Le MS. 405 fut préféré à un autre prototype à moteur en ligne, le Loire-Nieuport LN 161, de construction intégralement métallique et aux performances supérieures en termes de vitesse, de plafond et de taux de montée (à Modèle:Unité en 9 minutes contre 24 pour le MS-406)<ref>William Green & Gordon Swanborough, Le grand livre des chasseurs. Celiv, Paris (1997) Modèle:ISBN ; Louis Bonte, Histoire des essais en vol, éd. Docavia Modèle:N° / Éditions Larivière, 1975 : MS 405, Modèle:Unité ; Additif Modèle:N° à la notice de manœuvre de l'avion Curtiss H.75 A1. {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} partie. Procédé de combat. Chapitre I. Procédé d'attaque par un Curtiss H.75 d'un bombardier isolé et d'un avion de chasse (monoplace et multiplace). Modèle:4e conclusion partielle [1]</ref>.
Le MS.405 n°1 effectua son premier vol le Modèle:Date, piloté par le fameux pilote d'essai Michel Détroyat avec un moteur Hispano-Suiza 12Ygrs de Modèle:Unité. Le Modèle:Date- volait pour la première fois un second prototype, avec une voilure légèrement modifiée et équipé d’un moteur 12Ycrs. Cet appareil fut chronométré à Modèle:Unité. En Modèle:Date-, le MS.405 no 01 participa au meeting aérien de Bruxelles-Evere, piloté par Detroyat. Durant ce meeting, il fut qualifié de « meilleur chasseur du monde ». Sur la route du retour, Detroyat poussa ce prototype au-delà des Modèle:Unité.
Le pilote lituanien L. Mikenas crasha le MS-406 01 le Modèle:Date-, au cours d'essais effectués pour son gouvernement, et se blesse<ref>Henri Lacaze, Morane-Saulnier, Ses avions, ses projets, Collection Histoire de l’aviation Modèle:Numéro avec majuscule, Lela Presse, 2013, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>.
Par marché 274/7, le ministère de l’Air commanda 16 appareils de présérie dès le Modèle:Date. Ces appareils, tous livrés en 1937, permirent de tester différentes motorisations, des équipements et des modifications de structure. Le quatrième avion de présérie, qui servit de modèle à la version de série MS.406, était équipée d’un moteur Hispano-Suiza 12Y-31 de 860 ch doté d’un radiateur escamotable. Et c’est là que le bât blessait : pour voler plein gaz il fallait abaisser le radiateur, mais sa trainée réduisait les performances. S’il était remonté, il fallait réduire les gaz pour éviter une surchauffe du moteur.
Les appareils n°12 et 13, sans radiateur semi-rétractable mais avec un Hispano-Suiza 12Y-31, furent rebaptisés « MS.406H » et livrés à la Suisse.
Il y avait urgence à rénover l'aviation de chasse française, et le marché 1959/8, signé le Modèle:Date-, portait sur 905 avions dont la construction était répartie entre les SNCAO (fuselage), SNCAC (voilure) et SNCAM (empennage).
Mais le MS.406 était un avion complexe à construire, qui demandait Modèle:Unité de travail par appareil<ref name="Higham p40">Robin Higham, Unflinching Zeal: The Air Battles Over France and Britain, May - October 1940, Naval Institute Press, 2012, Modèle:P.</ref>, à comparer aux Modèle:Unité du Messerschmitt Bf 109 E<ref>Robin Higham, Why Air Forces Fail: The Anatomy of Defeat, University Press of Kentucky, 2006, Modèle:ISBN, Modèle:P. ; Mantelli, Bown, Kittel et Graf, The Messerschmitt Bf 109, Edizioni R.E.I., 2015, Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref> ou aux Modèle:Unité du Dewoitine D.520<ref>8000 h, Aéronavale & Porte-avions, Dewoitine 551, 552 et 560 [4] ; 6000 h, Le Dewoitine D.520, un chasseur toulousain (exposition du CG 31), La fabrication (PDF à télécharger)[5]</ref>.
Les premiers exemplaires n'entrèrent donc en service qu'en Modèle:Date-.
