Saône-et-Loire

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Modèle:Infobox Subdivision administrative

Le département de Saône-et-Loire {{#ifeq:1|0|[so.n‿e lwaʁ]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}<ref group=Note>Prononciation en français de France français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref> est un département français de la région Bourgogne-Franche-Comté dont la préfecture est Mâcon. L'Insee et la Poste lui attribuent le Modèle:Nobr. Il s'agit du département le plus peuplé de la région.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire

Fichier:Roche Solutré 7.jpg
La roche de Solutré.

Déjà pendant la préhistoire, les vallées de la Saône et de la Loire coupant le département actuel servaient de voies de passage et d'échanges. La présence humaine y est ancienne, comme l'atteste la présence de restes d'hommes de Néandertal à Vergisson, les importants gisements de Solutré (à l'origine de la dénomination de la période éponyme, le Solutréen) ou, au Néolithique, de Chassey-le-Camp (qui a donné son nom au Chasséen)<ref>« Entre Loire et Saône : les hommes de l'âge de la pierre », article de Jean Combier paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de mars 1995, pages 28 à 32.</ref>.

Période gallo-romaine

Les Éduens, un des grands peuples gaulois allié des Romains, avaient leur capitale au nord-est du département actuel, à Bibracte (Mont-Beuvray) avant que ce site fortifié ne soit abandonné au profit d'Autun (Augustodunum). Les Éduens se sont installés vers 500 av. J.-C.<ref>Modèle:Ouvrage</ref> Leur présence dépasse le département de Saône-et-Loire et comprend une partie de la Côte d'Or, de la Nièvre, de l'Yonne et de l'Ain, soit environ Modèle:Unité. Bibracte devient la capitale vers 150-120 av. J.-C. En 52 av. J.-C., les Éduens se joignent à la révolte gauloise.

Fichier:Autun cirque ass.jpg
Le théâtre romain d'Autun.

La création d'Autun (Augustodunumt : la colline d'Auguste) date d'environ 16 av. J.-C. Cette création a été voulue par l'empereur Auguste car Bibracte symbolisait la révolte gauloise. Dès l'origine, Autun fut entourée d'un rempart, long de Modèle:Unité, renforcé par 54 tours circulaires.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Dioclétien a entrepris une réforme administrative. La Gaule est divisée en deux diocèses. Autun appartient, avec Lyon comme capitale, à la Lyonnaise I. C'est dans ce contexte qu'est créée la flotte de la Saône, commandée par un préfet, basé à Chalon.

C'est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle que les chrétiens sont présents en pays éduen. Les premiers martyrs sont Symphorien à Autun, Marcel à Chalon, Valérien à Tournus. Le plus ancien évêque d'Autun connu est Reticius, présent au concile de Rome en 313.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, le territoire jouait un rôle important en tant que carrefour entre le nord et le sud du Royaume de France et en frontière de l'Empire. De nombreux seigneurs religieux et laïcs se partageaient les terres et les droits comme l'abbaye de Cluny, siège de l'ordre religieux qui s'étendit dans l'Europe entière, l'évêque d'Autun et son chapitre, le comte de Chalon, le comte de Brancion jusqu'en 1259, le duc de Bourgogne dans le Charolais

Période révolutionnaire

Convoqués aux États généraux par Louis XVI le Modèle:Date-, les députés représentant la future Saône-et-Loire sont au nombre de vingt<ref>Blanc (Georges), Lafille (Pierre), Saône-et-Loire, histoire et géographie régionales, t.2 Histoire, 1949, Mâcon, Buguet-Comptour</ref>. Chacun des bailliages d'Autun, de Charolles et de Mâcon est représenté par quatre députés dont un pour la noblesse, un pour le clergé, deux pour le tiers état, le bailliage de Chalon, plus peuplé élit huit représentants (deux pour la noblesse, deux pour le clergé, quatre pour le tiers état). Les députés sont :

