Joseph Breissand

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Modèle:Infobox Personnalité militaire

Joseph Breissand, né le Modèle:Date de naissance à Sisteron, mort le Modèle:Date de décès, à la suite de ses blessures reçues à Dantzig, est un général français de la Révolution et de l’Empire.

Biographie

Volontaire le Modèle:Date- dans le régiment d'Aquitaine (35e), il obtient un congé de faveur le Modèle:Date-, et rentre dans ses foyers.

Capitaine du [[1er bataillon de volontaires des Basses-Alpes|Modèle:1er de volontaires des Basses-Alpes]] le Modèle:Date-, et chef de bataillon le Modèle:Date-, il fait les campagnes de l'armée des Alpes de 1792 au 30 floréal an III (Modèle:Date-). Un coup de feu qu'il a reçu à la cuisse le 8 du même mois (Modèle:Date-), à l'attaque du petit Mont-Cenis, le force à quitter son corps.

Placé le 9 thermidor an IV (Modèle:Date-) à la suite de la [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e de ligne]], il sert à l'armée d'Italie et y fait les campagnes de l'an IV à l'an VII, et se distingue dans toutes les occasions par son courage, son sang-froid et son habileté. Il commande plusieurs places en Italie, depuis le Modèle:Date- jusqu'à la capitulation de Rome en 1798.

En cette dernière année il commande Pérouse lorsqu'une insurrection, causée par une division d'opinions entre les habitants, éclate dans celle place. Déjà le sang a coulé, et il va ruisseler de toutes parts, lorsque le chef de bataillon Breissand se rend sur la place publique, fend la foule, et adresse aux citoyens une harangue éloquente et persuasive en langue italienne. En vain quelques furieux menacent sa vie, dirigent des armes à feu et des épées nues contre lui ; Breissand, conservant son sang-froid, parvient, malgré le péril imminent qui menace sa tête, à calmer la multitude, et à rétablir l'ordre et la tranquillité. Les habitants placent son buste dans l'hôtel de ville comme témoignage de leur reconnaissance<ref>En reconnaissance de cet important service, la ville de Pérouse (Italie) charge un sculpteur habile de faire deux bustes du commandant Breissand ; elle en conserve un pour elle, et fait remettre l'autre à cet officier</ref>. Au combat de Sutri (États romains), le 22 thermidor an VII (Modèle:Date-), il culbute la cavalerie autrichienne et reçoit dans cet engagement un coup de sabre à la main gauche.

Rentré en France, il y prend le Modèle:1er an VIII le commandement du bataillon supplémentaire de la [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e d'infanterie de ligne]], fait avec ce corps la campagne de l'an VIII à l'armée des Grisons, devient sur la proposition du général en chef Brune, chef de la Modèle:3e provisoire, dite d'Orient, le Modèle:1er thermidor de cette année (Modèle:Date-), et sert à l'armée d'observation du Midi de l'an IX à l'an XI.

Colonel du [[35e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:35e de ligne]] le 23 frimaire an XII (Modèle:Date-), officier de la Légion d'honneur le 25 prairial (Modèle:Date-), employé à l'armée gallo-batave de l'an XII à l'an XIII (1804-1805). Il sert de 1806 à 1810, aux armées d'Italie et d'Allemagne, où il se distingue en plusieurs occasions. Il fait la campagne d'Autriche de 1805, celle de la Grande Armée en Prusse et en Pologne (1806 et 1807), et passe à l'armée d'Italie en 1809.

Attaqué dans la place de Pordenone, le Modèle:Date-, par Modèle:Unité, le Modèle:35erégiment de ligne oppose, pendant six heures, la résistance la plus héroïque aux efforts de l'ennemi ; son colonel, atteint de deux coups de sabre, dont l'un à l'avant-bras droit et l'autre à l'épaule, entouré d'hommes tués, et soutenu par quelques sapeurs blessés, se défend encore, contre un peloton de Hongrois, avec un fusil qu'il n'a pu recharger, lorsqu'il est fait prisonnier. L'archiduc Jean, frappé d'admiration pour la bravoure qu'a déployée le colonel Breissand, lui offre les secours dont il peut avoir besoin :

Modèle:Citation Modèle:Citation

L'Empereur le nomme baron de l'Empire le Modèle:Date- suivant, et lui octroie une dotation de Modèle:Unité. Il l'envoie en Espagne en 1811, et le roi Joseph lui confie le gouvernement de la province d'Ávila où il sait maintenir la discipline la plus sévère parmi ses troupes. Par sa conduite loyale et désintéressée, il se concilie l'estime et l'affection des habitants, dont il emporte les regrets lorsqu'il quitte cette contrée.

Promu général de brigade le Modèle:Date-, il reçoit le Modèle:Date- l'ordre de se rendre au Modèle:1er corps d'observation de l’Elbe, et le Modèle:Date- à la Modèle:2e de réserve de la Grande Armée. Il fait la campagne de Russie (1812), après laquelle il rejoint les troupes chargées de la défense de Dantzig, sous les ordres du général Heudelet. Il y rend d'importants services en diverses occasions, où il se couvre de gloire, se fait remarquer dans différentes sorties de la garnison, et est honorablement cité dans les rapports adressés au gouvernement par le général Rapp, qui commande en chef dans cette place. il reçoit la croix de commandant de la Légion d'honneur le Modèle:Date-.

Atteint, le Modèle:Date- d'une balle à la tête, qu'il a reçue dans une sortie qu'il a dirigée, il meurt le lendemain des suites de sa blessure.

Vie familiale

Modèle:...

État de service

Campagnes

Campagnes de captivité

Prisonnier de guerre par les Autrichiens, à Pordenone (Italie), le Modèle:Date-, il est rapidement libéré à la fin de la campagne de 1809 et la paix signée avec l’Autriche.

Faits d'armes

  • Attaqué dans la place de Pordenone, le Modèle:Date-, par Modèle:Unité, le Modèle:35e oppose, pendant six heures, la résistance la plus héroïque aux efforts de l'ennemi ; son colonel, atteint de deux coups de sabre, dont l'un à l'avant-bras droit et l'autre à l'épaule, entouré d'hommes tués, et soutenu par quelques sapeurs blessés, se défend encore, contre un peloton de Hongrois, avec un fusil qu'il n'a pu recharger, lorsqu'il est fait prisonnier.

Blessures

Décorations

Titres

Hommage, Honneurs, Mentions…

En reconnaissance de ses services, la ville de Pérouse charge un sculpteur habile de faire deux bustes du commandant Breissand ; elle en conserve un pour elle, et fait remettre l'autre à cet officier.

Les casernes de Jausiers(Alpes de Haute Provence)où tenaient garnison jusqu'à sa dissolution plusieurs compagnies du 11° Bataillon de Chasseurs Alpins, portaient le nom de "Quartier BREISSAND".

Pensions, rentes, etc.

  • Avec son titre de baron, on lui octroya une dotation de Modèle:Unité.

Armoiries

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du baron Breissand et de l'Empire

Parti : au 1, d'azur, à une licorne assise d'argent; au 2, coupé du quartier des Barons militaires de l'Empire et d'argent, à deux branches en cercle, l'une à dextre d'olivier, l'autre à senestre de chêne, le tout de sinople.<ref name="RIETSTAP">Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments</ref>,<ref name="lesapn">Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien</ref>,<ref name="Borricand">Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange…, de René Borricand, Éditions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, Modèle:ISBN Modèle:ISBN Modèle:ISBN Modèle:ASIN.</ref>

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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