Il ne semble pas que les exemplaires de série aient atteint la vitesse maximale de 486 km/h attribuée, encore de nos jours, au modèle. Divers documents d’époque, émanant de l’état-major ou des services techniques, concordent pour attribuer à ces appareils une vitesse de 465 km/h.
Description
L'avion est de construction métallique, avec un moteur en ligne Hispano-Suiza de 12 cylindres en V, une voilure basse monoplan et cantilever, un cockpit fermé et un train d'atterrissage rétractable<ref>L'Aéronautique 1938 ; L'Aérophile 1938</ref>.
Fuselage
Le fuselage est constitué d'un assemblage de quatre longerons en tube de duralumin, de cadres dans la partie avant, de montants et de traverses dans la partie arrière, avec un croisillonnement rigide à l'avant et souple à l'arrière. La partie avant est revêtue de tôles et l'arrière est entoilé.
La voilure a la forme en plan d'un trapèze à l'extrémité arrondie. La structure est constituée de deux longerons reliés par des nervures en acier inoxydable disposées à la perpendiculaire, en oblique et formant des triangles. Ce dispositif est installé sur toute la longueur de l'aile du MS 405. Sur le MS 406, il n'est présent que sur la moitié de l'aile située au plus près du fuselage, pour alléger et simplifier la structure<ref>L'Aéronautique 1938, Modèle:P.</ref>. Les nervures sont soudées électriquement. Le revêtement d'aile est en plymax, un composite de contreplaqué d'okoumé et de tôle d'aluminium collés.
Les ailes sont dotées d'ailerons équilibrés aérodynamiquement et statiquement, encastrés sur la moitié de l'envergure et de volets d'intrados hypersustentateurs, placés entre l'aileron et le fuselage.
Les empennages sont constitués de longerons en U en duralumin et d'un revêtement en tôle raidie par des nervures. L'empennage horizontal est renforcé par deux mâts fixé sur l'extrados.
Train d'atterrissage
Le train d'atterrissage est rentrant et ses deux jambes s'effacent dans les ailes. Chaque jambe est masquée par une tôle fixée à l'extérieur, équipée d'un amortisseur et se rétracte hydrauliquement. Elle supporte un pneu à basse pression équipé d'un frein hydraulique. La béquille de queue est amortie et fixée à l'extrémité arrière du fuselage.
Motorisation
Un bâti moteur relie le fuselage au groupe propulseur. Ce dernier est un moteur Hispano-Suiza 12Y-31 de 860 ch, doté d'un compresseur et d'un radiateur escamotable. L'alimentation en carburant est effectuée par un réservoir en duralumin rivé, qui n'est ni largable ou protégé, mais doté d'un dispositif de vide-vite.
Le tir des deux MAC 34 permet de délivrer 40 projectiles par seconde (Modèle:Dunité<ref>Jacques Moulin, Overblog, Les avions de la Guerre d'Algérie, 38 - Armements des aéronefs -2- : les mitrailleuses, 14 décembre 2009 - [6]</ref> : Modèle:Unité) ou Modèle:Unité, avec la balle lourde mle 1933 D (balle de Modèle:Unité pour armes automatiques)<ref>http://www.armeetpassion.com, Variantes:Cartouche Mle 1929 D à balle lourde Mle 1933 D [7]</ref>. Les ailes contiennent un chargeur de 300 coups par arme, soit un total de 600 projectiles, ou 15 secondes de tir.
Le canon HS-404<ref>Franck DEVILLERS, CANON HISPANO SUIZA TYPE 404 (L'Arsenal VG33) - [8] ; Canon HS-404, Aéronavale & Porte-avions [9]</ref>, apparu en 1938, a un rythme de tir de Modèle:Unité par minute, soit Modèle:Unité ou Modèle:Unité, avec l'obus explosif incendiaire Modèle:Dunité de 130 g<ref>War Thuder, French 20 mm HS 404</ref>. Une réserve de 60 obus contenue dans un tambour assure 5 secondes de tir à cadence maximale.
Les commandes de tir sont pneumatiques. Une cinémitrailleuse est installée sous l'aile gauche.