  • pour le bailliage d'Autun : l'évêque Talleyrand, le marquis Digoine du Palais, Repoux, avocat à Autun, Verchère de Reyffye, avocat à Marcigny ;
  • pour le bailliage de Chalon : Genetet, curé d'Étrigny, Oudot, curé de Savigny-en-Revermont, le marquis de Sassenay, Burignot de Varennes, écuyer, Petiot, procureur du roi à Chalon, Paccard, avocat à Chalon, Sancy, avocat à Chalon, Bernigaud de Grange, écuyer, lieutenant général au bailliage ;
  • pour le bailliage de Charolles : Porcheron, curé de Champvent, le marquis de la Coste, Geoffroy, avocat à Lyon, Fricaud, avocat à Charolles ;
  • pour le bailliage de Mâcon : Ducret, curé de Tournus, le comte de Montrevel, De Lamétherie, avocat, Merle, maire de Mâcon.

Le département a été créé officiellement le Modèle:Date- à partir d'une partie de la province de Bourgogne, à peu près dans les limites des anciens bailliages d'Autun, Chalon, Charolles et Mâcon<ref>Henri Nicolas, Quand l'Assemblée constituante esquissait les contours du département de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° (octobre 1970), Modèle:P..</ref>. L'assemblée des électeurs réunie le Modèle:Date- à Charolles a choisi d'installer le chef-lieu du département à Chalon plutôt qu'à Mâcon, mais les protestations de cette ville ont conduit l'Assemblée constituante à y installer le siège de l'administration, en Modèle:Date-.

Lors de sa création le département est partagé en sept districts<ref>Rapport du Directoire du département de Saône-et-Loire, au Conseil général, assemblé le 4 novembre 1790, Archives départementales de Saône-et-Loire</ref>, dont les chefs-lieux sont : Autun, Bourbon-Lancy, Chalon, Charolles, Louhans ; Mâcon et Marcigny. Chacun de ces districts est divisé en cantons, et chaque canton en municipalités. Le district d'Autun comprend quatorze cantons et quatre-vingt-sept municipalités, celui de Bourbon-Lancy six cantons et vingt-huit municipalités, celui de Chalon dix-neuf cantons et cent-soixante-trois municipalités, celui de Charolles, quatorze cantons et quatre-vingt-sept municipalités, celui de Louhans douze cantons et soixante quinze municipalités, celui de Mâcon neuf cantons et centre six municipalités, celui de Marcigny neuf cantons et quarante-huit municipalités. Chaque district a son tribunal et chaque canton ses juges de paix.

Dans la première division du département, arrêtée par les députés de Saône-et-Loire à l'Assemblée nationale, le 6 février 1790, on comptait 86 cantons. Le nombre en fut cependant réduit à 48 par un arrête du 17 frimaire an X (8 décembre 1801), puis successivement reporté à 49 et à 50 (lois des 25 mars 1868 et 27 mars 1874).

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

1805 : publication d'une première Statistique départementale de Saône-et-Loire<ref>Annie Bleton-Ruget, Un département à l'aube du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : images et représentations de la Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », Modèle:N° de novembre 2019, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Carte du département de Saône-et-Loire 1790-1793.tiff
Carte du département de Saône-et-Loire 1790.

Le département est occupé à deux reprises par les troupes autrichiennes : de janvier à mars 1814 puis de Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Alphonse de Lamartine est le plus célèbre des habitants de Saône-et-Loire : poète, chef du gouvernement provisoire en Modèle:Date-, ce républicain a également occupé à neuf reprises le fauteuil de président du Conseil général avant d'abandonner la politique au moment de l'avènement du Second Empire, dont l'instauration par le coup d'état du Modèle:Date- donnera lieu à un certain nombre d'incidents<ref>« De la Modèle:2e République au Second Empire : l'exemple de Saône-et-Loire », article de François Nosjean paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° d'août 1996, Modèle:P..</ref>.

