La Meilleure Façon de marcher

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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La Meilleure Façon de marcher est un film dramatique français réalisé par Claude Miller en 1976.

Premier long-métrage du réalisateur, qu'il a co-écrit avec Luc Béraud, en s'inspirant d'une interview d'Ingmar Bergman sur l'humiliation et d'une colère de Miller contre l'intolérance, La Meilleure Façon de marcher, dont l'action se déroule principalement au début des années 1960, raconte la relation ambiguë entre deux moniteurs d'une colonie de vacances aux méthodes pédagogiques diamétralement opposées lorsque l'un, après avoir découvert l'autre grimé en femme, se met à soupçonner ce dernier d'être homosexuel.

Miller confie le rôle de Marc, moniteur à la grande gueule, sportif et macho à Patrick Dewaere alors en pleine ascension après les succès consécutifs des Valseuses et Adieu poulet, tandis que le personnage de Philippe, collègue plus réservé de Marc, est dévolu à Patrick Bouchitey, dont c'est l'un des premiers rôles importants au cinéma. Christine Pascal, actrice révélée par Bertrand Tavernier, joue le rôle de Chantal, petite amie de Philippe. Claude Piéplu prête ses traits au directeur de la colonie de vacances, tandis que Michel Blanc, relativement peu connu du grand public, tient l'un de ses premiers rôles sur grand écran.

Le film est tourné Modèle:Pas clair à l'été 1975 en Auvergne. Miller parvient à finaliser le montage grâce à un apport financier de l'AMLF, qui distribuera le film à sa sortie en salles le Modèle:Date. Bien accueilli par la critique, le film connaît un succès commercial relativement modeste à sa sortie avec plus d'un demi-million d'entrées en salles. Nommé à sept reprises à la Cérémonie des Césars 1977, notamment dans les catégories meilleur film et meilleur acteur pour Patrick Dewaere, il ne remporte que le César de la meilleure photographie pour Bruno Nuytten.

L'excellent accueil critique et commercial de La Meilleure Façon de marcher confirme l'ascension de Dewaere et révèle Bouchitey au grand public. Il permet également à Claude Miller de se faire connaître et d'entamer une carrière prestigieuse de réalisateur.

Synopsis détaillé

Auvergne, été 1960. Les moniteurs dans une colonie de vacances pour garçons appliquent chacun à leur manière leur pédagogie aux groupes d'enfants dont ils ont la charge. Parmi eux, Marc, grande gueule et sportif qui s'appuie sur ce qu'il pense être sa supériorité, et Philippe, assez réservé et cérébral et également fils du directeur. Pendant que Philippe initie son groupe au théâtre, Marc, quant à lui, organise des marches et pratique sportives aux enfants dont il s'occupe. Par une nuit de pluie orageuse, Marc participe à une partie de poker en compagnie d'autres animateurs, tandis que Philippe regarde un film à la télévision avec un autre moniteur du camp, Deloux, vu comme un lèche-bottes du directeur aux yeux de ses collègues, avant d'aller se coucher.

Une coupure de courant pousse Marc, muni d'une lampe torche, à se rendre dans la chambre de Philippe pour lui demander des bougies. Après s'être annoncé, Marc entre et surprend Philippe travesti en femme. Bien que soupçonnant ce dernier d'être homosexuel, Marc décide de garder le secret et retourne à sa partie de poker. Se sentant coupable et apeuré à l'idée que Marc ne dévoile son goût particulier, Philippe essaie d'en faire son ami. Il tente d'associer leurs deux groupes pour faire des activités ensemble, mais la mise en commun échoue. Par la suite, Philippe connaît une relation ambiguë avec Marc, dont il essaye toujours de faire un ami. Victime des brimades et coups bas de Marc, Philippe surréagit aux allusions de ce dernier en se faisant des idées en pensant à tort qu'il a parlé aux autres moniteurs. La visite de sa petite amie, Chantal, ne parvient pas à calmer les angoisses de Philippe, ce qui entraîne l'échec de leur première relation sexuelle. La jeune femme vient rendre régulièrement visite à Philippe à la colonie de vacances les dimanches où elle fait la connaissance de Marc, qui tente de la courtiser. Mais les espoirs de Marc sont vains car Chantal n'aime pas son caractère arrogant et égocentrique. De retour avec Chantal à la colonie, le directeur organise autour de la piscine une réunion d'adieux pour Deloux, renvoyé du camp après la découverte de photos pornographiques dans ses effets personnels. Marc décide de balancer Philippe dans la piscine, qui manque de se noyer sous les yeux de Chantal, qui commence à avoir des doutes sur les humiliations.