Équipements
Le capot vitré du cockpit est monté sur des glissières. L'ouverture et la fermeture sont réalisées avec une manette et le largage en vol au moyen d'une poignée dédiée.
L'air de la cabine peut être réchauffé à la température désirée et le siège est réglable en hauteur au cours du vol.
Pour faciliter la lecture, la planche de bord est divisée en quatre groupes, les instruments de contrôle du moteur, de navigation (compas, contrôleurs de vol, altimètre, anémomètre et altimètre sensible pour l'atterrissage), de conduite de tir et de contrôle de l'atterrisseur et des volets d'intrados.
L'installation radio est un émetteur/récepteur sur ondes ultra-courtes, avec deux antennes pour émettre et recevoir simultanément.
L'installation de vol de nuit comprend des feux de position, un éclairage des instruments, deux bombes Michelin et deux fusées d'atterrissage.
Variantes
MS.406H
La Suisse acheta deux MS.406H<ref>Rickard, J. (12 December 2012), Morane-Saulnier M.S.406H/ D-3800, HistoryOfWar.org. - [10]</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>, combinant la cellule du MS.405 et la motorisation du MS.406 avec une instrumentation spécifique et sans armement, ni plaque de blindage et arceau de sécurité. Le premier fut livré en Modèle:Date-, le second en Modèle:Date-. À la suite des résultats de l'évaluation une licence de production fut achetée.
Le D-3800
Le chasseur étant produit par la firme EKW sous la désignation D-3800, tandis que le moteur Hispano-Suiza 12Y-31 fut changé pour un 12Y-77, de même puissance, construit sous licence par Adolph Saurer AG. Les Suisses remplacèrent les mitrailleuses alimentées par tambour par des mitrailleuses Modèle 1929 Waffenfakrik alimentées par bandes (le canon de 20 mm était un FM-K 38 Wafenfabrik), l'héliceChauvière à deux pas par une Escher Wyss EW-V3 à pas variable et la béquille de queue par une roulette ; l'antenne radio fut déplacée vers l'avant. La vitesse maximale est de 443 km/h.
Huit appareils de présérie furent construits, suivis de 74 chasseurs de série, le dernier sortant d’usine en Modèle:Date-. Deux machines supplémentaires furent réalisées en 1942 à partir de pièces détachées, ce qui porte le nombre total construit à 84.
L'appareil entra en service au sein de trois Fliegerkompagnien au début de l'année 1940.
Le D-3801
Le D-3800 se révèle inférieur au Messerschmitt Bf 109 E-3, qui équipe également les troupes d'aviation suisses. Un moteur Hispano-Suiza 12Y-51 de Modèle:Unité, développé par Adolph Saurer AG, remplace le 12Y-77 ; on le dote de pipes d'échappement à effet propulsif, protégées par un carénage, tandis qu'un radiateur fixe avec un carénage plus aérodynamique est monté. La vitesse maximale est de 500 km/h.
Fichier:MauraneSaulnier406-2007.JPGEx-[J-143], du pilote Éric Chardonnens, qui le maintient en état de vol avec l'aide de l'association Morane Charlie Fox, sous l'immatriculation civile [HB-RCF] (2007).
La protection du pilote est également améliorée avec le montage d'un pare-brise blindé et d'un blindage interne. Quelques équipements sont également modifiés.
La production débute en Modèle:Date- et les premières livraison ont lieu en Modèle:Date-. Fin 1942, 180 machines ont été réceptionnées ; 10 autres seront produites entre 1943 et 1945, puis 17 dernières machines vers 1947/48. De plus, en 1943, les D-3800 encore en service furent modifiés pour se rapprocher du standard D-3801, sans toutefois perdre leur désignation originale.
En France, l'appareil est dénommé MS.412<ref>Rickard, J. (12 décembre 2012), Morane-Saulnier M.S.412/ D-3801, HistoryOfWar.org. - [11]</ref> par certaines sources et MS. 506 C1<ref name=":0" /> par d'autres.