Au cours de ce siècle le département connait un fort développement industriel avec l'exploitation de plusieurs gisements charbonniers (le bassin houiller de Blanzy – Montceau-les-Mines – Le Creusot étant le plus important, il existe également le bassin houiller d'Épinac, moins important et le bassin houiller de La Chapelle-sous-Dun qui est le plus modeste<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>). Cumulé avec l'exploitation de minerai de fer, également présent dans le département, ils permettent le développement de l'industrie sidérurgique et mécanique au Creusot. L'exploitation du gisement de schiste bitumineux d'Autun démarre également pour produire un équivalent du pétrole<ref>Modèle:Pdf Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Entre 1940 et Modèle:Date- la partie nord-est du département fit partie de la zone occupée par les Allemands ; ceux-ci franchissent alors la ligne de démarcation et envahissent la zone sud (opération Anton). Terre de résistance vigoureuse (maquis du Clunisois, du Charollais, maquis bressans...), la Saône-et-Loire est libérée à l'été 1944.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:Date- la région Bourgogne, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Franche-Comté pour devenir la nouvelle région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Fichier:Carte de la Saône-et-Loire.svg
Carte détaillée du département de Saône-et-Loire.

Le département de Saône-et-Loire est limitrophe des départements de la Côte-d'Or, du Jura, de l'Ain, du Rhône, de la Loire, de l'Allier et de la Nièvre.

La limite avec le département de l'Allier est le plus souvent formée par la Loire. Toutefois, six communes du canton de Marcigny sont situées sur la rive gauche de la Loire.

Les régions naturelles de la Saône-et-Loire sont :

L'atlas des paysages de Saône-et-Loire<ref>Modèle:Lien web</ref>, élaboré en 2019 par la direction départementale des territoires de Saône-et-Loire, distingue 13 unités paysagères. Cet atlas indique que le département est au carrefour de 3 influences, à la fois climatiques et culturelles :

    • Côté nord-ouest, le vent apporte des pluies océaniques, atténuées cependant par les premiers reliefs du Morvan et du Massif central sur les pentes desquelles elles s’essorent par l’effet de foehn ;
  • Côté nord-est, l’influence du climat continental apporte les grands froids d’hiver, quelques coups de chaleur et des fins de journée orageuses en été ;
  • Côté sud, le fossé rhodanien apporte des influences méditerranéennes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La Saône-et-Loire est traversée du nord au sud, sur un total de vingt-neuf communes, par la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Loire et du Rhône<ref>« Ente deux mers : le partage des eaux », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de décembre 1999, pages 14 à 17.</ref>. C'est dans le département que cette ligne présente les plus basses altitudes en France, ce qui lui vaut d'être un carrefour important.

Hydrographie <ref>Laville (Pierre) Blanc (Georges) "Saône-et-Loire Histoire et géographie régionale" t.1 géographie 1941 Mâcon Buguet-Comptour 104 p.</ref>

La Saône et ses affluents

Fichier:Vue de Mâcon.jpg
La Saône à Mâcon marque la limite avec le département de l'Ain.

La Saône arrose 46 communes lors de sa traversée en Saône-et-Loire. Elle entre au nord du département, à Verdun-sur-le-Doubs et en sort au sud de La Chapelle-de-Guinchay (plus précisément à Saint-Romain-des-Îles), en passant entre autres par Chalon-sur-Saône, Tournus, Mâcon et Crèches-sur-Saône. Dans le département de Saône-et-Loire, elle reçoit plusieurs affluents.

Sur la rive droite, elle reçoit tout d'abord la Dheune, qui se jette dans la Saône non loin du confluent avec le Doubs ; elle alimente par ailleurs le canal du Centre. Elle reçoit également la Grosne, qui passe par Cluny.

Sur la rive gauche, son affluent principal est le Doubs, qui traverse le département sur Modèle:Unité, et se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs. Plus au sud, elle reçoit la Seille qui arrose Louhans et se jette dans la Saône en formant deux bras quelques kilomètres en aval de Tournus.

La Loire et ses affluents

Fichier:Digoin vue loire.jpg
La Loire à Digoin marque la limite avec le département de l'Allier.

