L'Escarène
Modèle:Infobox Commune de France
L'Escarène (parfois orthographiée Escarène) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Escarénois.
Géographie
Localisation
L’Escarène est une vieille bourgade de l’arrière-pays niçois, à mi-chemin entre la mer et le parc National du Mercantour, et située sur la route de Tende entre le col de Nice et celui de Braus. Elle a été édifiée dans le fond du vallon du Paillon de l'Escarène, à la confluence des ruisseaux du Redebraus et du Paillon.
Plus de la moitié de son territoire est formée de forêt de pins et de chênes, avec des sentiers balisés pour faciliter promenades et randonnées.
Voies de communication et transports
- Train : la commune est desservie par la ligne de Nice à Breil-sur-Roya. Cette ligne emprunte à cet endroit le viaduc de l'Escarène<ref>Modèle:Structurae.</ref>.
- Route : la D 2204 traverse la commune.
Pour se rendre à l'Escarène à partir du centre de Nice, remonter vers la vallée du Paillon par le tunnel, puis poursuivre par la pénétrante jusqu’à la sortie autoroute Nice Est, continuer par la pénétrante en direction de Drap-Contes-Sospel ; au dernier rond-point, prendre à droite la départementale 2204 vers l'Escarène (à 8 km de Nice Est). Compter 20 minutes de trajet.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
L'Escarène est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de L'Escarène, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,3 %), forêts (28 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), cultures permanentes (11,3 %), zones urbanisées (8,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponyme
Le nom de la commune vient de l'ancien occitan scarenna, nom de lieux-dits fréquent dans les Alpes et plus largement le Sud-Est (Escarène, Echarenne, Echerenne, Eycherennes, Eysserennes, Echirène, Echarasson, Chérennes, etc). Le mot dérive du latin scala, « échelle », avec rhotacisme classique du l intervocalique en r. En toponymie, il désigne l'arête, la partie la plus raide de la montagne où l'on accède comme par les degrés d'une échelle<ref>Modèle:Ref-Dico-Gros et Paul-Louis Rousset, Les Alpes et leurs noms de lieux : 6000 ans d'histoire ? (1988).</ref>.
En occitan vivaro-alpin (gavot) escaréasque, le nom de la commune est L'Escarea selon la norme classique et la norme mistralienne. En langue occitane localement, la forme escaréasque est L'Escarea. La forme L'Escarena est celle en provençal comme en niçois. Les habitants sont lis Escareasques (norme classique comme norme mistralienne). Scarena est le nom italien de la commune, officiel entre 1814 et 1860.
Histoire
Le village est cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1037, il existe une église Saint-Pierre à L'Escarène. Le fief de Lescarena ou Scarena appartenait à l'abbaye Saint-Pons de Nice.
Un château y a été construit dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mais il est cité comme détruit en 1252. Les premières maisons ont été construites à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>CG06 : L'Escarène</ref>. La plus ancienne maison connue est la maïoun dé Pié, à Safranier. Sans porte ni fenêtre, on devait y entrer par le toit au moyen d'une échelle.
En 1520, le village s'est détaché de la commune de Peille. La seigneurie de la commune a appartenu à une famille de consuls de Nice, les Tonduti qui ont eu le titre de comte de L'Escarène. Jusqu'en 1570, le village s'est développé sur les pentes du mont Pifourchier.
Le développement de la route du sel entre Nice et le Piémont par L'Escarène, Lucéram, Lantosque et la vallée de la Vésubie va faire du bourg une étape. La construction de la route royale par le col de Tende va accroître l'importance de la ville comme relais routier<ref>Nice Rendez-Vous : L'Escarène</ref>.
Pendant la Révolution, il y a à L'Escarène un tribunal militaire jugeant les barbets.
Le séisme du 23 février 1887 a fait des dégâts dans la région<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le Modèle:Date- est inaugurée la ligne de chemin de fer de Nice à Coni.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Sources : Geneawiki, Lou SourgentinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Manifestations culturelles et festivités
En 1991 fut fondé le Festival de Musique Ancienne de l'Escarène et du Paillon. Cette manifestation a programmé plus de 200 formations internationales couvrant les répertoires médiévaux, renaissance et baroque. Modèle:Référence nécessaire
Depuis l'an 2000, les « Rendez-vous de l'Orgue Vivant » sont organisés chaque été pour mettre en valeur l'orgue historique des frères Grinda. Plusieurs récitals d'orgue sont ainsi programmés au cours des mois d'août et septembre avec le concours d'organistes prestigieux comme René Saorgin, Marc Giacone ou Henri Pourteau.
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre-ès-Liens et son orgue historique classé, construit par les frères Grinda en 1791
- La chapelle des Pénitents blancs
- La chapelle des Pénitents noirs
- Le moulin à huile et son musée
- Le Pont-Vieux
- Le quartier du Serre
- Le monument aux morts
- Le mausolée de la Modèle:1re DFL
- Les lavoirs
- La chapelle Saint-Roch
- La chapelle Saint-Pancrace
- Le parcours botanique ScarénaBerra
- Le parc Aiga que canta
- Le musée des cougourdons
-
L'église Saint-Pierre-ès-Liens. -
L'église Saint-Pierre-ès-Liens et la chapelle des Pénitents noirs. -
Le Pont-Vieux.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune
Personnalités liées à la commune
- François Fulconis dit Lalin, né à L'Escarène en 1760 chef Barbet mort en 1797<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Henri Bénévène (1906-1945), légionnaire d'origine suisse, Compagnon de la Libération, Mort pour la France sur le territoire de la commune et inhumé au mausolée de la Modèle:1re DFL.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Charles-Marius Peirani, Mon village : L'Escarène, Serre éditeur (collection les régionales), Nice, 1989 Modèle:ISBN ; Modèle:P.208
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, passé religieux et féodal, Modèle:P.70-86, Nice-Historique, année 1980, no 72 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, passé religieux et féodal (suite), Modèle:P.101-121, Nice Historique, année 1980, no 73 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, le rôle de la communauté de l'Escarène au point de vue paroissial (suite et fin, Modèle:P.74-84, Nice Historique, année 1982, no 77 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, la paroisse depuis 1792, Modèle:P.12-29, Nice Historique, année 1981, no 74 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, œuvres pies et vocations, Modèle:P.115-129, Nice Historique, année 1981, no 75 Texte