Le D-3801 no 194, sorti de l'usine EKW en 1942. Les trois photographies ci-dessous montrent précisément cet avion (EFW D-3801 no 194 [HB-RCF], ex-[J-143]).
Le D-3802
Le Doflug D-3802<ref>Rickard, J., 15 juillet 2013, Morane-Saulnier M.S.540/ Doflug D-3802, HistoryOfWar.org. - [12]</ref>, un développement dans la lignée des Morane-Saulnier construits sous licence en Suisse, fut peut-être inspiré par le MS.450. L'avion était affiné aérodynamiquement par rapport à ce dernier. Il fut équipé d'un moteur-canon Saurer YS-2 de Modèle:Unité (dérivé de l'Hispano-Suiza 12Y) doté d'un 20 mm et quatre mitrailleuses ou deux canons d'aile. L'avion vola le Modèle:Date- et atteignit la vitesse de Modèle:Unité. Il fut produit à onze exemplaires et retiré du service en 1956. Sa désignation française serait MS 540<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le D-3803
Un dernier dérivé fut construit en 1944, le Doflug D-3803<ref>Rickard, J., 15 juillet 2013, Doflug D-3803, HistoryOfWar.org. -</ref>. Le fuselage subit un important travail d'amélioration de l'aérodynamique et le moteur Saurer YS-3 vit sa puissance portée à Modèle:Unité. Le prototype atteignit la vitesse de 636 km/h mais ne connut aucune production. La Confédération suisse préféra acheter des surplus de North American P-51D à bon prix et s'intéresser aux avions à réaction.
MS.408
Version avec un moteur plus puissant et une voilure différente. Un prototype fut produit.
MS.409
Première tentative d'amélioration du MS.406 avec un radiateur différent et un moteur différent.
MS.410
Le MS.406 aurait dû être remplacé en première ligne par le Dewoitine D.520. Mais, le Modèle:Date-, dix groupes de chasse étaient encore équipés de Morane, ainsi que quelques patrouilles de DAT. Dans l'attente, le MS.410, une version améliorée du MS.406, avait été retenue en Modèle:Date-. Cet appareil se distinguait par un radiateur fixe, une voilure renforcée pour recevoir 4 mitrailleuses à bandes et des pipes d'échappement à effet propulsif permettant de porter la vitesse maximale à 509 km/h. Il était prévu de modifier 621 MS.406 en MS.410, mais le programme fut arrêté à la mi-Modèle:Date- et une dizaine appareils seulement furent achevés avant le Modèle:Date, d'autres restant incomplets<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Le programme reprit cependant sous l’occupation au profit de l’Aviation de Vichy, 75 exemplaires étant probablement modifiés. Mais peu de MS.410 furent effectivement mis au standard. Certains conservèrent leur échappement d'origine, d'autres leur radiateur escamotable.
MS.411
Cette évolution du MS.410 répondait à une demande de la Suisse, équipé d’un moteur Hispano-Suiza 12Y-45. L'appareil était en cours de développement au moment de l’armistice de 1940.
MS.412
Pour certains auteurs, il s'agit d'une amélioration du MS.410, avec un circuit de refroidissement différent, pour d'autres du D-3801. Dans le premier cas, cela ne déboucha sur aucune production.
MS.435
Le Morane-Saulnier MS.435 était une version d'entraînement biplace. Le prototype décolla pour son premier vol le Modèle:Date-. Une commande de 60 exemplaires fut passée mais aucun ne fut construit, à la suite des conséquences de la bataille de France.
MS.436
L'appareil est affecté au commandant Marcel Coadou qui le baptise Bretagne.
MS.450
Le Morane-Saulnier MS. 450<ref>Rickard, J., 18 décembre 2013, Morane-Saulnier M.S.450, HistoryOfWar.org. - [13]</ref> était un développement largement remanié du MS.406, issu d'une demande officielle édictée en 1937. Son fuselage monocoque métallique était constitué de dural, les ailes gardant le même mode de construction que son prédécesseur avec une couverture en Plymax. Le propulseur était un moteur-canon Hispano-Suiza 12Y51 de Modèle:Unité armé d'un HS-404 de 20 mm et de deux mitrailleuses d'aile. Les prototypes construits à trois exemplaires atteignirent la vitesse de 560 km/h.
