Villemus
Modèle:Infobox Commune de France
Villemus est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Villemus est située dans une région de collines. Il ne reste de son passé que quelques vestiges enfouis dans la forêt.
Le nom de ses habitants est Villemusiens<ref name="tresor"/>.
Géographie
Localisation
La commune est située entre Reillanne et Montfuron.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes de Villemus sont Saint-Michel-l'Observatoire, Saint-Martin-les-Eaux, Manosque, Montfuron, Montjustin et Reillanne.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; l'altitude varie entre 424 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Hydrographie
Villemus est traversée par le Largue et certains de ses affluents :
- le ruisseau de la Bonde, cours d'eau de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et son affluent de Modèle:Unité, le ravin des Plaines<ref>Modèle:Sandre.</ref> ;
- le ravin de Piférat, long de Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>, et son affluent de Modèle:Unité, le ravin de Peire Grosse<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Environnement
La commune compte Modèle:Unité de bois et forêts, soit 36 % de sa superficie<ref name="tresor"/>.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire de la commune est desservi par la RD 314 et traversé par l’ancienne route nationale 100.
Climat
Villemus est soumise à un climat méditerranéen de montagne. Le village est situé en versant septentrional de la montagne du Luberon, cette partie du massif subit un climat méditerranéen d'intérieur au influence préalpine. Les hivers sont relativement frais (température moyenne de Modèle:Unité en janvier), avec des gelées fréquentes (72 jours par an). L'été, les journées sont chaudes (température maximale moyenne de Modèle:Unité. Cependant, les nuits restent fraîches (Modèle:Unité). L'amplitude thermique annuelle et diurne est importante (15 à Modèle:Unité de différence entre été et hiver). La moyenne annuelle des précipitations est de Modèle:Unité, et la ville est très bien ensoleillée avec environ Modèle:Unité.
Les stations météos proches de Villemus sont, par ordre de proximité, celles de Manosque, sur le versant opposé du massif du Luberon, de Dauphin et de l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l'Observatoire, Céreste (une station manuelle) et enfin celle de La Bastide-des-Jourdans<ref name="climatheque">Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.</ref>.
Risques naturels et technologiques
Aucune des Modèle:Nombre du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Reillanne, auquel appartient Villemus est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques<ref name="ddrm39"/>, et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011<ref name="prim"/>. La commune de Villemus est également exposée à trois autres risques naturels<ref name="prim"/> :
- feu de forêt ;
- inondation ;
- mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernée par un aléa moyen à fort<ref name="ddrm37"/>.
La commune de Villemus est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations<ref name="ppr"/> ; il s’agit en majorité du transport de matières premières à destination ou de produits finis en provenance des usines Arkema de Saint-Auban<ref name="ddrm74"/> :
- la départementale RD4100 (ancienne route nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses<ref name="ddrm80"/> ;
- une canalisation transportant de l’éthylène, Transéthylène, traverse la commune<ref name="ddrm81"/>.
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune<ref name="ppr"/> et le Dicrim n’existe pas non plus<ref name="dicrim"/>.
La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011, et pour des glissements de terrain également en 1994<ref name="prim"/>.
Urbanisme
Typologie
Villemus est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Manosque, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,6 %), terres arables (23,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 116, alors qu'il était de 89 en 1999<ref>LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 60,5 % étaient des résidences principales, 30,3 % des résidences secondaires et 9,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,6 % des appartements<ref name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 69,7 %, en hausse par rapport à 1999 (63,3 %)<ref>LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.
Projets d'aménagements
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1025 (Villa Murs), est issu de l’occitan vila (pour un village ou un hameau) et de murus (pour un mur d’enceinte). Il s’agissait donc d’un village fortifié<ref name="TGF"/>,<ref name="Fénié-65"/>, bien que les historiens fassent une interprétation différente (voir plus bas).
Histoire
Antiquité
Dans l’Antiquité, le territoire de Villemus fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)<ref name="beaujard"/>.
Une nécropole gallo-romaine a été retrouvée sur le territoire de la commune, avec notamment un sarcophage en plomb.
Moyen Âge
Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire<ref name="Becker-Piriou"/>.
Jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'habitat reste dispersé dans la plaine. À la fin du millénaire ou au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population est regroupée sur un site de hauteur. Le nom du terroir devient Villa Murs ou Vilamuro, juxtaposant une fossilisation de l'ancienne organisation territoriale de plaine, et le perchement et la militarisation de l'habitat. Les premiers seigneurs du lieu, dont Rostaing de Villemus, sont probablement placés là par les Reillanne<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.362-363.</ref>.
