Roquestéron
Modèle:Infobox Commune de France
Roquestéron est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Roquerois, et anciennement, selon Baptistin Giauffret, les Rouqueirols.
Géographie
Localisation
Roquestéron est une commune française qui appartient à une localité divisée en deux communes : sur la rive gauche de l’Estéron, le gros bourg de Roquestéron, et sur la rive droite, juste en face, La Roque-en-Provence, anciennement Roquestéron-Grasse (Modèle:Nobr). Elle est bordée sur sa façade Sud par la rivière vert pâle.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de Modèle:Nobr ; l'altitude varie entre 270 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Le village est bâti en adret au bas du Mont Long.
La géomorphologie générale est celle des Préalpes de Grasse. La présence d’affleurements de strates et quelques rares sites fossilifères (belemnites, polypes, mollusques) témoignent du plancher océanique de la Téthys mésozoïque. Par rapport au faciès du Sud de l’Estéron jusqu’au massif du Cheiron<ref group="Note">Le Massif du Cheiron, jurassique, se plisse dès le Crétacé et isole l'Estéron en milieu lagunaire.</ref> (lui-même plus ancien) majoritairement crétacé, le territoire de Roquestéron présente<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> essentiellement des séries sédimentaires cénozoïques recouvrant le substrat crétacé visible au sommet du Mont Long (et jusqu'à un affleurement oxfordien). Ces sédiments (tous calcaires des Préalpes de Grasse : éboulis, marnes, divers calcaires dont quelques nummulitiques) sont issus de l’érosion des reliefs environnants, surtout éocène et jusqu'au Pliocène, les blocs s’accumulant en fond de vallée.
À l’ouest de la commune, après Sigale, le relief est plus tourmenté, avec la présence des fameuses clues. Loin au nord-est, l'horizon de Cuébris (où fut dégagé un fossile de crocodilien éocène) dévoile une rive lacustre ou une crique lagunaire de l’Éocène inférieur<ref group="Note">dont le territoire de Roquestéron aurait pu être un bas-fond protégé par l'anse du Cheiron il y a de Modèle:Nobr d'années.</ref>.
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval :
- le village est profondément marqué, dans son nom et son histoire, par la rivière Estéron, affluent du Var. Sa pente est de 6 % jusqu'au village, puis décroît à 5 % après le goulet du Peïroulet formé par les extrémités des monts de la Chabrière et Auvière. À cet endroit, un modeste affluent au nom traditionnel de Riou rejoint la rivière en rive gauche ;
- le Rieu ;
- le ruisseau de Monaque ;
- vallons des Graves, de la Villette, de Lauviera, de Vaisselet<ref>Principaux affluents L'Esteron.</ref> ;
- ravins du Miniot, des Combas, de Caïne.
Roquestéron dispose de la station d'épuration d'une capacité de Modèle:Unité<ref>Aval station d'épuration de Roquesteron - lieu-dit Le Plan.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Schéma directeur d’assainissement commune de Roquestéron.</ref>.
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le Modèle:Date-, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un « épisode méditerranéen » de grande ampleur<ref>Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020.</ref>. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le Modèle:Date-. L'Arrêté du Modèle:Date- portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié Modèle:Nobr, dont Roquestéron, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au Modèle:Date-"<ref>Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor.</ref>.
Commune située dans une zone de sismicité moyenne<ref>Zonage administratif (ancien nouveau).</ref>,<ref>Didacticiel de la règlementation parasismique.</ref>.
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger<ref>Table climatique</ref>.
Le climat est très chaud en période estivale et le taux d’enneigement est faible en hiver en raison de la faible altitude du village.
Voies de communication et transports
Voies routières
Le territoire communal, dont le village (sous le nom d'avenue Georges Salvago), est traversé par la Route départementale D17, ancien Chemin vicinal de grande communication n°17. D'une longueur de Modèle:Unité, elle relie la Roquette sur Var à la D2211A au Pont des Miolans, via Gilette<ref>Pour se rendre à Roquesteron au départ de Nice</ref>. La portion sur cette dernière commune, gérée par la Métropole Nice Côte d'azur, est reclassée depuis 2012 route métropolitaine (M17)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Venant de Bouyon et Conségudes (arrondissement de Grasse), la D1 franchit le Pont de France et relie la Roque-en-Provence à Roquestéron, se joignant à la D17 au pont du Riou à l'entrée du village. À sa sortie (direction Sigale), la modeste D317, dite route de Cuébris, rejoint celui-ci.