Le Dewoitine D.520 lui fut préféré. L'avion a peut-être inspiré le développement du D-3802.
MS.540
Voir D-3802.
Mörkö Moraani
Le Modèle:Date- prit l’air un curieux MS.406 modifié en Finlande avec un moteur Klimov M-105P de Modèle:Unité entrainant une hélice VIsh-61P. Le moteur, un dérivé russe de l’Hispano-Suiza 12Y, dont il avait donc les dimensions, avait été capturé en grande quantité par la Wehrmacht. Ce prototype était en outre équipé d'un canon MG 151/20 de 20 mm tirant à travers le moyeu d’hélice. Le montage d’un radiateur d’huile de Me 109G rendait nécessaire de modifier le dessin du capot-moteur et quelques renforts locaux de structure furent jugés opportuns. Il fut décidé de modifier tous les MS.406/410 en service, mais trois appareils seulement avaient été convertis, prototype compris, avant la fin du conflit russo-finlandais en 1944. Au total 41 Mörkö Moraani furent convertis, mais le manque de canons allemands entraina le remplacement du MG-151 par une mitrailleuse UBS de Modèle:Unité. Ces avions restèrent en service jusqu’en Modèle:Date-, mais ne furent mis au rebut que quatre ans plus tard.
Production
MS.405 : 2 prototypes et 15 avions de présérie.
MS.406 : Entre 1 083 et 1 094, dont 75 environ modifiés en MS.410.
MS.406H/D-3800 : 2 prototypes construits par Morane-Saulnier et 84 sous licence en Suisse comme D-3800.
MS.412/D-3801 : 207 appareils.
MS.450/Doflug D-3802 : 3 prototypes Morane-Saulnier et 11 appareils suisses.
Dès le début de la « drôle de guerre », l'un des « Meilleurs chasseurs du monde » se montra dépassé<ref name="Higham p40" /> : les radiateurs inadaptés empêchaient l'avion de soutenir sa vitesse maximale plus de quelques minutes sans surchauffe, les commandes de tir des mitrailleuses gelaient au-dessus de Modèle:Unité et les chargeurs de munitions limitaient le temps de tir<ref>MS. 406 : 600 balles et 60 obus ; Curtiss P-36 Hawk Curtiss H-75 A1, 1200 cartouches, in Ministère de l'Air. État major de l'Armée de l'air. Notice de manœuvre de l'avion Curtiss H.75 - A. 1. (mise à jour avec l'additif Modèle:N°). Édition provisoire. Section I. Définition des missions. B. Liste des missions et des chargements correspondants. I. Chasse de jour [14] ; Bloch MB.152, 2 canons Hispano-Suiza HS-404 de 20 mm (2x60 : 120) et 2 mitrailleuses MAC 34 de Modèle:Unité (2 x 500 : 1000) ou 4 mitrailleuses MAC 34 de Modèle:Unité (4 x 500 : 2000) ; Dewoitine D.520, 4 mitrailleuses MAC 34 de Modèle:Unité (4 x 675 : 2700) et 60 obus</ref>. Plus grave, la vitesse de pointe, le taux de montée ascensionnelle et le plafond du monoplace français étaient insuffisants pour intercepter les avions allemands.
Les performances annoncées par les services officiels sont sujettes à caution<ref>L'aviation selon Drix, lundi 26 décembre 2011, Le Morane 406 : Juste bon pour l'entraînement (révisé 17 / 02 / 2015) [15]</ref>. Elles sont contredites par la notice de manœuvre du Curtiss H-75 A1, considéré comme supérieur sur la vitesse maximale (485 km/h à Modèle:Unité)<ref>Section III. Performances et consommations. I. Performances. Conditions générales d'exécution. [16]</ref> et le taux de montée (0 à Modèle:Unité en 11 minutes, 636 m/min ou Modèle:Unité pour le H-75 A1 et 18 minutes, 388 m/min ou Modèle:Unité pour le MS. 406)<ref>Additif Modèle:N° à la notice de manœuvre de l'avion Curtiss H.75 A1. {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:| }} }} Partie. Procédés de combat. Chapitre I. Procédé d'attaque par un Curtiss H.75 d'un bombardier isolé et d'un avion de chasse (monoplace et multiplace). Modèle:4e conclusion partielle [17]</ref> par rapport au MS. 406.