La Loire entre au sud-ouest du département, le traverse sur Modèle:Unité puis le limite sur 80. Elle reçoit, en provenance du département, des affluents sur sa rive droite. Tout d'abord, le Sornin, qui arrose La Clayette ainsi que Châteauneuf. Ensuite, l'Arconce qui arrose Charolles et Anzy-le-Duc. Enfin, l'Arroux, qui arrose Toulon-sur-Arroux, Autun, ainsi que Gueugnon, et se jette dans la Loire vers Digoin. L'Arroux reçoit lui-même comme affluent la Bourbince, qui arrose Paray-le-Monial.

Étangs

En Saône-et-Loire, les étangs se répartissent en trois groupes : les étangs de la Bresse, les étangs de l'Autunois et les étangs du Charolais. Par ailleurs, quatre étangs privés aux confins du Bassin minier et du Charolais sont classés en site Natura 2000, afin de protéger la Cistude d'Europe, tortue rare surnommée « éboueur des étangs »<ref>Le journal de Saône-et-Loire du 28 décembre 2014 http://www.lejsl.com/edition-montceau/2014/12/28/la-cistude-reptile-patrimonial</ref>.

Canaux

Fichier:Pont-canal Digoin.jpg
Traversée du pont-canal de Digoin qui permet de franchir la Loire.

Climat

La Saône-et-Loire a un climat tempéré à légère tendance continentale.

Ci-après, les valeurs climatiques pour la ville de Mâcon (Modèle:Unité) :

Modèle:Climat

La station Météo-France pour Mâcon se situe sur l'aérodrome de Mâcon - Charnay ouverte le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Transports

Modèle:Article détaillé La Saône-et-Loire est située sur la grande voie de circulation qui, venant de l'Europe du Sud par la vallée du Rhône puis de la Saône, se sépare en plusieurs branches au nord du département pour se diriger respectivement vers le Bassin parisien, vers le sillon mosellan et vers la trouée de Belfort et le sud de l'Allemagne. Les principales infrastructures actuelles de cette voie de circulation sont l'autoroute A6 pour le transport routier, la LGV Sud-Est (avec deux gares TGV : Le Creusot-Montceau-TGV et Mâcon-Loché-TGV) et la ligne historique « PLM » pour le transport ferroviaire, et la Saône canalisée à grand gabarit pour le transport fluvial.

Ce grand axe de circulation croise dans le département un axe secondaire d'orientation est-ouest, qui relie la façade atlantique française aux Alpes et à l'Europe Centrale : ses principaux composants sont la Route Centre Europe Atlantique (RCEA), la ligne de Nevers à Chagny et le canal du Centre qui relie à gabarit réduit les bassins de la Loire et du Rhône.

Économie

Histoire économique

Avant même d’exister comme département la Saône-et-Loire a bénéficié d’une intense activité économique par sa situation dans le royaume de France<ref>Modèle:Lien web</ref>, elle est un point de passage entre le nord et le sud et profite de la présence de ressources naturelles. Vignes et élevage ont une importance ancienne. Mais c’est au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle que le département a bénéficié d’un développement industriel. Au Creusot une fabrique de cristaux existe en 1786 et la forge anglaise du même Creusot a été construite en 1827<ref>Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>. Les houillères de Saône et Loire forment deux vastes bassins, celui d'Autun et celui de Blanzy. Des carrières de pierres à bâtir existent à Tournus, Givry, Chagny, Charrecey, Palinges, Saint-Berain-sur-Dheune et Saint-Vallier. Un grand nombre de tuileries de briqueteries, de faïenceries et de poteries existent en de nombreuses communes du département. Des verreries sont implantées à Épinac, à de Saint-Berain-sur-Dheune. Ces multiples activités sont facilitées par l’existence d’un réseau de voies navigables (fleuves et canaux) et par le développement du chemin de fer.