Transports en commun
Une ligne régulière du réseau Zou ! dessert la ville de Nice, à Modèle:Unité.
Intercommunalité
Depuis le Modèle:Date-, Roquestéron fait partie de la communauté de communes des Alpes d'Azur. Elle était auparavant membre de la communauté de communes de la vallée de l'Estéron, jusqu'à la disparition de celle-ci lors de la mise en place du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale.
Depuis le Rattachement et jusqu'en 2015, Roquestéron était le chef-lieu du canton de Roquestéron (arrondissement de Puget-Théniers jusqu'en 1926).
Urbanisme
Typologie
Roquestéron est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Roquestéron est un village avec son café et sa place aux boulistes ombragée de platanes, et possède une placette fleurie.
À Modèle:Unité se situe un hameau, le Ranc, sur la D7.
Logement
En Modèle:Date-, le nombre total de logements dans la commune était de 387, alors qu'il était de 340 en Modèle:Date-<ref group="a">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.
Parmi ces logements, 61,5 % étaient des résidences principales, 31,5 % des résidences secondaires et 7,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 75,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,0 % des appartements<ref group="a" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,1 %, en hausse sensible par rapport à Modèle:Date- (62,1 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 2,5 % contre 5,6 % (Résidences principales selon le statut d'occupation<ref group="a">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>).
Projets d'aménagements
Toponymie
Jusqu'à correction en 2013, le nom de la commune, tel qu'indiqué par le Code officiel géographique était Roquesteron.
En 1985 a été aboli le nom donné lors du rattachement à la France : Roquesteron-Puget. Auparavant, le village (et surtout la « Vieille Ville » originelle, l'actuelle Roque-en-Provence) avait reçu comme toponymes Roccasterone, la Rocca, la Roccha de Sterono, Roca-Staroni<ref>Modèle:Lien web</ref>, Rocca Steronis. Le nom du village, en rive gauche et ici présenté, était Roccasterone durant sa période sarde.
L'étymologie du nom, à double oronymie, le roc/rocher fortifié de/sur l'Estéron, est à rapprocher de celle de cette rivière<ref>Roque-en-Provence lors du partage de 1760 ou Roque d’Estéron devenue française</ref>.
Histoire
Le village actuel de Roquestéron, anciennement dénommé Roccasterone puis Roquesteron-Puget, sur la rive gauche de l'Estéron, n'a d'existence administrative que depuis le Traité de Turin de 1760 ; auparavant, son histoire est celle d'un faubourg de la Rocca fondée rive droite, créé à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Il y a Modèle:Nombre déjà, la tribu ligure « les Velauni » occupait le terroir. Puis vinrent les romains<ref>Modèle:Base Mémoire Cippe en pierre portant une inscription romaine</ref> comme en témoignent un épigraphe et un cippe<ref group="Note">. Très altérée, elle ne présente plus qu'un glaive et un croissant de Lune. Elle est ainsi similaire à la stèle de Lucius Abricius Viato, conservée au Musée archéologique de Cimiez. Il est donc possible que des terres du pagus Staroni aient été accordées à des auxiliaires vétérans de la cohorte des Gétules (peuplade africaine). Jean-Pierre Cassely, dans Côte d'Azur insolite et secrète, ed. JonGlez, reprend Baptistin Giauffret, op. cit., et mentionne de façon peu précise que la stèle porte, en sus, les sigles d'un centurion et d'un décurion. Le même Giauffret voit aussi la mention d'un décurion dans l'inscription lapidaire de la Roque-en-Provence, ainsi qu'une stèle « au dieu Hêtre » à Gerbières.</ref>, ce dernier bordant probablement la route carrossable (dite Voie romaine) qui reliait Vence à Castellane.