Ainsi, face au Bf 109E, apparu fin 1939 et supérieur en tous points<ref>Pilotfriend, Messerschmitt 109</ref>, les pilotes français ne pouvaient plus compter que sur la capacité du MS.406 à encaisser les coups et à rentrer malgré d'importants dommages.
En 1940, la chasse française ne pouvait intercepter des bombardiers après une détection radar, faute d'un réseau cohérent<ref name="Bénichou p76">Michel Bénichou, Un premier siècle d'aviation française, Le Fana de l'Aviation, H-S, Modèle:N°, décembre 2014, Modèle:P.</ref>. Les patrouilles de chasse repéraient en vol les groupes de bombardiers et les attaquaient en les rejoignant à l'aide de leur vitesse supérieure. Le MS 406 était doté de la plus faible vitesse des chasseurs de première ligne en Modèle:Date-, et il ne pouvait soutenir une vitesse élevée sans rapide problème de surchauffe. Ses pilotes se plaignaient de ne pouvoir même rejoindre le plus lent des bombardiers allemands, le Dornier Do 17<ref name="Bénichou p76" />.
De même, les Junkers Ju 86P de reconnaissance stratégique volaient au début de 1940 à plus de Modèle:Unité voire Modèle:Unité<ref>John C. Fredriksen, International Warbirds: An Illustrated Guide to World Military Aircraft, 1914-2000, éd. ABC-CLIO, 2001, Modèle:P. ; Pilotfriend Junkers Ju 86 [18] ; Aviations militaires.net, Junkers Ju 86 [19]</ref> et rendaient leur interception impossible pour un avion doté d'un plafond de Modèle:Unité.
Les plaintes des pilotes sur les lacunes du MS. 406 remontent très lentement à la hiérarchie, qui ne les prend en compte qu'en Modèle:Date-, pour y remédier sous la forme du MS. 410<ref>G. Botquin, Album du fanatique de l’Aviation Modèle:N°, 1978</ref>.
L'opposition entre Morane-Saulnier MS.406 et Messerschmitt Bf 109 souligne le retard technique et les lenteurs de l'aviation française<ref>Michel Bénichou, Un premier siècle d'aviation française, Larivière, 2007</ref>. Le Bf 109<ref name="La&nnéhoa - Messerschmitt Bf 109">Aviation-Ancienne.fr, Alban Lannéhoa, Messerschmitt Bf 109</ref> est issu d'un concours de Modèle:Date-<ref>Zervan.fr, Modèle:2e G.M. Le Messerschmitt Bf 109 [20]</ref>, en service en 1937 et rapidement développé en de nombreuses versions toujours plus performantes. Le Bf 109 E vole dès Modèle:Date-. Il constitue le principal chasseur allemand en service en Modèle:Date-<ref name="La&nnéhoa - Messerschmitt Bf 109" /> et un adversaire largement supérieur au MS. 406.
Le Morane-Saulnier MS.406 était le chasseur numériquement le plus important au sein des escadrilles de chasse françaises jusqu'en Modèle:Date-<ref>Patrick Facon (préf. Vincent Lanata), L'Armée de l'air dans la tourmente : la bataille de France, 1939-1940, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies. Les grandes batailles », 1997 Modèle:ISBN, Modèle:P.</ref>. Cette situation laissait le corps aérien français mal défendu face à la chasse et aux bombardiers de la Luftwaffe. Enfin, elle rendait possible la reconnaissance complète du dispositif militaire français par les forces allemandes.
GC III/1 à Norrent-Fontes : 30 avions (20 dispo). Après avoir totalisé 30 victoires pour 19 avions perdus (5 pilotes tués), ce groupe fut dissous le Modèle:Date-.