Les Modèle:Nombre qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses, ont été marquées par des évolutions que l’on retrouve dans d’autres régions tels que le développement des villes, l’exode rural, et par des changements plus spécifiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Un nombre important de nouvelles entreprises ont permis une diversification de l’activité : engins de manutention (grues) à La Clayette, fabrication de tracteurs (Bourbon-Lancy), et dans le même temps une diminution de l’importance de certaines activités antérieures, ainsi la SFAC (Creusot-Loire) au Creusot passe de Modèle:Nombre en 1946 à 9 000 en 1962 puis à 5 000 en 1975. Le département se caractérise aussi par une évolution géographiquement contrastée : la Bresse, le Morvan ne bénéficie pas de croissance contrairement à Chalon-sur-Saône, Mâcon… La période est également marquée par le développement du réseau routier et par une bonne desserte ferroviaire.

L'économie en 2014

Le nombre total d’établissements actifs en Saône-et-Loire est, au Modèle:Date-, de 50 247, employant au total Modèle:Nombre<ref name=":0" />.

Secteur primaire

L'agriculture du département est riche et variée et conserve une ancienne tradition d'élevage, avec les volailles de Bresse, particulièrement autour de Louhans et sa variété de poule de Bresse dite La Noire, ou de Louhans, qui se retrouve sur les étals du grand marché de la ville. Dans le Charolais, l'élevage dominant est celui de la race bovine de la Charolaise.

L'axe de la Saône présente une forte présence viticole. Deux grands terroirs se trouvent sur le département :

Le secteur de l’agriculture comprend, au Modèle:Date-<ref name=":0" />, Modèle:Unité dont 5 312 n’emploient aucun salarié. Les autres en emploient au total 3 254.

Secteur secondaire

Fichier:Le Creusot - Marteau Pilon 5.jpg
Le marteau-pilon du Creusot est doté d'un marteau de 100 tonnes, construit en 1875 et mis en service en 1877 par Schneider et Cie. Il a été le plus puissant du monde jusqu'en 1891.

Le département a connu un développement industriel exceptionnel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec, notamment, la société Schneider et Cie au Creusot et l'extraction minière dans la région de Montceau-les-Mines. Le nombre de salariés employé dans l'industrie a diminué de 14 200 entre 1989 et 2007<ref name=":0">INSEE dossier complet http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=DEP-71</ref>, dont 12 500 dans le secteur de la fabrication de produits industriels. Les principales réductions ont concerné les entreprises DIM (textile), Kodak, Arcelor (métallurgie), Michelin (pneumatique) les mines…

L'industrie est encore concentrée dans le Chalonnais et le bassin minier de Blanzy, avec la présence de grandes entreprises qui subsistent telles Alstom au Creusot, Areva à Montchanin, Arcelor Mittal et Michelin à Montceau-les-Mines ou encore Massilly France, l'un des leaders mondiaux de l'emballage métallique dont le siège est installé à Massilly. Tournus compte quelques entreprises comme le Groupe SEB, l'usine de fabrication des poêles Tefal, l'usine Tournus équipement... cohérentes dans le secteur de la cuisine.

Le secteur de l’industrie comprend, au Modèle:Date-<ref name=":0" />, Modèle:Nombre dont 1 682 n’emploient aucun salarié ; les autres en emploient, au total, 35 428, dont 1 012 ont de 1 à 9 salariés, 242 de 10 à 19 salariés, 166 de 20 à 49 salariés et 118 ont 50 salariés ou plus.

Le secteur de la construction comprend lui, au Modèle:Date-, Modèle:Nombre, dont 2 863 n’ont aucun salarié. Les autres en emploient 10 987 (1 477 entre 1 et 9 salariés, 151 entre 10 et 19 salariés, 88 entre 20 et 49 salariés et 20 ont 50 salariés ou plus).

Tertiaire

De 1990 à 2008, le secteur tertiaire s'est fortement développé<ref>INSEE dossier complet</ref>. Il gagne Modèle:Nombre (+ 25 %) dont plus de 19 000 dans le secteur marchand. Les augmentations les plus fortes l'ont été dans les services aux entreprises et dans les services aux ménages, ainsi que dans le commerce et dans les secteurs non marchands du social et médico-social et de l'administration publique.