Le fief de Villemus était un arrière-fief du comté de Forcalquier au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Villemus, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (Modèle:S mini--Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
La seigneurie appartient à la dynastie autochtone des Villemus du Modèle:S mini- au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis passe aux d’Estienne jusqu’à la fin du XVIIIe<ref name="AHP"/>. A la fin de l'Ancien Régime, la seigneurie de Villemus passa dans les mains de la Famille de Garidel. C'est en effet Louise, Victoire, Henriette de Thoron (1717-1791), veuve de Jean-Baptiste de Garidel (1693-1766), écuyer d'Aix, et mère du conseiller au Parlement de Provence Bruno-Amable-Pierre de Garidel-Thoron (1753-1828) qui achète une partie de Villemus le 9 décembre 1778. Elle fait par la suite la demande du don de droit de prélation sur la terre de Villemus qui lui est accordée le 11 octobre 1784 (une pratique courante à l'époque)<ref>Archives Départementales des Bouches du Rhone, référence C 2630 (registre) – In folio 364 feuilles, papier [1782-1786] - pages 157, 158, 159. </ref>.
La communauté relevait de la viguerie de Forcalquier<ref name="archeo-provence" />. L’église paroissiale relevait elle de l’abbaye de Montmajour qui en percevait les revenus<ref name="archeo-provence" />.
Époque contemporaine
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792<ref name="club"/>. Un mandat de destruction du château est signé, et les travaux de démolition entamés, mais restent inachevés<ref name="collier243"/>.
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 26 habitants de Villemus sont traduits devant la commission mixte, la majorité étant condamnés à la déportation en Algérie<ref>Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, Modèle:P.69.</ref>.
Comme de nombreuses communes du département, Villemus se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu<ref name="labadie9"/>. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants<ref name="labadie16"/>, ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Villemus<ref name="labadie18"/>. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école<ref name="labadie11"/>, ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Villemus sont régulièrement scolarisées.
Mines
Jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une mine de lignite était exploitée à Villemus<ref name="collier416"/>, ainsi que de manière plus marginale, un gisement de grès bitumineux<ref name="AHP"/>. L’exploitation du lignite se faisait dans des couches géologiques à fort pendage<ref name="felenc-saunier4"/>, et l’évacuation du minerai se faisait par une galerie basse débouchant à flanc de montagne, dans la vallée du Largue, près de la gare de Lincel - Saint-Martin.
Plusieurs concessions se superposaient sur le territoire de la commune dont :
- la concession de la Colle de Villemus : accordée pour l’extraction du lignite en 1845<ref name="felenc-saunier4"/>,<ref name="carte-bonnet"/>, elle couvre Modèle:Unité<ref name="carte-bonnet"/> et s’étend au nord sous la commune de Lincel (actuellement rattachée à la commune de Saint-Michel-l'Observatoire), à l’est sous celle de Saint-Martin-de-Renacas (actuellement Saint-Martin-les-Eaux) et au sud sous la commune de Montfuron<ref name="felenc-saunier4"/> ;
- la concession de la Gypière accordée pour l’extraction du lignite en 1845<ref name="felenc-saunier4"/>,<ref name="carte-bonnet"/> à la compagnie industrielle des Alpes<ref name="felenc-saunier53"/>, elle couvre Modèle:Unité<ref name="carte-bonnet"/>,<ref name="felenc-saunier53"/> et atteint la commune de Montfuron au sud<ref name="felenc-saunier4"/> ;
- les concessions des Plaines (qui déborde sous les communes de Montfuron au sud et Manosque au sud-est) et des Chabannes, principalement sous la commune de Saint-Martin-de-Renacas, sont accordées en 1844 et 1857 pour l’exploitation du bitume. Elles n’ont jamais donné lieu à une production significative et les arrêts de travaux ont été prononcés en 2000<ref name="felenc-saunier4"/>.
Assez peu de documents sont disponibles sur la mine de Villemus<ref name="felenc-saunier-A4"/>, dite mine de Lincel-Saint-Martin<ref name="felenc-saunier53"/>. L’exploitation de la concession de la Colle de Villemus est accordée à la Compagnie des produits chimiques Alais, puis Alais, Froges et Camargue (CPCAFC)<ref name="carte-bonnet"/>,<ref name="felenc-saunier53"/>. L’exploitation en est rendue difficile par les pendages des couches géologiques : elles sont partout inclinées à un angle supérieur à 60°, et le plus souvent verticales<ref name="felenc-saunier53"/>. La galerie principale, le travers-banc Sainte-Croix, fait Modèle:Unité de long. Une galerie d’exhaure a été creusée pour évacuer l’eau pompée au débit moyen de Modèle:Unité (1924)<ref name="felenc-saunier55"/>.
Les deux concessions constituant la mine de Lincel-Saint-Martin sont renoncées le Modèle:Date-<ref name="bonnet67"/>,<ref name="felenc-saunier53"/>. Son exploitation reprend brièvement à la sortie de la Seconde Guerre mondiale<ref name="bonnet67"/>, et le plan Monnet lui attribue comme objectif une production journalière de Modèle:Unité. Cet objectif n’est pas atteint, la mine plafonnant à Modèle:Unité en 1946<ref name="bonnet90"/>.
La galerie a été bouchée, en laissant des passages pour les chauves-souris<ref name="felenc-saunier56"/>. On ne signale pas d’effondrements liés à la mine<ref name="felenc-saunier-A4"/>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Villemus fait partie :
- de 1992 à 2017, de la Communauté de communes de Haute-Provence ;
- depuis le Modèle:Date, de la communauté de communes Haute-Provence Pays de Banon.