GC I/2 à Toul-Ochey : 31 avions (27 dispo). Après avoir totalisé 25 victoires pour 12 avions perdus (5 pilotes tués), ce groupe fut dissous le Modèle:Date.
GC III/2 à Cambrai-Niergnies : 34 avions (28 dispo). Il a totalisé 22 victoires pour 20 avions perdus (3 pilotes tués) avant de passer sur Curtiss H-75 en Modèle:Date-.
GC II/6 à Anglure-Vouarces : 34 avions (20 dispo). Il fut crédité de 8 victoires pour 12 avions perdus (3 tués) avant de passer sur D.520, tous ses MS.406 ayant été détruits au sol le Modèle:Date-.
GC III/6 à Chissey s-/Loue : 36 avions (30 dispo), en cours de conversion sur D.520.
GC III/7 à Vitry-le-François : 34 avions (20 dispo). Il fut crédité de 15 victoires pour 24 avions perdus (7 tués) avant de passer sur D.520 fin Modèle:Date-.
Au cours de la campagne de France, les MS.406 remportèrent 191 victoires confirmées, plus 89 qui ne purent être homologuées. Environ 150 appareils furent abattus par la DCA ou en combat aérien et 300 autres disparurent, abandonnés lors des replis ou détruits par les bombardements de la Luftwaffe.
Le GC I/6 étant dissous le Modèle:Date, l’Armée de l’Air d’Armistice ne conserva en métropole que 6 groupes de chasse monoplace sur Bloch MB.152 et en Afrique du Nord 6 groupes de chasse monoplace sur D.520 et Curtiss H-75. Le GC I/7 stationné à Rayak, Liban, et l’EC 2/595 (9 avions) basée à Bach Maï, Tonkin, étaient les deux seules unités de première ligne utilisant des MS.406. Une petite partie des appareils disponibles après la dissolution des unités de Métropole permirent la création d'une escadrille à Madagascar, d'autres appareils étant également utilisé en école.
Durant l’incident de Lạng Sơn (du 22 au Modèle:Date-), un MS.406 fut gravement endommagé par des Ki-27 japonais alors qu’il escortait des Potez 25TOE et le Sgt Labussière abattit un bombardier japonais. Cette victoire est annulée officiellement pour éviter tout incident diplomatique majeur avec le Japon.
Le Modèle:Date, la campagne de Syrie est déclenchée et les Britanniques attaquèrent les terrains d'aviation du Levant. Les pilotes français donnèrent la chasse aux Gloster Gladiator et autres Fairey Fulmar de la RAF, mais surtout appuyèrent les forces terrestres jusqu'à la capitulation. Après ralliement aux Forces françaises libres, le GC I/7 fut dissous et remplacé le Modèle:Date par le Groupe de chasse Alsace. Il disposait de 14 MS.406 (2 inutilisables) et 6 appareils divers. Toujours basé à Rayak, il assura la défense des côtes libanaises, jusqu'à remplacement des MS.406 à bout de souffle par des Hurricane Mk I en aussi mauvais état en Modèle:Date-.
Le Modèle:Date, durant la bataille de Madagascar, l’Escadrille 565 disposait à Antananarivo de 17 ou 18 MS.406, dont 11 disponibles, y compris un détachement permanent à Diégo Arrachart. Ils firent le coup-de-feu contre les troupes britanniques, puis sud-africaines. Ils ont donc été les derniers à participer à des opérations aériennes sous les cocardes françaises. C'est aux commandes de l'un de ces appareils, immatriculé 995, que le célèbre aviateur Jean Assollant, pilote de l’Oiseau Canari en 1929, fut abattu et tué le Modèle:Date- par des Grumman Martlet du Squadron 881 de la Fleet Air Arm ayant décollé du porte-avions HMS Illustrious.
La Luftwaffe, qui avait récupéré près de 200 MS.406 en France, les affecta aux écoles de chasse, mais en céda dès la fin 1940 une partie à la Finlande. 98 appareils supplémentaires furent saisis en zone libre en Modèle:Date-. Ils furent cette fois répartis entre la Finlande (2 appareils), la Croatie (44 appareils) et l’Italie (52 appareils).