À l'approche de la fin des vacances, le directeur veut organiser une fête d'adieux. Philippe suggère l'organisation d'un bal costumé, qui est accepté. Alors que Chantal, présentée et vêtue d'un costume d'homme, et Marc, déguisé en danseur de flamenco, sont présents, Philippe débarque, déguisé et maquillé en femme et invite Marc à danser, ce qu'il accepte, jouant le jeu. Philippe renverse alors la situation et provoque Marc. Excédé, Marc se met à frapper Philippe devant le public assistant au bal. Philippe commence à répliquer à la confrontation qui s'achève quand le jeune homme se munit d'un couteau et le plante dans la cuisse gauche de Marc.

Quelques années plus tard à Paris. Philippe se rend dans un appartement neuf en compagnie de Chantal. Le couple retrouve leur agent immobilier, s'avérant être Marc, qui depuis s'est marié. Il est révélé que la relation entre les deux hommes s'est apaisée avec le temps.

Fiche technique

Fichier:Claude Miller Cannes.jpg
Claude Miller signe ici son premier long-métrage en tant que réalisateur.

Distribution

Production

Genèse et développement

Fichier:Dewaere-portrait.jpg
Patrick Dewaere.
Modèle:TIA

Le point de départ de La Meilleure Façon de marcher est née d'une idée de Claude Miller, à l'époque assistant réalisateur et directeur de production notamment pour François Truffaut<ref name="frenchmania">Modèle:Lien web.</ref>. La lecture d'une interview du réalisateur Ingmar Bergman, dans laquelle il évoque l'humiliation, et une colère profonde de Miller contre l’intolérance raciale et sexuelle constatée dans son cercle proche, lui ont donné l'idée de s'en servir pour écrire et réaliser son premier long-métrage<ref name="frenchmania"/>,<ref name="dvdclassik">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name = "bonneville">Modèle:Article.</ref>. Avec son co-scénariste Luc Béraud, Miller se plonge alors dans ses souvenirs de jeunesse<ref name="frenchmania"/>.

Pour le rôle de Marc, Miller songe d'abord à Philippe Léotard, mais ne trouve finalement pas l'acteur susceptible de l'incarner<ref name="Dewaere">Modèle:Lien web.</ref>. Un jour, Juliet Berto conseille à Miller le nom de Patrick Bouchitey, qui jouait la pièce Vol au-dessus d'un nid de coucou<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name="Miller">Modèle:Lien web.</ref>. Miller se rend alors chez Bouchitey après la représentation. L'acteur, qui garde toutes les bobines de ses essais, lui projette celui réalisé pour Les Caïds, dans lequel il était en concurrence avec Patrick Dewaere pour un rôle que Bouchitey a finalement obtenu<ref name="Dewaere"/>. Miller est impressionné par Dewaere. Encouragé par Bouchitey<ref name="phototheque">Modèle:Lien web.</ref>, Miller, qui ne pensait pas engager d'acteurs connus, envoie le scénario à Dewaere<ref name="Dewaere"/>,<ref name="phototheque"/>. Le soir même, l'acteur contacte le réalisateur et lui dit avoir apprécié le scénario et qu'il veut jouer dans le film<ref name="Dewaere"/>. Dewaere obtient alors le rôle de Marc, adorant l'idée de jouer un personnage antipathique<ref name="Dewaere"/>. Les deux rôles principaux attribués, Miller confie le rôle de Chantal, la petite amie de Philippe, à Christine Pascal, révélée par Bertrand Tavernier, et celui du directeur de la colonie de vacances et père de Philippe à Claude Piéplu.

C'est Patrick Dewaere qui a suggéré le nom de Michel Blanc à Claude Miller, après l'avoir vu sur scène au théâtre du Splendid<ref>Modèle:Article</ref>.