Après les siècles obscurs des invasions, le premier seigneur connu de Roquestéron, Raymond Rostaing donna en 1025 et 1046 des terres et des biens à l’abbaye de Lérins qui fonda un prieuré. Sa famille y érige un castrum de la Rocha<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sans doute un poste de guet et une église fortifiée, l'actuelle église Sainte Pétronille. Un autre castrum aurait été érigé dans le hameau de Gerbières (castrum Garberii<ref name=":0" />). Vers 1300, Raymond Féraud, illustre prieur, noble et lettré, y écrivit (au modeste monastère Saint Jean de Moustiers à la Haute Olive<ref name=":0" />) une partie de La Vida de Sant Honorat.
Jusqu’en 1388, Roquestéron resta provençale. De 1388 à 1760, excepté quelques parenthèses françaises, elle fait partie du duché de Savoie, puis du royaume de Piémont-Sardaigne. Le village fortifié voisin de Cuébris demeure provençal, intégré au Royaume de France en 1481. Ainsi, durant presque un demi-millénaire, la Rocca est une terre frontalière.
Au cours des siècles, le village accroché au flanc du rocher qui domine l’Estéron sur la rive droite, descendit vers la rivière, la franchit (vraisemblablement à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), et peu à peu, le faubourg rive gauche cultivé se couvre de bâtisses, au voisinage des territoires de Cuébris et du prieuré/lieu-dit Saint Jean d'Aurèle de l'ancien village de la Caïnée. À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, essor démographique et calme politique aidant, celui-ci accueille une majorité de feux, de riches familles bourgeoises (Saint-Jean qui donnent au lieu le nom de Borgho Sangian, Alziari propriétaires du Champon) y font construire des maisons dont les linteaux datés subsistent. En 1739, 333 habitants habitent en rive gauche, 87 dans la « Vieille Ville » rive droite. Sur l'emplacement d'une chapelle de pénitents, une église Saint Arige est construite à partir de 1735<ref name=":1" />.
1760 est une date essentielle : le Traité de Turin (article 8 à 11<ref>Modèle:Ouvrage</ref>), fixant l’Estéron comme frontière entre les États sardes et la France, coupa le village en deux, donnant la rive droite à la France<ref>Conséquences du Traité de Turin</ref>. Le pont enjambant la rivière devint pont international avec une borne frontière de bois en son milieu : il est baptisé plus tard « pont de France ». Avant le Traité, l'ouvrage n'est pas mentionné sur les cartes, « le pont en bois est emporté par les crues de la rivière, ce qui arrive souvent »<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Les lithographies aux alentours de 1860 illustrent un pont à deux arches en bois et une pile de pierre, construit dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Si la présence de monuments romains de part et d'autre de la rive ainsi que le souvenir d'une "voie romaine" postulent l'existence possible d'un ouvrage d'art sur la rivière, la première mention d'un pont est un projet de 1415, selon Simone Cateland, fixant le prix d'une pile de pierre enjambant le cours d'eau. Cette date correspond d'ailleurs aux estimations sur les premières constructions de la rive gauche, qui constitueront la base du futur Roccasterone de 1760-1860. Le pont existant en 1760 accueillit la borne n°1 de la frontière matérialisée le 4 octobre 1761, un poteau de chêne avec les armes des deux royaumes frontaliers. En 1823, un nouveau poteau (n°75) de 2,60 mètres peint en gris remplaça l'ancien. La crue de 1830 emporta pont et poteau-borne et ne seront remplacés qu'en 1844. Après le dynamitage de 1944, il faudra attendre 1962 pour que le pont actuel ne soit jeté, une passerelle le remplaçant une centaine de mètres en amont.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Il est reconstruit solidement de 1873 (date sur la culée Sud<ref>Modèle:Article</ref>) à 1876, et sera partiellement dynamité par le groupement F.T.P du commandant Masselot le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>. La rive gauche, restée sarde avec le nom de Roccasterone devient française en 1793, après la victoire des troupes de la Révolution. Les deux communautés demandent sans succès leur réunion. En 1814 à la chute de l’Empire et par le Traité de Paris, elle redevient sarde et chef-lieu de mandement jusqu’en 1860 , date de son rattachement définitif à la France (Roccasterone prenant le nom de Roquesteron-Puget).