L'attaché français à Helsinki reçut le Modèle:Date- un télégramme annonçant une aide militaire à la Finlande. Elle comprenait pour les avions 50 Morane-Saulnier MS.406, bientôt augmentés de Modèle:Nombre, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref>Stenman, Davey 2014 : Modèle:P.</ref>.
Les livraisons, inachevées, portèrent sur 30 Morane Saulnier [MS-301/330] et 6 Caudron<ref>Ministère de la défense, Revue historique des armées Modèle:Numéro avec majuscule – 4/1999 dossier : entre-deux-guerres et année 1939, Modèle:P. ; Stenman, Jong et Davey 2013 : Modèle:P.</ref>. Les Morane-Saulnier furent assemblés par des mécaniciens français chez Modèle:Lien à Malmö-Bulltofta, en Suède, et convoyés en vol vers la Finlande entre les 4 et Modèle:Date-.
Armés de 3 mitrailleuses MAC-34 (une mitrailleuse remplaçant le canon de 20 mm d'origine), ils entrèrent immédiatement en action au sein de l’escadrille LLv 28 et le Modèle:Date- le 1.Lt T. Hyrkki abat un DB-3 sur le [MS-301]. Durant la Guerre d’Hiver le LLv 28 remporta 14 victoires sans la moindre perte.
Livraisons allemandes
Neuf MS.406 [MS-601/605 et MS-608/611] supplémentaires et deux MS.410 [MS-606/607] furent livrés en caisse par l’Allemagne entre les Modèle:Date- et Modèle:Date-. À ces « prises de guerre » s’ajoutèrent sept MS.406 [MS-613, MS-619/20, MS-622/23 et MS-625/626] et huit MS.410 [MS-612, MS-614/618, MS-621 et MS-624] supplémentaires en 1941. Vingt-neuf nouveaux MS.406 [MS-627/655] furent achetés en Allemagne le Modèle:Date- et deux appareils supplémentaires [MS-656/657] furent livrés fin 1942. Le [MS-310] fut modifié localement en MS.410.
Les appareils fournis par l’Allemagne permirent d’équiper deux nouvelles escadrilles, les LeLv 14 en 1942 et Lev 34 en 1943.
Entre Modèle:Date- et Modèle:Date- les trois unités finlandaises utilisant des Morane ont revendiqué 121 victoires, 105 ayant été homologuées, pour la perte de 46 appareils dont 18 seulement en combat. La dernière victoire fut enregistrée le Modèle:Date-, un Bell P-39 Airacobra victime du [MS-609] piloté par le 1.Lt M. Niinimäki du TLeLv 14. Ces avions restèrent en service jusqu'au Modèle:Date-, mais ne furent mis au rebut que quatre ans plus tard.
Performances des exemplaires finlandais
Les militaires finlandais mesurèrent des performances inférieures aux valeurs annoncées en France<ref>FINNISH AIR FORCE. Fighters. 1939 - 1945 [21], sources citées :
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Les Modèle:Nobr et Modèle:Nobr équipèrent jusqu'à neuf Fliegerkompagnien. Ces appareils servirent à garantir la neutralité des cieux suisses, aux côtés des Messerschmitt Modèle:Nobr, entre 1940 et 1945. Après la guerre, les appareils sont transformés en avions d'attaque au sol, pouvant emporter des roquettes de 80 mm et/ou des bombes légères de 3 kg. À partir de 1954, ils sont relégués à l'instruction et l'entraînement ds unités de DCA. Leur retrait final s'étale entre 1955 et 1959<ref name=":0" />.
Le [HB-RCF] (D-3801 no 194, anciennement J-143), basé à Bex en Suisse, est le seul et unique exemplaire en état de vol. Propriété d'Eric Chardonnens (qui le pilote depuis le Modèle:Date-) et exploité par l'association Morane Charlie Fox, il participe à de nombreux meetings aériens. Autrefois peint avec des couleurs rendant honneur à la chasse française, en l'occurrence celles de son précédent propriétaire, l'as de guerre Arthur Coadou, il est désormais repeint aux couleurs suisses et a retrouvé son matricule J-143.
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