Tournage

Le tournage du film s'est déroulé à l'été 1975 sur cinq semaines en Auvergne<ref name="Dewaere"/>, essentiellement à Cellule, ancienne commune du Puy-de-Dôme<ref name="frenchmania"/>. Malgré la présence de Dewaere au casting, le film connaît des problèmes de financement<ref name="Miller"/> et n'est tourné qu'avec le tiers du budget prévu, qui a servi à payer l'indispensable tel que la pellicule et la location de matériel<ref name="Miller"/>. Très motivé par le projet, Dewaere accepte de ne pas être payé<ref name="Dewaere"/>, tout comme le reste de l'équipe, dont Miller lui-même<ref name="Miller"/>. Cependant, il manque toujours de l'argent pour payer le montage du film, qui n'a même pas de distributeur<ref name="Dewaere"/>,<ref name="Miller"/>. Jean-Louis Livi, alors agent et admiratif des courts-métrages réalisés par Miller, lui propose de payer plusieurs jours de montage pour faire une bande-annonce avec toutes les scènes comiques, et la montrer à Claude Berri qui était à la tête de l'AMLF, l'une des plus grosses sociétés de distribution de l'époque en France<ref name="Dewaere"/>,<ref name="Miller"/>. La bande-annonce amuse l'AMLF, qui pense avoir affaire à un film comique. Les membres de la société, suffisamment conquis lors de la projection, acceptent alors d'entrer dans le financement du film, ce qui permet à Miller de finir le film et de faire le montage<ref name="Miller"/>.

Sortie et accueil

Réception critique

Fichier:Mes image 2005-06 109 - Copie.jpg
Patrick Bouchitey.

La Meilleure Façon de marcher sort en France le Modèle:Date- avec interdiction aux moins de 13 ans<ref group="alpha">En 1990, le classement interdit aux moins de 13 ans fut changé en interdit aux moins de 12 ans avec le changement de palier de classifications. Le film ne sera réévalué en tous publics qu'en 1992. Dans le livre d'entretiens Serrer sa chance, Claude Miller dit que le film a eu une interdiction aux moins de 12 ans, qui pour lui n'était Modèle:Citation, alors qu'il avait eu beaucoup de soucis avec ses courts-métrages.</ref> et bénéficie de bonnes critiques au moment de sa sortie<ref name="Dewaereonline">Modèle:Lien web</ref>. Le critique Jean de Baroncelli écrit dans Le Monde qu'Modèle:Citation<ref name="Dewaereonline"/>.

José-Maria Bescos de Pariscope juge que : Modèle:Citation<ref name="Dewaereonline" />.

François Truffaut fait également l'éloge du film<ref>Modèle:Article réédité dans Modèle:Ouvrage.</ref> : Modèle:Citation<ref name="frenchmania" />.

Box-office

Le film prend la treizième place du box-office français la semaine de sa sortie avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont Modèle:Unité sur Paris, où il occupe la quatrième place du box-office<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aidé par le bon accueil critique, La Meilleure façon à marcher parvient à se hisser en cinquième place des meilleures entrées en seconde semaine avec Modèle:Unité, lui permettant de cumuler Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le long-métrage atteint les Modèle:Unité fin mars 1976<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les Modèle:Unité près d'un mois plus tard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le film quitte le top 30 après dix semaines d'exploitation avec Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de sa première année d'exploitation, La Meilleure Façon de marcher totalise Modèle:Unité, ce qui lui permet de se hisser à la Modèle:59e place du box-office annuel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour sa première exploitation en salles, il totalise Modèle:Unité, dont plus de Modèle:Unité rien qu'à Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>, tandis que sa reprise en août 2008 lui a permis de réunir Modèle:Unité<ref name="Lumiere">Modèle:Lien web.</ref>. Pour sa reprise en version restaurée en mars 2019, le long-métrage enregistre 66 entrées pour son premier jour en salles sur une copie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que pour son premier week-end, il totalise 459 entrées sur une copie<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'exploitation en salles du film en 2019 attire 1 487 spectateurs<ref name="Lumiere"/>.

Box-office des premières semaines d'exploitation du film, semaine par semaine, à Paris et en banlieue
Source : « Box-office hebdomadaire Paris 1976 » sur Box-Office Story, d'après Ciné-chiffres/Le Film français
Semaine Rang Entrées Cumul Modèle:N° du box-office hebdo.
1 Modèle:Date au Modèle:Date 4 46 153 46 153 Vol au-dessus d'un nid de coucou
2 Modèle:Date au Modèle:Date 5 39 390 85 543
3 Modèle:Date au Modèle:Date 9 31 747 117 290 L'Alpagueur
4 Modèle:Date au Modèle:Date 11 23 710 141 000
Box-office des premières semaines d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « Box-office hebdomadaire France 1976 » sur Les Archives du Box-office, d'après le CNC
Semaine Rang Entrées Cumul Modèle:N° du box-office hebdo.
1 Modèle:Date au Modèle:Date 13 47 125 47 125 Les Dents de la mer
2 Modèle:Date au Modèle:Date 5 82 759 129 884
3 Modèle:Date au Modèle:Date 9 76 530 206 414
4 Modèle:Date au Modèle:Date 11 55 097 261 511 L'Alpagueur
5 Modèle:Date au Modèle:Date 12 44 311 305 822 Vol au-dessus d'un nid de coucou
6 Modèle:Date au Modèle:Date 14 35 124 340 946
7 Modèle:Date au Modèle:Date 17 35 131 376 077 A nous les petites Anglaises
8 Modèle:Date au Modèle:Date 16 34 167 410 244 Vol au-dessus d'un nid de coucou
9 Modèle:Date au Modèle:Date 27 21 040 431 284
10 Modèle:Date au Modèle:Date 29 15 783 447 067