Le secteur du commerce, des transports et des services divers comprend, au Modèle:Date-<ref name=":0" />, Modèle:Nombre dont 20 057 n’emploient pas de salariés. Les autres en emploient 62 920 : 7 651 ont entre 1 et 9 salariés, 702 entre 10 et 19 salariés, 363 entre 20 et 49 salariés et 167 ont 50 salariés ou plus.

Le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale comprend, au Modèle:Date-<ref name=":0" />, Modèle:Nombre dont 4 091 n’emploient pas de salariés. Les autres en emploient 57 025 : 1 822 ont entre 1 et 9 salariés, 361 entre 10 et 19 salariés, 311 entre 20 et 49 salariés et 257 ont 50 salariés ou plus.

Emploi

Le taux de chômage du département se situe d'après l'Insee à 9,9 % de la population active au Modèle:2e 2013 (10,5 % en France métropolitaine). Ce taux était de 9,4 % au Modèle:2e 2012 puis était passé à 9,8 % au Modèle:1er 2013<ref>INSEE Comparaisons départementales du chômage</ref>.

Diversités départementales

L’axe dynamique est celui de Mâcon-Chalon. Il polarise les flux d’actifs sur la vallée de la Saône qui forme un couloir nord-sud avec deux zones, celle de Mâcon et celle de Chalon-sur-Saône. La part des jeunes y est plus importante que dans le reste du département. En 40 ans, le nombre d’emplois a progressé dans les parties mâconnaises et chalonnaises, et a diminué en Saône-et-Loire<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Démographie

Modèle:Article détaillé

Les habitants de Saône-et-Loire sont les Saône-et-Loiriens<ref>https://www.larousse.fr/encyclopedie/departement/Sa%C3%B4ne-et-Loire_71/143178</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Lors de sa création la population du département s'élève, en 1790, à 437 700. La population est en progression avec Modèle:Nombre en 1821. En 1851 elle est de 574 750 et elle atteint son maximum en 1886 avec Modèle:Nombre<ref>Mémoires de la Société éduenne 1935 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34410760m/date</ref>.Modèle:Population de France/section

La répartition de la population tend à se déséquilibrer entre est et ouest. En effet, si l'ouest du département tend à se dépeupler – notamment dans le bassin du Creusot-Montceau –, l'est, parfaitement desservi par les voies de communication modernes, tend à gagner des habitants : Bresse bourguignonne, Mâconnais et Chalonnais.

C'est actuellement la Bresse bourguignonne, sans grande ville notable, qui, par sa prospérité, gagne le plus d'habitants (ouverture de classes…). De même, Chalon-sur-Saône conserve son statut de ville la plus peuplée avec Modèle:Nombre (Insee 2009) contre Modèle:Nombre en 2008 et Modèle:Nombre en 1999.

Mâcon, préfecture du département, tend à gagner des habitants, notamment dans son agglomération (aire urbaine de Modèle:Nombre répartie dans l'Ain, le Rhône et en Saône-et-Loire). La proximité de Lyon a favorisé l'emploi et l'installation de nombreux Lyonnais ainsi que les investissements.

Communes les plus peuplées

Modèle:Composition Division de France

Logement

Le nombre de logements existants dans le département est, en 2014, de 305 579 ; 252 238 sont des résidences principales (82,5 %) ; 22 883 des résidences secondaires ou des logements occasionnels (7,5 %) ; 30 458 sont des logements vacants<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le nombre de maisons est de 211 484 et celui des appartements de 91 437.

Près du quart des résidences principales (60 852 soit 24,5%) datent d’avant 1919 ; 10 % ont été construites entre 1919 et 1945 ; 19,4 % entre 1946 et 1970 ; 27,3 % entre 1971 et 1990, 18,8 % sont construites postérieurement à 1990.

Les occupants des résidences principales y habitent depuis moins de deux ans pour 10,8 % ; entre 2 et 5 ans : 17,5 % ; de 5 à 9 ans pour 16,7 % et 55 % depuis 10 ans et plus.

En 2017, Modèle:Nombre étaient vacants selon l'INSEE soit 10.25% de l'ensemble des logements<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Environnement

Fichier:Montbeuvraydepuislepied.JPG
Vue du mont Beuvray au cœur du Morvan.

La Saône-et-Loire compte 25 sites classés Natura 2000 : Modèle:Article détailléElle compte également deux sites labellisés Grands sites de France :

Indicateurs de développement durable

L'INSEE calcule des indices de développement durable<ref>http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=dev-durable-territorial</ref>, pour le département de Saône-et-Loire :

  • Espérance de vie des hommes à la naissance : 78,7 ans (2014)
  • Espérance de vie des femmes à la naissance : 85,5 ans (2014)

Taux de pauvreté<ref>Le taux de pauvreté correspond à la part de personnes dans la population totale dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En 2012, le taux de pauvreté en France était de 13,9 %. Durant les années 2000, le taux de pauvreté en France était d’environ 13 % contre 19 % en 1970. Pour l’Insee, comme pour Eurostat, une personne est pauvre si son niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian de la population française.(http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/insee-bref/pdf/Insee-En-Bref-pauvrete.pdf)</ref> : 12,9 % (2012)

Taux d'emploi (rapport du nombre de personnes ayant un emploi au nombre total de personnes âgées de 15 à 64 ans) : 64,3 % (2012)

Déplacements (2012) :

  • en voiture : 80,9 %
  • en transport en commun : 3 %
  • autrement : 16,1 %

Poids de l'économie sociale dans les emplois salariés du tertiaire: 10,1 % (2013)

Part de l'agriculture biologique dans la surface agricole totale : 1,5 % (2013)

Tourisme

Modèle:Article détaillé

Fichier:Château de la Clayette vu de la rive du lac.jpg
Château de La Clayette en Pays Charolais-Brionnais.

Le département fonde son activité touristique sur ses paysages variés, (plaine de la Bresse, collines du Mâconnais et du Charolais, monts du Morvan, arboretum Domanial de Pézanin et roche de Solutré, célèbre pour avoir été un « lieu de pèlerinage » du président François Mitterrand<ref>Au sujet de la variété de ces paysages, lire : Fernand Nicolas, Les paysages de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 31 (novembre 1976), pp. 3-5.</ref>, sa gastronomie réputée (vins de Bourgogne, bœuf charolais, poulet de Bresse, etc.) et son riche patrimoine (Bibracte, Autun, Cluny, Paray-le-Monial, Brionnais, etc.).

Le tourisme en Saône-et-Loire a longtemps été porté par un organisme dédié, ayant pour nom Saône-et-Loire Tourisme, installé à Mâcon et fondé par René Chasles, structure devenue au début des années 1990 Saône-et-Loire Promotion (par fusion de Saône-et-Loire Tourisme, du comité départemental d'expansion, de Promagri et du comité de fleurissement) chargée de coordonner toutes les actions destinées à promouvoir le département, tant en France qu'à l'étrangerModèle:Référence nécessaire. Une marque « Saône-et-Loire » créée en 2013 visait à rassembler tous les acteurs économiques et culturels saône-et-loiriens afin de renforcer l'attractivité de ce territoire<ref>CG71</ref>. Elle a été abandonnée en 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En mars 2021, la dénomination « Route71-Bourgogne du Sud » est créée afin d'apporter une nouvelle identité visuelle au département<ref>Modèle:Article</ref>. Une campagne de promotion touristique est lancée pour l'occasion sur les chaînes TV nationales<ref>Modèle:Article</ref>. En avril 2021, des panneaux publicitaires grand format sont exposés dans les travées du métro parisien, mettant en scène des sites emblématiques du département (la roche de Solutré, le château de La Clayette, les vignes de la Côte Chalonnaise, les rives de la Seille, etc.)<ref>Modèle:Article</ref>.

Loisirs et sports

Culture

Chalon dans la rue, festival transnational des artistes de rue a lieu tous les ans dans la deuxième quinzaine de juillet à Chalon-sur-Saône depuis 1987. Il s'agit d'un des plus importants festivals de théâtre de rue en France.

Le Festival Musique en Brionnais propose chaque année durant la première semaine d'août des concerts et des conférences destinées à promouvoir la musique de chambre et le patrimoine culturel et naturel du Charolais-Brionnais.

Au Creusot se déroule chaque année le festival des Beaux Bagages.

Il existait également un festival du blues au Creusot<ref>site officiel</ref>, le festival Jazz Campus en Clunisois dans la région clunisoise<ref>Jazz campus en clunisois</ref>, le festival Saint Rock à La Clayette<ref>site officiel</ref>.

Le plus important des conservatoires de Bourgogne-Franche-Comté se trouve à Chalon-sur-Saône, il compte Modèle:Nombre qui suivent un enseignement en danse, musique et théâtre avec des spécialités peu répandues comme, entre autres, le hip hop ou une classe d'ingénieurs du son. Il organise également une saison artistique de 50 spectacles annuels, la Saison de l'Auditorium.

Sports

Administration

Fichier:Macon - Prefecture.JPG
Préfecture à Mâcon.

Politique

Modèle:Article détaillé

Jumelage

Le département est jumelé avec la préfecture japonaise de Yamanashi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Proposition de blason

Blason
Blason
  • Blason de la Saône-et-Loire : d’or aux deux pals ondés d’azur, au chef parti : au premier d’azur semé de fleurs de lys d’or et à la bordure componée d’argent et de gueules, au second bandé d’or et d’azur de six pièces et à la bordure de gueules. Ce blason a été dessiné par Robert Louis<ref>Selon Brian Timms (consulté le 9 décembre 2006)</ref>, mais n'a jamais été utilisé par le département.

« Bourgogne-du-sud »

En 2003, le président du Conseil général a proposé de renommer le département « Bourgogne-du-sud »<ref> Lettre d'information du Comité départemental du tourisme de Saône-et-Loire, juin-juillet 2003</ref>. Les arguments avancés étaient le manque de notoriété du nom Saône-et-Loire, la confusion induite avec les Châteaux de la Loire, opposés à la notoriété internationale de la Bourgogne et le caractère accrocheur de sud, évoquant l'influence méditerranéenne qui remonte jusqu'au département.

La procédure n'a pas abouti. L'expression « Bourgogne-du-sud » reste cependant utilisée dans le domaine touristique. Ce terme suit donc la même voie que celui de « Septimanie » proposé pour renommer la région Languedoc-Roussillon.


Spiritualité

La Saône-et-Loire se caractérise par un ensemble de contextes ayant favorisé, au gré des siècles, l'installation de petits groupes religieux qui ont ensuite essaimé et développé leur influence. Parmi eux figure l'abbaye de Cluny, qui avait été précédée par l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (fondée en 875). Quantité de monastères et abbayes prirent par la suite le relai, parmi lesquelles l'abbaye de La Ferté, « première fille de Citeaux » (1113). Le territoire de l'actuelle Saône-et-Loire est attaché à la figure de Marguerite-Marie Alacoque, à laquelle on doit Paray-le-Monial, le lieu le plus visité du département. Il y eut également des fondations, parmi lesquelles celle des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, congrégation fondée par Anne-Marie Javouhey, ou la communauté œcuménique de Taizé, fondée par frère Roger, qui met chaque année en marche une jeunesse venue de toutes parts. En Saône-et-Loire sont également implantés la religion orthodoxe (Uchon) et le bouddhisme (temple des Mille Bouddhas de La Boulaye)<ref>« Saône-et-Loire, germoir religieux », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » Modèle:N° de mars 1995, pages 17 à 19.</ref>.

Personnages célèbres

Avant 1800

1800-1900

1900-1950

1950-2000

2000-

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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