Toutefois, les deux communautés, créées de part et d’autre de la rivière, restent séparées administrativement et ce jusqu’à nos jours.
Une route carrossable joint le Pont Charles-Albert à Roquestéron en 1871, et il faudra attendre 1900 pour relier Roquestéron-Grasse à Conségudes.
Roquesteron-Puget de 1860 jusqu’après 1945 suit l'évolution commune des nombreux villages de l'arrière-pays niçois : modernisations, pauvreté et exode rural, désenclavement et apparition du tourisme. Il retrouve le « poids » d'un chef-lieu de canton par l'installation d'administrations et la venue de R.O.N.A. en 1963.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Établissements d'enseignements<ref>Établissements d'enseignements.</ref> :
- école maternelle ;
- école primaire<ref>École primaire Groupe scolaire du soleil.</ref> ;
- collèges à Puget-Théniers, Saint-Martin-du-Var, Saint-Jeannet.
Santé
Professionnels et établissements de santé<ref>Professionnels et établissements de santé.</ref> :
- médecins à Bouyon, Villars-sur-Var, Puget-Théniers, Gilette ;
- pharmacies à Gilette, Carros ;
- hôpitaux à Villars-sur-Var, Puget-Théniers, Saint-Jeannet.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Notre-Dame de Miséricorde<ref>Paroisse Notre-Dame de Miséricorde</ref>, Diocèse de Nice.
Manifestations culturelles et festivités
Station climatique d'été. Fête patronale : saint Matthieu à la mi-août. Foire de printemps mi-avril ou début mai<ref>Agenda des manifestations</ref>. Marché hebdomadaire les mercredis toute l'année. Village des bêtes heureuses en 1960Modèle:Refnec.
Économie
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,47 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 22,20 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Roquestéron au 26 800e rang parmi les Modèle:Unité de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Euro<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.</ref>.
Emploi
En 2009, la population âgée de Modèle:Nobr s'élevait à Modèle:Nobr, parmi lesquelles on comptait 65,5 % d'actifs dont 55,5 % ayant un emploi et 10,0 % de chômeurs<ref group="a">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.
On comptait Modèle:Nobr dans la zone d'emploi, contre 114 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 192, l'indicateur de concentration d'emploi<ref group="Note">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref> est de 59,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour deux habitants actifs<ref group="a">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.
Agriculture
La directive territoriale d'aménagement et de développement durables (DTADD), à laquelle doit répondre le plan local d'urbanisme, insiste sur certaines orientations et objectifs comme "maintenir et développer les activités traditionnelles au premier rang desquelles figurent l’agriculture, le pastoralisme qui jouent un rôle majeur dans l’entretien de l’espace et des paysages<ref>Rapport de Présentation, p.44</ref>.
Le territoire communal est totalement inclus dans deux périmètres d’Appellation d'origine contrôlée (AOC)<ref>2.15 Périmètres d’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) « Olive de Nice » et « Huile d’olive de Nice », p.74</ref> : * Périmètre AOC « Olive de Nice » par décret du Modèle:Date-; * Périmètre AOC « Huile d'olive de Nice » par décret du Modèle:Date-.
- Agriculteur<ref>Agriculteur</ref>.
- Sylviculture-pêche.
Tourisme
L'Estéron, qui traverse le village de Roquestéron, est une rivière de couleur émeraude avec ses lieux touristiques très convoités pour ses cascades et clues<ref>clues</ref>, qui attirent les touristes, entre autres pour le canyoning, la baignade et la pêche.
L'environnement naturel et les nombreux sentiers de la commune permet également la pratique de la randonnée pédestre, du VTT, de l'équitation.
Des sentiers donnent en effet accès aux clues impressionnantes d'Aiglun et du Riolan, et passent à côté de chapelles champêtres cachées par la végétation.
Les randonneurs peuvent suivre le GR 510 qui relie Saint-Cézaire à Sospel, jusqu’au sommet du Cheiron (1 777 m) qui offre un panorama sur la Côte d'Azur et les Alpes.