Autour du film

  • Le titre du film fait référence à une chanson scoute devenue un classique des colonies de vacances : Modèle:Citation (notamment audible dans les films Les Randonneurs, La Petite Voleuse et La Classe de neige).
  • Claude Miller s'est inspiré de ses propres expériences en colonies de vacances pour certaines scènes. Il y est allé trois fois avec la ville de Montreuil. Ainsi, le moniteur invite les enfants à se coucher du côté droit (façon un peu hypocrite, dans les années 50-60, d'espérer entraver la propension à se masturber des garçons pré-adolescents, la majorité d'entre eux étant droitiers).
  • Le Modèle:Date, Philippe Caloni reçoit Patrick Dewaere sur France Inter pour la sortie du film La Meilleure Façon de marcher<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'acteur dévoile qu'il a instantanément accepté le rôle, dès la lecture du scénario, ce qui est alors inédit pour lui. Concernant la très révélatrice et intense dernière séquence du film, réalisée en fin de tournage, où son personnage machiste et primaire dévoile son trouble face au jeune homme sexuellement ambigu joué par Patrick Bouchitey, qu'il avait continuellement agressé au cours de l'histoire, Dewaere déclare : « C'est la plus grande scène du film. Je n'ai tourné tout le film que pour cette scène-là ». Le journaliste soulève la question du risque de tourner avec Claude Miller, que personne ne connaît alors vraiment. Dewaere répond avec malice : « Non. Ce n'est pas un risque. C'est un bon calcul ! ». La journaliste Sophie Dumoulin précise qu'il vient d'achever le tournage de F comme Fairbanks de Maurice Dugowson. Il compare : « Dans le film de Claude Miller, je suis un type que rien n'abat alors que pour le film de Dugowson, je deviens fou à la fin », soulignant combien les événements dramatiques d'une existence peuvent affecter un être humain aussi fragile et sensible que le personnage de F comme Fairbanks. Concernant sa technique d'acteur, Dewaere confirme qu'il refuse de « faire semblant ». Il prétend que ce serait plus simple et qu'il procéderait ainsi par paresse. Il confirme littéralement vivre les émotions du personnage et agir en fonction du rôle. Il réfute en revanche la notion d'improvisation et confirme un choix délibéré, une réflexion et une certaine préparation.
  • Dans Nos jours heureux, plusieurs scènes font écho au film, notamment quand Truman lance le petit Pichavent dans la piscine et lorsque les animateurs lisent les messages des enfants.
  • Le pyjama rayé de Marc<ref>revue le 7 ème genre , pyjama rayé de Marc en couverture</ref>,<ref>le 7 ème genre, Claude Miller cinéaste de la subtilité, "un lit à 2 places assises" : Marc en pyjama rayé assis à côté de Philippe</ref> rappelle la tenue des déportés et notamment des déportés homosexuels, les « triangles roses », dans les camps de concentration nazis <ref>les différentes catégories de déportés dans les camps nazis</ref>. C’était déjà le cas du pyjama rayé de certains personnages du film à sketchs Le Lit à deux places<ref>cinéma français : affiches du film "le lit à deux places", Jean Richard en tenue rayée</ref>, dont certaines scènes ambiguës évoquent déjà l'homosexualité. Claude Miller était sensibilisé par la Shoah du fait de l’histoire de sa famille, sujet directement abordé avec le film Un secret et indirectement dans ses autres films<ref>France Amérique : Claude Miller , un secret. Son ressenti sur la Shoah</ref>. Dans une interview à la publication France-Amérique, il répond ainsi à la remarque « Durant toute votre carrière, vous n’aviez jamais abordé ce thème de la Shoah… » : « Je ne l’ai jamais abordé directement, mais il y a des tensions, une atmosphère d’anxiété et de peur latente qui peut venir d’une enfance qui a été marquée par ce qui s’était passé. ».

Distinctions

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Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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