Instances judiciaires et administratives
Villemus relève du tribunal d'instance de Manosque, du tribunal de grande instance de Digne-les-Bains, de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, du tribunal pour enfants de Digne-les-Bains, du conseil de prud'hommes de Digne-les-Bains, du tribunal de commerce de Manosque, du tribunal administratif de Marseille et de la cour administrative d'appel de Marseille<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Jumelages
Au Modèle:Date-, Villemus n'est jumelée avec aucune commune<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
{{#invoke:Démographie|demographie}}
L'histoire démographique de Villemus, après la saignée des {{#switch: XV
| e | er | = {{#switch: XV
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}} et le long mouvement de croissance jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1856. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1931, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1806, ce qui dénote un recul lent, en comparaison des communes voisines<ref name="vidal">Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle », Provence historique, tome 21, Modèle:N°85, 1971, Modèle:P.287.</ref>. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population de Villemus a dépassé le seuil de Modèle:Nobr, équivalant à la moitié de celle de 1806.
Modèle:Population de France/graphique
Enseignement
Villemus est située dans l'académie d'Aix-Marseille.
La commune ne dispose d'aucune école maternelle ni école élémentaire<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Sports
Cultes
Le territoire de la commune dépend du secteur paroissial du Largue qui comprend 14 autres paroisses<ref>Diocèse de Digne, Le secteur pastoral du Largue, Diocèse catholique de Digne, Riez et Sisteron, mis à jour le 2 décembre 2011, consulté le 5 juillet 2012.</ref>. Le culte est célébré alternativement dans les églises de ces quinze communes.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Villemus au 18 267e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 71,3 % d'actifs dont 61,7 % ayant un emploi et 9,6 % de chômeurs<ref>EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 13 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 61, l'indicateur de concentration d'emploi est de 23,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre moins d'un emploi pour quatre habitants actifs<ref>EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Villemus comptait Modèle:Nombre : six dans l’agriculture-sylviculture-pêche, trois dans l'industrie, aucun dans la construction, huit dans le commerce-transports-services divers et un état relatif au secteur administratif<ref name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.
En 2011, une entreprise a été créée à Villemus<ref>DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Agriculture
La vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune<ref name="reparaz-medit109"/>.
La culture de l’olivier est pratiquée depuis des siècles à Villemus, tout en étant limitée à des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des Modèle:Unité. L’oliveraie de Villemus occupait moins de Modèle:Unité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et compte actuellement plusieurs milliers de pieds exploités<ref name="reparaz-medit109-58"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Prieuré Notre-Dame-du-Largue est depuis le Modèle:Date-, monument inscrit à l'inventaire des monuments historiques (façades et toitures de la chapelle ainsi que son prieuré (cad. A 45)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La chapelle Notre-Dame du Pont, ou du Largue, ou chapelle des Craux, est un ancien prieuré dont subsiste un bâtiment à étage, roman : il a conservé des portes géminées, des arches sous claveaux romans. La chapelle originale a disparu en grande partie : il subsiste l’abside en cul-de-four, en appareil moyen. Elle doit dater de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sauf la porte sud, de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
La Grande Bastide, qui est en fait plus un château, une résidence seigneuriale, distribue ses différents bâtiments autour d’une cour. Le bâtiment du fond est percé de croisées ; sa porte est couverte d’un fronton et encadré de colonnes. Les ailes relient deux pavillons à ce bâtiment ; l’un des pavillons abrite une chapelle (voir plus bas). L’ensemble est construit entre 1600 et 1650<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P.</ref>. Une maison du village possède une porte en plein cintre, dont la clef est sculptée d’une feuille d'acanthe (1680)<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. La chapelle de la Grande Bastide, en gothique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est intégrée au bâtiment (rez-de-chaussée). À une seule travée, sous croisée d’ogives, elle possède des semblants d’enfeus sur trois côtés<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.
Il reste quelques ruines du château fort<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref> (tour de Modèle:Unité) ; maison forte du Castellet (Modèle:S mini-).
L’église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Étienne et le patronage de saint Trophime d'Arles<ref name="archeo-provence"/>, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, conserve une influence romane dans sa construction, d’une manière imprécise. Sa nef ne possède aucune travée ; voûtée en berceau, elle aboutit à une abside en cul-de-four. Le bas-côté, voûté d’arêtes, est plus court que la nef. Les cloches sont logées dans une imposante tour. L’ensemble, sans style prononcé, est probablement issu de nombreuses campagnes de réfection et reconstructions, qui ont remployé des matériaux anciens<ref>Raymond Collier, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Elle est reliée au presbytère par un chemin aérien.
La chapelle Saint-Trophime (romane) ; oratoire Saint-Joseph.
Personnalités liées à la commune
- le peintre André Liautaud réside à Villemus<ref name="liautaud050710"/>,<ref name="liautaud200509"/>.
Héraldique
Modèle:Article détaillé Modèle:Blason commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Huile d'olive de Provence AOC