Le village se développe économiquement grâce à sa position géographique, à une heure de route de Nice et de Grasse. Il fait aussi partie du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur.
- Camping-Bar-Restaurant; chambres d'hôtes<ref>Hébergements</ref>.
- Restaurant-auberge Le vieux moulin<ref>Restaurant Le vieux moulin</ref>.
- Bar, Pizza<ref>Restauration dans le Pays Vallées d'Azur Mercantour</ref>.
Entreprises et commerces
Au Modèle:Date-, Roquestéron comptait Modèle:Nobr : un dans l’agriculture-sylviculture-pêche, cinq dans l'industrie, quatorze dans la construction, vingt-quatre dans le commerce-transports-services divers et sept étaient relatifs au secteur administratif<ref group="a" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au Modèle:Date.</ref>.
En 2011, dix entreprises ont été créées à Roquestéron<ref group="a">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>, dont huit par des autoentrepreneurs<ref group="a">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
L'église.
-
Fontaine-lavoir.
-
Pont entre Roquesteron et Roquestéron-Grasse.
En rive gauche, une promenade dans le village permet de découvrir de belles ruelles bordées de maisons présentant de beaux encadrements de portes, dont certains datés de la fin du {{#switch: et du
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et du|-| – | et du }}Modèle:S mini- siècle
}}<ref>Murs et linteaux de Roquestéron.</ref>. Dans la voie romaine, un cippe du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est remployé dans un mur de maison. L'ancienne mairie, rue du Docteur-Passeron, était à l'origine la résidence de la Alziary de Malaussène (anoblie en 1723), dont un des membres fut maire de Nice de 1886 à 1896. L'église Saint-Érige, construite à partir de 1735, à nef unique couverte d'une voûte en berceau, renferme quelques toiles intéressantes. Des locaux qui abritèrent jadis des activités artisanales ont été restaurés par la Société du four à pain et du pressoir (association loi de 1901, devenue l'association roquéroise du Four à pain et du Pressoir<ref>Chris Ponsot, L'association roquéroise du Four à pain et du pressoir, créée en 1998 a pris la suite de la Société du four à pain et du pressoir… qui existait depuis 1849 !, Nice-Matin, Modèle:Date.</ref> dont le but est la sauvegarde du patrimoine local) : le four à pain, le pressoir, l'ancienne boucherie, la forge, le moulin à huile, la cordonnerie sont visitables sur rendez-vous.
Patrimoine religieux :
- Église Saint-Erige<ref>Église Saint-Erige.</ref> du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, construite à partir de 1735 comme l'indique le millésime gravé dans la partie droite de la façade de l'église, abritant quelques peintures et objets intéressants<ref>Église Saint-Arige, sur patrimages.culture.gouv.fr/.</ref>. Son nom est repris de l'ancienne église paroissiale, actuelle Sainte Pétronille<ref name=":1" />. L'église est à nef unique voûtée en plein cintre avec une façade classique et un clocher. Elle a fait l'objet d'une inscription sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2014<ref name=MH2014>Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2014 (JORF n° 0146 du 26 juin 2015 page 10778) sur Légifrance, consulté le 3 juillet 2015.</ref>. La qualité de la resturation de l'église a justifié, en Modèle:Date-, l'attribution à la commune du prix départemental des « Rubans du patrimoine »<ref>Remise du prix des "Rubans du patrimoine".</ref>.
- Chapelle de l'Annonciation<ref>Chapelle de l'Annonciation.</ref>.
- Chapelle Dalmassy<ref>Chapelle Dalmassy.</ref>.
- 10 oratoires anciens<ref>Simone Cateland-Masséna, Roquestéron - son église saint-arige, sa chapelle rurale, ses oratoires.</ref>.
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts Conflits commémorés : Guerres franco-allemande 1914-1918 - 1939-1945 - AFN-Algérie (1954-1962).</ref>,<ref>Roquesteron - Morts aux guerres.</ref>.
Autres patrimoines :
- Site de Champalaric<ref>Site de Champalaric.</ref>
- Vestiges du château<ref>Vestiges du château.</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire Roquesteron, vue générale.</ref>.
- Immeuble de la famille Alziary comte de Malaussène, dont l'un des descendants fut maire de Nice (1886-1896).
- Fontaine (1907)<ref>Fontaines et lavoir.</ref>.
- Fontaine-lavoir (1779).
- Linteaux de portes Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Four et pressoir communaux, forge, moulin à huile, échoppes de boucher et cordonnier anciens (musées privés).
- Objets et outils insolites utilisés autrefois, anciennes mesures, monnaies, sceau ; documentation très importante sur l'histoire du village et de la vallée ; circuit des oratoires et des sites historiques.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Féraud, moine troubadour
- Georges Salvago (1896-1976), homme politique ; la rue principale du village porte son nom.
- Baptistin Giauffret<ref>Baptistin Giauffret</ref> (1896-1983), militant syndicaliste.
- Eva Garnier, plus connue sous le nom de scène d’Eva Queen. Jeune chanteuse française, dont le son « mood » a propulsé la carrière et sœur de la star de télé-réalité jazz correa lanfranchi<ref>Biographie de Jazz</ref>, est originaire de Roquesteron.
- Tania Visirova (1908-1984), danseuse nue des Folies Bergère, favorite du roi [[Zog Ier|Zog {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] d'Albanie de 1929 à 1933, héroïne du roman-feuilleton de Roger Vailland, La Visirova, inhumée à Roquestéron.
Héraldique
Les armoiries de Roquestéron datent seulement de 1961. Celles choisies ont été composées par Charles-Alexandre Fighiéra et Gustave-Adolphe Mossa. Elles représentent la commune de Roquestéron-Grasse et celle de Roquestéron, symbolisées par deux tours séparées par la rivière Estéron. L’inscription latine ANGULUS RIDET qui veut peut-être rappeler l’occupation romaine de ce terroir, signifie « Un coin qui réjouit », c’est-à-dire un endroit agréable. La locution empruntée à Horace (Mihi præter omnes angulus ridet<ref>Modèle:Lien web.</ref>) est visible aussi, entre autres, sur le cadran solaire de l'église Saint-Véran d'Ascros. S'il ne peut prétendre à des origines séculaires, le blason présente un sens certain de la géographie du terroir et de son histoire avec les deux communautés représentées à l'identique.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
- Insee
- Dossier relatif à la commune, Modèle:Lire en ligne
- Autres références
Voir aussi
Bibliographie
- La Roque-en-Provence, p. 122
- Modèle:Ouvrage
- Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, Modèle:P., Éditions Campanile, 1997 Modèle:ISBN
- Historique de la commune sur montnice.fr/cartographie/
- Roquesteron : château, le Comté de Nice en 1850, Murs et linteaux, site de Champalaric, sur archeo-alpi-maritimi.com/
- Une étude générale du bâti du village a été réalisé par des stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) » et l' École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette (ex École d'architecture de Paris-La Villette). Les stages proposés par le Centre européen, dans le cadre de ses antennes régionales, sont destinés prioritairement aux étudiants de Modèle:4e et Modèle:5e des écoles d'architecture françaises et européennes et aux jeunes diplômés dans le cadre des sessions de formations d'application, organisées par l'antenne du centre qui était basée à Villars-sur-Var.
- Baptistin Giauffret, Roquestéron, entre France et Savoie, Éditions Serre, 1984 Modèle:ISBN
- Simone Cateland-Masséna, Roquestéron, son église Saint-Arige, sa chapelle rurale, ses oratoires, Éditions Serre, coll. l'Ancre solaire, 2010 Modèle:ISBN
- Michel Orcel (avec la collaboration de Marc Tanzi), Le Val de Sigale. pays d'Esteron et de Chanan à travers six siècles d'histoire, ARCADES AMBO éd., Nice, 2015, http://www.arcadesambo.com/ .
Articles connexes
- Roquestéron-Grasse
- Liste des communes des Alpes-Maritimes
- Liste des anciennes communes des Alpes-Maritimes
- Vallée de l'Estéron
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de la communauté de communes de la Vallée de l'Esteron : Roquestéron
- Roquestéron sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes