton d’Entrevaux auquel appartient Val-de-Chalvagne est en zone 2 (risque moyen) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Val-de-Chalvagne est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain.

La commune de Val-de-Chalvagne n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture<ref name="ppr"/>.

Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> mais le Dicrim existe depuis 2011<ref name="dicrim"/>.

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : en 1989 et en 1994 pour des inondations et des coulées de boue<ref name="prim"/>.

Urbanisme

Typologie

Val-de-Chalvagne est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), prairies (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Aperçu général

En 2009, la population active s’élevait à 38 personnes, dont un chômeur<ref name="insee-dossier-local5"/> (sept chômeurs fin 2011<ref name="insee-dossier-local8"/>). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (26 sur 37)<ref name="insee-dossier-local7"/> et travaillent majoritairement hors de la commune (27 actifs sur 37)<ref name="insee-dossier-local7"/>. L’essentiel des emplois de la commune se trouvent dans le secteur tertiaire, qui concentre également plus de la moitié des établissements actifs<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Agriculture

Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait trois établissements actifs au sens de l’Insee<ref name="insee-dossier-local15"/>, l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture ne recensant pour sa part aucune exploitation professionnelle depuis le début des années 2000<ref name="otex"/>, contre neuf en 1988. Ces neuf exploitations utilisaient une surface agricole utile (SAU) de Modèle:Nombre<ref name="exploitations-insee"/>.

Industrie

Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, n’employant aucun salarié<ref name="insee-dossier-local15"/>.

Activités de service

Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait six établissements (avec trois emplois salariés), auxquels s’ajoutent quatre établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une personne<ref name="insee-dossier-local15"/>.

D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est importante pour la commune, avec plus de cinq touristes accueillis par habitant<ref name="atlas-hébergement6"/>, l’essentiel de la capacité d'hébergement étant non-marchande<ref name="atlas-hébergement7"/>. Quelques structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

  • en meublé<ref name="atlas-hébergement32"/> ;
  • un hébergement collectif existe<ref name="atlas-hébergement30"/>.

Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil<ref name="atlas-hébergement44"/> : au nombre de 86, elles représentent les deux tiers des logements ; 25 résidences secondaires possèdent plus d’un logement<ref name="insee-dossier-local17"/>,<ref name="insee-tourisme"/>.

Les Gouttes d’O est une coopérative agricole, qui tient également un gîte et un camping<ref name="gouttes-o"/>.

Histoire

La commune résulte de la fusion des communes de Castellet-Saint-Cassien, Montblanc et Villevieille en 1973 : elle prend alors le nom de Val-de-Chalvagne<ref name="Cassini"/>.

Castellet-Saint-Cassien apparaît pour la première fois dans les chartes en 1043<ref name="archeo-provence"/>, sous différents noms : Mosterium de Sancto Honorato (« couvent Saint-Honorat ») et Castelletum S. Cassiani (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="AHP"/>. Il tire son nom du château des Glandevès (seigneurs du lieu à partir de 1231 et jusqu’à la Révolution)<ref name="TGF-Cast"/>. Selon Ernest Nègre, le nom apparaît vers 1200, sous le nom de Castelleto, qui signifie en occitan petit village fortifié<ref name="TGF-Cast"/>. Lorsqu’il en est fait don à l’abbaye Saint-Victor de Marseille en 1043, avec le château d’Amirat<ref name="archeo-provence"/> un moulin est déjà installé<ref name="archeo-provence"/>. Déserté en 1471 après la crise du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans), il compte 75 habitants en 1765<ref name="AHP"/>.

Montblanc apparaît pour la première fois dans les chartes vers 1200<ref name="archeo-provence"/> (Monte Albo<ref name="archeo-provence"/>). La communauté comptait 5 feux en 1471 et 155 habitants en 1765<ref name="MB"/>.

Villevieille apparaît pour la première fois dans les chartes en 1137, sous le même nom (Villa Vetus)<ref name="La Torre"/>,<ref name="VV"/>. La communauté a occupé plusieurs sites successivement : tout d’abord, à l’âge du fer, la colline où se trouve la chapelle Saint-Nicolas<ref>Le mobilier de la chapelle Saint-Nicolas</ref>,<ref>Tableau : Saint Nicolas et saint Christophe avec la sainte Famille</ref> accueille l’habitat. À l’époque gallo-romaine, il descend du côté Est de ce sommet, au lieu-dit Fontantige, avant de revenir au Moyen Âge sur la colline. Enfin, à la fin du Moyen Âge, la communauté recrée son village au pied de la colline, mais du côté ouest<ref name="archeo-provence"/>. Il y a probablement eu une installation gallo-romaine au Villars<ref name="archeo-provence"/>. Elle comptait 14 maisons habitées en 1540, et 159 habitants en 1765<ref name="VV"/>. Durant la Révolution, une société patriotique s’y crée après la fin de 1792<ref name="club"/>.

Les trois communes ont toutes été fief des Glandevès : Castellet-Saint-Cassien dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu’à la Révolution<ref name="AHP"/>, Montblanc était un fief qui dépendait de la baronnie des Glandevès<ref name="MB"/>, et les Glandevès furent seigneurs de Villevieille du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècle, avant que les Villeneuve leur succèdent du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècles, puis les Sabran au Modèle:S mini-<ref name="VV"/>. Jusqu’en 1245, les trois communautés relevaient de la baillie d’Outre-Siagne, circonscription administrative du comté de Provence. Celle-ci est ensuite démembrée en plusieurs circonscriptions plus petites, et après une période de stabilisation, on sait qu’en 1264 les trois communautés faisaient partie de la viguerie de Puget-Théniers<ref name="Jansen3"/>. Elles ont ensuite été rattachées à celle d’Annot à sa création au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="archeo-provence"/>.

La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du Modèle:Date- précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. En 1817, les cadastres dit napoléoniens de Castellet-Saint-Cassien et de Villevieille sont achevés. Celui de Montblanc attend 1830<ref>Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. Modèle:ISBN, Modèle:P.10.</ref>.

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de Castellet-Saint-Cassien<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.72.</ref>.

Comme de nombreuses communes du département, celles de Castellet-Saint-Cassien, Montblanc et Villevieille se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles comptent chacune leur école dispensant une instruction primaire aux garçons, au village chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent les trois communes<ref name="labadie18"/>. Si Castellet-Saint-Cassien profite de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles des trois communes sont scolarisées.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Budget et fiscalité 2019

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune.</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 20,10 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 14,86 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 41,35 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Intercommunalité

Val-de-Chalvagne fait partie:

Urbanisme

La Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière, créée le Modèle:Date avec effet le Modèle:Date, regroupe désormais 41 communes. Cet Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) s'est engagé dans une démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi)<ref>Communauté de Communes Alpes Provence Verdon « Sources de Lumière » : Lancement du PLUi du Moyen Verdon</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

L'histoire démographique de Castellet-Saint-Cassien est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1866, l'exode rural ne commençant véritablement qu'après. Dotée de faibles effectifs, la commune perd très rapidement la moitié de sa population (dès 1906)<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. La décroissance continue sans s'interrompre jusque dans les années 1960 et la fusion avec Villevieille et Montblanc. Depuis, la population a crû légèrement.

Modèle:Population de France/graphique

Montblanc

{{#invoke:Démographie|demographie}}

L'histoire démographique de Montblanc est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période, plus précoce qu'à Castellet-Saint-Cassien et Villevieille, dure des années 1810 à 1851. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique, rapide et de longue durée. Dès 1891, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1836<ref name="vidal"/>. Le mouvement de baisse ne poursuit et pousse à la fusion de Montblanc avec Villevieille et Castellet-Saint-Cassien en 1974.

Villevieille

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Villevieille connaît elle aussi une période d'« étale », plus tardive que celle de Montblanc mais presque exactement contemporaine de celle de Castellet-Saint-Cassien : son apogée démographique dure de 1831 à 1861. L'exode rural est moins rapide également : ce n'est qu'en 1921, après la Première Guerre mondiale, que Villevieille enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846<ref name="vidal"/>. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'à la fusion avec Castellet-Saint-Cassien et Montblanc.

Lieux et monuments

Castellet-Saint-Cassien

Fichier:Castellet-Saint-Cassien.JPG
Hameau de Castellet Saint-Cassien.
La façade du château, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est nue et encadrée de tours rondes. L’avancée du toit est supportée par une génoise. L’intérieur est orné de gypseries élégantes :
L’escalier est décrit comme le plus beau de Provence, dans un style maniériste ;
La grande cheminée est ornée des armoiries des Glandevès et d’une scène orphique ;
L’autre cheminée en gypserie est ornée d’une scène biblique<ref name="gypserie"/>,<ref name="Collier"/>.
Jean-Loup Fontana a décrit les gypseries du château. Un mascaron orne le cul-de-lampe supportant de la poivrière sud-est<ref name="fontana11"/>. L'escalier en colimaçon, son cœur était évidé et formait un jour souligné par la main courante soutenue par des balustres<ref name="fontana11"/>. Il est orné d'une Aphrodite nue en haut-relief, sous un voile gonflé qui est « une invite à gagner les étages supérieurs, accès à toutes les félicités du plaisir », sculpture aujourd'hui mutilée<ref name="fontana12"/>. Le décor enroulé autour du jour central de l'escalier est composé de pampres de vigne, orné d'un Cupidon dont le sexe a été martelé. De nombreux animaux anodins accompagnent la vigne<ref name="fontana13"/>. Les voûtes du premier palier sont elles aussi ornées de feuillages symétriquement disposés pour le fond, encadrant deux couples, une femme vêtue d'un voile et un adolescent qui se tiennent dans les bras l'un de l'autre, et un satyre enlevant une jeune femme nue. Les poitrines dénudées des deux femmes ont été bûchées<ref name="fontana15"/>. Au dernier étage, les dessus-de-portes sont ornés de masques fantastiques, en partie animaux, végétaux et humains, évoquant le dieu Pan à la sexualité insatiable et personnification de la Nature à la fécondité sans limites<ref name="fontana15"/>. Un manteau de cheminée est orné de la scène de l'enlèvement de Io par Zeus, sur fond de cuirs découpés et enroulés et dans un encadrement de décor végétal<ref name="fontana16"/>, scène interprétée comme étant une bataille par Collier et comme le sacrifice d'Isaac par la comtesse du Chaffaut. Le retour droit porte un putto surmonté d'un cartouche permettant d'identifier le commanditaire comme un des membres de la famille Glandevès, et de dater les gypseries de 1659<ref name="fontana17"/>. Une autre cheminée porte une scène figurant l'embarquement d'un homme se séparant de son aimée<ref name="fontana19"/>.
Enfin, l'escalier est orné d'un trois-mats sous voiles, dessiné au crayon sur l'enduit mural<ref name="fontana25"/>, voisinant avec deux mats de la liberté couronnés de bonnets phrygiens et ornés de drapeaux bicolores<ref name="fontana26"/>.
  • L’église, construite en 1830<ref name="archeo-provence"/>,<ref name="Collier378"/>, est petite et située face au château<ref name="Collier378"/>. La mairie possède une cloche armoriée de 1616<ref name="Collier529"/>, classée monument historique au titre objet<ref name="Palissy"/>. Le village est un site inscrit.
  • Moulin à farine<ref>Moulin à farine</ref>.
  • Fontaine-lavoir<ref>Fontaine-lavoir</ref>.

Montblanc

Le château de Montblanc (Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles) est en ruines<ref name="La Torre"/>.

L'église de l’Annonciation de la Vierge abrite une statue de l’évêque saint Éloi du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Collier468"/>.

Une chapelle et un joli oratoire se trouvent à Montblanc, sous le vocable de saint Elzéar de Sabran<ref name="La Torre"/>. Elle est restaurée de 2005 à 2013 : façades, toiture, décoration intérieure, porte, électrification... Un buste de saint Elzéar, don d'une fidèle, orne la chapelle<ref name="provence-11.08.13">« L'église de Montblanc à Val-de-Chalvagne a été inaugurée par Modèle:Mgr Loiseau », La Provence, 11 août 2013, Modèle:P.10.</ref>.

Villevieille

Le village médiéval de Villevieille est sur la colline qui domine le village actuel, avec une église Saint-Nicolas fortifiée dotée d’un clocher-arcade. L’église Saint-Nicolas a été restaurée en 1978<ref name="Collier149"/>. Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la courbe de la voûte rejoint progressivement la verticale du mur. L’ancien chœur a été transformé en sacristie<ref name="Collier218"/>. Elle abrite un buste de saint Nicolas de Myre<ref name="Collier470"/>.

Le château de Villevieille (premier tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), dont les Glandevès furent seigneurs (1232-1672), possède une tour en milieu de façade, à trois étages dont un ajouté après la construction. Les latrines sont en encorbellement sur la façade. Les cheminées sont ornées de gypseries<ref name="Collier257"/>. Celles du premier étage sont placées dans le salon et la chambre. Réalisées par le même atelier de stucateurs que celles du Castellet-Saint-Cassien, elles ont une composition baroque utilisant des motifs classiques. Les piédroits de la cheminée du salon sont ornés chacun d'une tête de monstre tenant un drapé dans la gueule. L'ornement majeur de la hotte est un quadrilobe vide, mais entouré d'une riche décoration<ref name="fontana23"/>. Le travail porte essentiellement sur le dessin et les proportions, les artistes ont su donner une dimension monumentale à cet élément de décor mal placé dans la pièce (dans un angle) et mal éclairé<ref name="fontana24"/>. La cheminée de la chambre ne possède pas de tablette horizontale. Sa hotte porte elle aussi un médaillon central de forme ovale, encadré de nymphes ailées<ref name="fontana27"/> évoquant la légende des filles du roi Mynias<ref name="fontana28"/>. Au-dessus, un mascaron souriant ; au-dessous, un masque grimaçant dont les cornes forment la pointe de la mèche dont s'extraient les nymphes<ref name="fontana27"/>. Enfin, la hotte est cantonnée de décors végétaux, dont des fruits évoquant la féminité picorés par des oiseaux<ref name="fontana28"/>. Les piédroits sont ornés de mascarons souriants sous des caryatides<ref name="fontana27"/>.

Au hameau le Champ, près de Villevieille, se trouve la chapelle Saint-Joseph<ref name="archeo-provence"/>,<ref>Le mobilier de la chapelle Saint-Joseph</ref>.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail